Estimations démographiques annuelles : régions infraprovinciales, 1er juillet 2022
Qualité des données démographiques

Début de l'encadré

Notes relatives à la qualité des estimations démographiques

Dans ce cas, le rajustement pour le sous-dénombrement net du recensement (SDNR) inclut également le rajustement pour les réserves indiennes partiellement dénombrées.

Sauf mention contraire, le terme « provisoire » fait également référence à celui de « mise à jour ».

Fin de l'encadré

Les estimations contiennent une certaine marge d'imprécision qui provient de deux types d’erreur :

Données du recensement

Erreurs de couverture, de réponse et de traitement

Les erreurs attribuables aux données de recensement peuvent être divisées en deux groupes : erreurs de réponse et de traitement, et erreurs de couverture. Le premier groupe comprend les erreurs de non-réponse, l'interprétation erronée de la part des répondants, le codage et l'imputation des non-réponses. Les erreurs du second groupe sont dues principalement aux estimations du sous-dénombrement du recensement et à un degré moindre, au surdénombrement. Ces deux types d'erreur sont inhérents à n'importe quelle enquête.

Les erreurs de couverture se produisent lorsque des personnes sont omises, qu’elles ont été dénombrées plus d’une fois ou qu’elles ont été dénombrées alors qu’elles n’étaient pas dans l’univers du recensement (ce dernier aspect n’est toutefois pas estimé, puisqu’il est considéré négligeable). Après chaque recensement, Statistique Canada entreprend des études de couverture pour mesurer ces erreurs. Les principales études sont l’Enquête sur la contre-vérification des dossiers (CVD) et l’Étude sur le surdénombrement du recensement (ESR). On tire de ces études des estimations de sous-dénombrement et de surdénombrement pour chaque province et territoire. Le Centre de démographie rajuste la population dénombrée au recensement par province et territoire avec ces estimations. Au niveau infraprovincial, ces taux sont appliqués à chacune des régions géographiques de la province ou du territoire selon l’âge et le sexe.

Lors de l’élaboration des populations de départ, le Programme des estimations démographiques (PED) corrige les populations du recensement pour les erreurs de couverture seulement. Cette correction, basée sur les résultats des études de couverture, est sujette principalement aux erreurs dues à l’échantillonnage et, dans une moindre mesure, à des erreurs de traitement. Les tests statistiques indiquent que les ajustements pour la couverture améliorent la qualité des données du recensement. Le PED utilise les estimations des études de couverture pour les provinces et les territoires. Cependant, étant donné la taille des échantillons de ces études, les estimations par âge et par sexe sont modélisées. De plus, on suppose que les taux de couverture estimés pour une province ou un territoire s’appliquent aux régions situées à l’intérieur de cette province ou de ce territoire. En ce qui concerne les études de couverture, les tests statistiques indiquent que l’ajustement, quoique non exempt d’erreur en soi, améliore la qualité des données du recensement (Royce, 1993). Les hypothèses sélectionnées ont l’avantage d’être cohérentes dans le temps et par région géographique, ainsi que de fournir des résultats logiques. Les utilisateurs doivent se rappeler que lorsque l'on calcule les taux de sous-dénombrement net du recensement (SDNR) pour de petites régions, il se pourrait que les hypothèses sous-jacentes ne soient pas respectées. Si tel était le cas, les taux de SDNR utilisés les induiraient en erreur. Cependant, les erreurs associées à ces hypothèses sont très difficiles à quantifier.

Les corrections apportées aux données du recensement pour le SDNR améliorent, en général, la qualité des estimations en compensant pour le sous-dénombrement différentiel aux différents recensements selon l'âge, le sexe et par province et territoire.

Le rajustement intègre également les résultats d’une étude sur l’estimation des personnes des réserves indiennes partiellement dénombrées pour compléter la correction des données du recensement pour les erreurs de couverture. Les résultats des études de couverture contiennent principalement des erreurs aléatoires liées à l’échantillonnage.

Ces rajustements ont un impact direct sur :

Pour de plus amples informations sur les principales études de couverture, veuillez consulter le document suivant sur le site Internet de Statistique Canada : Rapport technique du recensement de 1996, 2001, 2006, 2011 et 2016 sur la couverture.

Composantes

Les erreurs provenant des méthodes d'estimation et des sources de données autres que le recensement ont également une importance non négligeable.

A. Naissances et décès

La loi exigeant la tenue d'un registre de l'état civil, les estimations définitives des naissances et des décès répondent à des normes de qualité très élevées. Toutefois, puisque les données provisoires sont modélisées, elles diffèrent légèrement des données définitives.

B. Immigration et résidents non permanents

En ce qui concerne les immigrants et les résidents non permanents (RNP), Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) administre des fichiers propres à ces deux composantes. L'immigration étant contrôlée par une loi, les données sur les immigrants et les RNP sont systématiquement recueillies à leur arrivée au Canada. Ces données ne concernent que l'immigration « légale » et excluent donc les immigrants illégaux. Ainsi, les données sur les entrées internationales « légales » au Canada sont considérées d'une qualité supérieure. Toutefois, des biais peuvent exister quant à la destination : celle envisagée par l’immigrant au moment de l’arrivée peut différer de celle où il résidera de fait. Enfin, parce que l'information fournie par le Système sur les visiteurs (SV) de IRCC est incomplète (l'âge et le sexe des personnes à charge, la province de résidence pour certains groupes de détenteurs de permis), les estimations de RNP sont plus sujettes aux erreurs que les données sur les immigrants.

C. Émigration, émigration de retour et solde de l’émigration temporaire

Parmi les composantes qu’utilise le PED, l’émigration, l’émigration de retour et le solde de l’émigration temporaire sont les plus difficiles à estimer avec précision puisque le Canada n’a pas de système d’enregistrement à ses frontières. Alors que l’immigration et les résidents non permanents (RNP) sont bien documentés par le gouvernement fédéral, Statistique Canada a toujours eu recours à des techniques d’estimations indirectes pour estimer le nombre de personnes quittant le pays. Pour cette raison, les statistiques disponibles sur ces trois composantes ont toujours été d’une moins bonne précision que celles des autres composantes.

L’estimation des émigrants et des émigrants de retour provient d’informations tirées du fichier de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) de l’Agence du revenu du Canada (ARC). L’estimation doit être rajustée afin de tenir compte des enfants non admissibles au programme et en dériver l’émigration et l’émigration de retour des adultes.

Ces rajustements et le délai d’obtention des données sont les deux principales sources d’erreur. Comme il n’existe pas d’information courante sur les personnes temporairement à l’étranger, les estimations sont basées sur la Contre-vérification des dossiers (CVD) et le recensement. Les estimations pour la période intercensitaire sont réparties également entre les cinq années. De plus, certaines hypothèses doivent être admises afin de répartir les données provinciales/territoriales par région infraprovinciale. Toute variation géographique peut entraîner une erreur dans l’estimation de ces composantes.

D. Migration interprovinciale et migration intraprovinciale

Les estimations provisoires de la migration interprovinciale et intraprovinciale sont établies à partir de fichiers de données de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Les fichiers de données de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) sont utilisés pour les enfants, alors que les données du FFT1 de l’année précédente sont utilisées pour les adultes puisque l’information pour l’année la plus récente n’est pas disponible au moment de la production des estimations provisoires.

Les estimations définitives sont obtenues en comparant les adresses figurant sur les déclarations de revenus des particuliers de deux années consécutives, en utilisant le FFT1 (sauf pour les régions infraprovinciales du QuébecNote 1). Un ajustement supplémentaire est également nécessaire afin de rajuster les estimations pour tenir compte des migrants qui ne remplissent pas de déclarations de revenus.

E. Ventilation des composantes

La finesse de la ventilation des données accroît les risques d’erreur de sorte que la qualité de l’estimation des composantes devient plus douteuse avec le fractionnement par âge et sexe. Il semble qu’en général, les erreurs initiales soient moindres en ce qui concerne la ventilation des nombres annuels de naissances, de décès et d’immigrants, qu’en ce qui a trait à celle des autres composantes (résidents non permanents, émigrants, émigrants de retour, solde de l’émigration temporaire et migrants interprovinciaux et intraprovinciaux). Enfin, l’importance de l’erreur causée par la distinction selon l’âge et le sexe peut varier selon la période, et l’erreur relative à certaines composantes peut avoir un effet plus prononcé sur certains groupes d’âge ou sur un sexe donné.

Changement de géographie

Les limites des régions géographiques infraprovinciales peuvent changer d’un recensement à l’autre. Pour faciliter les études chronologiques, les estimations démographiques pour la période allant de 2001 à 2022 ont été établies, dans la présente publication, selon les limites définies par la Classification géographique type (CGT) 2016 pour les DR, les AR, les RMR ainsi que les RE.

Afin de préciser l’importance démographique des changements de limites géographiques, les effectifs de la population au Recensement de 2011 sont dans un premier temps convertis vers la CGT 2016. Par la suite, on compare ces effectifs convertis aux effectifs de la population de 2011 selon la CGT 2011. Les chiffres présentés ici s’appliquent à la population dénombrée au Recensement de 2011 et ne tiennent pas compte du sous-dénombrement net du recensement.

Régions métropolitaines de recensement (RMR)

Avec l’adoption de la CGT 2016, Belleville (Ont.) et Lethbridge (Alb.), qui étaient toutes les deux une agglomération de recensement (AR) selon la CGT 2011, sont devenues des RMR. Parmi les 33Note 2 RMR définies selon la CGT 2011, 13 ont connu des changements de limites géographiques avec le passage vers la CGT 2016. Si les nouvelles limites avaient été appliquées en 2011, la population de l’ensemble des 33 RMR aurait été non pas de 23 123 441, mais de 23 280 726, soit une hausse de 157 285 (0,7 %).

L’importance démographique des changements de limites est relativement faible (en dessous de 5 %) pour l’ensemble des RMR, soit St. John's, Moncton, Saint John, Saguenay, Québec, Sherbrooke, Montréal, Ottawa – Gatineau, Kitchener - Cambridge – Waterloo, Greater Sudbury / Grand Sudbury, Regina, Saskatoon et Victoria.

Agglomérations de recensement (AR)

Avec le passage de la CGT 2011 vers la CGT 2016, huit nouvelles AR ont été créées : Gander (T.-N.-L.), Sainte-Marie (Qc), Arnprior (Ont.), Carleton Place (Ont.), Wasaga Beach (Ont.), Winkler (Man.), Weyburn (Sask.) et Nelson (C.-B.). Aussi, les AR d'Amos (Qc) et de Temiskaming Shores (Ont.) ont été retirées parce que la population de leur noyau a chuté au-dessous de 10 000 habitants en 2011. En appliquant les nouvelles limites aux données de 2011, la population des ARNote 3 aurait été de 4 007 306, et non de 3 989 935, soit une hausse de 17 371 (0,4 %).

Parmi les 109 AR, 32 ont connu des changements de frontières. Dans 10 cas, ces changements ont dépassé ±5 %.

Régions économiques (RE)

Sept RE ont changé de limites sur les 76 avec le passage de la CGT 2011 vers celle de 2016. Comme les RE couvrent l’ensemble du pays et que leur nombre n’a pas changé, les changements sont plutôt simples. Au Manitoba, il y a eu des changements entre les limites des RE du Sud-est et du Centre sud, ainsi qu’entre les RE du Centre sud et du Centre nord. Au Québec, la RE de Chaudière-Appalaches a reçu une partie de la population de l’Estrie. En Colombie-Britannique, la RE de Lower Mainland─Sud-ouest a reçu une partie de la population de la RE de Thompson─Okanagan. Les écarts avoisinent plus ou moins 1 %.

Divisions de recensement (DR)

Des changements de limites ont affecté 25 des 293 DR au pays. Dans 11 cas, les changements de limites géographiques n’ont eu aucun effet marqué sur la population, les pertes ou les gains relatifs ne dépassant pas 0,1 %.

Au Nouveau-Brunswick, la limite entre Gloucester et Northumberland a été modifiée de sorte que la première a reçu une partie de la population de la seconde, se traduisant par un gain démographique de 2,8 %. Le Manitoba a connu trois changements de limites de ses divisions de recensement. La Division No. 2 et la Division No. 3 ont eu des modifications de limites qui ont pour conséquence une croissance de population de 1,0 % de la Division No. 2. L’impact du changement de limites entre les Divisions No. 4 et 8 a entraîné une croissance de la population de 7,3 % de la Division No. 4. De même, la population de la Division No. 7 a augmenté de 1,2 % suite à un changement de limites avec la Division No. 15. Enfin, deux DR ont connu un changement de leurs limites dans les Territoires du Nord-Ouest, soit la Région 5 et la Région 6, cette dernière ayant gagné 1,4 % de sa population au détriment de la Région 5.

Évaluation de la qualité

Afin d’évaluer la qualité de nos estimations, deux mesures d’évaluation sont utilisées : les erreurs de précocité et les erreurs en fin de période.

A. Erreurs de précocité

La qualité des estimations démographiques provisoires des composantes est évaluée à l’aide des erreurs de précocité. L’erreur de précocité correspond à la différence entre l’estimation provisoire et l’estimation définitive d’une composante donnée divisée par la population totale de la région géographique en cause. L’erreur de précocité peut se calculer tant pour les estimations de la population que pour celles des composantes. L’erreur de précocité mesure l’incidence du compromis entre l’exactitude et l’actualité, en faveur de la seconde, sur la population estimée. L’erreur de précocité est calculée comme suit :

E P (t1,t) = ( N (t1,t) provisoire N (t1,t) définitive ) P (t1) postcensitaire x1 000 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4HqaqFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyraiaadc fadaWgaaqcbawaaiaacIcacaWG0bGaeyOeI0ccbiGaa8xmaiaacYca caWG0bGaaiykaaqabaGccaaMf8Uaeyypa0JaaGzbVpaalaaabaWaae WaaeaacaWGobWaa0baaKqaGfaacaGGOaGaamiDaiabgkHiTiaa=fda caGGSaGaamiDaiaacMcaaeaacaWGWbGaamOCaiaad+gacaWG2bGaam yAaiaadohacaWGVbGaamyAaiaadkhacaWGLbaaaOGaaGzbVlabgkHi TiaaywW7caWGobWaa0baaKqaGfaacaGGOaGaamiDaiabgkHiTiaa=f dacaGGSaGaamiDaiaacMcaaeaacaWGKbGaamy6aiaadAgacaWGPbGa amOBaiaadMgacaWG0bGaamyAaiaadAhacaWGLbaaaaGccaGLOaGaay zkaaaabaGaamiuamaaDaaaleaacaGGOaGaamiDaiabgkHiTiaa=fda caGGPaaabaGaamiCaiaad+gacaWGZbGaamiDaiaadogacaWGLbGaam OBaiaadohacaWGPbGaamiDaiaadggacaWGPbGaamOCaiaadwgaaaaa aOGaaGzbVlaabIhacaaMf8UaaeymaiaabccacaqGWaGaaeimaiaabc daaaa@8262@


où :

E P ( t1,t ) MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGfbGaamiua8aadaWgaaWcbaWdbmaabmaapaqaa8qacaWG0bGa eyOeI0IaaGymaiaacYcacaWG0baacaGLOaGaayzkaaaapaqabaaaaa@3E02@
= erreur de précocité pour la période allant de t-1 à t;
N ( t1,t ) provisoire MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGobWdamaaDaaaleaapeWaaeWaa8aabaWdbiaadshacqGHsisl caaIXaGaaiilaiaadshaaiaawIcacaGLPaaaa8aabaWdbiaadchaca WGYbGaam4BaiaadAhacaWGPbGaam4Caiaad+gacaWGPbGaamOCaiaa dwgaaaaaaa@46CB@
= estimation provisoire d’une composante de l’accroissement démographique;
N ( t1,t ) définitive MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGobWdamaaDaaaleaapeWaaeWaa8aabaWdbiaadshacqGHsisl caaIXaGaaiilaiaadshaaiaawIcacaGLPaaaa8aabaWdbiaadsgaca WGPdGaamOzaiaadMgacaWGUbGaamyAaiaadshacaWGPbGaamODaiaa dwgaaaaaaa@4724@
= estimation définitive d’une composante de l’accroissement démographique;
P ( t1 ) postcensitaire MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGqbWdamaaDaaaleaapeWaaeWaa8aabaWdbiaadshacqGHsisl caaIXaaacaGLOaGaayzkaaaapaqaa8qacaWGWbGaam4Baiaadohaca WG0bGaam4yaiaadwgacaWGUbGaam4CaiaadMgacaWG0bGaamyyaiaa dMgacaWGYbGaamyzaaaaaaa@48D3@
= estimation postcensitaire de la population de la région géographique en cause à la période t-1.

 

L’erreur de précocité d’une composante nous renseigne sur l’ampleur de l’erreur entre l’estimation provisoire et définitive de la population. L’analyse de l’erreur de précocité nous permet de procéder à des comparaisons utiles entre les composantes ainsi qu’entre les différents niveaux géographiques ayant des populations de tailles différentes. L’erreur de précocité peut être positive ou négative. Une erreur de précocité positive indique une estimation provisoire supérieure à l’estimation définitive, alors qu’une erreur de précocité négative indique l’inverse. À noter qu’en comparant à la population totale d’une région, les différences entre les estimations provisoires et définitives des composantes sont minimes. Il existe toutefois des écarts quant à l’incidence de ce type d’erreur entre les composantes et entre les régions géographiques.

Règle générale pour les estimations infraprovinciales, les soldes migratoires interprovincial et intraprovincial sont associés aux erreurs de précocité les plus importantes. Cet état des choses est dû à l’utilisation de sources de données différentes pour les estimations provisoires et définitives. Pour la plupart des années et des provinces/territoires, des erreurs de précocité plus faibles sont associées aux estimations de l’immigration, des naissances et des décès. Dans le cas des estimations de l’immigration, cette situation est attribuable à l’intégralité des sources de données et à l’accessibilité des données permettant de produire des estimations provisoires plus à jour. En ce qui a trait aux naissances et aux décès, les petites erreurs de précocité s’expliquent par l’utilisation de projections à court terme pour la production des estimations provisoires.

Dans l'hypothèse où la qualité des données de base demeure inchangée, les présentes estimations postcensitaires devraient présenter un niveau de fiabilité fort acceptable si l’on en juge par l’analyse des dernières erreurs de précocité observées.

B. Erreur en fin de période

L’erreur en fin de période permet de mesurer l’exactitude des estimations postcensitaires. Elle est définie comme la différence entre les estimations postcensitaires, au jour du recensement, et la population dénombrée et corrigée du sous-dénombrement net du recensement (SDNR). Une erreur en fin de période positive signifie que les estimations démographiques postcensitaires ont surestimé la population.

L'erreur en fin de période provient de deux sources : les erreurs principalement dues à l’échantillonnage dans la mesure de la couverture du recensement et les erreurs relatives aux composantes de l'accroissement démographique pendant la période intercensitaire. Pour chaque période intercensitaire quinquennale, l'erreur en fin de période ne peut être calculée qu'au moment de la diffusion des données du recensement et des estimations du SDNR. Elle est calculée pour la population totale de chaque province et territoire ainsi que selon l'âge et le sexe.

En ramenant cette différence à la population censitaire, on obtient un taux qui, à l’échelle du pays, est peu important (0,16 % en 2001, 0,10 % en 2006, 0,42 % en 2011 et 0,31 % en 2016). À l’échelle des provinces et des territoires, de même qu’au niveau infraprovincial, les différences sont généralement plus élevées, cette différence étant due à la plus forte variabilité associée aux estimations de la migration interprovinciale et intraprovinciale. Ceci étant dit, les estimations postcensitaires provinciales et territoriales diffèrent généralement de moins de 1 % des populations censitaires rajustées, sauf pour les territoires et à quelques exceptions près.

Au niveau des régions métropolitaines de recensement (RMR), les estimations démographiques ont surestimé la population de l’ensemble des RMR (0,5 %) ainsi que de 25 des 35 RMR du pays. Les estimations démographiques différaient de plus de 2 % des chiffres censitaires rajustés pour 2 RMR : Kingston (4,0 %) et Halifax (2,6 %).

Sur le plan des agglomérations de recensement (AR), les estimations démographiques ont surestimé la population de 49 des 120 AR du pays. Les erreurs en fin de période les plus prononcées se trouvent à Campbellton (partie du Québec) (14,4 %), à Kenora et High River (6,9 % dans chaque cas) et à Canmore (5,8 %). Dans le cas de Campbellton (partie du Québec), la population de l’AR est inférieure à 3 000 habitants.

Les estimations démographiques ont surestimé la population de 41 des 76 régions économiques (RE) du pays. L’écart entre les estimations démographiques et les chiffres censitaires rajustés surpasse 3 % pour une seule RE, soit celle du Nord en Saskatchewan (3,2 %).

La population de 148 des 293 divisions de recensement (DR) du pays a été surestimée par les estimations démographiques. Pour 125 DR, la différence entre les estimations démographiques et les chiffres du recensement rajusté est inférieure à 1 %. L’erreur en fin de période de 255 DR, c’est-à-dire 87 % des DR, se situe entre -3 % et 3 %. Les erreurs en fin de période les plus prononcées se trouvent à Stikine en Colombie-Britannique (-37,0 %), à Sudbury en Ontario (-8,0 %), à Central Coast en Colombie-Britannique (-7,8 %) et à la Division No. 1 du Manitoba (-7,7 %). Dans le cas de Stikine, la DR a une population inférieure à 1 000 habitants. Pour ce qui est de Central Coast, la population est inférieure à 4 000 habitants.


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