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Estimations démographiques trimestrielles
Juillet à septembre 2006, Provisoires Analyse Au 1er octobre 2006, la population canadienne était estimée à 32 730 200 habitants, une hausse de 106 700 personnes par rapport au 1er juillet. Le rythme d'accroissement démographique observé au cours du troisième trimestre 2006 (0,33 %) est semblable à ce qui a été mesuré l’année dernière, au cours de la même période. Le solde de la migration internationale explique plus des deux tiers (67,5 %) de l’accroissement démographique canadien du dernier trimestre. En comparaison, cette proportion atteignait en moyenne 53,5 % pour les troisièmes trimestres de la décennie 1990. ![]() L’immigration demeure élevée même si inférieure à celle de l’année dernière. Bien que le nombre de nouveaux arrivants au cours des mois de juillet à septembre 2006 (70 300) n’égale pas le sommet atteint lors de la même période en 2005 (75 900), il s’avère tout de même supérieur à la moyenne observée au cours des troisièmes trimestres du nouveau millénaire (65 700). Depuis le début de l’année 2006, le pays a accueilli 193 400 immigrants. En comparaison, 206 900 immigrants avaient été reçus durant les neuf premiers mois de 2005. L’Ontario demeure la destination privilégiée des immigrants mais cette attraction diminue. Au cours du troisième trimestre 2006, la province a reçu 48,6 % de l’immigration nationale. Il faut remonter à 1991 pour observer une proportion aussi faible pour un troisième trimestre (48,2 %). L’Alberta continue de présenter le plus fort accroissement du pays L’attraction qu’exerce l’Alberta sur le reste du pays ne s’estompe pas et la croissance démographique de la province demeure élevée. Au cours du dernier trimestre, la population albertaine s’est accrue de 1,1 %, soit plus de trois fois plus rapidement que celle du pays. L’augmentation de 37 700 personnes constitue un nouveau sommet, surpassant l’ancienne marque de 32 200 observée lors du troisième trimestre de 1980, autre période de boom pétrolier. La migration interprovinciale demeure le moteur de la croissance de la population albertaine. Au cours du dernier trimestre, 65,1 % de l’accroissement démographique de la province a été le fait de son solde migratoire interprovincial. Ce solde a atteint 24 500, ce qui surpasse l’ancien record de 16 800 observé également lors du troisième trimestre de 1980. Une mobilité interprovinciale qui évolue L’attraction albertaine continue certes d’affecter la démographie des autres régions canadiennes mais les spécificités de cet effet évoluent. Bien que l’économie de l’Alberta demeure florissante, beaucoup plus de gens quittent la province. Au cours du dernier trimestre, 22 800 personnes ont quitté les terres albertaines comparativement à 16 800 un an auparavant. Il faut remonter en 1989 (23 600) pour observer autant de départs lors d’un troisième trimestre. La Saskatchewan est la province qui, toutes proportions gardées, a le plus profité des départs albertains. En comparant les soldes migratoires interprovinciaux des troisièmes trimestres des deux dernières années, on note que les pertes nettes de cette province avec l’Alberta ont diminué de 1 300 personnes. Cette amélioration est essentiellement attribuable à une augmentation des mouvements de l’Alberta vers la Saskatchewan qui sont passés de 2 400 à 3 700. À l’inverse, le nombre de personnes qui ont quitté l’Ontario et le Québec vers l’Alberta a plus que doublé au cours du dernier trimestre en comparaison avec la même période de l’année dernière. Les pertes nettes ontariennes avec l’Alberta sont ainsi passées de 4 100 à 12 800 alors qu’au Québec, ces pertes augmentaient de 600 à 2 900. Des accroissements diversifiés ailleurs au pays La Colombie-Britannique est la seule autre juridiction dont la population croît plus rapidement que celle du pays. Malgré qu’elle ait affiché des pertes nettes de 1 300 personnes aux mains de sa voisine albertaine, son solde migratoire interprovincial du dernier trimestre (2 100) est supérieur à celui de l’année dernière, au cours de la même période (1 700). De son coté, l’Ontario a présenté, pour la première fois depuis 1980, une croissance inférieure à celle du pays au cours d’un troisième trimestre, en raison notamment de ses pertes démographiques nettes avec l’Alberta. Sans l’apport soutenu d’un taux d’immigration qui demeure le plus élevé au pays, le bilan démographique ontarien aurait été négatif. Similairement, le Québec continue également de croître mais à une vitesse inférieure à la moyenne canadienne. La forte augmentation de ses pertes migratoires interprovinciales, notamment celles avec l’Alberta, a annulé une augmentation de ses gains significatifs en termes de migration internationale et d’accroissement naturel. En effet, pour la première fois depuis le début des années 1980, le taux de natalité québécois est supérieur à celui du pays. De plus, son taux net de migration internationale de la période juillet à septembre est le plus élevé depuis 1992, pour un troisième trimestre. ![]() Alors que le bilan démographique manitobain du dernier trimestre demeure positif grâce notamment à un taux d’immigration qui n’est surpassé que par l’Ontario, la population de la Saskatchewan a augmenté pour une deuxième fois depuis le début du millénaire. En voyant sa population augmenter de 500 personnes au cours du dernier trimestre, cette province a présenté son plus fort accroissement démographique depuis le troisième trimestre de 1995 (1 200). La diminution de ses pertes nettes démographiques avec l’Alberta n’est pas étrangère à cette situation. Dans les provinces atlantiques, le seul accroissement démographique positif a été observé à l’Île-du-Prince-Édouard. Toujours marquées par de fortes pertes migratoires interprovinciales et un accroissement naturel qui est le plus faible au pays, les trois autres provinces atlantiques ont présenté des bilans démographiques déficitaires. Dans le cas de la Nouvelle-Écosse, il s’agissait d’un premier troisième trimestre négatif depuis 1971. Dans le nord du pays, seul le Territoire du Yukon a connu une décroissance démographique. Puisque son taux de natalité est moins élevé que celui des deux autres territoires, le bilan démographique yukonnais est plus sensible aux variations de ses soldes migratoires. Malgré des gains démographiques avec l’Alberta, de plus importantes pertes avec la Colombie-Britannique ont fait en sorte que le territoire a globalement enregistré un solde migratoire interprovincial déficitaire (-100) causant ainsi une légère chute de sa population. |
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