Analyse
Consulter la version la plus récente.
Information archivée dans le Web
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Au 1er octobre 2010, la population canadienne était estimée à 34 238 000. Au cours du troisième trimestre, la population du Canada a affiché une croissance de 129 300 (0,4 %). Il s'agit d'une croissance démographique similaire à celle enregistrée au cours du troisième trimestre des deux années précédentes. La vigueur de la croissance démographique estimée au cours de la période juillet à septembre des trois dernières années n'avait toutefois pas été observée, lors d'un troisième trimestre, depuis la fin des années 1980.
Plus des deux tiers de la croissance démographique enregistrée entre le 1er juillet et le 30 septembre 2010 s'explique par le solde de migration internationale (87 400), soit le niveau le plus élevé pour un troisième trimestre depuis 1988. La valeur de l'accroissement naturel a quant à elle été légèrement inférieure au niveau enregistré au cours du troisième trimestre de l'année dernière.
Une immigration soutenue
Le Canada a accueilli 84 200 immigrants au troisième trimestre de 2010, soit le niveau le plus élevé, tous trimestres confondus, depuis 1971 1 . Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province à avoir accueilli moins d'immigrants pendant le troisième trimestre de 2010 qu'au cours de la même période de l'année précédente. L'Île-du-Prince-Édouard, le Québec et le Manitoba, ont reçu les niveaux d'immigration les plus élevés à être enregistrés depuis 19711, alors qu'au Nouveau-Brunswick de tels niveaux n'avaient pas été observés depuis 1976.
La majorité des provinces de l'Ouest affichent une croissance démographique supérieure à celle du pays
La croissance démographique demeure soutenue dans l'Ouest du pays, la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et l'Alberta ayant toutes présenté une croissance démographique supérieure à celle du pays. Toutefois, c'est l'Île-du-Prince-Édouard qui a connu la plus importante variation démographique parmi les provinces et territoires au cours de la période de juillet à septembre 2010, soit une variation de 0,7 %. L'Ontario a également connu une croissance démographique au dessus du niveau canadien. En revanche, seuls le Yukon ainsi que Terre-Neuve-et-Labrador ont vu leur population diminuer au cours de la période.
La Colombie-Britannique a affiché la deuxième plus importante croissance démographique au pays (0,5 %) au cours du troisième trimestre de 2010. Sa population était estimée à 4 551 900 au 1er octobre 2010, en hausse de 20 900 par rapport au 1er juillet. La province a accueilli plus de 13 200 immigrants au cours du troisième trimestre, soit le niveau le plus élevé depuis le premier trimestre de 1997.
La population de la Saskatchewan s'est accrue de 0,4 % pour atteindre 1 049 700 au 1er octobre 2010. Plus de 60 % de cette croissance provient du solde de migration internationale, la province ayant accueilli près de 2 200 immigrants, un sommet inégalé pour un troisième trimestre depuis 19711. Avec un solde d'environ 200 au troisième trimestre, le niveau de migration interprovinciale de la Saskatchewan a été beaucoup plus faible qu'au cours du même trimestre de l'an dernier.
Avec une augmentation de 4 600, ou 0,4 %, le Manitoba a connu l'une de ses plus fortes croissances démographiques depuis 19711. La croissance de la province repose principalement sur son solde de migration internationale estimé à environ 4 100. Le Manitoba a accueilli près de 4 700 immigrants au troisième trimestre, soit le niveau le plus élevé depuis 19711.
L'Ontario affiche un solde de migration interprovinciale positif au troisième trimestre
Au troisième trimestre, la population de l'Ontario a atteint 13 268 600, soit une croissance démographique de 57 900, ce qui représente la plus forte augmentation depuis le deuxième trimestre de 2002. Pour la première fois depuis le 1er trimestre de 2003, la province a connu un solde de migration interprovinciale positif (2 100).
La population du Québec s'est accrue de 24 800 (0,3 %), pour atteindre 7 932 100. Il s'agit d'un rythme de croissance légèrement inférieur à celui du troisième trimestre de 2009. La province a enregistré un solde de migration interprovinciale près de zéro. Sauf dans de rares exceptions, depuis le début de la série en 19711, le Québec est habituellement perdant dans ses échanges avec les autres provinces et territoires. De plus, la province a accueilli 16 800 nouveaux immigrants, soit le niveau le plus élevé depuis 19711.
L'Île-du-Prince-Édouard affiche la croissance démographique la plus forte au pays, alors que Terre-Neuve-et-Labrador affiche la plus faible
Au troisième trimestre, l'Île-du-Prince-Édouard a connu la croissance démographique la plus rapide au pays avec une augmentation de 0,7 %, ou près de 1 000, pour s'établir à 143 200. Il s'agit d'un sommet inégalé depuis 19711. La plus grande partie des gains proviennent de l'immigration, la province ayant accueilli 1 200 nouveaux arrivants. En revanche, la province a été perdante dans ses échanges avec le reste du Canada, affichant un solde de migration interprovinciale de -400, soit le niveau le plus faible depuis le troisième trimestre de 1989.
De juillet à septembre, la population de la Nouvelle-Écosse a enregistré une croissance démographique de 1 400 (0,1 %) pour atteindre 943 900. Il s'agit d'une croissance inférieure à celle enregistrée à la même période en 2009, mais demeure parmi les fortes croissances pour un troisième trimestre depuis 1999. La province a enregistré un solde de migration internationale de 1 900, soit le niveau le plus élevé enregistré depuis 19711. En revanche, la Nouvelle-Écosse a perdu près de 900 dans ses échanges avec les autres provinces et territoires, soit le solde de migration interprovinciale le plus faible depuis le troisième trimestre de 2007.
La population du Nouveau-Brunswick a atteint 752 800 au 1er octobre 2010. La province a affiché une croissance démographique de 1 100 (0,1 %) au troisième trimestre, soit la plus forte augmentation depuis le deuxième trimestre de 1991. Sa croissance provient principalement de l'immigration, la province ayant accueilli plus de 700 immigrants, soit le niveau le plus élevé depuis 1976. Toutefois, le solde de migration interprovinciale est légèrement négatif (-100), soit un niveau un peu inférieur à celui enregistré au cours de la même période en 2009.
Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province à avoir affiché une diminution de sa population au troisième trimestre, avec des pertes de 500 (-0,1 %). Sa population est estimée à 509 200 au 1er octobre 2010. La province a affiché un solde de migration interprovinciale de -800, comparativement à des gains de près de 900 au cours de la même période l'année dernière. Entre juillet et septembre, la province a affiché un solde de migration internationale de près de 300, soit un niveau légèrement inférieur à celui du troisième trimestre de 2009, mais néanmoins parmi les plus élevés pour un troisième trimestre depuis 1992.
Dans le Nord du pays, seul le Nunavut enregistre une croissance de sa population
Parmi les territoires, seul le Nunavut a enregistré une légère croissance démographique (0,1 %) au troisième trimestre. La population du territoire a atteint 33 300 au 1er octobre 2010. L'accroissement naturel a atteint près de 200, soit le niveau le plus élevé depuis le troisième trimestre de 1999.
Au troisième trimestre, la population du Yukon a atteint 34 500, soit une diminution de 0,1 %. Malgré un niveau d'immigration le plus élevé enregistré pour un troisième trimestre depuis 19711, le territoire a été perdant dans ses échanges de population avec les autres provinces et territoires.
Entre juillet et septembre 2010, la population des Territoires du Nord-Ouest est demeurée à peu près inchangée à 43 800, les gains dans l'accroissement naturel ayant été contrebalancés par les pertes au niveau du solde de migration interprovinciale.
- Date de modification :