Estimations démographiques trimestrielles
Juillet à septembre 2018
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Faits saillants
- Au 1er octobre 2018, la population du Canada était estimée à 37 242 571 personnes.
- Entre le 1er juillet et le 1er octobre 2018, la population du Canada a augmenté de 183 715 personnes (+0,5 %), ce qui représente la plus forte hausse en nombres absolus pour un seul trimestre pendant la période à l’étude de 1971 à 2018Note .
- Au cours du troisième trimestre de 2018, l’accroissement démographique du Canada a été principalement attribuable à l’accroissement migratoire international (+146 531), celui-ci ayant atteint un niveau jamais observé auparavant, tous trimestres confondus.
- L’accroissement démographique de l’Île-du-Prince-Édouard (+1,0 %), du Nunavut (+0,7 %) et de l’Ontario (+0,6 %) a été supérieur à celui du Canada.
- La population de la Colombie-Britannique a franchi le cap des 5 millions lors du troisième trimestre de 2018, pour s’établir à 5 016 322 personnes au 1er octobre 2018.
- Les estimations démographiques provisoires du dernier trimestre indiquent que l’Alberta a enregistré des gains migratoires interprovinciaux (+3 222) pour un troisième trimestre d’affilée, suivant 10 trimestres de pertes migratoires interprovinciales continues.
- En Ontario, la migration interprovinciale a été positive au troisième trimestre (+7 637), marquant 13 trimestres consécutifs de gains dans ses échanges avec les autres provinces.
- La Colombie-Britannique a enregistré des pertes interprovinciales (-1 217) au troisième trimestre de 2018, suivant 21 trimestres ininterrompus de gains.
Analyse
La population du Canada croît rapidement
L’analyse de cette publication porte sur des données provisoires. Comme ces données seront révisées au cours de la prochaine année, il est possible que certaines tendances illustrées dans cette publication changent suite à ces révisions. Une certaine prudence est donc de mise dans l’interprétation de cette publication.
Selon les estimations démographiques provisoires, la population du Canada était de 37 242 571 personnes au 1er octobre 2018.
La population canadienne a augmenté de 183 715 personnes entre le 1er juillet et le 1er octobre 2018. Cet accroissement trimestriel est le plus fort en nombres absolus au cours de la période à l’étude qui s’étale de juillet 1971 à octobre 2018Note . En effet, la croissance estimée entre le 1er juillet et le 1er octobre 2018 dépasse le précédent sommet enregistré au troisième trimestre de 2017. Dans les deux cas, la croissance importante était expliquée par une forte migration internationale, notamment une hausse sans précédent du nombre de résidents non permanentsNote .
Par ailleurs, le Canada a connu un taux de croissance démographique de l’ordre de 0,5 % entre le 1er juillet et le 1er octobre 2018, niveau rarement atteint au cours d’un trimestre.
Tableau de données du graphique A1
Année | Pourcentage |
---|---|
1998 | 0,25 |
1999 | 0,30 |
2000 | 0,32 |
2001 | 0,35 |
2002 | 0,29 |
2003 | 0,30 |
2004 | 0,31 |
2005 | 0,34 |
2006 | 0,34 |
2007 | 0,34 |
2008 | 0,38 |
2009 | 0,38 |
2010 | 0,37 |
2011 | 0,34 |
2012 | 0,35 |
2013 | 0,37 |
2014 | 0,34 |
2015 | 0,34 |
2016 | 0,41 |
2017 | 0,47 |
2018 | 0,49 |
Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
La migration internationale continue d’expliquer la plus grande partie de l’accroissement démographique
À l’échelle nationale, la croissance démographique repose sur deux facteurs : l’accroissement naturelNote et l’accroissement migratoire internationalNote . Les estimations de la population des provinces et territoires tiennent également compte de l’accroissement migratoire interprovincial.
L’accroissement migratoire international est demeuré le principal moteur de la croissance démographique canadienne, puisqu’il était estimé à 146 531 personnes entre le 1er juillet et le 1er octobre 2018. C’est le niveau le plus élevé ayant été observé, tous trimestres confondus, pendant la période à l’étude s’étalant de juillet 1971 à octobre 2018. Cette hausse est attribuable à la fois à une augmentation du nombre d’immigrants ainsi que du nombre de résidents non permanents. La migration internationale, notamment les résidents non permanents, suit une saisonnalité puisque les données montrent généralement un plus grand nombre de migrants internationaux entre avril et septembre.
Au troisième trimestre de 2018, le nombre de nouveaux immigrants s’est chiffré à 82 316 personnes. Pendant la période à l’étude, c’est le cinquième plus important contingent de nouveaux immigrants enregistrés pour un seul trimestre.
En outre, le Canada a enregistré une augmentation du nombre de résidents non permanents (+79 417) au troisième trimestre de 2018. Le Canada n’a jamais enregistré une hausse aussi importante du nombre de résidents non permanents en un seul trimestre. Cette hausse était principalement attribuable à une augmentation du nombre de titulaires d’un permis de travail et du nombre de détenteurs de permis d’études et, dans une moindre mesure, d’une hausse du nombre de demandeurs d’asile. Les composantes de l’émigration nette (émigration, émigration de retour et solde de l’émigration temporaire) sont demeurées stables (-15 202).
Selon les estimations provisoires, l’accroissement naturel au troisième trimestre de 2018 a été de 37 184 personnes. C’est le plus bas niveau estimé depuis 2005 pour un troisième trimestre. L’accroissement naturel suit une tendance à la baisse depuis 2012. Il résulte de la différence entre 103 199 naissances et 66 015 décès. La dernière fois où le nombre de naissances pour un troisième trimestre a été plus élevé remonte à 1991. Par contre, le nombre de décès n’a jamais été aussi élevé pour un troisième trimestre. Il est attendu que l’accroissement naturel continue à diminuer au cours des prochaines années, principalement sous l’effet du vieillissement de la population qui peut entraîner une hausse du nombre de décès observés chaque année.
Tableau de données du graphique A2
Année | Accroissement naturel | Accroissement migratoire international | Accroissement démographique |
---|---|---|---|
nombre | |||
1998 | 38 934 | 40 047 | 76 466 |
1999 | 37 567 | 55 769 | 90 820 |
2000 | 31 981 | 68 775 | 98 239 |
2001 | 33 964 | 75 870 | 108 217 |
2002 | 33 177 | 60 125 | 91 685 |
2003 | 35 445 | 60 012 | 93 841 |
2004 | 35 211 | 65 711 | 99 304 |
2005 | 36 917 | 74 917 | 110 215 |
2006 | 40 042 | 76 801 | 109 538 |
2007 | 42 397 | 78 023 | 113 113 |
2008 | 44 795 | 87 811 | 125 300 |
2009 | 45 301 | 90 190 | 128 182 |
2010 | 41 035 | 93 066 | 126 794 |
2011 | 43 470 | 80 755 | 118 670 |
2012 | 42 836 | 84 505 | 121 786 |
2013 | 41 836 | 92 630 | 128 912 |
2014 | 41 597 | 85 569 | 121 612 |
2015 | 40 786 | 84 757 | 119 986 |
2016 | 39 655 | 106 965 | 146 620 |
2017 | 37 993 | 134 397 | 172 390 |
2018 | 37 184 | 146 531 | 183 715 |
Note : Jusqu'en 2015 inclusivement, l'accroissement démographique n'est pas égal à la somme de l'accroissement naturel et de l'accroissement migratoire international car l'écart résiduel doit également être considéré dans le calcul. Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
La population croît partout, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador, au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest
La population a connu une hausseNote dans toutes les provinces et tous les territoires au cours du troisième trimestre de 2018, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador (-0,1 %), au Yukon (-0,4 %) et dans les Territoires du Nord-Ouest (-0,2 %). L’Île-du-Prince-Édouard (+1,0 %), le Nunavut (+0,7 %) et l’Ontario (+0,6 %) ont enregistré une croissance démographique supérieure à celle de l’ensemble du pays (+0,5 %).
La population de la Colombie-Britannique a franchi le cap des cinq millions lors du troisième trimestre de 2018, pour s’établir à 5 016 322 de personnes au 1er octobre 2018.
Par rapport à la même période l’année dernière, une hausse du taux d’accroissement démographique a été observée à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse, en Alberta et au Nunavut. Les données montrent également le passage d’un taux d’accroissement positif à un taux négatif au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest, et d’un taux d’accroissement négligeable à un taux négatif à Terre-Neuve-et-Labrador.
Tableau de données du graphique A3
Provinces et territoires | 2017 | 2018 | 2017 (Canada) | 2018 (Canada) |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
T.-N.-L. | -0,02 | -0,05 | 0,47 | 0,49 |
Î.-P.-É. | 0,60 | 0,98 | 0,47 | 0,49 |
N.-É. | 0,39 | 0,49 | 0,47 | 0,49 |
N.-B. | 0,18 | 0,21 | 0,47 | 0,49 |
Qc | 0,38 | 0,37 | 0,47 | 0,49 |
Ont. | 0,58 | 0,62 | 0,47 | 0,49 |
Man. | 0,40 | 0,35 | 0,47 | 0,49 |
Sask. | 0,37 | 0,33 | 0,47 | 0,49 |
Alb. | 0,44 | 0,53 | 0,47 | 0,49 |
C.-B. | 0,47 | 0,49 | 0,47 | 0,49 |
Yn | 0,39 | -0,35 | 0,47 | 0,49 |
T.N.-O. | 0,36 | -0,22 | 0,47 | 0,49 |
Nt | 0,59 | 0,66 | 0,47 | 0,49 |
Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
La migration internationale constitue toujours la principale source de l’accroissement démographique des provinces
Au cours du troisième trimestre de 2018, l’accroissement migratoire international a constitué le principal facteur de la croissance démographique dans toutes les provinces enregistrant une hausse de leur population, ainsi qu’au Yukon. De ce fait, l’accroissement migratoire international au troisième trimestre a atteint un sommet ou un niveau qui a rarement été aussi élevé partout sauf dans les territoires.
Avec l’accroissement naturel, la migration internationale a permis de contrebalancer les pertes migratoires interprovinciales à l’Île-du-Prince-Édouard, au Québec, au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique. En Alberta, la croissance démographique était expliquée à la fois par l’accroissement migratoire international et par l’accroissement naturel, et dans une moindre mesure par une migration interprovinciale positive. La migration internationale a également compensé l’effet de l’accroissement naturel négatif (décès excédentaires par rapport aux naissances) en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.
À cet effet, bien que faible, les estimations provisoires pour le troisième trimestre de 2018 montrent un accroissement naturel négatif pour la Nouvelle-Écosse (-40) et le Nouveau-Brunswick (-28), ce qui signifie plus de décès que de naissances au cours du trimestre. L’accroissement naturel était déjà négatif dans les autres trimestres, mais ce n’est que tout récemment que le troisième trimestre présentait lui aussi un accroissement naturel négatif dans ces deux provinces. Rappelons que généralement, la saison estivale est celle où l’accroissement naturel est le plus élevé au cours de l’année étant donné que le nombre de naissances atteint souvent son niveau le plus élevé, alors que le nombre de décès est à son plus bas.
Au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique, les trois provinces les plus populeuses, un gain net de résidents non permanents au cours du troisième trimestre de 2018 a expliqué une part importante des augmentations constatées au chapitre de l’accroissement migratoire international. Entre autres, le Québec a affiché un gain de 12 488 résidents non permanents, le troisième plus important niveau pour la province, tous trimestres considérés. L’Ontario a enregistré une augmentation sans précédent du nombre de résidents non permanents (+40 495) tous trimestres confondus. Il en était de même pour la Colombie-Britannique, avec un gain de 15 478 résidents non permanents. Les provinces de l’Atlantique (sauf Terre-Neuve-et-Labrador) ont également enregistré un sommet au chapitre du nombre de résidents non permanents.
Le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest ont continué d’afficher un taux trimestriel d’accroissement naturel parmi les plus élevés, soit 0,5 % et 0,2 % respectivement. Les niveaux de fécondité dans ces deux territoires sont parmi les plus élevés au CanadaNote .
Tableau de données du graphique A4
Provinces et territoires | Accroissement naturel | Accroissement migratoire international | Accroissement migratoire interprovincial | Accroissement démographique |
---|---|---|---|---|
taux (%) | ||||
Canada | 0,10 | 0,39 | 0,00 | 0,49 |
T.-N.-L. | 0,00 | 0,15 | -0,21 | -0,05 |
Î.-P.-É. | 0,07 | 0,99 | -0,09 | 0,98 |
N.-É. | 0,00 | 0,43 | 0,07 | 0,49 |
N.-B. | 0,00 | 0,32 | -0,10 | 0,21 |
Qc | 0,09 | 0,30 | -0,02 | 0,37 |
Ont. | 0,10 | 0,46 | 0,05 | 0,62 |
Man. | 0,15 | 0,41 | -0,22 | 0,35 |
Sask. | 0,15 | 0,45 | -0,27 | 0,33 |
Alb. | 0,20 | 0,26 | 0,07 | 0,53 |
C.-B. | 0,05 | 0,47 | -0,02 | 0,49 |
Yn | 0,09 | 0,20 | -0,64 | -0,35 |
T.N.-O. | 0,20 | 0,04 | -0,45 | -0,22 |
Nt | 0,51 | 0,06 | 0,09 | 0,66 |
Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
Population | Acccroissement démographique, troisième trimestre | ||||
---|---|---|---|---|---|
2017 | 2018 | ||||
nombre | taux (%) | nombre | taux (%) | ||
Canada | 37 242 571 | 172 390 | 0,47 | 183 715 | 0,49 |
T.-N.-L. | 525 073 | -104 | -0,02 | -282 | -0,05 |
Î.-P.-É. | 154 750 | 911 | 0,60 | 1 506 | 0,98 |
N.-É. | 964 693 | 3 694 | 0,39 | 4 751 | 0,49 |
N.-B. | 772 238 | 1 360 | 0,18 | 1 605 | 0,21 |
Qc | 8 421 698 | 31 947 | 0,38 | 31 199 | 0,37 |
Ont. | 14 411 424 | 82 361 | 0,58 | 88 667 | 0,62 |
Man. | 1 356 836 | 5 380 | 0,40 | 4 682 | 0,35 |
Sask. | 1 165 903 | 4 252 | 0,37 | 3 841 | 0,33 |
Alb. | 4 330 206 | 18 647 | 0,44 | 23 096 | 0,53 |
C.-B. | 5 016 322 | 23 407 | 0,47 | 24 635 | 0,49 |
Yn | 40 333 | 153 | 0,39 | -143 | -0,35 |
T.N.-O. | 44 445 | 161 | 0,36 | -96 | -0,22 |
Nt | 38 650 | 221 | 0,59 | 254 | 0,66 |
Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
La Nouvelle-Écosse, l’Ontario, et l’Alberta gagnent dans leurs échanges migratoires avec les autres provinces et territoires
L’Ontario a affiché le plus fort accroissement migratoire interprovincial en nombres absolus parmi l’ensemble des provinces et territoires. Le solde de la migration interprovinciale dans la province a été positif (+7 637) pour un treizième trimestre consécutif, une première depuis le début des années 2000. La province a gagné dans ses échanges avec la majorité des provinces et territoires, particulièrement le Québec, le Manitoba, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique.
L’Alberta a montré un solde migratoire interprovincial positif (+3 222) pour un troisième trimestre d’affilée selon les estimations démographiques provisoires, suivant 10 trimestres consécutifs de pertes migratoires interprovinciales. Dans les échanges avec les autres provinces et territoires, les gains migratoires de l’Alberta sont survenus principalement en provenance de la Saskatchewan, du Manitoba et de Terre-Neuve-et-Labrador. L’Alberta a également bénéficié dans ses échanges migratoires avec la Colombie-Britannique, suivant 17 trimestres consécutifs de pertes avec cette province.
En Nouvelle-Écosse, le solde de la migration interprovinciale est demeuré positif (+700) pour un douzième trimestre consécutif. La province n’a jamais connu une aussi longue période de gains interprovinciaux. La Nouvelle-Écosse gagne dans ses échanges avec plusieurs provinces, particulièrement la Colombie-Britannique, l’Ontario, Terre-Neuve-et-Labrador et le Nouveau-Brunswick.
La Colombie-Britannique a enregistré des pertes interprovinciales (-1 217) au troisième trimestre de 2018, après 21 trimestres consécutifs de gains migratoires interprovinciaux. Les pertes dans ses échanges avec les autres provinces et territoires provenaient surtout de l’Alberta et de l’Ontario.
Au Québec, l’accroissement migratoire interprovincial est demeuré négatif (-1 713). Il faut remonter au quatrième trimestre de 2009 pour observer un solde migratoire interprovincial positif en sol québécois (+15).
Le troisième trimestre de 2018 est le dixième trimestre consécutif de pertes migratoires interprovinciales pour Terre-Neuve-et-Labrador (-1 103). La dernière fois que la province a affiché des déficits migratoires interprovinciaux pendant aussi longtemps remonte à la période de 1991 à 2007. Les pertes migratoires ont été notables avec l’Alberta, l’Ontario et la Nouvelle-Écosse.
Le Manitoba (-2 983) a enregistré des pertes migratoires interprovinciales, poursuivant une période de déficits continus depuis le deuxième trimestre de 2004. La Saskatchewan (-3 182) a aussi enregistré des pertes migratoires interprovinciales, pertes qui s’accumulent depuis le troisième trimestre de 2013. Les deux provinces ont affiché des sorties plus importantes vers l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique.
Tableau de données du graphique A5
Provinces et territoires | Migrants - Entrants | Migrants - Sortants | Solde |
---|---|---|---|
nombre | |||
T.-N.-L. | 1 350 | -2 453 | -1 103 |
Î.-P.-É. | 1 097 | -1 232 | -135 |
N.-É. | 4 644 | -3 944 | 700 |
N.-B. | 3 101 | -3 904 | -803 |
Qc | 7 521 | -9 234 | -1 713 |
Ont. | 24 702 | -17 065 | 7 637 |
Man. | 2 727 | -5 710 | -2 983 |
Sask. | 3 498 | -6 680 | -3 182 |
Alb. | 18 581 | -15 359 | 3 222 |
C.-B. | 13 479 | -14 696 | -1 217 |
Yn | 311 | -570 | -259 |
T.N.-O. | 454 | -654 | -200 |
Nt | 260 | -224 | 36 |
Source : Statistique Canada, Division de la démographie. |
Notes
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