Estimations démographiques annuelles : régions infraprovinciales, 1er juillet 2017
Section 2 : Régions économiques et portraits régionaux
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Portrait régional : Provinces de l’AtlantiqueNote 1
Les régions économiques où se trouvent les principaux centres urbains affichent les plus forts accroissements démographiques des provinces de l’Atlantique
Début de l'encadré
Un taux d’accroissement qui est plus grand que -1 pour mille et plus petit que 1 pour mille est considéré, pour le reste de cette analyse, comme étant nul ou faible. Les taux sont basés sur le rapport du nombre d'événements au cours de la période (t, t+x) à la moyenne des populations de début et de fin de période. Les taux quinquennaux sont annualisés. Les estimations postcensitaires provisoires sont sujettes à révision. De futures mises à jour pourraient avoir une incidence sur l'analyse des tendances.
Fin de l'encadré
- La région économique (RE) d’Halifax (N.-É.) était la plus peuplée des provinces de l’Atlantique le 1er juillet 2017, avec 431 721 personnes, devant les RE d’Avalon Peninsula (T.-N.-L.) et de Moncton–Richibucto (N.-B.) qui comptaient respectivement 281 333 et 216 370 personnes.
- Dans toutes les RE des provinces de l’Atlantique, la croissance démographique de 2016-2017 était inférieure à celle enregistrée au cours de l’année précédente.
- Néanmoins, la croissance démographique des RE des provinces de l’Atlantique demeure élevée comparativement à ce qui a été observé au cours des cinq dernières années. En effet, le taux d’accroissement démographique de 2016-2017 surpasse celui de la moyenne annuelle de 2012 à 2017 dans toutes les RE des provinces de l’Atlantique, à l’exception de celles de Terre-Neuve-et-Labrador.
- La RE de l’Île-du-Prince-Édouard (I.-P.-É.) a enregistré le taux d’accroissement démographique (+16,9 pour mille) le plus élevé des provinces de l’Atlantique au cours de la période allant du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017.
- Elle était suivie par les RE d’Halifax (N.-É.) et de Moncton–Richibucto (N.-B.), avec des accroissements démographiques annuels respectifs de 15,7 pour mille et de 9,6 pour mille.
- Ces trois RE étaient celles où se trouvait le plus grand centre urbain de leur province respective, à savoir Charlottetown, Halifax et Moncton respectivement.
- Parmi les 15 RE des provinces de l’Atlantique, 8 ont vu leur population décroître du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017.
- Au sein des provinces de l’Atlantique, la RE de la Côte-sud–Burin Peninsula (T.-N.-L.) a montré la plus importante décroissance de sa population (-13,8 pour mille), et ce pour une cinquième année consécutive.
- Les deux autres RE avec les plus importantes baisses de population étaient également situées à Terre-Neuve-et-Labrador : Notre Dame–Central Bonavista Bay, (T.-N.-L.) avec -8,4 pour mille et Côte-ouest–Northern Peninsula–Labrador (T.-N.-L.) avec -8,3 pour mille.
Description de la Carte 2.1
Cette carte nous montre le taux d’accroissement démographique entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017 selon la région économique (RE) pour les provinces de l’Atlantique.
Sur cette carte, l’orange indique que la RE a connu une décroissance de la population tandis que plus le vert est foncé, plus la croissance démographique a été importante. Pour une croissance inférieure à 0 pour mille, la couleur est orange; pour une croissance de 0 à moins de 5 pour mille, la couleur est vert pâle; pour une croissance de 5 à moins de 10 pour mille, la couleur est vert et pour une croissance supérieure ou égale à 10 pour mille, la couleur est vert foncé.
Il y a également sur la carte une flèche qui pointe vers le haut qui indique le nord.
Les couleurs sont associées aux RE en fonction du tableau de données suivant :
Code de la RE | Nom de la RE | Taux d'accroissement | Couleur sur la carte |
---|---|---|---|
1010 | Avalon Peninsula | 2,8 | Vert pâle |
1020 | South Coast--Burin Peninsula | -13,8 | Orange |
1030 | West Coast--Northern Peninsula--Labrador | -8,3 | Orange |
1040 | Notre Dame--Central Bonavista Bay | -8,4 | Orange |
1110 | Prince Edward Island | 16,9 | Vert foncé |
1210 | Cape Breton | -7,7 | Orange |
1220 | North Shore | -2,6 | Orange |
1230 | Annapolis Valley | 0,2 | Vert pâle |
1240 | Southern | -1,0 | Orange |
1250 | Halifax | 15,7 | Vert foncé |
1310 | Campbellton--Miramichi | -6,2 | Orange |
1320 | Moncton--Richibucto | 9,6 | Vert |
1330 | Saint John--St. Stephen | 2,1 | Vert pâle |
1340 | Fredericton--Oromocto | 7,8 | Vert |
1350 | Edmundston--Woodstock | -4,3 | Orange |
Source: Statistique Canada, Division de la démographie. |
Des gains démographiques expliqués par les migrations internationales
- Dans toutes les RE des provinces de l’Atlantique qui ont affiché un accroissement démographique positif en 2016-2017, la plus grande partie de leur croissance était expliquée par la migration internationale.
- L’accroissement migratoire international de l’Île-du-Prince-Édouard (+19,3 pour mille) a atteint le niveau le plus élevé dans les provinces de l’Atlantique, étant même deux fois plus élevé que la moyenne nationale (+9,1 pour mille).
- Halifax (N.-É.) était la seule autre RE des provinces de l’Atlantique à avoir affiché un taux d’accroissement migratoire international (+10,6 pour mille) supérieur à celui du Canada.
- Le taux d’accroissement naturel a été négatif ou nul dans presque toutes les RE des provinces de l’Atlantique, les RE d’Halifax (N.-É.) (+1,9 pour mille) et de Fredericton–Oromocto (N.-B.) (+1,4 pour mille) étant les seules exceptions.
- La RE de Notre Dame–Central Bonavista Bay (T.-N.-L.) a enregistré le plus faible taux d’accroissement naturel (-5,9 pour mille) au Canada.
- Le taux d’accroissement migratoire interprovincial a été négatif ou nul dans toutes les RE des provinces de l’Atlantique, sauf dans celles du Sud (N.-É.) (+4,3 pour mille) et de Campbellton–Miramichi (N.-B.) (+1,1 pour mille).
- En Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador, seules les régions économiques les plus peuplées ont affiché des gains attribuables à la migration intraprovinciale. Ces RE étaient Halifax (N.-É.) et l’Avalon Peninsula (T.-N.-L.), avec des hausses respectives de 1 345 et 987 personnes. Au Nouveau-Brunswick, deux RE ont affiché un solde positif au niveau de la migration intraprovinciale. Il s’agit des RE de Moncton–Richibucto (N.-B.) (+737 personnes) et de Fredericton–Oromocto (N.-B.) (+612 personnes).
- Outre les 4 RE nommées ci-dessus, toutes les autres RE des provinces de l’Atlantique ont enregistré un accroissement migratoire intraprovincial nul ou négatif, situation qui perdure depuis 2006-2007.
Tableau de données du graphique 2.1
Régions économiques | Accroissement naturel | Accroissement migratoire international | Accroissement migratoire interprovincial | Accroissement migratoire intraprovincial | Accroissement démographique |
---|---|---|---|---|---|
taux pour mille | |||||
Canada | 3,1 | 9,1 | 0,0 | 0,0 | 12,2 |
Provinces de l'Atlantique | -1,0 | 5,7 | -1,1 | 0,0 | 3,6 |
Île-du-Prince-Édouard, I.-P.-É. | 0,5 | 19,3 | -2,9 | 0,0 | 16,9 |
Halifax, N.-É. | 1,9 | 10,6 | 0,1 | 3,1 | 15,7 |
Moncton–Richibucto, N.-B. | 0,4 | 6,6 | -0,8 | 3,4 | 9,6 |
Fredericton–Oromocto, N.-B. | 1,4 | 5,7 | -3,6 | 4,3 | 7,8 |
Avalon Peninsula, T.-N.-L. | 0,2 | 4,0 | -4,9 | 3,5 | 2,8 |
Saint John–St. Stephen, N.-B. | -0,5 | 6,6 | -1,7 | -2,3 | 2,1 |
Annapolis Valley, N.-É. | -0,8 | 2,2 | 0,3 | -1,6 | 0,2 |
Sud, N.-É. | -5,3 | 2,3 | 4,3 | -2,3 | -1,0 |
Côte-nord, N.-É. | -3,8 | 2,3 | 0,7 | -1,9 | -2,6 |
Edmundston–Woodstock, N.-B. | -2,6 | 2,6 | -0,6 | -3,7 | -4,3 |
Campbellton–Miramichi, N.-B. | -3,7 | 0,8 | 1,1 | -4,3 | -6,2 |
Cape Breton, N.-É. | -5,3 | 2,3 | -0,3 | -4,5 | -7,7 |
Côte-ouest–Northern Peninsula–Labrador, T.-N.-L. | -1,2 | 1,3 | -5,1 | -3,4 | -8,3 |
Notre Dame–Central Bonavista Bay, T.-N.-L. | -5,9 | 0,4 | 0,1 | -3,0 | -8,4 |
Côte-sud–Burin Peninsula, T.-N.-L. | -4,7 | 0,7 | -1,2 | -8,6 | -13,8 |
Note : Les régions économiques sont classées en ordre décroissant du taux d'accroissement démographique. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
Une structure de la population plus âgée dans l’ensemble des RE des provinces de l’Atlantique que dans le reste du Canada
Début de l'encadré
Pour les besoins de cet article, divers indicateurs serviront à mesurer le vieillissement d’une population. La répartition de la population âgée de 0 à 14 ans et de 65 ans et plus, de même que l’âge médian, seront les indicateurs considérés. L'âge médian est l'âge « x » tel qu'il divise une population en deux groupes d'effectifs égaux, l'un composé uniquement des individus d'âge supérieur à « x », l'autre des individus d'âge inférieur à « x ».
Fin de l'encadré
- Au 1er juillet 2017, aucune RE des provinces de l’Atlantique ne comptait une proportion de personnes âgées de 0 à 14 ans dépassant celle de la moyenne nationale (16,0 %). De plus, la part des personnes de 65 ans et plus était plus élevée que celle du Canada en entier (16,9 %) dans toutes les RE des provinces de l’Atlantique, à l’exception de celles d’Halifax (N.-É.) (15,3 %).
- La RE du Sud (N.-É.) était l’une des deux seules au Canada où plus du quart de la population (25,7 %) était âgé d’au moins 65 ans au 1er juillet 2017. La seule autre RE avec une proportion de personnes âgées plus élevée était celle de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (25,9 %) au Québec.
- Les personnes de 0 à 14 ans représentaient 16,0 % de la population de la RE de l’Île-du-Prince-Édouard (I.-P.-É.), la plus forte proportion dans les provinces de l’Atlantique. À l’inverse, c’était dans les RE du Sud (N.-É.) et de Campbellton–Miramichi (N.-B.) que les individus âgés de 0 à 14 ans comptaient pour la plus faible part (12,0 %).
- Au 1er juillet 2017, le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus était supérieur à celui des 0 à 14 ans dans toutes les RE des provinces de l’Atlantique. De plus, la structure par âge des RE du Sud (N.-É.), de Campbellton–Miramichi (N.-B.) et de Côte-sud–Burin Peninsula (T.-N.-L.) était particulière du fait qu’on y comptait plus du double de personnes âgées de 65 ans et plus que d’enfants de 0 à 14 ans. À l’échelle du Canada, il y avait une seule autre RE dans cette situation, soit celle de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (Qc).
- La structure par âge relativement vieille de plusieurs RE des provinces de l’Atlantique s’explique par une fécondité qui s’est maintenue à des niveaux plus faibles que dans le reste du pays pendant plusieurs annéesNote 2. Ainsi, les taux d’accroissement naturel sont demeurés négatifs dans plusieurs RE au cours de la dernière décennie et tendent à diminuer.
- De surcroît, la persistance d’un solde migratoire interprovincial déficitaire, surtout chez les personnes âgées de 18 à 29 ans, contribue au vieillissement de la population des RE des provinces de l’Atlantique. En effet, l’accroissement migratoire interprovincial de ce groupe d’âge en 2016-2017 est resté négatif dans toutes les RE des provinces de l’Atlantique, sauf dans celle d’Halifax (N.-É.) où il y a eu davantage de jeunes adultes qui sont arrivés d’une autre province ou d’un autre territoire que l’inverse.
- L’impact de ces pertes migratoires interprovinciales sur le vieillissement démographique est plus nettement perceptible dans les RE à prédominance rurale. Ainsi, les proportions de personnes âgées de 65 ans et plus sont particulièrement élevées dans les RE plutôt rurales et celles où ne se trouvent qu’un ou des centres urbains secondaires. En contrepartie, dans les provinces de l’Atlantique, les plus faibles proportions de personnes âgées de 65 ans et plus étaient observées dans des RE englobant une RMR (Halifax, St. John’s, Moncton, Saint John) ou le centre urbain qui abrite la capitale provinciale (Charlottetown, Fredericton).
Tableau de données du graphique 2.2
Régions économiques | 0 à 14 ans | 15 à 64 ans | 65 ans et plus |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Canada | 16,0 | 67,1 | 16,9 |
Provinces de l'Atlantique | 14,3 | 65,9 | 19,8 |
Sud, N.-É. | 12,0 | 62,3 | 25,7 |
Campbellton--Miramichi, N.-B. | 12,0 | 63,0 | 24,9 |
Notre Dame--Central Bonavista Bay, T.-N.-L. | 13,0 | 62,2 | 24,8 |
Côte-sud--Burin Peninsula, T.-N.-L. | 12,2 | 63,2 | 24,6 |
Cape Breton, N.-É. | 13,8 | 62,4 | 23,8 |
Côte-nord, N.-É. | 14,1 | 62,7 | 23,2 |
Edmundston--Woodstock, N.-B. | 14,5 | 64,0 | 21,5 |
Annapolis Valley, N.-É. | 14,7 | 63,9 | 21,3 |
Côte-ouest--Northern Peninsula--Labrador, T.-N.-L. | 14,9 | 65,0 | 20,1 |
Moncton--Richibucto, N.-B. | 14,8 | 66,1 | 19,1 |
Île-du-Prince-Édouard, I.-P.-É. | 16,0 | 65,0 | 19,0 |
Saint John--St. Stephen, N.-B. | 15,5 | 65,5 | 19,0 |
Avalon Peninsula, T.-N.-L. | 14,6 | 68,2 | 17,2 |
Fredericton--Oromocto, N.-B. | 15,7 | 67,3 | 17,0 |
Halifax, N.-É. | 14,2 | 70,5 | 15,3 |
Note : Les régions économiques sont classées en ordre décroissant du pourcentage de la part de la population de 65 ans et plus. Les chiffres exprimés en pourcentage ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre à 100 %. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
Côte-sud–Burin Peninsula est la RE où l’âge médian a le plus augmenté au cours des 10 dernières années dans l’ensemble du Canada
- Entre le 1er juillet 2007 et le 1er juillet 2017, la hausse de l’âge médian de chacune des 15 RE à l’exception d’Halifax (N.-É.) était supérieure à celle constatée à l’échelle nationale (+1,5 an). Ce constat témoigne d’un vieillissement plus rapide de l’ensemble des RE des provinces de l’Atlantique par rapport au reste du Canada. Parmi les 10 RE du Canada où l’âge médian a le plus augmenté au cours de la période de 2007 à 2017, 7 d’entre elles étaient dans les provinces de l’Atlantique.
- Néanmoins, au 1er juillet 2017, l’âge médian de la RE d’Halifax (N.-É.) demeurait inférieur (39,7 ans) à celui du Canada (40,6 ans). Outre Halifax, aucune autre RE des provinces de l’Atlantique n’affichait un âge médian inférieur à celui du Canada.
- Le vieillissement de la population a été plus rapide dans la RE de Côte-sud–Burin Peninsula (T.-N.-L.) que dans toutes les autres RE des provinces de l’Atlantique et du Canada. L’âge médian y est ainsi passé de 44,5 ans à 51,6 ans entre 2007 et 2017, pour une augmentation de 7,1 ans.
- À l’échelle du Canada, seulement cinq RE affichaient un âge médian supérieur à 50 ans en date du 1er juillet 2017. Quatre de ces cinq RE étaient situées dans les provinces de l’Atlantique, soit celles de Côte-sud–Burin Peninsula (T.-N.-L.) (51,6 ans), du Sud (N.-É.) (51,2 ans), de Campbellton–Miramichi (N.-B.) (51,2 ans) et de Notre Dame–Central Bonavista Bay (T.-N.-L.) (50,7 ans).
Portrait régional : Québec
Les plus fortes croissances de population au Québec ont été enregistrées à Laval et dans les Laurentides
- Entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, le plus fort accroissement démographique a été enregistré dans la région de Laval (+14,3 pour mille), suivi des Laurentides (+12,9 pour mille).
- Les RE de Laval et des Laurentides étaient les deux seules régions au Québec avec une croissance supérieure à celle du Canada en entier (+12,2 pour mille).
- Montréal (+12,1 pour mille) et Lanaudière (+10,3 pour mille) occupaient la troisième et quatrième place des plus importantes croissances démographiques. Pour la RE de Montréal, il s’agissait de la plus forte croissance démographique depuis 2001, début de la période couverte par le présent article.
- La RE de Montréal comptait 2 033 189 habitants au 1er juillet 2017, soit 24,2 % de la population de la province.
Description de la Carte 2.2
Cette carte nous montre le taux d’accroissement démographique entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017 selon la région économique (RE) pour le Québec.
Sur cette carte, l’orange indique que la RE a connu une décroissance de la population tandis que plus le vert est foncé, plus la croissance démographique a été importante. Pour une croissance inférieure à 0 pour mille, la couleur est orange; pour une croissance de 0 à moins de 5 pour mille, la couleur est vert pâle; pour une croissance de 5 à moins de 10 pour mille, la couleur est vert et pour une croissance supérieure ou égale à 10 pour mille, la couleur est vert foncé.
Il y a également sur la carte une flèche qui pointe vers le haut qui indique le nord.
Les couleurs sont associées aux RE en fonction du tableau de données suivant :
Code de la RE | Nom de la RE | Taux d'accroissement | Couleur sur la carte |
---|---|---|---|
2410 | Gaspésie--Îles-de-la-Madeleine | -2,9 | Orange |
2415 | Bas-Saint-Laurent | -2,0 | Orange |
2420 | Capitale-Nationale | 6,7 | Vert |
2425 | Chaudière-Appalaches | 4,9 | Vert pâle |
2430 | Estrie | 7,9 | Vert |
2433 | Centre-du-Québec | 7,7 | Vert |
2435 | Montérégie | 9,3 | Vert |
2440 | Montréal | 12,1 | Vert foncé |
2445 | Laval | 14,3 | Vert foncé |
2450 | Lanaudière | 10,3 | Vert foncé |
2455 | Laurentides | 12,9 | Vert foncé |
2460 | Outaouais | 9,1 | Vert |
2465 | Abitibi-Témiscamingue | 0,1 | Vert pâle |
2470 | Mauricie | 3,8 | Vert pâle |
2475 | Saguenay--Lac-Saint-Jean | -2,1 | Orange |
2480 | Côte-Nord | -10,7 | Orange |
2490 | Nord-du-Québec | 7,6 | Vert |
Source: Statistique Canada, Division de la démographie. |
Des décroissances démographiques dans les RE éloignées des régions les plus densément peuplées
- En 2016-2017, les quatre RE du Québec ayant affiché des décroissances de leur population étaient localisées loin des régions les plus densément peuplées.
- À l’échelle de la province, la population qui a connu la plus forte décroissance était celle de la Côte-Nord. Cette RE totalisait 91 546 habitants au 1er juillet 2017, en baisse de 985 personnes (-10,7 pour mille) par rapport à l’année précédente. La Côte-Nord affichait également la quatrième plus forte décroissance au pays.
- La région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine était seconde au Québec en termes de décroissance, soit -2,9 pour mille.
- Deux autres régions ont présenté une baisse de population significative, soit le Saguenay-Lac-Saint-Jean (-2,1 pour mille) et le Bas-Saint-Laurent (-2,0 pour mille).
Des facteurs de croissance diversifiés selon la RE au Québec
- La RE du Nord-du-Québec s’est nettement démarquée des autres RE québécoises en ce qui concerne l’accroissement naturel.
- Un surplus considérable de naissances par rapport aux décès lui a permis d’afficher le plus fort taux d’accroissement naturel (+13,8 pour mille) de la province, loin devant Montréal (+3,9 pour mille) en deuxième position. Il s’agissait également du taux le plus élevé parmi les régions de l’est et du centre du Canada et du cinquième plus fort taux au Canada.
- Ailleurs au Québec, le nombre de naissances a surpassé le nombre des décès dans la plupart des RE, sauf en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, en Mauricie et au Bas-Saint-Laurent, qui ont présenté des taux d’accroissement naturel respectifs de -4,1 pour mille, de -2,0 pour mille et de -1,6 pour mille.
Tableau de données du graphique 2.3
Régions économiques | Accroissement naturel | Accroissement migratoire international | Accroissement migratoire interprovincial | Accroissement migratoire intraprovincial | Accroissement démographique |
---|---|---|---|---|---|
taux par mille | |||||
Canada | 3,1 | 9,1 | 0,0 | 0,0 | 12,2 |
Québec | 2,4 | 7,5 | -1,3 | 0,0 | 8,6 |
Laval, Qc | 2,5 | 12,4 | -1,4 | 0,7 | 14,3 |
Laurentides, Qc | 2,2 | 1,1 | -0,6 | 10,2 | 12,9 |
Montréal, Qc | 3,9 | 21,0 | -2,8 | -10,1 | 12,1 |
Lanaudière, Qc | 2,9 | 0,7 | -0,4 | 7,1 | 10,3 |
Montérégie, Qc | 2,6 | 3,2 | -1,0 | 4,5 | 9,3 |
Outaouais, Qc | 3,4 | 5,3 | -1,1 | 1,6 | 9,1 |
Estrie, Qc | 1,4 | 6,1 | -1,1 | 1,5 | 7,9 |
Centre-du-Québec, Qc | 1,6 | 1,4 | -0,5 | 5,2 | 7,7 |
Nord-du-Québec, Qc | 13,8 | 0,6 | -0,3 | -6,6 | 7,6 |
Capitale-Nationale, Qc | 1,6 | 4,7 | -1,4 | 1,8 | 6,7 |
Chaudière-Appalaches, Qc | 2,2 | 0,7 | -0,2 | 2,2 | 4,9 |
Mauricie, Qc | -2,0 | 1,9 | -0,3 | 4,2 | 3,8 |
Abitibi-Témiscamingue, Qc | 1,9 | 0,6 | -0,4 | -2,0 | 0,1 |
Bas-Saint-Laurent, Qc | -1,6 | 0,5 | 0,0 | -0,8 | -2,0 |
Saguenay–Lac-Saint-Jean, Qc | 0,5 | 0,3 | -0,4 | -2,5 | -2,1 |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Qc | -4,1 | 0,3 | -0,4 | 1,4 | -2,9 |
Côte-Nord, Qc | 1,7 | 0,3 | -0,8 | -11,9 | -10,7 |
Note : Les régions économiques sont classées en ordre décroissant du taux d'accroissement démographique. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
- La RE de Montréal se distingue des autres RE du Québec en raison de l’importance de la migration internationale comme facteur principal d’accroissement démographique.
- Avec un taux net de croissance migratoire internationale (immigrants et résidents non permanents inclus) de 21,0 pour mille, Montréal a affiché la deuxième plus forte valeur à l’échelle canadienne pour une RE, derrière celle de Winnipeg (Man.) qui présentait un taux de 22,4 pour mille.
- Le solde de la migration internationale pour la RE de Montréal s’établissait à 42 469 en 2016-2017, ce qui représentait 67,6 % des migrations internationales nettes de la province.
- Au Québec, la deuxième plus forte croissance attribuable à la migration internationale a été observée dans la RE de Laval (+12,4 pour mille, pour un solde de +5 375 personnes).
- Toutes les RE du Québec ont présenté un bilan déficitaire ou nul en matière de migration interprovinciale.
- L’impact de ce facteur est toutefois demeuré généralement marginal, les taux de migration interprovinciale étant considérés comme nuls ou faibles dans plus de la moitié des RE québécoises (11 sur 17), alors qu’il ne constituait pas le principal facteur de croissance ou de décroissance des autres RE.
- Au sein de la province, la RE de Montréal est celle qui a affiché la plus forte diminution de population due à la migration interprovinciale (-2,8 pour mille, pour un solde de -5 600 personnes).
- Concernant la migration intraprovinciale, la principale dynamique migratoire est caractérisée par les mouvements en partance de la région de Montréal vers ses régions périphériques.
- Montréal a affiché un solde de -20 337 personnes, pour un taux de -10,1 pour mille, alors que la Montérégie, les Laurentides et Lanaudière ont affiché de forts soldes positifs (respectivement + 6 885, + 6 165 et + 3 587 personnes).
- Le taux le plus élevé à l’échelle provinciale et le troisième plus élevé du Canada se retrouvait dans les Laurentides (+10,2 pour mille). À l’opposé, le plus faible taux de la province était celui de la Côte-Nord (-11,9 pour mille).
- Par ailleurs, les diminutions de population enregistrées dans les RE du Saguenay et de la Côte-Nord s’expliquaient surtout par des échanges migratoires intraprovinciaux déficitaires.
La plupart des RE du Québec parmi les plus âgées au pays… mais quelques exceptions persistent
- Au Québec, la population de la majorité des RE présentait une structure démographique plus vieille que celle du Canada en entier.
- La RE de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine se distinguait en regard de sa proportion de personnes de 65 ans et plus (25,9 %), soit la plus forte valeur au Québec et au Canada en date du 1er juillet 2017.
- La RE de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine comportait également la plus faible part de 0 à 14 ans (11,9 %) au pays.
- La Mauricie et le Bas-Saint-Laurent se retrouvaient également parmi les 10 régions canadiennes les plus vieilles, tant en termes de leur proportion de personnes de 65 ans et plus que de leur proportion d’enfants de 0 à 14 ans.
Tableau de données du graphique 2.4
Régions économiques | 0 à 14 ans | 15 à 64 ans | 65 ans et plus |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Canada | 16,0 | 67,1 | 16,9 |
Québec | 15,6 | 65,9 | 18,5 |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Qc | 11,9 | 62,1 | 25,9 |
Bas-Saint-Laurent, Qc | 13,8 | 61,7 | 24,6 |
Mauricie, Qc | 13,3 | 62,6 | 24,2 |
Saguenay–Lac-Saint-Jean, Qc | 14,6 | 63,7 | 21,8 |
Centre-du-Québec, Qc | 15,8 | 63,0 | 21,2 |
Estrie, Qc | 15,2 | 63,6 | 21,2 |
Chaudière-Appalaches, Qc | 15,9 | 63,3 | 20,8 |
Capitale-Nationale, Qc | 14,3 | 65,1 | 20,5 |
Côte-Nord, Qc | 15,9 | 65,7 | 18,4 |
Montérégie, Qc | 16,4 | 65,4 | 18,2 |
Abitibi-Témiscamingue, Qc | 16,4 | 65,5 | 18,1 |
Laurentides, Qc | 15,7 | 66,4 | 17,9 |
Lanaudière, Qc | 16,7 | 65,7 | 17,6 |
Laval, Qc | 16,8 | 66,2 | 17,0 |
Montréal, Qc | 15,2 | 68,7 | 16,2 |
Outaouais, Qc | 16,7 | 67,6 | 15,8 |
Nord-du-Québec, Qc | 26,4 | 65,5 | 8,1 |
Note : Les régions économiques sont classées en ordre décroissant du pourcentage de la part de la population de 65 ans et plus. Les chiffres exprimés en pourcentage ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre à 100 %. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
- Les RE du Nord-du-Québec et de l’Outaouais montraient des indicateurs témoignant de la jeunesse relative de leur population par rapport à la moyenne nationale, leur part de 65 ans et plus se situant sous la moyenne canadienne et leur proportion de 0 à 14 ans étant supérieure à celle du pays en entier.
- À cet égard, la proportion de personnes âgées de 0 à 14 ans était une fois et demie plus élevée dans la RE du Nord-du-Québec que la moyenne nationale (26,4 % et 16,0 % respectivement) et celle des 65 ans et plus n’était que la moitié de celle du pays (8,1 % contre 16,9 %).
L’âge médian de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine est le plus élevé au Canada
- En plus d’être la RE où l’on retrouvait la plus forte proportion de personnes de 65 ans et plus et la plus faible proportion de personnes de 0 à 14 ans, la RE de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine est aussi celle où le vieillissement de la population s’est produit au rythme le plus rapide au Québec.
- Entre le 1er juillet 2007 et le 1er juillet 2017, l’âge médian de sa population est passé de 46,3 ans à 52,5 ans, ce qui représente une hausse de 6,2 ans, comparativement à une hausse de 1,5 année à l’échelle canadienne. Cette RE présente également l’âge médian le plus élevé au pays.
- L’âge médian a augmenté dans toutes les RE du Québec sauf celle de Montréal où il a légèrement diminué de 0,1 an entre 2007 et 2017, la RE de Québec (+0.8 an) ayant par ailleurs enregistré une augmentation en deçà de la moyenne provinciale (+1,5 an). Cette situation s’explique notamment par l’importance de la migration internationale à Montréal, impliquant par ailleurs une majorité de personnes de moins de 35 ans (80,1 % en moyenne pour 2006-2007 et 2016-2017).
Portrait régional : Ontario
Les RE les plus peuplées sont aussi celles qui croissent le plus rapidement
- Pour la période s’étendant du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017 et parmi toutes les régions économiques de l’Ontario, les RE ayant enregistré la plus forte croissance étaient celles de Toronto et de Kitchener-Waterloo-Barrie (+18,8 pour mille chacune).
- Les trois autres RE se situant au-dessus du niveau national (+12,2 pour mille) étaient Ottawa (+16,8 pour mille), London (+15,3 pour mille) et Hamilton-Niagara Peninsula (+12,8 pour mille).
- En hausse de 124 110 personnes au cours de la dernière année, la RE de Toronto dénombrait 6 654 682 habitants au 1er juillet 2017, soit un peu moins que la moitié de la population de l’Ontario (46,9 %). Elle constituait d’ailleurs la RE la plus populeuse au pays.
- Les RE de Hamilton-Niagara Peninsula, d’Ottawa et de Kitchener-Waterloo-Barrie totalisaient quant à elles respectivement 1 492 632 (10,5 %), 1 371 605 (9,7 %) et 1 363 412 habitants (9,6 %).
Description de la Carte 2.3
Cette carte nous montre le taux d’accroissement démographique entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017 selon la région économique (RE) pour l’Ontario.
Sur cette carte, l’orange indique que la RE a connu une décroissance de la population tandis que plus le vert est foncé, plus la croissance démographique a été importante. Pour une croissance inférieure à 0 pour mille, la couleur est orange; pour une croissance de 0 à moins de 5 pour mille, la couleur est vert pâle; pour une croissance de 5 à moins de 10 pour mille, la couleur est vert et pour une croissance supérieure ou égale à 10 pour mille, la couleur est vert foncé.
Il y a également sur la carte une flèche qui pointe vers le haut qui indique le nord.
Les couleurs sont associées aux RE en fonction du tableau de données suivant :
Code de la RE | Nom de la RE | Taux d'accroissement | Couleur sur la carte |
---|---|---|---|
3510 | Ottawa | 16,8 | Vert foncé |
3515 | Kingston--Pembroke | 8,5 | Vert |
3520 | Muskoka--Kawarthas | 11,5 | Vert foncé |
3530 | Toronto | 18,8 | Vert foncé |
3540 | Kitchener--Waterloo--Barrie | 18,8 | Vert foncé |
3550 | Hamilton--Niagara Peninsula | 12,8 | Vert foncé |
3560 | London | 15,3 | Vert foncé |
3570 | Windsor--Sarnia | 7,9 | Vert |
3580 | Stratford--Bruce Peninsula | 6,6 | Vert |
3590 | Northeast | -1,5 | Orange |
3595 | Northwest | 1,6 | Vert pâle |
Source: Statistique Canada, Division de la démographie. |
Seule la population de la RE du Nord-est de l’Ontario a diminué au cours de la dernière année
- Parmi les RE de l’Ontario, la seule région ayant connu une décroissance est celle du Nord-est, sa population ayant fléchi de 818 habitants (-1,5 pour mille) entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017.
- En comparaison avec les taux annualisés de la période 2012-2017 des RE de l’Ontario, le rythme de croissance de la population en 2016-2017 s’est accéléré bien au-delà de la moyenne des cinq dernières années dans toutes les RE de l’Ontario, la décroissance de la RE du Nord-est s’étant également amoindrie.
- La RE de Toronto a enregistré le plus fort taux d’accroissement naturel parmi les RE de l’Ontario, lequel s’élevait à 4,9 pour mille et correspondait à une hausse de 32 523 personnes (70 167 naissances et 37 644 décès).
- La RE de Muskoka–Kawarthas a enregistré le taux d’accroissement naturel le plus faible en Ontario (-2,9 pour mille), soit une perte nette de 1 137 personnes (3 207 naissances et 4 344 décès).
Tableau de données du graphique 2.5
Régions économiques | Accroissement naturel | Accroissement migratoire international | Accroissement migratoire interprovincial | Accroissement migratoire intraprovincial | Accroissement démographique |
---|---|---|---|---|---|
taux pour mille | |||||
Canada | 3,1 | 9,1 | 0,0 | 0,0 | 12,2 |
Ontario | 2,9 | 10,7 | 1,8 | 0,0 | 15,4 |
Kitchener–Waterloo–Barrie, Ont. | 3,1 | 4,7 | 0,8 | 10,3 | 18,8 |
Toronto, Ont. | 4,9 | 17,3 | 2,0 | -5,4 | 18,8 |
Ottawa, Ont. | 2,8 | 7,2 | 5,1 | 1,7 | 16,8 |
London, Ont. | 2,1 | 6,8 | 1,5 | 4,9 | 15,3 |
Hamilton–Niagara Peninsula, Ont. | 0,6 | 5,9 | 0,5 | 5,7 | 12,8 |
Muskoka–Kawarthas, Ont. | -2,9 | 1,2 | 0,2 | 13,0 | 11,5 |
Kingston–Pembroke, Ont. | -0,5 | 1,7 | 2,3 | 5,1 | 8,5 |
Windsor–Sarnia, Ont. | 0,5 | 5,9 | 1,5 | -0,1 | 7,9 |
Stratford–Bruce Peninsula, Ont. | -0,1 | 1,3 | 0,2 | 5,2 | 6,6 |
Nord-ouest, Ont. | 1,3 | 1,0 | 0,7 | -1,5 | 1,6 |
Nord-est, Ont. | -1,6 | 1,5 | 0,3 | -1,7 | -1,5 |
Note : Les régions économiques sont classées en ordre décroissant du taux d'accroissement démographique. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
- Parmi les 11 RE de l’Ontario, 6 devaient la plus grande partie de leur accroissement démographique à la migration internationale : Toronto, Ottawa, London, Windsor–Sarnia, Hamilton–Niagara Peninsula et le Nord-est.
- Principal levier de sa croissance, le taux de migration internationale de la RE de Toronto (+17,3 pour mille) a atteint la valeur la plus élevée parmi toutes les RE de l’Ontario et la cinquième plus élevée au Canada. Son solde de la migration internationale s’établissait à 113 956, ce qui représentait 76,0 % du total de la province.
- Entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, le bilan migratoire interprovincial a été positif pour l’ensemble des onze RE ontariennes.
- La RE présentant la plus forte croissance fut Ottawa (+5,1 pour mille), ayant d’ailleurs enregistré la troisième plus forte croissance à ce chapitre au pays.
- Aucune RE de l’Ontario n’a compté la migration interprovinciale comme principal facteur de croissance.
- La dynamique migratoire intraprovinciale ontarienne gravitait autour de Toronto, les personnes y sortant davantage qu’elles y entraient au profit des RE périphériques.
- En effet, cette RE affichait un taux négatif de -5,4 pour mille, ou une perte nette de 35 729 personnes.
- Les principales bénéficiaires étaient les RE adjacentes, soit Muskoka–Kawarthas (+13,0 pour mille), Kitchener–Waterloo–Barrie (+10,3 pour mille) et Hamilton–Niagara Peninsula (+5,7 pour mille). Muskoka–Kawarthas affichait par ailleurs le solde migratoire intraprovincial le plus élevé au Canada.
- Quant à la RE du Nord-est, elle a affiché une décroissance au cours de la dernière année. Des pertes nettes au chapitre de la migration intraprovinciale en étaient la principale cause ainsi qu’un nombre de décès excédentaire par rapport aux naissances.
Les structures par âge des RE de Toronto, de Kitchener-Waterloo-Barrie et de London plus jeunes que celle du Canada
- Au 1er juillet 2017, la RE Muskoka–Kawarthas était celle pour laquelle le groupe des personnes âgées de 65 ans et plus représentait la plus importante part de sa population (24,9 %) au sein de la province.
- Cette RE se classait au quatrième rang à l’échelle canadienne.
- Muskoka–Kawarthas était également la RE où le groupe d’âge des 0 à 14 ans avait la moins grande importance relative (13,0 %) parmi les RE ontariennes, et la cinquième proportion la plus faible au Canada.
Tableau de données du graphique 2.6
Régions économiques | 0 à 14 ans | 15 à 64 ans | 65 ans et plus |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Canada | 16,0 | 67,1 | 16,9 |
Ontario | 15,7 | 67,6 | 16,7 |
Muskoka–Kawarthas, Ont. | 13,0 | 62,2 | 24,9 |
Stratford–Bruce Peninsula, Ont. | 16,0 | 61,6 | 22,4 |
Kingston–Pembroke, Ont. | 14,3 | 64,7 | 21,0 |
Nord-est, Ont. | 14,6 | 64,5 | 20,9 |
Windsor–Sarnia, Ont. | 15,9 | 64,9 | 19,1 |
Hamilton–Niagara Peninsula, Ont. | 15,7 | 66,0 | 18,4 |
Nord-ouest, Ont. | 16,9 | 65,0 | 18,0 |
London, Ont. | 16,3 | 66,4 | 17,3 |
Ottawa, Ont. | 15,6 | 67,5 | 17,0 |
Kitchener–Waterloo–Barrie, Ont. | 16,5 | 67,5 | 16,0 |
Toronto, Ont. | 15,8 | 69,5 | 14,7 |
Note : Les régions économiques sont classées en ordre décroissant du pourcentage de la part de la population de 65 ans et plus. Les chiffres exprimés en pourcentage ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre à 100 %. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
- Les RE de l’Ontario présentaient des profils par âge diversifiés en 2016-2017.
- Ainsi, la RE de Kitchener–Waterloo–Barrie était la seule où l’on trouvait à la fois une part de personnes âgées de 0 à 14 ans plus élevée que pour le Canada ainsi qu’une proportion moindre de personnes âgées de 65 ans et plus par rapport à la proportion canadienne.
- Seulement trois des RE de l’Ontario affichaient un âge médian inférieur à celui du Canada (40,6 ans), avec 38,9 ans pour Toronto, et 40,2 ans pour Kitchener–Waterloo–Barrie et London.
- C’est la RE du Nord-ouest qui comportait la plus forte proportion d’enfants de 0 à 14 ans (16,9 %).
Les populations des RE de l’Ontario vieillissent plus rapidement que dans le reste du pays
- Au cours de la dernière décennie (2007-2017), la plus forte hausse de l’âge médian s’est produite dans la RE de Muskoka–Kawarthas (+5,0 ans). Alors que l’âge médian de la population était de 44,9 ans au 1er juillet 2007, il se hissait à 49,8 ans au 1er juillet 2017, la valeur la plus élevée en Ontario et la septième plus élevée au Canada.
- Le rythme du vieillissement de la population était au moins deux fois plus rapide que celui de la moyenne nationale (+1,5 an) dans trois autres RE ontariennes : à Windsor-Sarnia (+3,7 ans), à Stratford–Bruce Peninsula (+3,3 ans) et au Nord-est (+3,1 ans).
- Les RE de Toronto, d’Ottawa, et de London sont celles où le vieillissement de la population s’est déroulé le plus lentement en Ontario, avec des hausses respectives de leur âge médian de 1,6 an, 1,6 an, et 1,7 an entre 2007 et 2017. Bien qu’elles soient plutôt faibles à l’échelle provinciale, ces hausses demeurent toutefois légèrement supérieures à celles observées pour l’ensemble du Canada (+1,5 an).
Portrait régional : Prairies
Quatre RE des Prairies parmi les 10 qui ont connu la croissance la plus forte au Canada
- Entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, 4 des 10 plus importantes augmentations de la population se sont produites dans les provinces des PrairiesNote 3, la RE de Saskatoon–Biggar (Sask.) ayant connu la deuxième hausse de la population en importance au Canada (+23,6 pour mille). Les autres augmentations les plus prononcées ont eu lieu dans les RE de Winnipeg (Man.) (+19,0 pour mille), Regina–Moose Mountain (Sask.) (+18,1 pour mille) et Calgary (Alb.) (+17,3 pour mille).
Description de la Carte 2.4
Cette carte nous montre le taux d’accroissement démographique entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017 selon la région économique (RE) pour les Prairies.
Sur cette carte, l’orange indique que la RE a connu une décroissance de la population tandis que plus le vert est foncé, plus la croissance démographique a été importante. Pour une croissance inférieure à 0 pour mille, la couleur est orange; pour une croissance de 0 à moins de 5 pour mille, la couleur est vert pâle; pour une croissance de 5 à moins de 10 pour mille, la couleur est vert et pour une croissance supérieure ou égale à 10 pour mille, la couleur est vert foncé.
Il y a également sur la carte une flèche qui pointe vers le haut qui indique le nord.
Les couleurs sont associées aux RE en fonction du tableau de données suivant :
Code de la RE | Nom de la RE | Taux d'accroissement | Couleur sur la carte |
---|---|---|---|
4610 | Southeast | 15,7 | Vert foncé |
4620 | South Central | 15,3 | Vert foncé |
4630 | Southwest | 12,0 | Vert foncé |
4640 | North Central | 10,5 | Vert foncé |
4650 | Winnipeg | 19,0 | Vert foncé |
4660 | Interlake | 6,8 | Vert |
4670 | Parklands | -7,8 | Orange |
4680 | North | 7,4 | Vert |
4710 | Regina--Moose Mountain | 18,1 | Vert foncé |
4720 | Swift Current--Moose Jaw | 1,4 | Vert pâle |
4730 | Saskatoon--Biggar | 23,6 | Vert foncé |
4740 | Yorkton--Melville | -4,3 | Orange |
4750 | Prince Albert | 1,8 | Vert pâle |
4760 | Northern | 4,8 | Vert pâle |
4810 | Lethbridge--Medicine Hat | 6,9 | Vert |
4820 | Camrose--Drumheller | -4,0 | Orange |
4830 | Calgary | 17,3 | Vert foncé |
4840 | Banff--Jasper--Rocky Mountain House | -1,5 | Orange |
4850 | Red Deer | 6,5 | Vert |
4860 | Edmonton | 16,9 | Vert foncé |
4870 | Athabasca--Grande Prairie--Peace River | -4,2 | Orange |
4880 | Wood Buffalo--Cold Lake | -21,8 | Orange |
Source: Statistique Canada, Division de la démographie. |
La plupart des RE des Prairies croît en 2016-2017, mais à un rythme moindre que l’année précédente
- Même si plus des deux tiers (16 sur 22) des RE des Prairies ont enregistré une croissance globale de leur population en 2016-2017, la croissance n’a pas été aussi prononcée qu’en 2015-2016. La croissance de la population a connu un ralentissement dans chacune des RE de la région des Prairies en 2016-2017 par rapport à la période annuelle précédente, et dans un peu moins de la moitié (26 sur 54, ou 48,1 %) des RE du reste du pays. Le recul le plus important entre 2015-2016 et 2016-2017 s’est produit à Calgary (Alb.), où le taux de croissance est passé de 20,8 pour mille à 17,3 pour mille, suivie par Winnipeg (Man.) (de +22,1 pour mille à +19,0 pour mille), Saskatoon–Biggar (Sask.) (de +26,3 pour mille à +23,6 pour mille), Edmonton (Alb.) (de +19,5 pour mille à +16,9 pour mille) et Regina–Moose Mountain (Sask.) (de +20,6 pour mille à +18,1 pour mille).
- Six RE des Prairies (27,3 %) ont affiché une croissance négative en 2016-2017, et plus particulièrement Wood Buffalo–Cold Lake (Alb.) (-21,8 pour mille), Parklands (Man.) (-7,8 pour mille), Yorkton–Melville (Sask.) (-4,3 pour mille), Athabasca–Grande Prairie–Peace River (Alb.) (-4,2 pour mille), Camrose–Drumheller (Alb.) (-4,0 pour mille) et Banff–Jasper–Rocky Mountain House (Alb.) (-1,5 pour mille). La RE de Wood Buffalo–Cold Lake (Alb.) a enregistré la perte de population la plus importante au pays, alors que Parklands (Man.) a connu la septième diminution en importance.
Baisse de la migration interprovinciale dans toutes les RE des Prairies, mais accroissement naturel en hausse
- Pour la deuxième période annuelle consécutive, la migration interprovinciale a été négative ou nulle dans les 22 RE des Prairies. À cela est venue s’ajouter une accélération de la baisse de la migration interprovinciale dans 14 des 22 RE des Prairies en 2016-2017 par rapport à 2015-2016. Wood Buffalo–Cold Lake (Alb.) a affiché la deuxième diminution de population en importance au pays, par suite de la migration interprovinciale, et la plus forte parmi les RE des Prairies, avec un taux de -15,4 pour mille. Au total, 7 des 10 diminutions de population les plus marquées découlant de la migration interprovinciale se sont produites dans les RE des Prairies.
Tableau de données du graphique 2.7
Régions économiques | Accroissement naturel | Solde de la migration internationale | Solde de la migration interprovinciale | Solde de la migration intraprovinciale | Accroissement démographique |
---|---|---|---|---|---|
taux pour mille | |||||
Canada | 3,1 | 9,1 | 0,0 | 0,0 | 12,2 |
Prairies | 6,6 | 10,1 | -4,1 | 0,0 | 12,6 |
Saskatoon–Biggar, Sask. | 5,9 | 17,0 | -5,5 | 6,1 | 23,6 |
Winnipeg, Man. | 3,5 | 22,4 | -6,7 | -0,3 | 19,0 |
Regina–Moose Mountain, Sask. | 5,3 | 17,6 | -6,3 | 1,6 | 18,1 |
Calgary, Alb. | 7,8 | 10,8 | -3,1 | 1,8 | 17,3 |
Edmonton, Alb. | 6,9 | 8,6 | -2,0 | 3,5 | 16,9 |
Sud-est, Man. | 8,4 | 3,5 | -2,5 | 6,3 | 15,7 |
Centre sud, Man. | 9,1 | 12,5 | -3,5 | -2,8 | 15,3 |
Sud-ouest, Man. | 4,1 | 12,8 | -6,0 | 1,0 | 12,0 |
Centre nord, Man. | 7,0 | 2,7 | -1,0 | 1,8 | 10,5 |
Nord, Man. | 18,8 | 2,6 | -3,7 | -10,3 | 7,4 |
Lethbridge–Medicine Hat, Alb. | 5,4 | 3,3 | -0,9 | -0,9 | 6,9 |
Interlake, Man. | 0,2 | 0,9 | -1,4 | 7,1 | 6,8 |
Red Deer, Alb. | 6,5 | 4,1 | -5,2 | 1,1 | 6,5 |
Nord, Sask. | 16,3 | 1,2 | -1,7 | -11,1 | 4,8 |
Prince Albert, Sask. | 6,5 | 6,1 | -4,5 | -6,3 | 1,8 |
Swift Current–Moose Jaw, Sask. | -0,1 | 6,2 | -2,1 | -2,5 | 1,4 |
Banff–Jasper–Rocky Mountain House, Alb. | 5,8 | 1,7 | -3,5 | -5,5 | -1,5 |
Camrose–Drumheller, Alb. | 3,8 | 1,9 | -4,8 | -4,8 | -4,0 |
Athabasca–Grande Prairie–Peace River, Alb. | 10,5 | 2,9 | -8,2 | -9,4 | -4,2 |
Yorkton–Melville, Sask. | -0,5 | 7,5 | -2,1 | -9,1 | -4,3 |
Parklands, Man. | 0,1 | 2,2 | -4,3 | -5,8 | -7,8 |
Wood Buffalo–Cold Lake, Alb. | 14,5 | 4,1 | -15,4 | -25,0 | -21,8 |
Note : Les régions économiques sont classées en ordre décroissant du taux d'accroissement démographique. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
- Dans 18 des 22 RE des Prairies, le taux d’accroissement naturel a été supérieur à la moyenne nationale (+3,1 pour mille). Avec un taux de 18,8 pour mille, la RE du Nord (Man.) a affiché l’accroissement naturel le plus important dans les Prairies, et le deuxième en importance au Canada. Au total, 6 des 10 RE ayant affiché l’accroissement naturel le plus élevé se trouvaient dans les provinces des Prairies.
- La migration internationale a eu les répercussions positives les plus grandes sur la croissance globale des RE des Prairies. La croissance la plus forte en regard de de la migration internationale au pays s’est produite à Winnipeg (Man.) (+22,4 pour mille). Le deuxième accroissement en importance découlant de la migration internationale dans les RE des Prairies, et le quatrième en importance au pays, a été enregistré à Regina–Moose Mountain (Sask.) (+17,6 pour mille). En dépit de cela, la migration internationale dans ces deux RE a diminué par rapport à 2015-2016. Elle a augmenté uniquement dans 1 des 22 RE des Prairies par rapport à la période annuelle précédente.
- Le taux d’accroissement découlant de la migration intraprovinciale dans la RE de Wood Buffalo–Cold Lake (Alb.) a été le plus faible au Canada (-25,0 pour mille). La moitié des 22 RE des Prairies ont présenté une croissance négative de la migration intraprovinciale en 2016-2017. Les RE d’Interlake (Man.) (+7,1 pour mille), du Sud-est (Man.) (+6,3 pour mille) et de Saskatoon–Biggar (Sask.) (+6,1 pour mille) ont affiché les taux de migration intraprovinciale les plus élevés des Prairies et se situaient parmi les 10 plus élevés au Canada.
Les RE des Prairies plus jeunes que celles du reste du Canada
- En date du 1er juillet 2017, les RE des Prairies comportaient une structure par âge moins vieille que celle du Canada globalement. Au total, 18 des 22 RE des Prairies affichaient un âge médian inférieur à celui du Canada dans son ensemble (40,6 ans). De plus, les 22 RE des Prairies avaient une proportion plus élevée de leur population âgée de 0 à 14 ans que celle observée au Canada (16,0 %). Seulement 5 des 22 RE des Prairies (Sud-ouest, Interlake et Parklands au Manitoba, Swift-Current – Moose Jaw et Yorkton – Melville en Saskatchewan), ou 22,7 %, avaient une proportion plus élevée de personnes âgées de 65 ans et plus comparativement à l’ensemble du pays (16,9 %).
Tableau de données du graphique 2.8
Régions économiques | 0 à 14 ans | 15 à 64 ans | 65 ans et plus |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Canada | 16,0 | 67,1 | 16,9 |
Prairies | 18,7 | 67,9 | 13,4 |
Parklands, Man. | 18,3 | 58,5 | 23,1 |
Yorkton–Melville, Sask. | 18,4 | 59,9 | 21,7 |
Swift Current–Moose Jaw, Sask. | 17,6 | 62,6 | 19,8 |
Interlake, Man. | 16,2 | 64,6 | 19,2 |
Sud-ouest, Man. | 18,8 | 64,1 | 17,0 |
Camrose–Drumheller, Alb. | 19,3 | 63,8 | 16,9 |
Prince Albert, Sask. | 21,3 | 62,3 | 16,4 |
Lethbridge–Medicine Hat, Alb. | 20,0 | 64,5 | 15,6 |
Centre nord, Man. | 22,4 | 62,3 | 15,3 |
Winnipeg, Man. | 16,5 | 68,4 | 15,1 |
Sud-est, Man. | 21,0 | 64,0 | 15,0 |
Centre sud, Man. | 23,7 | 61,9 | 14,4 |
Regina–Moose Mountain, Sask. | 18,5 | 67,4 | 14,1 |
Banff–Jasper–Rocky Mountain House, Alb. | 17,4 | 69,2 | 13,4 |
Saskatoon–Biggar, Sask. | 18,3 | 68,7 | 13,0 |
Red Deer, Alb. | 19,3 | 67,9 | 12,9 |
Edmonton, Alb. | 17,7 | 69,9 | 12,4 |
Athabasca–Grande Prairie–Peace River, Alb. | 22,5 | 65,8 | 11,7 |
Calgary, Alb. | 17,9 | 70,6 | 11,5 |
Nord, Man. | 30,8 | 61,8 | 7,5 |
Wood Buffalo–Cold Lake, Alb. | 22,1 | 70,5 | 7,4 |
Nord, Sask. | 30,1 | 63,1 | 6,8 |
Note : Les régions économiques sont classées en ordre décroissant du pourcentage de la part de la population de 65 ans et plus. Les chiffres exprimés en pourcentage ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre à 100 %. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
- La RE du Nord en Saskatchewan avait l’âge médian le plus faible au pays, soit 26,1 ans, tandis que la RE du Nord au Manitoba arrivait au troisième rang en importance parmi les plus jeunes, avec un âge médian de 26,6 ans. Au total, 6 des 10 RE les plus jeunes selon l’âge médian se trouvaient dans les Prairies. Aucune des 10 RE les plus âgées selon l’âge médian se trouvaient dans les Prairies.
- Au total, 6 des RE des Prairies figuraient parmi les 10 plus jeunes au pays en ce qui a trait à la proportion de la population âgée de moins de 15 ans. La RE du Nord au Manitoba était la deuxième RE la plus jeune au pays, selon cette mesure, et la plus jeune parmi les RE des Prairies, 30,8 % de sa population ayant moins de 15 ans. La RE du Nord en Saskatchewan était la troisième plus jeune RE (30,1 %), tandis que le Centre sud (Man.) (23,7 %), Athabasca–Grande Prairie–Peace River (Alb.) (22,5 %), le Centre nord (Man.) (22,4 %) et Wood Buffalo–Cold Lake (Alb.) (22,1 %) se classaient du cinquième au huitième rang parmi les populations les plus jeunes au Canada.
- Aucune des RE des Prairies ne figurait parmi les 10 RE les plus vieilles en ce qui a trait à la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus. En fait, 5 des 10 RE des Prairies affichaient les proportions les plus faibles de personnes âgées de 65 ans et plus.
- Parklands (Man.) comptait la population la plus âgée des RE des Prairies, tant du point de vue de l’âge médian (45,7 ans) que de la proportion de 65 ans et plus (23,1 %).
La population des RE des Prairies vieillit à un rythme plus lent que celle du reste du Canada
- Entre le 1er juillet 2007 et le 1er juillet 2017, la hausse de l’âge médian de la population a été moins marquée dans 14 des 22 RE des Prairies (63,6 %) que celle observée dans l’ensemble du Canada (+1,5 an). Au total, neuf RE des Prairies (40,9 %) ont vu leur âge médian diminuer au cours de cette période de 10 ans. Le Sud-ouest (Man.) (-2,3 ans) a affiché la baisse la plus marquée.
- La RE du Nord (Sask.), la RE la plus jeune des Prairies du point de vue de l’âge médian (26,1 ans), a enregistré l’augmentation la plus forte de l’âge médian de la population parmi les RE des Prairies de 2006-2007 à 2016-2017, soit 2,8 ans.
Portrait régional : Colombie-Britannique
Forte croissance démographique dans le sud et le centre-nord de la province
- Parmi les huit RE de la Colombie-Britannique, cinq ont enregistré une croissance de leur population et trois ont enregistré une décroissance du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017. Les RE de Nechako (+109,1 pour mille) et de Thompson–Okanagan (+21,9 pour mille) ont affiché les taux d’accroissement démographique les plus élevés.
- Les trois RE de la province à avoir présenté une diminution de leur population durant la période 2016-2017 étaient les régions de la Côte-nord (-19,0 pour mille), de Cariboo (-5,0 pour mille) et de Kootenay (-3,1 pour mille).
- Les taux d’accroissement démographique annuels observés au cours de la dernière année indiquent que l’écart s’est creusé entre les RE avec les plus fortes croissances et celles avec les plus fortes décroissances. De fait, l’accroissement démographique de 2016-2017 s’est accéléré dans les RE qui présentaient déjà les plus fortes croissances au cours des cinq dernières années. Similairement, dans les RE qui présentaient des décroissances démographiques en 2016-2017, les diminutions ont été plus fortes au cours de la dernière année comparativement à la moyenne des cinq dernières années.
- Avec 2 959 584 habitants (61,4 % de la population de la province), la RE de Lower Mainland–Sud-ouest est demeurée la deuxième RE la plus populeuse au Canada, derrière celle de Toronto.
Début de l'encadré
Les accroissements démographiques très élevés mesurés dans les RE de Thompson–Okanagan (5930) et de Nechako (5970) devraient être interprétés avec prudence.
Tel qu’expliqué à la section de la méthodologie, les estimations postcensitaires provisoires de la Colombie-Britannique font l’objet d’un traitement particulier. Celles-ci sont calculées à l’aide de taux d’accroissement démographiques fournis par BC Stats, l’agence statistique de la Colombie-Britannique.
Or, la comparaison des taux d’accroissement démographique fournis par BC Stats à ceux calculés selon la méthode des composantes par la Division de la démographie de Statistique Canada a montré d’importants écarts. De plus, l’utilisation de sources de données fiscales préliminaires n’a pas permis de corroborer les accroissements démographiques élevés mesurés par BC Stats dans ces deux RE pour l’année 2016-2017.
Cependant, certains indicateurs pourraient attester d’une croissance démographique élevée dans les RE de Thompson–Okanagan et de Nechako. Selon BC Stats, l’accroissement démographique élevé de Thompson–Okanagan serait notamment appuyé par une croissance du marché immobilier dans la ville de PentictonNote 4 ainsi que par l’existence d’un projet de construction importantNote 5 dans cette RE. Par ailleurs, afin de justifier l’accroissement démographique de Nechako, BC Stats s’appuie sur la forte augmentation du nombre de connexions au réseau de distribution de l’électricité au cours de la dernière année, particulièrement dans les régions non organisées de cette RE.
Au même titre que toutes les données provisoires contenues dans cette publication, les accroissements démographiques des RE de Thompson–Okanagan et de Nechako seront révisés par Statistique Canada au cours des prochaines années lorsque des sources de données plus actuelles seront disponibles.
Fin de l'encadré
Description de la Carte 2.5
Cette carte nous montre le taux d’accroissement démographique entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017 selon la région économique (RE) pour la Colombie-Britannique.
Sur cette carte, l’orange indique que la RE a connu une décroissance de la population tandis que plus le vert est foncé, plus la croissance démographique a été importante. Pour une croissance inférieure à 0 pour mille, la couleur est orange; pour une croissance de 0 à moins de 5 pour mille, la couleur est vert pâle; pour une croissance de 5 à moins de 10 pour mille, la couleur est vert et pour une croissance supérieure ou égale à 10 pour mille, la couleur est vert foncé.
Il y a également sur la carte une flèche qui pointe vers le haut qui indique le nord.
Les couleurs sont associées aux RE en fonction du tableau de données suivant :
Code de la RE | Nom de la RE | Taux d'accroissement | Couleur sur la carte |
---|---|---|---|
5910 | Vancouver Island and Coast | 12,6 | Vert foncé |
5920 | Lower Mainland--Southwest | 11,8 | Vert foncé |
5930 | Thompson--Okanagan | 21,9 | Vert foncé |
5940 | Kootenay | -3,1 | Orange |
5950 | Cariboo | -5,0 | Orange |
5960 | North Coast | -19,0 | Orange |
5970 | Nechako | 109,1 | Vert foncé |
5980 | Northeast | 2,0 | Vert pâle |
Source: Statistique Canada, Division de la démographie. |
Les migrations internes expliquent une part importante de l’accroissement démographique des RE en Colombie-Britannique
- Au cours de la dernière année, les croissances démographiques des RE de Thompson–Okanagan et de l’Île de Vancouver et la côte étaient principalement attribuables à des gains migratoires interprovinciaux et intraprovinciaux. À l’inverse, les décroissances des RE de la Côte-nord et de Cariboo étaient surtout expliquées par des pertes migratoires intraprovinciales. Quant à la décroissance démographique de la RE de Kootenay, elle était due à un surplus de décès par rapport aux naissances, combiné à des pertes migratoires intraprovinciales.
- Parmi les RE affichant une croissance démographique en Colombie-Britannique, celle de Lower Mainland–Sud-ouest était la seule où la migration internationale en était la principale cause. Au cours de la dernière année, 91,3 % de l’accroissement migratoire international de la Colombie-Britannique était concentré dans cette RE, bien que son poids démographique au sein de la province (61,4 %) n’était pas aussi considérable.
- Du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017, le solde de la migration interprovinciale était positif dans six des huit RE de la Colombie-Britannique. Les taux d’accroissement migratoire interprovincial des RE de Thompson–Okanagan (+7,8 pour mille) et de l’Île de Vancouver et la côte (+6,9 pour mille) étaient les plus élevés à avoir été enregistré au pays.
- Trois RE de la Colombie-Britannique ont enregistré un nombre de décès supérieur à celui des naissances, se traduisant par des taux d’accroissement naturel négatifs : Thompson–Okanagan (-2,4 pour mille), l’Île de Vancouver et la côte (-2,3 pour mille), de même que Kootenay (-2,0 pour mille). Toutefois, ailleurs dans la province, les trois RE du nord de la Colombie-Britannique affichaient des taux d’accroissement naturel supérieurs à celui du Canada (+3,1 pour mille), atteignant 3,8 pour mille dans la RE de la Côte-nord, 5,1 pour mille à Nechako et 10,4 pour mille dans le Nord-est. Ces RE se distinguent notamment en raison de leur proportion plus élevée de la population déclarant une identité autochtone par rapport à la moyenne. Or, d’autres sources de données ont déjà montré que la population autochtone se caractérise par un régime de fécondité plus fortNote 6 que la moyenne canadienne.
Les RE du nord de la province plus jeunes que celles du sud
- Les RE du nord de la province se distinguent nettement de celles du sud de la province en ce qui a trait à la structure par âge de la population. Au 1er juillet 2017, les trois RE les plus au nord de la Colombie-Britannique (Côte-nord, Nechako et Nord-est) étaient les seules de la province où la proportion des enfants de 0 à 14 ans dépassait toujours celles des personnes âgées de 65 ans et plus.
- Les RE de l’Île de Vancouver et la côte et celle de Thompson–Okanagan comptaient les plus importantes proportions de personnes âgées de 65 ans et plus de la province (23,6 % et 23,3 % respectivement). Ces proportions représentaient plus du double de celle observée dans la RE du Nord-est (10,3 %), qui se distinguait en raison d’une forte part d’enfants de 0 à 14 ans (21,5 %).
- La structure par âge de RE de Lower Mainland–Sud-ouest se caractérisait surtout par une importance plus forte des personnes en âge de travailler (15 à 64 ans), qui comptaient pour 69,4% de la population, le niveau le plus élevé en Colombie-Britannique. C’est dans cette RE que se trouvent les régions métropolitaines de recensement de Vancouver et d’Abbotsford-Mission, pôles d’attraction de nombreux travailleurs et étudiants dans les établissements postsecondaires.
Tableau de données du graphique 2.9
Régions économiques | 0 à 14 ans | 15 à 64 ans | 65 ans et plus |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Canada | 16,0 | 67,1 | 16,9 |
Colombie-Britannique | 14,5 | 67,2 | 18,3 |
Île de Vancouver et la côte, C.-B. | 13,0 | 63,4 | 23,6 |
Thompson–Okanagan, C.-B. | 13,8 | 62,9 | 23,3 |
Kootenay, C.-B. | 14,9 | 62,1 | 23,0 |
Cariboo, C.-B. | 16,6 | 66,1 | 17,3 |
Lower Mainland–Sud-ouest, C.-B. | 14,6 | 69,4 | 16,0 |
Nechako, C.-B. | 19,2 | 65,3 | 15,5 |
Côte-nord, C.-B. | 18,1 | 66,6 | 15,3 |
Nord-est, C.-B. | 21,5 | 68,2 | 10,3 |
Note : Les régions économiques sont classées en ordre décroissant du pourcentage de la part de la population de 65 ans et plus. Les chiffres exprimés en pourcentage ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre à 100 %. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
La plupart des RE de la Colombie-Britannique vieillissent plus rapidement que l’ensemble du Canada
- Entre le 1er juillet 2007 et le 1er juillet 2017, les RE de Lower Mainland–Sud-ouest et du Nord-est ont été les seules de la province à montrer une augmentation de l’âge médian (+1,4 an) inférieure à celle de l’ensemble du pays (+1,5 an).
- En Colombie-Britannique, la RE de Nechako a montré la plus forte augmentation de son âge médian au cours des 10 dernières années, avec une hausse de 3,7 ans.
- Les hausses de l’âge médian de quatre autres RE de la Colombie-Britannique se chiffraient à un niveau au moins deux fois plus élevé que celui du Canada, soit dans celles de Cariboo (+3,3 ans), de Thompson–Okanagan (+3,1 ans), de Kootenay (+3,1 ans) et de l’Île de Vancouver et la côte (+3,0 ans).
Portrait régional : Territoires
Début de l'encadré
Étant donné que les trois territoires ne constituent qu’une seule région économique, le portrait régional reposera sur les divisions de recensement (DR) pour la présente analyse.
Fin de l'encadré
Fort accroissement de la population dans les trois DR du Nunavut
- Dans les trois territoires du Canada, les trois accroissements les plus soutenus de la population en 2016-2017 ont tous été enregistrés au Nunavut. Baffin (Nt) figurait en tête de liste de la croissance de la population dans les territoires, à 23,3 pour mille, et figurait au neuvième rang parmi les 293 DR au Canada, suivie par Keewatin (Nt) (+20,4 pour mille) et Kitikmeot (Nt) (+19,6 pour mille). Ces trois accroissements de la population des DR du Nunavut ont été plus élevés que ceux de 2015-2016. Au total, 6 des 10 DR des territoires ont connu une croissance de leur population en 2016-2017.
Description de la Carte 2.6
Cette carte nous montre le taux d’accroissement démographique entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017 selon la division de recensement (DR) pour les territoires.
Sur cette carte, l’orange indique que la DR a connu une décroissance de la population tandis que plus le vert est foncé, plus la croissance démographique a été importante. Pour une croissance inférieure à 0 pour mille, la couleur est orange; pour une croissance de 0 à moins de 5 pour mille, la couleur est vert pâle; pour une croissance de 5 à moins de 10 pour mille, la couleur est vert et pour une croissance supérieure ou égale à 10 pour mille, la couleur est vert foncé.
Il y a également sur la carte une flèche qui pointe vers le haut qui indique le nord.
Les couleurs sont associées aux DR en fonction du tableau de données suivant :
Code de la DR | Nom de la DR | Taux d'accroissement | Couleur sur la carte |
---|---|---|---|
6001 | Yukon | 9,7 | Vert |
6101 | Region 1 | -16,0 | Orange |
6102 | Region 2 | -11,1 | Orange |
6103 | Region 3 | -7,3 | Orange |
6104 | Region 4 | 3,6 | Vert pâle |
6105 | Region 5 | -21,9 | Orange |
6106 | Region 6 | 8,9 | Vert |
6204 | Baffin | 23,3 | Vert foncé |
6205 | Keewatin | 20,4 | Vert foncé |
6208 | Kitikmeot | 19,6 | Vert foncé |
Source: Statistique Canada, Division de la démographie. |
Toutes les DR du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest ont connu une baisse par rapport à 2015-2016
- Au total, 4 des 10 DR des territoires, toutes situées dans les Territoires du Nord-Ouest, ont connu des baisses de population en 2016-2017. La Région 5 (Hay River, T.N.-O.) a enregistré la baisse de population la plus prononcée avec -21,9 pour mille (la cinquième en importance au pays), suivie par la Région 1 (Inuvik, T. N.-O.) (-16,1 pour mille), la Région 2 (Normal Wells, T.N.-O.) (-11,1 pour mille) et la Région 3 (Behchokò, T.N.-O.) (-7,3 pour mille). La population de la seule DR au Yukon a augmenté (+9,8 pour mille), de même que la population des deux DR restantes dans les Territoires du Nord-Ouest. Toutefois, l’ensemble des DR du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest ont affiché une croissance moindre en 2016-2017 que pour la période annuelle précédente (en comparaison avec toutes les DR du Nunavut qui ont connu une augmentation au cours de la même période).
Le nombre plus grand de naissances que de décès est la principale raison de l’accroissement de la population dans les DR des territoires
- Parmi les DR des territoires qui ont connu des hausses de leur population, l’accroissement naturel a été le principal facteur à l’origine de l’augmentation, sauf dans les DR du Yukon et de la Région 6 (Yellowknife, T.N.-O.), entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017. La principale raison de la croissance dans les DR du Yukon et de la Région 6 (Yellowknife, T.N.-O.) est la migration internationale. Les baisses de population dans les quatre DR des Territoires du Nord-Ouest étaient principalement attribuables à la migration interprovinciale négative (Région 1 et Région 5) ou à la migration intraprovinciale négative (Région 2 et Région 3).
Tableau de données du graphique 2.10
Divisions de recensement | Accroissement naturel | Solde de la migration internationale | Solde de la migration interprovinciale | Solde de la migration intraprovinciale | Accroissement démographique |
---|---|---|---|---|---|
taux pour mille | |||||
Canada | 3,1 | 9,1 | 0,0 | 0,0 | 12,2 |
Territoires | 11,0 | 5,1 | -7,0 | 0,0 | 9,1 |
Region 6, T.N.-O. | 19,1 | 1,0 | 3,8 | -0,6 | 23,3 |
Baffin, Nt | 20,2 | -1,5 | -0,3 | 2,0 | 20,4 |
Kitikmeot, Nt | 17,3 | -0,9 | 4,6 | -1,4 | 19,6 |
Keewatin, Nt | 4,2 | 8,6 | -3,0 | 0,0 | 9,7 |
Region 3, T.N.-O. | 11,2 | 11,7 | -19,4 | 5,5 | 8,9 |
Yukon, Yn | 4,2 | 0,3 | -9,0 | 8,1 | 3,6 |
Region 2, T.N.-O. | 12,8 | 1,0 | 2,8 | -23,9 | -7,3 |
Region 1, T.N.-O. | 9,9 | 1,2 | -7,0 | -15,2 | -11,1 |
Region 4, T.N.-O. | 12,2 | 0,0 | -23,3 | -4,9 | -16,0 |
Region 5, T.N.-O. | 6,0 | 3,8 | -30,2 | -1,5 | -21,9 |
Note : Les divisions de recensement sont classées en ordre décroissant du taux d'accroissement démographique. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
- Le nombre de naissances a été supérieur au nombre de décès dans les 10 DR des territoires. Chacun des taux d’accroissement naturel dans ces DR a été supérieur à la moyenne canadienne de 3,1 pour mille. L’accroissement naturel dans les territoires a été le fait principalement de Keewatin (Nt) (+20,2 pour mille), Baffin (Nt) (+19,1 pour mille) et Kitikmeot (Nt) (+17,3 pour mille). Le deuxième accroissement naturel le plus faible a eu lieu dans les DR du Yukon et de la Région 4 (Fort Simpson, T.N.-O.) (+4,2 pour mille dans les deux cas).
- Les DR du Yukon et de la Région 6 (Yellowknife, T.N.-O.) sont les deux seules DR dont la croissance est principalement attribuable à la migration internationale. À 11,7 pour mille, la Région 6 (Yellowknife, T.N.-O.) est venue en tête de tous les territoires pour la croissance attribuable à la migration internationale, et il s’agit du seul territoire où elle a été supérieure à la moyenne nationale (+9,1 pour mille). Le Yukon a affiché la deuxième croissance en importance parmi les territoires, avec un taux de 8,6 pour mille.
- Au total, trois des cinq pertes relatives les plus importantes découlant de la migration interprovinciale au pays ont été enregistrées dans les territoires, et plus particulièrement dans les Territoires du Nord-Ouest. La Région 5 (Hay River, T.N.-O.) a affiché la perte la plus grande découlant de la migration interprovinciale au pays, avec un taux de -30,2 pour mille. Elle était suivie par la Région 1 (Inuvik, T.N.-O.) (-23,3 pour mille) au quatrième rang et la Région 6 (Yellowknife, T.N.-O.) (-19,4 pour mille) au cinquième rang. Seulement trois DR des territoires ont affiché une croissance positive découlant de la migration interprovinciale en 2016-2017, la plus importante ayant été enregistrée à Kitikmeot (Nt), soit 4,6 pour mille.
Les DR des territoires sont beaucoup plus jeunes que celles du reste du Canada
- Le 1er juillet 2017, 4 des 10 DR des territoires figuraient parmi les plus jeunes au Canada. La DR de Keewatin (Nt) est demeurée la plus jeune, avec une proportion de 33,5 % de sa population âgée de 0 à 14 ans, et un âge médian de 24,5 ans. Les trois autres DR figurant parmi les 10 plus jeunes au pays étaient Kitikmeot (Nt), avec 30,8 % de sa population âgée de 0 à 14 ans (cinquième rang), Baffin (Nt) à 29,5 % (septième rang) et la Région 3 (Behchokò, T.N.-O.) à 27,5 % (neuvième rang). Les 10 DR des territoires affichaient une proportion de leur population âgée de 0 à 14 ans plus élevée que la moyenne nationale, qui s’établissait à 16,0 %. La DR affichant la proportion la plus faible parmi les territoires était le Yukon, avec 16,3 % de sa population âgée de 0 à 14 ans.
- Dans chaque DR des territoires, la proportion de la population âgée de 0 à 14 ans était plus élevée que celle âgée de 65 ans et plus. Cela peut être attribué en partie à la présence plus grande dans les territoires de populations autochtones, dont les taux de fécondité sont relativement élevés par rapport à la moyenne nationale.
Tableau de données du graphique 2.11
Divisions de recensement | 0 à 14 ans | 15 à 64 ans | 65 ans et plus |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Canada | 16,0 | 67,1 | 16,9 |
Territoires | 22,8 | 69,3 | 7,9 |
Yukon, Yn | 16,3 | 71,3 | 12,4 |
Region 5, T.N.-O. | 19,4 | 69,7 | 10,9 |
Region 4, T.N.-O. | 20,2 | 70,6 | 9,2 |
Region 1, T.N.-O. | 24,5 | 66,9 | 8,7 |
Region 2, T.N.-O. | 23,0 | 69,0 | 8,0 |
Region 3, T.N.-O. | 27,5 | 65,8 | 6,7 |
Region 6, T.N.-O. | 20,7 | 73,8 | 5,6 |
Kitikmeot, Nt | 30,8 | 64,8 | 4,4 |
Baffin, Nt | 29,5 | 66,3 | 4,1 |
Keewatin, Nt | 33,5 | 63,1 | 3,4 |
Note : Les divisions de recensement sont classées en ordre décroissant du pourcentage de la part de la population de 65 ans et plus. Les chiffres exprimés en pourcentage ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre à 100 %. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
- Le 1er juillet 2017, aucune des DR des territoires ne figurait parmi les plus âgées au Canada. En fait, dans chaque DR des territoires, la proportion de la population âgée de 65 ans et plus était inférieure à la moyenne canadienne de 16,9 %. La DR des territoires où l’on retrouvait la proportion la plus forte de la population âgée de 65 ans et plus était le Yukon, avec 12,4 %. Dans seulement 2 des 10 DR des territoires, on retrouvait plus de 10 % de la population âgée de 65 ans et plus. Au total, 5 des 10 DR ayant la proportion la plus faible de personnes âgées de 65 ans et plus se trouvaient dans les territoires. Keewatin (Nt) affichait la deuxième proportion la plus faible au pays, avec seulement 3,4 % de sa population âgée de 65 ans et plus.
La population plus jeune des territoires vieillit plus rapidement que celle du Canada globalement
- L’âge médian de la population dans chaque DR des territoires était plus faible que la moyenne canadienne, qui s’établissait à 40,6 ans. Toutefois, le vieillissement de la population dans 8 des 10 DR des territoires a été plus rapide entre le 1er juillet 2007 et le 1er juillet 2017 que la moyenne nationale de 1,5 an. La Région 5 (Hay River, T.N.-O.) a dépassé les territoires, avec un âge médian qui a augmenté pour passer de 32,6 ans à 36,3 ans au cours de cette période (+3,8 ans). La DR du Yukon a connu une augmentation similaire (+1,5 an) à la moyenne canadienne, tandis que la Région 3 (Behchokò, T.N.-O.) est la seule DR des territoires où l’âge a diminué (-2,4 ans) au cours de cette période.
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