Estimations démographiques trimestrielles
Octobre à décembre 2020

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Date de diffusion : le 18 mars 2021

Faits saillants

Année civile 2020

• Le 1^er janvier 2021, la population du Canada était estimée à 38 048 738, en hausse de 149 461 (+0,4 %) par rapport au 1^er janvier 2020. Il s’agit du plus faible taux de croissance depuis 1916 (+0,3 %).
• Au cours de cette période, la population a augmenté dans l’ensemble des provinces et des territoires, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador (-0,6 %), où elle a diminué, ainsi qu’en Saskatchewan (-0,0 %) et dans les Territoires du Nord-Ouest (+0,0 %) où elle est restée stable. Toutes les provinces les territoires dont la population était en hausse ont toutefois affiché un taux de croissance plus faible en 2020 qu’en 2019 (sauf le Nunavut).
• Le taux d’accroissement démographique de l’Ontario (+0,4 %) a été le plus faible que cette province ait connu depuis 1917, et en Colombie-Britannique (+0,4 %), il a été le plus faible depuis 1874.
• Les décès au Canada (309 893) ont dépassé le cap des 300 000 pour la première fois dans l’histoire du pays. L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a indiqué que 15 651 décès étaient attribuables à la COVID-19 (5,1 %).
• En raison de l’augmentation du nombre des décès et de la stabilité du nombre des naissances (372 727), l’accroissement naturel (les naissances moins les décès, +62 834) a diminué pour s’établir à son niveau annuel le plus bas (depuis au moins 1922).
• La migration internationale a été à l’origine de 58,0 % de la croissance démographique en 2020. En comparaison, cette proportion était supérieure à 65 % depuis 2000 et a atteint un sommet de 85,7 % en 2019.
• Le Canada a accueilli 184 624 immigrants en 2020; il s’agit du nombre le plus bas enregistré au cours d’une année de calendrier depuis 1998 et de près de la moitié (-45,9 %) du nombre observé en 2019.
• Le nombre de résidents non permanents qui ont quitté le Canada en 2020 a été supérieur au nombre qui sont arrivés au pays (-86 535), ce qui représente la perte nette la plus importante depuis que des données comparables existent (1972). Cela est presque entièrement attribuable à la diminution du nombre de titulaires de permis de travail et d’études.
• L’émigration nette (le nombre d’émigrants moins le nombre d’émigrants de retour plus le solde de l’émigration temporaire) a également diminué en 2020, de 71,0 % par rapport aux niveaux observés en 2019.
• Le nombre de personnes qui ont migré dans une autre province ou un autre territoire a légèrement diminué en 2020 par rapport à 2019 (-8,8 %). En 2020, la province qui a enregistré l’accroissement migratoire interprovincial le plus marqué a été la Colombie-Britannique (+20 994) et la province qui a enregistré la perte nette la plus prononcée a été la Saskatchewan (-10 318).

Quatrième trimestre de 2020

• Les décès ont atteint un niveau record (81 759) pour n’importe quel trimestre donné depuis que des données comparables existent. Cela s’explique principalement par l’augmentation du nombre de décès attribuables à la COVID-19 au quatrième trimestre (6 324 selon l’ASPC).
• Le nombre de nouveaux immigrants était environ la moitié de celui de l’année précédente, mais il a augmenté de 2,6 % par rapport au troisième trimestre de 2020. Il s’agit du niveau d’immigration le plus faible enregistré au cours d’un quatrième trimestre depuis 1998.
• Le solde de résidents non permanents était négatif (-2 560) au quatrième trimestre de 2020, suivant la tendance saisonnière habituelle, mais il a augmenté par rapport au creux historique enregistré au troisième trimestre (-65 754). Le changement entre le troisième et le quatrième trimestre est principalement dû à une augmentation du nombre de titulaires de permis de travail au quatrième trimestre.
• Le nombre de migrants interprovinciaux a diminué de 10,6 % par rapport au même trimestre de 2019. La Colombie-Britannique a enregistré le solde migratoire interprovincial le plus élevé au quatrième trimestre (+4 878), principalement en raison de la diminution du nombre de personnes quittant la province, surtout celles se rendant en Alberta. Le Manitoba a enregistré la perte nette la plus importante sur le plan de la migration interprovinciale (-1 856).

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