Estimations démographiques trimestrielles
Juillet à septembre 2020
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Faits saillants
- Du 1er juillet au 30 septembre 2020, la croissance de la population du Canada s’est pratiquement interrompue, avec une hausse de seulement 2 767 personnes (+0,0 %). Il s’agit de loin de la plus faible croissance affichée au cours d’un trimestre depuis au moins le 1er janvier 1946 (le moment à partir duquel les données trimestrielles à l’échelle nationale sont disponibles).
- Une diminution de la population a été observée dans huit provinces et territoires : Terre-Neuve-et-Labrador (-1 105), la Nouvelle-Écosse (-236), le Nouveau-Brunswick (-161), l’Ontario (-895), la Saskatchewan (-797), la Colombie-Britannique (-1 861), les Territoires du Nord-Ouest (-87) et le Nunavut (-68).
- C’est la première fois qu’autant de provinces et de territoires affichent une diminution de leur population au cours du même trimestre (depuis au moins le troisième trimestre de 1951, soit le moment à partir duquel les données trimestrielles à l’échelle des provinces et des territoires sont disponibles). Au cours de la même période, il s’agit seulement de la deuxième fois que la population diminue durant un trimestre en Ontario et en Colombie-Britannique.
- Au troisième trimestre de 2020, quatre provinces et un territoire ont vu leur population croître : l’Île-du-Prince-Édouard (+88), le Québec (+1 208), le Manitoba (+321), l’Alberta (+6 236) et le Yukon (+124).
- Des 69 114 décès estimés au troisième trimestre de 2020, 706 étaient attribuables à la COVID-19 (selon les données de l’Agence de la santé publique du Canada). Il s’agit d’une baisse par rapport aux 8 495 décès attribuables à la COVID-19 survenus au deuxième trimestre de 2020.
- Contrairement à la tendance habituelle, la croissance observée au troisième trimestre s’explique par l’accroissement naturel (les naissances moins les décès) plutôt que par une hausse de la migration internationale. L’accroissement naturel s’est chiffré à 29 910, tandis que le solde de la migration internationale a été négatif (-27 143).
- Les mesures visant à freiner la propagation de la COVID-19 qui avaient eu une incidence sur la croissance au deuxième trimestre sont demeurées en vigueur au cours du troisième trimestre. Les restrictions aux frontières, la réduction des voyages internationaux, de même que les défis opérationnels avec lesquels Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a dû composer ont entraîné une diminution des niveaux de migration internationale, particulièrement en ce qui a trait aux résidents non permanents.
- Le Canada a accueilli 40 069 immigrants au troisième trimestre de 2020, en hausse par rapport au nombre de 34 271 enregistré au deuxième trimestre. Toutefois, il s’agit d’un recul de 61,4 % par rapport au nombre affiché au troisième trimestre de 2019 (103 719) et du nombre d’immigrants le plus faible pour un troisième trimestre depuis 1986 (26 207).
- Le principal élément ayant eu une incidence sur la croissance au Canada au troisième trimestre a été la baisse du solde de résidents non permanents (près de -66 000). En général, les étudiants internationaux arrivent au Canada en grand nombre au cours du troisième trimestre pour le début de l’année scolaire. Cependant, un grand nombre d’entre eux n’ont pas été en mesure de le faire cette année en raison des restrictions liées aux voyages internationaux. Il s’agit de la plus importante diminution du solde de résidents non permanents depuis que des données comparables sont disponibles (à partir du troisième trimestre de 1971).
- Au cours du troisième trimestre de 2020, 65 795 personnes ont migré vers une autre province ou un autre territoire. Cela représente une diminution de 21,0 % par rapport au troisième trimestre de 2019, de même que le nombre de migrants le plus faible enregistré au cours d’un troisième trimestre depuis le début de la tenue de registres comparables au troisième trimestre de 1971.
- C’est la Colombie-Britannique qui a affiché la plus importante augmentation nette de la migration interprovinciale au troisième trimestre de 2020, en hausse de 4 742 personnes. L’accroissement migratoire interprovincial en Nouvelle-Écosse (+1 471) a constitué un sommet inégalé depuis le troisième trimestre de 1984.
- Ce sont la Saskatchewan (-2 774 personnes) et le Manitoba (-1 780 personnes) qui ont affiché les baisses les plus importantes au chapitre de la migration interprovinciale. La Saskatchewan affiche des pertes migratoires interprovinciales nettes depuis le troisième trimestre de 2013, alors que le Manitoba connaît des pertes migratoires au profit d’autres provinces et territoires depuis le deuxième trimestre de 2004.
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Les estimations démographiques trimestrielles pour le Canada, les provinces et les territoires sont disponibles dans les Tableaux 17-10-0009-01, 17-10-0020-01, 17-10-0040-01, 17-10-0045-01 et 17-10-0059-01, dont les liens figurent à la section Produits connexes.
Il est possible de consulter le produit « Estimations démographiques trimestrielles, provinces et territoires : tableau de bord interactif » (71-607-X). Ce tableau de bord interactif permet de visualiser les facteurs de la croissance démographique et leur évolution au fil du temps, pour le Canada, les provinces et les territoires.
Estimations démographiques trimestrielles en format Excel, pour les années 1971 à 2020
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