Mortalité : aperçu, 2008 et 2009

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par Nora Bohnert

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Le présent chapitre présente l’évolution de la mortalité canadienne en 2008 et en 2009 et distingue les tendances selon l’âge (y compris la mortalité infantile), le sexe et les régions.

Nombre de décès et taux brut de mortalité

Après une légère hausse du nombre de décès au Canada de 2007 (235 217) à 2008 (238 617), le nombre de décès a très légèrement diminué pour se situer à 238 418 en 2009 (tableau 1). La légère baisse du nombre de décès entre 2008 et 2009 était la troisième baisse d’une année à l’autre observée depuis 1999.

Des statistiques de l’état civil comparables dans le temps ont débuté en 1926 et depuis ce moment, le nombre de décès a généralement augmenté au fil du temps au Canada. Par ailleurs, le taux brut de mortalité (le nombre de décès pour 1 000 personnes) a fluctué autour de 7,0 pour 1 000 personnes depuis les années 1980, après avoir diminué entre les années 1950 et les années 1970 (figure 1). Récemment, le taux brut de mortalité a légèrement augmenté, passant de 7,1 en 2007 à 7,2 en 2008, un niveau qui avait été observé pour la dernière fois en 1999. Toutefois, en 2009, le taux brut de mortalité a diminué de nouveau, à 7,1 pour mille.

L’augmentation du nombre de décès au fil du temps s’explique en grande partie par la croissance démographique, mais aussi par le vieillissement de la population. Avec le vieillissement de la structure par âge de la population, une proportion relativement plus grande de la population se retrouve dans les groupes d’âge plus avancés, où les taux de mortalité sont plus élevés.

À l’image de la tendance nationale, la plupart des provinces et des territoires ont enregistré une hausse de leurs taux bruts de mortalité de 2007 à 2008, suivie d’une baisse des taux de 2008 à 2009. Les taux bruts de mortalité du Québec et de l’Ontario sont demeurés inchangés de 2007 à 2009. Parmi les provinces et les territoires, seule la Nouvelle-Écosse a enregistré des baisses consécutives du taux brut de mortalité entre 2007 et 2008 et entre 2008 et 2009. Le taux brut de mortalité légèrement plus faible en Nouvelle-Écosse pourrait être attribuable au fait que de 2007 à 2009, la proportion de la population de 65 ans et plus dans la province a légèrement augmenté, tandis que les taux de mortalité par âge au-delà de 65 ans ont diminué1.

Écarts de mortalité en fonction de l’âge et du sexe

Au cours du cycle de vie, les taux de mortalité suivent une courbe en forme de crochet : le taux de mortalité est plus élevé durant la première année de vie; les taux de mortalité diminuent ensuite à leurs plus bas niveaux pendant l’enfance, avant d’augmenter lentement tout au long de l’âge adulte, pour atteindre leurs plus hauts niveaux aux âges les plus avancés (figure 2). Comme par le passé, en 2008 et en 2009, les femmes présentaient des taux de mortalité plus faibles que leurs homologues masculins à tous les âges. Cet écart presque omniprésent entre les taux de mortalité des hommes et des femmes a été observé tout au long de l’histoire et chez bon nombre d’autres espèces animales. L’écart des taux de mortalité entre les sexes a été imputé aux différences hormonales, d’évolution, comportementales et socioculturelles entre les hommes et les femmes, entre autres facteurs.

Malgré la constante de la disparité entre les sexes dans les taux de mortalité au long du cycle de vie, l’ampleur de l’écart varie selon l’âge. Pendant l’enfance, l’écart entre les sexes est minime, tandis qu’il est plus prononcé pendant l’adolescence et au début de l’âge adulte, où la plupart des décès sont attribuables à des accidents ou à des actes de violence chez les hommes. Tout au long des âges adultes, les écarts de mortalité en fonction du sexe diminuent lentement et à des âges plus avancés, la différence entre les sexes tombe à son plus bas niveau.

L’écart important entre les taux de mortalité des hommes et des femmes à la fin de l’adolescence et au début de la vingtaine est une tendance qui s’est développée pendant la deuxième moitié du 20e siècle. La figure 3 montre le ratio hommes-femmes de la probabilité de décès selon l’âge à divers moments au cours des 80 dernières années. On peut voir qu’en 1931, le ratio se rapprochait de 1 pour les personnes de la fin de l’adolescence et du début de la vingtaine ce qui signifie que les jeunes hommes et les jeunes femmes avaient une probabilité semblable de décès. En fait, en 1931, les femmes âgées entre 20 et 49 ans présentaient une plus forte probabilité de décès que les hommes. Cette tendance est principalement attribuable à la mortalité maternelle plus élevée à cette époque; les femmes avaient un risque de décès plus élevé qu’aujourd’hui en raison des éventuelles complications associées à la maternité.

Le risque élevé de décès des hommes par rapport aux femmes au début de l’âge adulte a commencé à apparaitre dans les années 1950, pour atteindre une amplitude maximale à la fin des années 1970 et au début des années 1980. En 1976, par exemple, les hommes de 22 ans avaient une probabilité de décès 3,5 fois plus élevée que les femmes du même âge. Ce risque élevé de décès chez les jeunes hommes était principalement attribuable aux décès accidentels et violents causés par des accidents de la route, des suicides ou des homicides2. Depuis les années 1980, on observe une réduction de la disparité entre les sexes pour ce qui est de la probabilité de décès au début de l’âge adulte, même si elle persiste. Cette réduction découle du fait que les hommes ont enregistré des améliorations plus marquées de leur taux de mortalité (engendrant donc moins de décès) associés aux accidents et aux morts violentes que les femmes au cours des dernières années3. Cela dit, de 2001 à 2009, le ratio hommes-femmes à l’égard de la mortalité entre 20 et 25 ans a augmenté, suggérant que l’écart entre les taux de mortalité des jeunes hommes et des jeunes femmes se maintiendra encore pendant un certain temps.

De 1981 à 2009, une baisse est également survenue en ce qui concerne le ratio hommes-femmes relatif à la probabilité de décès au milieu de l’âge adulte (de 45 à 69 ans). Cette tendance pourrait être en partie attribuable au fait que le comportement des femmes (et les risques de décès qui y sont associés) est devenu plus similaire à celui des hommes au cours des 40 dernières années, en particulier dans le cas du tabagisme4.

Différences régionales à l’égard de la mortalité selon l’âge

À l’échelle des provinces et des territoires, on observe des différences relatives aux taux de mortalité par âge, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes. Comme on peut le voir dans le tableau 2, le Nunavut a enregistré des taux de mortalité considérablement plus élevés chez les jeunes adultes par rapport à la moyenne canadienne. Par exemple, en 2009, le taux de mortalité du Nunavut pour les hommes de 15 à 19 ans était douze fois plus élevé que la moyenne canadienne des hommes de ces âges (6,0 contre 0,5 pour 1 000 personnes), tandis que le taux de mortalité correspondant chez les femmes au Nunavut était plus de six fois supérieur à celui de la moyenne canadienne pour les femmes de cet âge (1,9 contre 0,3 pour 1 000 personnes). Certaines études5 suggèrent qu’au cours des dernières années, dans les régions ayant une forte proportion de personnes autochtones, la « mortalité précoce6 » était deux fois plus élevée chez les jeunes adultes (de 15 à 24 ans) que dans les régions affichant une faible proportion de personnes autochtones, les blessures (surtout les suicides et les accidents de la route) étant le principal facteur à l’origine du nombre relativement élevé de décès à de plus jeunes âges.

La mortalité infantile

Le nombre de décès de nouveau-nés (le nombre de décès survenus au cours de la première année de vie) a légèrement augmenté de 2007 à 2008, passant de 1 881 à 1 911 (tableau 3). Le taux de mortalité infantile est toutefois demeuré inchangé, à 5,1 décès pour 1 000 naissances vivantes. La hausse du nombre de décès de nouveau-nés était donc principalement attribuable à une augmentation du nombre total de naissances entre les deux années, soit de 367 864 naissances en 2007 à 377 886 naissances en 2008.

En 2009, le taux de mortalité infantile a diminué pour s’établir à 4,9 décès pour 1 000 naissances vivantes, le plus faible taux jamais enregistré. Le nombre de décès de nouveau-nés a également diminué légèrement, pour se fixer à 1 872 en 2009, en dépit du fait que le nombre total de naissances a augmenté de 3 000 personnes de 2008 à 2009. Le creux précédent de 5,0 pour 1 000 du taux de mortalité infantile datait de 2006 et ce taux a varié entre 5,0 et 6,0 décès pour 1 000 naissances vivantes depuis le milieu des années 1990.

La stabilité relative du taux de mortalité infantile au Canada au cours des 20 dernières années après une longue période de baisse pourrait être attribuable au fait que la mortalité infantile se rapproche d’une « limite naturelle », bien que plusieurs autres pays aient enregistré des taux plus faibles au cours des dernières années7. Cette stabilisation pourrait également s’expliquer en partie par plusieurs tendances relatives aux caractéristiques des naissances au cours des dernières décennies. Le pourcentage de naissances de nouveau-nés prématurés et ayant un faible poids à la naissance est en hausse depuis le milieu des années 1980, en partie en raison d’une utilisation accrue de technologies de reproduction assistée, elles-mêmes associées à une incidence accrue de naissances multiples. Or, les naissances multiples sont un facteur de risque bien connu de mortalité infantile, en particulier chez les mères plus âgées8. Le faible poids à la naissance est également plus fréquent chez les mères les plus jeunes et les plus âgées, et la proportion de mères de plus de 40 ans a augmenté ces dernières années9. En outre, les progrès réalisés dans le domaine des soins périnataux pourraient en fait avoir entraîné une augmentation proportionnelle du nombre de naissances vivantes de nouveau-nés de faible poids, associés à des risques de mortalité plus élevés et qui auraient auparavant entraîné une fausse couche ou une mortinaissance10. Enfin, il est possible qu’au cours des dernières années, une reconnaissance accrue des exigences de déclaration ait pu entrainer davantage de déclaration de nouveau-nés de très faible poids, eux-mêmes associés à un risque élevé de décès durant la première année de vie11.

Parmi les provinces et les territoires, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest affichaient les taux de mortalité infantile les plus élevés au pays à la fois en 2008 (16,2 et 9,7 décès pour 1 000 naissances vivantes, respectivement) et en 2009 (14,8 et 15,5, respectivement). En comparaison, l’Île-du-Prince-Édouard affichait le plus faible taux de mortalité infantile, à 2,0 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2008, un rang qu’elle partageait avec la Nouvelle-Écosse en 2009, à 3,4. Les tailles de population plus faibles observées dans ces provinces engendrent également des variations annuelles plus importantes que celles des provinces présentant des tailles de population plus grandes.

Les différences dans les taux de mortalité infantile entre les provinces et les territoires ont varié au cours des 90 dernières années. Comme on peut le voir dans la figure 4, les différences régionales du taux de mortalité infantile ont généralement augmenté des années 1920 aux années 1950, le taux de mortalité infantile moyen le plus élevé au cours des années 1950 étant à peu près cinq fois plus grand que le taux moyen le plus faible. Parallèlement à la mise en œuvre du système de soins de santé dans toutes les régions canadiennes, les écarts entre les provinces et les territoires ont diminué durant les années 1960 à 1980, le ratio entre le taux de mortalité infantile le plus élevé et le plus faible diminuant à 2,7 décès pour 1 000 naissances vivantes en moyenne dans les années 1980.

Toutefois, au cours des dernières années et correspondant à l’ajout du Nunavut comme territoire, les écarts dans les taux de mortalité infantile se sont accrus. En 2009, le taux de mortalité infantile le plus élevé des provinces et des territoires était presque cinq fois supérieur au taux le plus faible (3,4 décès pour 1 000 naissances vivantes pour l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse, contre 15,5 pour les Territoires du Nord-Ouest). Pendant la décennie des années 2000, le ratio moyen entre le taux de mortalité infantile le plus élevé et le plus faible parmi les provinces et des territoires se situait à 5,2, soit près du double du ratio moyen enregistré dans les années 198012. Ces écarts à la hausse sont essentiellement le résultat d’une évolution différentielle du taux de mortalité infantile dans les provinces et les territoires au cours de la dernière décennie. Entre 2000 et 2009, la mortalité infantile a diminué d’environ 0,5 % en moyenne dans les provinces, alors qu’elle n’a montré aucun signe de diminution dans les trois territoires. Ces différences accrues en matière de la mortalité infantile sont notamment liées à des conditions socio-économiques, environnementales, de santé et de soins de santé prévalant au sein de régions nordiques à fortes concentrations de populations inuites13 et 14.

La composition de la mortalité infantile

La composition de la mortalité infantile s’est transformée considérablement au cours des 90 dernières années. En 1926, la plupart des décès de nouveau-nés au Canada (54,5 %) survenait après le premier mois de vie. Partout dans le monde, à mesure que les taux de mortalité infantile ont diminué, la proportion de décès survenant avant l’âge de quatre semaines a augmenté : en moyenne, dans les régions développées, 63 % des décès de nouveau-nés sont survenus pendant la période néonatale (de 0 à 27 jours de vie) en 200015. Au Canada en 2009, les trois quarts (75 %) des décès de nouveau-nés se sont produits pendant le premier mois de vie (figure 5). En dépit du fait qu’il représente une proportion grandissante de l’ensemble de la mortalité infantile, le taux de mortalité néonatale au Canada a diminué de 4,2 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2007 à 3,7 en 2008 et 2009, soit le plus faible taux de mortalité néonatale enregistré. La majorité des décès survenant durant la période néonatale surviennent au début de cette période, soit durant la première semaine de vie (mortalité néonatale précoce) : en effet, depuis 1954, ces décès n’ont jamais représenté une proportion inférieure à 80 % de tous les décès néonataux.

L’espérance de vie

Pour la période de 2006 à 2008, l’espérance de vie à la naissance se situait à 78,4 ans pour les hommes et à 83,0 ans pour les femmes au Canada, ce qui représente une hausse de 0,2 an à la fois pour les hommes et les femmes par rapport à la période précédente, soit de 2005 à 2007 (tableau 4). Pendant la période subséquente de 2007 à 2009, l’espérance de vie à la naissance des hommes et des femmes a légèrement augmenté, pour s’établir à 78,6 ans et 83,1 ans, respectivement.

Pendant la période de 2006 à 2008, les femmes pouvaient espérer vivre 21,2 ans de plus une fois atteint l’âge de 65 ans, tandis que les hommes pouvaient espérer vivre encore 18,2 années supplémentaires. Pour la période de 2007 à 2009, l’espérance de vie à 65 ans des femmes et des hommes a légèrement diminué pour atteindre 21,4 et 18,3 ans, respectivement.

Parmi les provinces et territoires, c’est en Colombie-Britannique que l’on a observé l’espérance de vie à la naissance la plus élevée chez les femmes comme chez les hommes pour les périodes de 2006 à 2008 et de 2007 à 2009, une situation qui est d’ailleurs observée depuis plusieurs périodes consécutives. L’écart dans l’espérance de vie à la naissance parmi les provinces et territoires était plus important chez les hommes (11,4 ans) que chez les femmes (9,7 ans) pour la période de 2007 à 2009. Pour les deux sexes, les espérances de vie les plus faibles ont été observées au Nunavut, où les femmes avaient une espérance de vie à la naissance de 74,0 ans et les hommes, de 68,0 ans.

L’écart d’espérance de vie entre les sexes au Canada s’est accru des années 1930 aux années 1970, et diminue progressivement depuis. Cet écart a diminué à 4,5 ans pour la période de 2007 à 2009 après avoir atteint un sommet à 7,5 ans en 197816. Au niveau régional, cet écart entre les sexes pour la période de 2007 à 2009 était plus important au Nunavut (6,0 ans) et moins important en Colombie-Britannique (4,3 ans).

L’espérance de vie des Canadiens et Canadiennes en 2009 était supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE, qui était de 76,7 ans chez les hommes et de 82,2 ans chez les femmes17. L’espérance de vie des Canadiens était similaire à celle des Espagnols (78,6 ans) et des Norvégiens (78,7 ans), les Suisses ayant l’espérance de vie la plus élevée (79,9 ans). Les Canadiennes, pour leur part, présentaient une espérance de vie proche de celle des Autrichiennes et des Norvégiennes (toutes les deux de 83,2 ans), les Japonaises ayant l’espérance de vie la plus élevée en 2009, à 86,4 ans.

La rectangularisation de la mortalité

Dans bien des pays, y compris au Canada, le phénomène de la « rectangularisation » ou de la « compression » de la mortalité est observé. Ce phénomène se produit lorsque la proportion de personnes survivant à des âges avancés augmente. Par conséquent, la courbe de survie (figure 6) affiche une forme de plus en plus rectangulaire, étant donné le nombre proportionnellement plus élevé de décès survenant à des âges de plus en plus avancés. Le débat se poursuit à savoir si une rectangularisation complète de la mortalité finira par se produire, c’est-à-dire que tous les décès surviendraient à environ le même âge avancé, ce qui laisserait supposer une limite biologique prédéterminée fixe de la longévité humaine.

Comme on peut le voir à la figure 6, les données suggèrent que la mortalité devient de plus en plus concentrée (c’est-à-dire que les décès surviennent de plus en plus tard dans la vie) au Canada. En 1931, 91,3 % des personnes appartenant à une cohorte fictive18 étaient toujours en vie à l’âge de 1 an, comparativement à 99,5 % des personnes en 2009. De même, en 1931, environ les trois quarts (75,2 %) des personnes survivaient de la naissance à 50 ans, tandis qu’en 2009, cette proportion avait augmenté à 95,3 %. Bien que les courbes en 2009 soient plus rectangulaires qu’en 1931, l’extension considérable de la longueur des courbes de 2009 comparativement à celles de 1931 suggère que le Canada ne se rapproche pas encore d’une limite supérieure théorique de l’espérance de vie d’une population. Quoi qu’il en soit, le décalage de la majorité des décès vers des âges avancés a des conséquences importantes sur la demande et les services de soins de santé, sur la taille et la structure par âge de la population active et la productivité résultante, de même que sur la qualité de vie des personnes âgées.

Notes

  1. Le taux moyen de mortalité de la Nouvelle-Écosse pour la population de 65 ans et plus a diminué, passant de 46,7 pour 1 000 personnes en 2007 à 44,9 pour 1 000 personnes en 2008, puis à 43,9 pour 1 000 personnes en 2009. Source : Statistique Canada, Base de données sur les décès de la Statistique de l’état civil du Canada, 2007 à 2009, Enquête 3233 et Division de la démographie, estimations démographiques.
  2. Milan, A. et L. Martel, L. 2008. « Mortalité », Rapport sur l’état de la population du Canada : 2005 et 2006, no 91-209-X au catalogue de Statistique Canada.
  3. Trovato, F. et N.M. Lalu. 1996. « Causes of death responsible for the changing sex differential in life expectancy between 1970 and 1990 in thirty industrialized nations », Canadian Studies in Population, volume 22, pages 99 à 126.
  4. Martel, L., A. Bélanger et J.-M. Berthelot. 2001. « L’effet du tabagisme sur l’espérance de vie sans incapacité au Canada », Rapport sur l’état de la population du Canada : 2001, pages 113 à 136, no 91-209 au catalogue de Statistique Canada.
  5. Allard, Y.E., R. Wilkins et J.-M. Berthelot. 2004. « Mortalité prématurée dans les régions sociosanitaires à forte population autochtone », Rapports sur la santé, volume 15(1), no 82-003 au catalogue de Statistique Canada.
  6. Allard et coll. (2004) mesurent la mortalité précoce en termes d’« années potentielles de vie perdues ». Cette mesure donne plus de poids aux décès à des âges plus jeunes en comparaison à d’autres indicateurs généraux de mortalité.
  7. Le taux de mortalité infantile du Canada était supérieur à la moyenne de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en 2008 (4,6 décès pour 1 000 naissances) et considérablement plus élevé que les trois pays de l’OCDE affichant les plus faibles taux de mortalité infantile : le Luxembourg (1,8), la Slovénie (2,1) et Islande (2,5). Il convient de souligner que certaines variations internationales dans les taux de mortalité infantile pourraient être attribuables en partie aux différentes façons dont les pays définissent les enfants vivants après la naissance.Source : OCDE. 2011. « La mortalité infantile », Panorama de la société 2011 - Les indicateurs sociaux de l'OCDE.
  8. Matthews, T.J. et M.F. MacDorman. 2007. « Infant mortality statistics from the 2004 period linked birth/infant death data set », National Vital Statistics Reports, volume 55, no 14.
  9. Statistique Canada. 2013. « Fécondité : aperçu, 2009 à 2011 », Rapport sur l’état de la population du Canada, no 91-209-X au catalogue de Statistique Canada.
  10. Nault, F. 1997. « Diminution des écarts de mortalité, 1978-1995 », Rapports sur la santé, volume 9(1), no 82-003-XPB au catalogue de Statistique Canada.
  11. Agence de la santé publique du Canada. 2008. Rapport sur la santé périnatale au Canada, Ottawa.
  12. Si l’on excluait le Nunavut du calcul pour les années 2000, le ratio serait de 3,8 décès pour 1 000 naissances vivantes au lieu de 5,2.
  13. En particulier dans les régions de l’Inuvialuit dans les Territoires du Nord-Ouest, du Nunavut, du Nunavik dans le Nord du Québec et du Nunatsiavut sur la côte nord du Labrador. Luo, Z.C., S. Senécal, F. Simonet, E. Guimond, C. Penney et R. Wilkins. 2010. « Birth outcomes in the Inuit-inhabited areas of Canada », Journal de l'Association médicale canadienne, volume 182(2), pages 235 à 242.
  14. Joseph, K.S., L. Huang, S. Dzakpasu et C. McCourt. 2009. « Regional disparities in infant mortality in Canada: a reversal of egalitarian trends », BioMedCentral Public Health, volume 9:4.
  15. Organisation mondiale de la Santé. 2006. Neonatal and perinatal mortality: Country, regional and global estimates.
  16. Nault, F. 1997. « Diminution des écarts de mortalité, 1978-1995 », Rapports sur la santé, volume 9, no 1, no 82-003-XPB au catalogue de Statistique Canada.
  17. OCDE. 2011. « Life expectancy », OECD Factbook 2011-2012: Economic, Environmental and Social Statistics, OECD Publishing.
  18. La table de mortalité du moment est une représentation mathématique de l’extinction d’une cohorte fictive, ou synthétique, au lieu d’une cohorte de naissance réelle. Par conséquent, les taux de survie affichés à la figure 6 découlent d’une situation où une cohorte fictive de 100 000 personnes a été soumise, durant son existence, aux taux de mortalité par âge observés au cours d’une année donnée (ici, 1931 ou 2009).
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