Estimations démographiques annuelles : régions infraprovinciales, 1er juillet 2022
Méthodologie
Début de l'encadré
Notes relatives à la méthodologie
La méthode itérative bidimensionnelle est aussi appelée « méthode Deming », « méthode d’ajustement proportionnel itératif » ou calage (voir Shryock, Siegel et coll., 1976 : 547-549).
Sauf mention contraire, le terme « provisoire » fait également référence à celui de « mise à jour ».
Le fichier des familles T1 (FFT1) est dérivé du fichier T1 de l'Agence du revenu du Canada (ARC) par le Centre de la statistique du revenu et du bien-être socioéconomique de Statistique Canada.
Fin de l'encadré
Ce document décrit les concepts, les sources de données et les méthodes utilisés pour produire les estimations démographiques. Les estimations démographiques sont produites afin de mesurer les effectifs de population selon diverses caractéristiques et niveaux géographiques entre deux recensements. Les estimations démographiques sont les estimations officielles de la population au niveau national, provincial, territorial et infraprovincial.
Les estimations postcensitaires ont comme base le Recensement de 2016.
Estimations de la population
Catégories d'estimations
Les estimations de la population peuvent être intercensitaires ou postcensitaires. Les estimations intercensitaires sont produites à l’aide des comptes de deux recensements consécutifs rajustés pour le sous-dénombrement net du recensement (SDNR)Note 1 et des estimations postcensitaires. La production d'estimations intercensitaires consiste à mettre à jour les estimations postcensitaires à l’aide des comptes d’un nouveau recensement rajustées pour le SDNR.
Les estimations postcensitaires sont produites à partir du plus récent recensement rajusté pour le SDNR et des composantes de l’accroissement démographique. Du point de vue de l'actualité des données, les estimations postcensitaires sont plus récentes que celles du dernier recensement rajusté pour le SDNR, mais elles présentent une plus grande variabilité à mesure que l’on s’éloigne de la date de ce recensement.
Niveaux des estimations
La mise à jour des estimations de la population entre les recensements nécessite l’utilisation de données tirées de dossiers administratifs ou d’enquêtes. La qualité des estimations de population dépend donc de l'accès à plusieurs fichiers de données administratives mis à la disposition de Statistique Canada par divers ministères canadiens et étrangers. Puisque certaines composantes ne sont disponibles que plusieurs mois après la date de référence, trois types d’estimations postcensitaires sont produits. Celles-ci peuvent être postcensitaires provisoires (PP), postcensitaires mises à jour (PR) ou postcensitaires définitives (PD). Le délai entre la date de référence et la disponibilité des estimations est de trois mois pour les provisoires et de deux à trois ans pour les définitives. Bien qu'elle nécessite une plus grande vigilance des utilisateurs, la production de trois séries successives d’estimations permet de concilier l’actualité et la qualité des estimations.
Calcul des estimations postcensitaires de la population
Les estimations de la population sont produites à partir de la méthode des composantes et ce, à la fois pour les estimations provisoires, mises à jour et définitives. La méthode des composantes consiste à ajouter ou à retrancher à l’effectif de la population du recensement le plus récent, rajusté pour le SDNR (c’est-à-dire le sous-dénombrement moins le surdénombrement), le nombre de naissances, de décès et les composantes migratoires internes et internationales.
A. Estimation infraprovinciale
Estimations de la population au niveau des régions métropolitaines de recensement, des agglomérations de recensement et des divisions de recensement
La méthode des composantes est utilisée pour produire des estimations à l’échelle des régions métropolitaines de recensement (RMR), des agglomérations de recensement (AR) et des divisions de recensement (DR) selon l’âge et le sexe. Cette dernière est appliquée à chaque cohorte d’âge et sexe de la population de départ.
Les équations de la méthode des composantes pour estimer la population par âge et sexe des RMR, des AR et des DR sont les suivantes :
Pour l’âge 0 :
=
Pour les âges de 1 an à 89 ans :
Pour le groupe d’âge 90 ans et plus :
où, pour chaque région infraprovinciale :
Dans le but de s’assurer de la concordance entre les estimations infraprovinciales et les estimations provinciales et territoriales par âge et sexe, la méthode itérative bidimensionnelle est utilisée.
Traitement particulier dans le cas des estimations postcensitaires du Québec
Les estimations postcensitaires de la population par âge et sexe du Québec à l’échelle des RMR, des AR et des DR sont calculées selon les équations de la méthode des composantes présentées plus haut, mais certaines composantes sont directement tirées des estimations de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). Le traitement particulier propre à ces composantes est expliqué aux sections D et K.
Estimations de la population au niveau des régions économiques
La méthode d’estimation de la population utilisée pour les régions économiques (RE) est différente. Dans ce cas, la méthode d’agrégation des divisions de recensement (DR) est utilisée. Selon cette méthode, les RE sont d’abord définies à partir des DR selon les spécifications de la Classification géographique type (CGT) la plus récente. Dans le cas où la délimitation géographique des DR égale celle de la RE, aucun rajustement n’est requis; on procède à la sommation des estimations de chaque DR composant la RE.
Cependant, dans le cas où la délimitation géographique des DR n’égale pas celle de la RE, c’est-à-dire lorsqu’une DR se retrouve dans plus d’une RE, on répartit les composantes démographiques de cette DR proportionnellement à son poids démographique dans chacune des RE concernées. Ces proportions sont également nommées facteurs de conversion. Ces facteurs sont calculés à l’aide des comptes du plus récent recensement.
Il est alors possible d’allouer à chaque RE, les composantes démographiques (naissances, décès et composantes de la migration) initialement mesurées à l’échelle des DR. La méthode d’agrégation des DR selon le découpage géographique des RE permet ainsi d’estimer la population et les composantes de ces dernières.
Par contre, la méthode d’agrégation des DR ne permet pas d'estimer le nombre d'entrants et de sortants de la migration intraprovinciale. Cette méthode surestime ces deux composantes. En effet, le nombre d’entrants pour une DR donnée ayant comme origine une autre DR à l’intérieur d’une même RE ne devrait pas être comptabilisé puisque la migration a eu lieu à l’intérieur des frontières de cette même RE. Ce sont en fait de faux entrants. Il en est de même pour les sortants d’une DR ayant comme destination une autre DR à l’intérieur d’une RE. Ces derniers constituent de faux sortants. Par contre, le solde calculé à partir de la méthode d’agrégation des DR est cohérent puisque les faux entrants et faux sortants s’annulent. Ainsi, seul le solde de la migration intraprovinciale des RE peut être estimé avec exactitude par la méthode d’agrégation des DR. C’est par ailleurs pour cette raison que les entrants et les sortants de la migration intraprovinciale à l’échelle des RE ne sont pas disponibles.
Estimations de la population au niveau des subdivisions de recensement
La méthode d’estimation de la population utilisée pour les subdivisions de recensement (SDR) est également différente. Les estimations postcensitaires sont établies à partir des comptes du dernier recensement, rajustés pour le sous-dénombrement net du recensement (incluant le rajustement pour les réserves indiennes partiellement dénombrées) et à partir de l'estimation de l'accroissement démographique survenu depuis ce recensement, tel que calculé à l’aide de données fiscales. Les estimations intercensitaires sont établies à partir des estimations postcensitaires et des comptes du recensement rajustés précédant et suivant l'année considérée.
Les estimations de population des SDR du Québec sont fournies par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ). Les estimations de population des SDR de l’Alberta sont fournies par le Bureau de la statistique et de l’information (BSI) de l’Alberta en géographie courante commençant au 1er juillet 2016. Elles sont converties à la classification géographique type (CGT) appropriée à partir de relations géographiques fournies par le BSI. Cette différence géographique peut conduire à de faibles écarts entre les estimations de population par SDR diffusés par Statistique Canada pour l’Alberta et celles qui se trouve directement sur le site web du BSI. Les estimations de population par SDR pour l’Alberta avant le 1er juillet 2016 sont produites selon la méthode utilisée pour les provinces et territoires qui ne fournissent pas leurs propres estimations.
Les estimations de la population au niveau du territoire du Yukon sont produites par Statistique Canada alors que les estimations de la population pour les subdivisions de recensement sont fournies par le Bureau des statistiques du Yukon à partir du 1er juillet 2019. Les écarts des estimations de la population totale au niveau du territoire entre les deux sources sont dus aux différences entre les méthodes utilisées. Les estimations de la population pour les subdivisions de recensement des Territoire du Nord-Ouest sont fournies par le Bureau des statistiques des Territoires du Nord-Ouest à partir du 1er juillet 2001. Les données des régions non organisées sont exclues, ce qui implique des écarts entre ces estimations de la population totale et celles produites par Statistique Canada pour des niveaux géographiques différents.
Afin d'assurer la cohérence entre les estimations de population des DR et SDR, les estimations des SDR sont rajustées par la méthode itérative bidimensionnelle.
B. Niveaux des estimations
La différence entre les estimations de population postcensitaires provisoires et définitives réside dans l’actualité des composantes. Si toutes les composantes sont provisoires, l’estimation de population est qualifiée de postcensitaire provisoire (PP). Si toutes les composantes sont définitives, l’estimation de population est qualifiée de postcensitaire définitive (PD). Toute autre combinaison de niveaux est qualifiée de postcensitaire mise à jour (PR).
C. Population de base et composantes de l’accroissement démographique
Population de base
Les populations de base sont calculées selon les recensements quinquennaux. L’univers de la population du Recensement de 2016 comprend les groupes suivants :
- les citoyens canadiens (de naissance ou par naturalisation) et les immigrants ayant un lieu habituel de résidence au Canada;
- les citoyens canadiens (de naissance ou par naturalisation) et les immigrants qui sont à l'étranger dans une base militaire ou en mission diplomatique;
- les citoyens canadiens (de naissance ou par naturalisation) et les immigrants qui sont en mer ou dans des ports à bord de navires marchands immatriculés au Canada et à bord de navires gouvernementaux canadiens;
- les résidents non permanents :
- les personnes ayant un lieu habituel de résidence au Canada, qui demandent le statut de réfugié et les membres de leur famille vivant avec elles;
- les personnes ayant un lieu habituel de résidence au Canada, qui sont titulaires d'un permis d’études et les membres de leur famille vivant avec elles;
- les personnes ayant un lieu habituel de résidence au Canada, qui sont titulaires d'un permis de travail et les membres de leur famille vivant avec elles;
L'univers de la population du Recensement de 2016 ne comprend pas les résidents étrangers, mais, depuis 1991, il comprend les résidents non permanents.
Les résidents étrangers n'ont pas été recensés depuis le Recensement de 1991. Par résidents étrangers, on entend :
- les représentants du gouvernement d’un autre pays qui sont affectés à l’ambassade, au haut-commissariat ou à toute autre mission diplomatique de ce pays au Canada, et les membres de leur famille vivant avec eux ;
- les membres des Forces armées d’un autre pays qui sont en poste au Canada, et les membres de leur famille vivant avec eux ;
- les résidents d’un autre pays en visite au Canada temporairement (par exemple, un visiteur étranger en vacances ou en voyage d’affaires avec ou sans permis de visiteur).
Les populations de départ sont rajustées selon les étapes suivantes :
- correction de la population pour tenir compte du sous-dénombrement net du recensement (SDNR);
- ajout d'estimations indépendantes de la population des réserves indiennes partiellement dénombrées;
- intégration des modifications aux chiffres de populationNote 2
- au niveau provincial, la première estimation postcensitaire de la population est celle du 1er juillet de l'année de recensement. On procède à cette estimation par addition ou soustraction des composantes de l'accroissement démographique entre le jour du recensement et le 30 juin. Au niveau infraprovincial, l'estimation de la population au 1er juillet est obtenue en appliquant aux composantes annuelles de la croissance une fraction de l'année correspondant à la période comprise entre le jour du recensement et le 30 juin. Ces composantes sont corrigées en fonction des composantes provinciales et territoriales respectives.
Correction pour tenir compte du sous-dénombrement net du recensement (SDNR)
La correction pour le SDNR est une étape importante. Le SDNR correspond à l'écart entre le nombre de personnes qui auraient dû être recensées mais ne l'ont pas été (sous-dénombrement) et le nombre de personnes qui ont été recensées, mais n’auraient pas dû l’être ou ont été comptées plus d'une fois (surdénombrement).
Pour estimer le sous-dénombrement net du recensement (SDNR) au niveau infraprovincial, on applique les taux provinciaux et territoriaux de SDNR par âge et par sexe aux subdivisions de recensement (SDR), lesquelles sont agrégées afin d'établir les populations de base des régions infraprovinciales de niveaux supérieurs (régions métropolitaines de recensement (RMR), agglomérations de recensement (AR) et divisions de recensement (DR) de la province).
D. Naissances et décès
Les nombres de naissances et de décès à l’échelle des divisions de recensement (DR), des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR) proviennent directement des statistiques de l’état civil du Centre de données sur la santé de la population de Statistique Canada. Bien que Statistique Canada gère le Système national de statistiques de l'état civil, ce sont les bureaux centraux de la statistique de l'état civil des provinces et des territoires qui sont chargés de recueillir et de traiter l’information tirée de ces dossiers administratifs. Aux termes des lois provinciales et territoriales sur la statistique de l'état civil (ou de textes législatifs équivalents), l'enregistrement de toute naissance vivante et de tout décès est obligatoire, et chaque province et territoire fournit ces renseignements à Statistique Canada.
L’univers des statistiques de l'état civil correspond à celui du recensement. Ces univers comprennent les naissances et les décès de l'ensemble des Canadiens, des immigrants et des résidents non permanents (RNP) et excluent les résidents étrangers.
Les statistiques de l’état civil selon la province ou le territoire de résidence sont utilisées pour produire les estimations de naissances et décès définitives.
En l’absence de données des statistiques de l’état civil, le nombre de naissances est estimé à partir des quotients perspectifs de fécondité par âge de la mère. Le nombre de décès est estimé à partir des quotients perspectifs de mortalité par âge et sexe. Ces méthodes sont utilisées pour le calcul des estimations provisoires à l’échelle provinciale et territoriale.
Niveaux des estimations
Les estimations de naissances et de décès seront qualifiées définitives lorsqu’elles sont directement issues des statistiques de l’état civil du Centre de données sur la santé de la population de Statistique Canada. Ces estimations sont subséquemment rajustées aux totaux provinciaux et territoriaux à l’aide de la méthode itérative bidimensionnelle afin d’en assurer la concordance.
Lorsque l’on ne dispose pas de données sur les naissances et les décès, on répartit les estimations provisoires provinciales ou territoriales selon la plus récente distribution infraprovinciale connue tirée des statistiques de l’état civil du Centre de données sur la santé de la population de Statistique Canada afin d’obtenir les estimations par région. Dans ce cas, les estimations de naissances et de décès seront qualifiées de provisoires. Ces estimations sont subséquemment rajustées aux totaux provinciaux et territoriaux à l’aide de la méthode itérative bidimensionnelle afin d’en assurer la concordance.
Traitement particulier dans le cas des estimations provisoires et mises à jour du Québec et de la Colombie-Britannique
Pour les composantes des naissances et des décès des régions infraprovinciales du Québec, les estimations par âge et sexe de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) sont utilisées comme distribution pour les estimations provisoires et mises à jour. La décision d’utiliser ces données est justifiée par leur disponibilité plus hâtive. Pour les estimations définitives, les naissances et décès des régions infraprovinciales du Québec sont tirés des statistiques de l’état civil compilées par le Centre de données sur la santé de la population de Statistique Canada.
Il existe aussi une particularité quant aux totaux provinciaux à partir desquels les estimations infraprovinciales des décès et des naissances sont rajustées. Le Québec et la Colombie-Britannique fournissent leurs plus récentes estimations de naissances et de décès à l’échelle provinciale. Elles sont utilisées pour les estimations provisoires et mises à jour. Pour les estimations définitives, les naissances et décès de ces provinces sont tirés des statistiques de l’état civil compilées par le Centre de données sur la santé de la population de Statistique Canada.
E. Immigration
À l'instar des estimations sur les naissances et les décès, la collecte des statistiques d’immigration au Canada est également réglementée. Au Canada, l’immigration est réglementée depuis 2002, par la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR). Celle-ci remplace la Loi sur l'immigration, adoptée en 1976 et modifiée plus d'une trentaine de fois par la suite. Immigration Réfugiés Citoyenneté Canada (IRCC) recueille et traite les dossiers administratifs des immigrants. Il transmet par la suite de l’information à Statistique Canada des fichiers du Système mondial de gestion des cas (SMGC). Cette information permet d’estimer le nombre et les caractéristiques des personnes auxquelles le gouvernement fédéral accorde le statut de résident permanent à une date donnée. Pour le Centre de démographie, les termes « immigrant » et « résident permanent » font référence au même concept.
Un immigrant est une personne qui n'est pas un citoyen canadien de naissance, mais à qui les autorités canadiennes de l'immigration ont accordé le droit de vivre au Canada. Le nombre de personnes nées à l'étranger de parents canadiens qui ne séjournent que provisoirement hors du pays n’est pas inclus dans le nombre d'immigrants.
L’estimation du nombre d’immigrants s’effectue principalement à partir de la date de l'octroi de la résidence permanente ou du droit d'établissement de la personne au Canada.
Afin de déterminer les régions infraprovinciales où s’établissent les immigrants, l’information de leur code postal provenant du « fichier d’adresses de correspondances » d’IRCC est utilisée pour les estimations des périodes 2011-2012 et subséquentesNote 3. L’utilisation de la variable du code postal pour mesurer la répartition infraprovinciale des immigrants permet d’assurer la meilleure cohérence possible avec d’autres sources de données administratives ainsi qu’avec les estimations démographiques à l’échelle provinciale et territoriale.
Les estimations infraprovinciales sont subséquemment rajustées aux totaux provinciaux et territoriaux à l’aide de la méthode itérative bidimensionnelle afin d’en assurer la cohérence.
Niveaux des estimations
La différence entre les estimations provisoires et définitives réside dans l’actualité des sources qui servent à estimer cette composante. Comme les estimations infraprovinciales des immigrants sont rajustées aux estimations provinciales et territoriales, le niveau des estimations à l’échelle infraprovinciale concordera. Les estimations des immigrants sont provisoires la première année et définitives l’année suivante.
F. Solde des résidents non permanents
À l’instar des naissances et des décès, la collecte des statistiques d’immigration au Canada est réglementée. Au Canada, les résidents non permanents (RNP) sont réglementés depuis 2002, par la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR). Celle-ci remplace la Loi sur l'immigration, adoptée en 1976 et modifiée plus d'une trentaine de fois par la suite. Immigration Réfugiés Citoyenneté Canada (IRCC) recueille et traite les dossiers administratifs des RNP au Canada. Il transmet par la suite de l’information à Statistique Canada tirée des fichiers du Système mondial de gestion des cas (SMGC). Cette information permet d’estimer le nombre et les caractéristiques des personnes auxquelles le gouvernement fédéral accorde le statut de RNP.
Un RNP est une personne qui se trouve au Canada de façon temporaire, en toute légalité, grâce à un permis de séjour temporaire, ainsi que les membres de sa famille vivant avec lui. Les RNP comprennent les travailleurs étrangers, les étudiants étrangers, les cas humanitaires et les autres résidents temporaires. Les cas humanitaires comprennent les demandeurs d’asile et les résidents temporaires autorisés à demeurer au Canada pour des motifs d’ordre humanitaires et qui ne sont pas considérés comme des travailleurs étrangers ou des étudiants étrangers. Pour le Centre de démographie, les termes « RNP » et « résident temporaire » font référence au même concept.
Les estimations du nombre de RNP sont fondées sur l’estimation de l’effectif et non sur l’estimation du solde. Le nombre de personnes présentes dans le système administratif d’IRCC est estimé à une date déterminée pour chaque période sous étude. On estime tout d’abord le nombre de RNP en fin de période duquel on retranche le nombre de RNP en début de période. Ces estimations permettent de calculer le solde des RNP.
Est sélectionnée toute personne ayant obtenu le statut de résident non permanent, admise à une date antérieure à la période à l’étude. Dans le cas des revendicateurs du statut de réfugié, on utilise la date de leur demande. Pour leur exclusion de la population, les possibilités diffèrent pour les détenteurs de permis et les demandeurs d’asile. Pour un détenteur de permis, celui-ci est exclu de la population si la date d’échéance du permis est atteinte, s’il obtient un statut de résident permanent ou s’il est déporté. Pour les demandeurs d’asile, aux conditions précédentes s’ajoutent deux ans d’inactivité dans le dossier.
Afin de déterminer les régions infraprovinciales où s’établissent les résidents non permanents, l’information de leur municipalité d’intention de résidence est utilisée, telle que collectée par IRCC. Lorsque cette information est manquante, des fichiers auxiliaires d’IRCC sont utilisés afin de déterminer la région infraprovinciale de destination des résidents non permanents, sur la base du code postal de leur adresse. L’utilisation des microdonnées d’IRCC permet d’assurer la meilleure cohérence possible avec les estimations démographiques à l’échelle provinciale et territoriale.Note 4
Les estimations infraprovinciales sont subséquemment rajustées aux totaux provinciaux et territoriaux à l’aide de la méthode itérative bidimensionnelle afin d’en assurer la cohérence
Niveaux des estimations
La différence entre les estimations provisoires et définitives réside dans l’actualité de la source qui sert à estimer cette composante. Comme les estimations infraprovinciales des soldes de RNP sont rajustées aux estimations provinciales et territoriales, le niveau des estimations à l'échelle infraprovinciale concordera. Les estimations des RNP sont provisoires la première année et mises à jour l'année suivante. Elles sont finalisées deux à trois ans après l'année de référence au moment où toutes les autres composantes sont également définitives.
G. Émigration
Pour estimer le nombre d’émigrants à l’échelle provinciale et territoriale, on utilise des données du « U.S. Department of Homeland Security, Office of Immigration Statistics », des données recueillies par le programme fédéral de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) et des données tirées du fichier des familles T1 (FFT1). La première source permet d’estimer l'émigration vers les États-Unis. À l’aide des données du programme de l’ACE, on estime l’émigration vers les autres pays. Pour ce faire, on doit rajuster les estimations des enfants émigrants puisque le programme n’est pas universel et ne fournit pas de renseignements directs sur le nombre d’émigrants adultes. Par conséquent, on applique quatre facteurs de rajustement afin de tenir compte :
- du niveau de complétude de la couverture causé par un délai dans la réception et le traitement des dossiers des enfants admissibles à l’ACE. Comme la complétude des dossiers administratifs de l’ACE ne semble atteinte que quatre ans après la période de référence, cet ajustement est effectué si on finalise les estimations avant cette date. Le facteur est dérivé des ratios, pour deux années, des enfants émigrants selon deux versions de fichiers de l’ACE;
- de la couverture partielle du programme, c’est-à-dire des personnes qui n’ont pas soumis de demande au programme de l’ACE ou qui ne sont pas admissibles. Ce facteur est obtenu en comparant la population des enfants estimées à celle tirée des fichiers de l’ACE;
- de la propension différentielle à émigrer des enfants admissibles par rapport à celle des enfants qui ne le sont pas. Ce facteur est obtenu en comparant les taux d’émigration des enfants admissibles à l’ACE à ceux de l’ensemble des enfants (0 à 17 ans). Ce facteur est calculé pour chacune des provinces et territoires et est basé sur les trois dernières années disponibles du FFT1;
- de la propension différentielle à émigrer des adultes par rapport à celle des enfants. Ce facteur permet d’obtenir le taux d’émigration de la population âgée de 18 ans et plus. Il est obtenu en calculant tout d’abord la moyenne sur trois ans du rapport des taux d’émigration adultes et enfants à partir des données du FFT1. Deuxièmement, en calculant la moyenne sur trois ans du rapport des taux d’émigration adultes et enfants à partir des données du « U.S. Department of Homeland Security, Office of Immigration Statistics ». Le facteur final est obtenu en faisant la moyenne de ces deux taux. On calcule ce facteur uniquement pour le Canada.
Le taux d’émigration des adultes est ensuite appliqué à la population des adultes. L’émigration des adultes est répartie par province et territoire selon des données du FFT1. On calcule un ratio entre le nombre des adultes et des enfants émigrants du FFT1 que l’on applique au nombre d’enfants émigrants de l’ACE par province. Ce qui nous permet d’obtenir des nombres d’adultes émigrants dont la distribution provinciale sera différente de celle des enfants.
L’émigration des adultes additionnée à l’émigration des enfants (une fois rajustée pour les facteurs de couverture et d’émigration différentielle) génère l’émigration pour l’ensemble de la population.
L’émigration est répartie par province et territoire selon le nombre d’enfants émigrants une fois rajustés pour les facteurs de couverture et d’émigration différentielle.
La répartition d’émigrants à l’échelle infraprovinciale est tirée du FFT1. Les estimations étant seulement disponibles par grand groupe d’âge (0-17, 18-24, 25-44, 45-64, 65 +), elles sont éclatées par âge et sexe selon la distribution provinciale ou territoriale. Elles sont subséquemment rajustées aux totaux provinciaux et territoriaux à l’aide de la méthode itérative bidimensionnelle afin d’en assurer la cohérence.
Niveaux des estimations
La différence entre les estimations provisoires et définitives réside dans l’actualité des sources qui servent à estimer cette composante. Comme les estimations infraprovinciales d’émigrants sont rajustées aux estimations provinciales et territoriales, le niveau des estimations à l’échelle infraprovinciale concordera.
H. Solde de l’émigration temporaire
Des personnes quittent le Canada pour s'établir temporairement à l'étranger alors que d'autres qui étaient temporairement à l'étranger reviennent au pays. Le solde résultant de ces départs et de ces retours définit la composante « solde de l'émigration temporaire ». Les estimations du nombre de départs sont tirées de l’étude de la Contre-vérification des dossiers (CVD), la plus importante des études de couverture du recensement. L'étude de la CVD donne une estimation du nombre de personnes qui ont quitté le Canada temporairement au cours d’une période intercensitaire et qui sont toujours à l'étranger en fin de période. Les estimations du nombre de retours sont quant à elles tirées de deux sources : le recensement et les estimations d'émigrants de retour du Centre de démographie. Le recensement donne le nombre de personnes qui étaient à l'extérieur du Canada au recensement précédent et qui sont revenues au pays au cours de la période intercensitaire. Ce nombre comprend tous les émigrants de retour. Pour déduire les retours d'émigrants temporaires, on soustrait de ce nombre la composante des émigrants de retour estimée par le Centre de démographie. Avec les estimations du nombre de départs (CVD) et de retours (recensement et Centre de démographie), on obtient le solde de l'émigration temporaire.
Le solde estimé est celui de l'ensemble de la période intercensitaire; il est ensuite réparti également entre les cinq années de la période, puis mensuellement par application d'une saisonnalité qui est une moyenne entre une saisonnalité nulle et la saisonnalité de l'émigration.
Le solde de l'émigration temporaire est d'abord calculé à l'échelle du Canada. Il est ensuite distribué par province ou groupe de provinces selon les estimations de l'émigration temporaire tirées de la CVD. Pour le groupe des provinces de l'Atlantique, on répartit le solde du groupe par province au prorata de la population de la province et, pour les territoires, au prorata de la population du territoire.
Enfin, le solde ne peut être estimé que pour la période intercensitaire précédant le dernier recensement. Pour la période en cours, on suppose que le solde sera le même que celui de la période précédente pour chaque province et territoire.
À l’échelle infraprovinciale, les estimations du solde provincial et territorial de l'émigration temporaire par âge et sexe sont distribuées selon la répartition infraprovinciale des émigrants. Elles sont subséquemment rajustées aux totaux provinciaux et territoriaux à l’aide de la méthode itérative bidimensionnelle afin d’en assurer la cohérence.
Niveaux des estimations
La différence entre les estimations provisoires et définitives réside dans l'actualité des estimations du solde de l'émigration temporaire. Comme les estimations infraprovinciales du solde de l'émigration temporaire sont rajustées aux estimations provinciales et territoriales, le niveau des estimations à l'échelle infraprovinciale concordera.
I. Émigration de retour
Un émigrant de retour est une personne qui revient au Canada après avoir été classée dans la catégorie des émigrants. Selon une méthode analogue à celle de l’émigration, on utilise des données tirées des fichiers de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) de l’Agence du revenu du Canada (ARC) et du FFT1 pour estimer le nombre d’émigrants de retour à l'échelle provinciale ou territoriale. On applique à ces estimations des facteurs de rajustement pour tenir compte de la non-universalité du programme, de même qu’un ratio adultes-enfant afin d’estimer les retours d’émigrants adultes. Par conséquent, on applique quatre facteurs de rajustement afin de tenir compte :
- du niveau de complétude de la couverture causé par un délai dans la réception et le traitement des dossiers des enfants admissibles à l’ACE. Comme la complétude des dossiers administratifs de l’ACE ne semble atteinte que quatre ans après la période de référence, cet ajustement est effectué si l’on finalise les estimations avant cette date. Le facteur est dérivé des ratios, pour deux années, des enfants émigrants de retour selon deux versions de fichiers de l’ACE ;
- de la couverture partielle du programme, c’est-à-dire des personnes qui n’ont pas soumis de demande au programme de l’ACE ou qui ne sont pas admissibles. Ce facteur est obtenu en comparant la population des enfants estimées à celle tirée des fichiers de l’ACE;
- de la propension différentielle à émigrer des enfants admissibles par rapport à celle des enfants qui ne le sont pas. Ce facteur est obtenu en comparant les taux d’émigration des enfants admissibles à l’ACE à ceux de l’ensemble des enfants (0 à 17 ans). Ce facteur est calculé pour chacune des provinces et chacun territoires et est basé sur les trois dernières années disponibles du FFT1;
- du ratio adultes-enfant, qui est obtenu à partir du recensement par âge et sexe.
Comme pour les émigrants, la répartition d'émigrants de retour à l'échelle infraprovinciale est tirée du FFT1. Les estimations étant seulement disponibles par grand groupe d'âge (0-17, 18-24, 25-44, 45-64, 65 +), elles sont éclatées par âge et sexe selon la distribution provinciale ou territoriale. Elles sont subséquemment rajustées aux totaux provinciaux et territoriaux à l'aide de la méthode itérative bidimensionnelle afin d'en assurer la cohérence.
Niveaux des estimations
La différence entre les estimations provisoires et définitives réside dans l’actualité des sources qui servent à estimer cette composante. Comme les estimations infraprovinciales du nombre d’émigrants de retour sont rajustées aux estimations provinciales et territoriales, le niveau des estimations à l'échelle infraprovinciale concordera.
J. Migration interprovinciale
La migration interprovinciale correspond à l’ensemble des déplacements d’une province ou d’un territoire vers un autre qui entraînent un changement du lieu habituel de résidence. Comme pour l’émigration, il n’existe aucune disposition légale relative à l’enregistrement de la migration interprovinciale au Canada. Ces mouvements doivent donc être estimés à l’aide de données tirées des fichiers de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) de l’Agence du revenu du Canada (ARC) et du FFT1.
Les estimations définitives de la migration interprovinciale sont obtenues en comparant les adresses figurant sur les déclarations de revenus des particuliers de deux années consécutives, en utilisant le FFT1. La migration des personnes à charge du déclarant doit toutefois être imputée. Un ajustement supplémentaire est également nécessaire afin de rajuster les estimations pour tenir compte des migrants qui ne remplissent pas de déclarations de revenus.
Les composantes de la migration interprovinciale tirées du FFT1 pour chaque région infraprovinciale sont produites par grand groupe d'âge et sexe. Elles sont ensuite réparties par âge selon les distributions tirées de la question sur le lieu de résidence un an auparavant du plus récent recensement ou de l’ENM (pour 2011). À partir de 2011-2012, les distributions tirées de l’ENM et du recensement ont été modélisées afin de minimiser l’impact des valeurs aberrantes présentes dans certaines régions infraprovinciales, surtout pour les géographies de plus petite taille.
Les estimations infraprovinciales sont subséquemment rajustées aux totaux provinciaux et territoriaux à l’aide de la méthode itérative bidimensionnelle afin d’en assurer la cohérence.
Niveaux des estimations
La différence entre les estimations provisoires et définitives réside dans l’actualité des sources qui servent à estimer cette composante.
Les déclarations de revenus n’étant pas disponibles au moment de la préparation des estimations provisoires, la méthode d’estimation de la migration interprovinciale provisoire est différente. À l’échelle des régions infraprovinciale, les dossiers administratifs de l’ACE sont utilisés pour déduire la migration provisoire des enfants (0 à 17 ans), alors que la migration provisoire des adultes est dérivée en utilisant les taux de l’année précédente, calculés à partir de données définitives.
Comme les estimations infraprovinciales du nombre de migrants interprovinciaux sont rajustées aux estimations provinciales et territoriales, le niveau des estimations à l’échelle infraprovinciale concordera.
K. Migration intraprovinciale
La migration intraprovinciale correspond à l’ensemble des déplacements d’une région vers une autre à l’intérieur de la même province ou territoire qui entraînent un changement du lieu habituel de résidence. Comme pour l’émigration et la migration interprovinciale, il n’existe aucune disposition légale relative à l’enregistrement de la migration intraprovinciale au Canada. Ces mouvements doivent donc être estimés à l’aide de données tirées des fichiers de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) de l’Agence du revenu du Canada (ARC) et du FFT1.
Les estimations définitives de la migration intraprovinciale sont obtenues en comparant les adresses figurant sur les déclarations de revenus des particuliers de deux années consécutives, en utilisant le FFT1. La migration des personnes à charge du déclarant doit toutefois être imputée. Un ajustement supplémentaire est également nécessaire afin de rajuster les estimations pour tenir compte des migrants qui ne remplissent pas de déclarations de revenus.
Les composantes de la migration intraprovinciale tirées du FFT1 pour chaque région infraprovinciale sont produites par grand groupe d'âge et sexe. Elles sont ensuite réparties par âge selon les distributions tirées de la question sur le lieu de résidence un an auparavant du plus récent recensement ou de l’ENM (pour 2011). À partir de 2011-2012, les distributions tirées de l’ENM et du recensement ont été modélisées afin de minimiser l’impact des valeurs aberrantes présentes dans certaines régions infraprovinciales, surtout pour les géographies de plus petite taille.
Niveaux des estimations
La différence entre les estimations provisoires et définitives réside dans l’actualité des sources qui servent à estimer cette composante.
Les déclarations de revenus n’étant pas disponibles au moment de la préparation des estimations provisoires, la méthode d’estimation de la migration intraprovinciale provisoire est différente. À l’échelle des régions infraprovinciale, les dossiers administratifs de l’ACE sont utilisés pour déduire la migration provisoire des enfants (0 à 17 ans), alors que la migration provisoire des adultes est dérivée en utilisant les taux de l’année précédente, calculés à partir de données définitives.
Traitement particulier dans le cas des estimations du Québec
Pour la composante de la migration intraprovinciale des régions infraprovinciales du Québec, les données de l’ISQ sont utilisées pour les estimations provisoires, mises à jour et définitives. Ces estimations proviennent des données tirées du Fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ). La décision d’utiliser les données de l’ISQ est justifiée par une plus grande complétude de la source de données provinciales et par sa disponibilité plus hâtive.
L. Estimations intercensitaires de la population
Après chaque recensement, on produit des estimations intercensitaires (c’est-à-dire des estimations de population pour des dates de référence comprises entre deux recensements). Ces estimations permettent d’assurer une cohérence entre les estimations postcensitaires antérieures et les nouveaux comptes du recensement.
La production d’estimations intercensitaires comporte trois étapes principales :
- La concordance des limites géographiques entre les deux recensements;
- le calcul de l’erreur en fin de période;
- la répartition linéaire de l’erreur en fin de période (écart résiduel).
Pour assurer la concordance géographique, il faut tout d'abord convertir les populations de départ ainsi que les composantes de l'accroissement démographique selon les frontières géographiques en vigueur au moment du recensement le plus récent. Pour les régions dont la délimitation géographique a été modifiée entre deux recensements (tel que mesuré selon la CGT), on applique des facteurs de conversion historique établis d'après les transferts de population à l'échelle des subdivisions de recensement au cours de la plus récente période intercensitaire. Généralement, les corrections apportées aux DR, RMR, AR et RE sont mineures. (voir la section « Qualité des données démographiques »).
L’erreur en fin de période est définie comme la différence entre les estimations postcensitaires de la population, au jour du recensement, et la population dénombrée lors de ce recensement rajustée pour le SDNRNote 5. Cette erreur est répartie uniformément au cours de la période intercensitaire selon le nombre de jours pour chacun des mois. Les estimations intercensitaires selon l’âge et le sexe sont rajustées de la même façon, c’est-à-dire en répartissant uniformément l’erreur en fin de période entre les diverses cohortes d’âge et sexe. Comme pour les estimations postcensitaires, les estimations infraprovinciales intercensitaires selon l’âge et le sexe sont rajustées afin d’assurer la concordance avec les estimations provinciales et territoriales à l’aide de la méthode itérative bidimensionnelle.
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