Série thématique sur l'ethnicité, la langue et l'immigration
Faits saillants sur la langue française au Nouveau-Brunswick en 2021

Ce feuillet d’information offre un aperçu de la situation de la langue française au Nouveau-Brunswick en 2021. D’abord, il fournit des renseignements sur les variations du nombre et de la proportion de personnes dans la population qui peuvent soutenir une conversation en français, qui ont le français comme première langue officielle parlée, qui ont le français comme langue maternelle, qui parlent le français à la maison ou qui utilisent le français au travail. Ensuite, il présente des renseignements sur l’instruction en français dans les écoles primaires et secondaires, sur le français parlé chez les immigrants récents et les immigrants établis ainsi que sur la mobilité et le lieu de naissance des personnes dont le français est la première langue officielle parlée. Des données complémentaires sur ces sujets se trouvent en annexe.

Les renseignements présentés dans ce feuillet d’information proviennent du Recensement de la population. Pour en savoir plus sur les concepts du recensement et sur la comparabilité historique des données, veuillez consulter le Guide de référence sur les langues et le Guide de référence sur l’instruction dans la langue officielle minoritaire du Recensement de la population de 2021.

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En bref

• Au Nouveau-Brunswick, 320 300 résidents étaient capables de soutenir une conversation en français en 2021, en hausse par rapport à 2016 (+7 200 personnes) et à 1991 (+19 270 personnes). En 2021, ces personnes représentaient 41,9 % de la population de la province, soit une proportion pratiquement identique à celle enregistrée en 1991 (42,0 %), mais inférieure au sommet atteint en 2006 (43,6 %).
• En 2021, 232 285 résidents du Nouveau-Brunswick (30,4 % de la population) parlaient le français au moins régulièrement à la maison. Cela incluait les résidents qui parlaient le français à la maison de façon prédominante (201 555 personnes, soit 26,4 % de la population) ou le plus souvent à égalité avec d’autres langues (10 085 personnes, soit 1,3 %). En outre, chez les personnes ayant le français comme l’une de leurs langues maternelles, la grande majorité (90,0 %) parlait cette langue à la maison au moins régulièrement.
• Au Nouveau-Brunswick, 111 715 travailleurs et travailleuses utilisaient le français au moins régulièrement au travail (32,0 %) en 2021. Cela incluait les personnes qui utilisaient le français au travail de façon prédominante (70 105 personnes, soit 20,1 % de la population occupant un emploi) ou le plus souvent à égalité avec d’autres langues (13 500 personnes, soit 3,9 %).
• En 2021, moins de 1 immigrant sur 4 (22,8 %) pouvait soutenir une conversation en français. Cette proportion était moins élevée que celle de la population non immigrante (43,3 %).
• Près de 9 résidents du Nouveau-Brunswick sur 10 (86,8 %) qui avaient le français comme seule première langue officielle parlée en 2021 sont nés au Nouveau-Brunswick.

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Capacité à soutenir une conversation en français

Tableau de données du graphique 1



Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Connaissance des langues officielles (titres de rangée) et 1991, 1996, 2001, 2006, 2011, 2016 et 2021, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Connaissance des langues officielles	1991	1996	2001	2006	2011	2016	2021
	nombre
Français et anglais	211 525	237 765	245 865	240 085	245 890	249 955	260 125
Français seulement	89 500	73 410	66 415	73 755	66 380	63 145	60 175
Sources : Statistique Canada, Recensement de la population, 1991 à 2021.

• En 2021, 320 300 résidents du Nouveau-Brunswick étaient capables de soutenir une conversation en français. Il s’agissait du nombre le plus élevé enregistré dans le cadre d’un recensement dans la province.
• Parmi ces résidents, 60 175 personnes pouvaient converser en français sans pouvoir le faire en anglais. Il s’agissait d’un nombre plus faible que celui observé en 1991 (-29 325 personnes). Le poids démographique de ces résidents a aussi diminué de 1991 à 2021, passant de 12,5 % à 7,9 %.
• En outre, 260 125 personnes pouvaient converser en français et en anglais, soit un nombre plus élevé qu’en 1991 (+48 600). En 2021, ces personnes représentaient 34,0 % de la population, soit une proportion plus élevée qu’en 1991 (29,5 %), mais assez stable par rapport au sommet atteint en 2001 (34,2 %).
• En 2021, 41,9 % de la population de la province pouvait soutenir une conversation en français. Cette proportion était pratiquement inchangée par rapport à 1991 (42,0 %), mais elle était inférieure au sommet atteint en 2006 (43,6 %).
• De 1991 à 2021, le nombre et la proportion de résidents du Nouveau-Brunswick pouvant converser en français étaient à la hausse chez les personnes n’ayant pas le français comme première langue apprise à la maison durant l’enfance : 57 185 personnes (12,1 %) pouvaient soutenir une conversation en français en 1991, et cela a augmenté pour atteindre 83 990 personnes (16,0 %) en 2021.
• Au Recensement de 2021, le pourcentage de la population n’ayant pas le français comme langue maternelle, mais pouvant soutenir une conversation dans cette langue variait à travers la province : cette proportion était plus élevée dans certaines agglomérations de recensement (AR) du Nord — comme Edmundston (66,4 %) et Bathurst (38,1 %) — qu’elle ne l’était dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Moncton (22,7 %), de Fredericton (16,6 %) et de Saint John (12,5 %).

Description de la carte 1

Cette carte montre le pourcentage de la population pouvant soutenir une conversation en français dans chacune des subdivisions de recensement du Nouveau-Brunswick en 2021.

Dans cette carte, on utilise six couleurs distinctes pour identifier différentes valeurs. Le gris représente des subdivisions de recensement où les données ne sont pas disponibles. Dans ce groupe, il y a 8 subdivisions de recensement.

Le sarcelle représente des subdivisions de recensement où il y avait moins de 10 % de la population qui pouvait soutenir une conversation en français. Dans ce groupe, il y a 69 subdivisions de recensement.

Le vert représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 10 % et moins de 30 % de la population qui pouvait soutenir une conversation en français. Dans ce groupe, il y a 93 subdivisions de recensement.

Le jaune représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 30 % et moins de 50 % de la population qui pouvait soutenir une conversation en français. Dans ce groupe, il y a 11 subdivisions de recensement.

Le orange représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 50 % et moins de 70 % de la population qui pouvait soutenir une conversation en français. Dans ce groupe, il y a 15 subdivisions de recensement.

Le orange foncé représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 70 % et moins de 90 % de la population qui pouvait soutenir une conversation en français. Dans ce groupe, il y a 20 subdivisions de recensement.

Le rouge représente des subdivisions de recensement où il y avait 90 % ou plus de la population qui pouvait soutenir une conversation en français. Dans ce groupe, il y a 50 subdivisions de recensement.

Les frontières des subdivisions de recensement ont été délimitées par une ligne grise. Leur couleur a été attribuée selon le tableau ci-dessous.



Map table 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Map table 1. Les données sont présentées selon Subdivision de recensement (titres de rangée) et Personnes connaissant le français(figurant comme en-tête de colonne).

Subdivision de recensement		Personnes connaissant le françaisMap table 1 Note 1
Code	Nom	pourcentage
1315030	Le Goulet	100,0
1315036	Bertrand	100,0
1313018	Saint-Basile	100,0
1315022	Saint-Isidore	100,0
1314020	Kedgwick	99,7
1314021	Saint-Quentin	99,7
1315019	Paquetville	99,5
1313024	Saint-Jacques	99,4
1315033	Sainte-Marie-Saint-Raphaël	99,4
1313014	Rivière-Verte	99,3
1315020	Paquetville	99,3
1315017	Saint-Léolin	99,2
1315026	Caraquet	99,2
1315002	Tracadie	99,1
1313022	Saint-Joseph	99,0
1315029	Shippagan	99,0
1315040	Maisonnette	99,0
1313011	Sainte-Anne	98,9
1315021	Saint-Isidore	98,9
1315028	Caraquet	98,9
1315027	Bas-Caraquet	98,8
1315031	Shippagan	98,8
1315032	Lamèque	98,8
1315038	Grande-Anse	98,6
1313015	Rivière-Verte	98,5
1315006	Allardville	98,2
1315024	Inkerman	97,6
1313031	Haut-Madawaska	97,5
1313027	Edmundston	97,4
1315014	Petit-Rocher	97,1
1314022	Saint-Quentin	96,8
1313012	Sainte-Anne-de-Madawaska	96,5
1314006	Balmoral	96,5
1313037	Lac Baker	96,4
1313008	Notre-Dame-de-Lourdes	96,1
1313002	Saint-André	95,5
1313004	Saint-Léonard	95,3
1315012	Beresford	95,0
1315037	Nigadoo	95,0
1313006	Saint-Léonard	94,8
1312023	Drummond	94,5
1314013	Atholville	94,1
1309017	Rogersville	92,0
1312021	Drummond	91,9
1308021	Saint-Louis	91,8
1315013	Pointe-Verte	91,7
1314011	Eel River Crossing	90,9
1315015	Beresford	90,9
1308005	Bouctouche	90,7
1313020	St. Basile 10	90,5
1308007	Saint-Antoine	89,5
1309038	Neguac	89,1
1314005	Balmoral	88,7
1308004	Wellington	87,5
1308006	Saint Mary	87,4
1308019	Saint-Charles	87,4
1308022	Saint-Louis de Kent	87,3
1309016	Rogersville	86,9
1312019	Grand-Sault	86,9
1308024	Acadieville	85,3
1308026	Carleton	85,0
1308002	Cocagne	84,8
1307013	Memramcook	84,1
1307005	Beaubassin-est	82,9
1307007	Cap-Pelé	81,6
1309036	Alnwick	81,1
1308001	Dundas	81,0
1314004	Charlo	79,2
1307045	Dieppe	77,5
1307052	Shediac	76,3
1314014	Campbellton	69,7
1314008	Dalhousie	68,7
1308016	Richibucto	67,8
1315008	Bathurst	67,7
1309001	Hardwicke	67,5
1315011	Bathurst	67,5
1307016	Shediac	67,3
1308008	Saint-Paul	66,3
1308018	Richibucto	65,0
1315016	New Bandon	65,0
1314017	Dalhousie	64,9
1314015	Tide Head	63,4
1314016	Eldon	57,0
1312016	Grand Falls	52,8
1314012	Addington	51,1
1307019	Moncton	47,9
1308017	Rexton	47,0
1307022	Moncton	46,2
1309031	Newcastle	40,9
1314003	Colborne	37,7
1308010	Harcourt	36,8
1312014	Denmark	33,3
1310002	New Maryland	32,8
1315010	Pabineau 11	30,8
1314001	Durham	30,5
1308014	Weldford	30,3
1310017	Hanwell	29,9
1314026	Indian Ranch	29,6
1306020	Riverview	29,4
1314010	Eel River 3	27,9
1303012	Oromocto	27,2
1310001	New Maryland	25,8
1308003	Buctouche 16	25,0
1310032	Fredericton	24,6
1306014	Coverdale	24,3
1307011	Dorchester	24,1
1310018	Kingsclear	24,0
1305057	Quispamsis	22,7
1314025	Belledune	22,3
1307009	Sackville	22,0
1305008	Rothesay	21,7
1306006	Alma	21,4
1310031	Saint Marys	21,1
1307012	Dorchester	20,9
1305045	Rothesay	20,7
1303008	Lincoln	20,3
1309050	Miramichi	19,7
1305024	Waterford	19,4
1305015	Grand Bay - Westfield	19,0
1303011	Burton	18,9
1303016	Maugerville	18,6
1305007	Hampton	18,5
1307028	Salisbury	18,3
1304016	Brunswick	18,2
1309006	Chatham	18,1
1310028	Douglas	17,7
1310054	Nackawic	17,2
1307008	Sackville	17,0
1308020	Indian Island 28	16,7
1305006	Hampton	16,6
1312011	Lorne	16,1
1307024	Salisbury	16,0
1310016	Prince William	15,7
1302026	Saint Andrews	15,5
1310014	Dumfries	15,5
1304005	Gagetown	15,4
1311027	Florenceville - Bristol	15,2
1312006	Perth - Andover	15,2
1309004	Glenelg	15,0
1305023	Sussex Corner	14,7
1310005	Harvey	14,5
1312002	Aroostook	14,3
1307029	Petitcodiac	14,2
1307001	Westmorland	14,1
1305011	Westfield	14,0
1305021	Sussex	14,0
1301006	Saint John	13,8
1306025	Hillsborough	13,8
1311004	Woodstock	13,7
1305016	Norton	13,3
1305026	Cardwell	13,3
1305014	Kingston	13,1
1305022	Sussex	13,0
1306011	Hillsborough	12,9
1302024	Saint Andrews	12,7
1310004	Manners Sutton	12,5
1309014	Nelson	12,4
1312004	Perth	12,4
1304008	Wickham	12,3
1307004	Botsford	12,1
1310021	Queensbury	12,1
1310026	Bright	12,1
1304001	Petersville	12,0
1305028	Havelock	12,0
1311006	Woodstock	12,0
1305031	Studholm	11,8
1301004	Simonds	11,6
1309011	Derby	11,5
1304021	Canning	11,2
1310013	Meductic	11,1
1310024	Southampton	11,1
1302037	St. Stephen	11,0
1309044	Esgenoôpetitj 14	11,0
1306001	Hopewell	10,9
1301016	Musquash	10,8
1302031	Dufferin	10,6
1304022	Minto	10,6
1309028	Northesk	10,6
1312008	Gordon	10,6
1304013	Cambridge	10,5
1305036	Kars	10,5
1311008	Northampton	10,5
1305018	Norton	10,4
1307002	Port Elgin	10,3
1309026	Southesk	10,3
1311001	Richmond	10,3
1303014	Sheffield	10,1
1306003	Riverside - Albert	10,0
1310011	Canterbury	10,0
1306004	Harvey	9,9
1306008	Elgin	9,9
1305034	Springfield	9,8
1302018	St. George	9,6
1305004	Upham	9,6
1303018	Northfield	9,5
1302042	Saint David	9,3
1304004	Gagetown	9,2
1310036	Stanley	9,2
1311014	Wakefield	9,2
1310025	Millville	9,1
1302012	Blacks Harbour	9,0
1312009	Plaster Rock	8,8
1304006	Hampstead	8,6
1311026	Aberdeen	8,6
1312001	Andover	8,6
1302011	Pennfield	8,4
1303004	Gladstone	8,4
1305038	Greenwich	8,4
1311024	Peel	8,4
1302008	Lepreau	8,1
1303006	Fredericton Junction	8,1
1302016	Saint George	8,0
1301002	St. Martins	7,8
1302028	Saint Croix	7,8
1304014	Johnston	7,8
1302021	Saint Patrick	7,7
1303001	Blissville	7,7
1301001	Saint Martins	7,6
1311018	Wilmot	7,3
1302034	Saint Stephen	7,2
1304018	Waterborough	7,2
1309019	Blackville	7,2
1302001	Grand Manan	7,1
1302014	Clarendon	7,1
1311005	Woodstock 23	6,9
1311019	Centreville	6,9
1311028	Kent	6,9
1310037	Stanley	6,8
1304011	Cambridge	6,6
1311031	Wicklow	6,6
1311030	Bath	6,1
1311021	Simonds	5,9
1303005	Tracy	5,7
1311012	Hartland	5,7
1305001	Hammond	5,6
1302039	Saint James	5,4
1310008	North Lake	5,4
1304024	Chipman	5,3
1311011	Brighton	5,0
1302052	Grand Manan	4,9
1310019	Kingsclear 6	4,9
1310012	Canterbury	4,7
1304025	Chipman	4,6
1309035	Eel Ground 2	4,6
1302044	Dumbarton	4,3
1309018	Blackville	4,3
1312007	Tobique 20	4,2
1309021	Blissfield	4,1
1302006	West Isles	3,5
1303013	Oromocto 26	3,4
1302004	Campobello Island	3,2
1309022	Doaktown	3,1
1310006	McAdam	3,1
1308015	Richibucto 15	2,9
1310034	Devon 30	2,8
1309027	Upper Miramichi	2,6
1309023	Red Bank 4	2,5
1310007	McAdam	0,0
Note 1 Comprend les personnes connaissant le français seulement et connaissant le français et l'anglais. Retour à la référence de note 1 referrer

• En 2021, dans 67 des 258 municipalités^Note du Nouveau-Brunswick, 80 % et plus de la population pouvaient soutenir une conversation en français. Dans 142 municipalités, moins de 20 % des résidents connaissaient le français.
• Dans certaines municipalités de la province, l’ensemble de la population connaissait le français. C’était le cas à Le Goulet, Bertrand et Saint-Isidore dans la péninsule acadienne, ainsi qu’à Saint-Basile dans le Madawaska.
• Les municipalités ayant le plus grand nombre de personnes connaissant le français étaient Moncton (36 145) et Dieppe (21 615), dans la RMR de Moncton, ainsi que Tracadie (15 660), dans la péninsule acadienne.

Le français comme première langue officielle parlée

Tableau de données du graphique 2



Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2. Les données sont présentées selon Première langue officielle parlée (titres de rangée) et 1991, 1996, 2001, 2006, 2011, 2016 et 2021, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Première langue officielle parlée	1991	1996	2001	2006	2011	2016	2021
	nombre
Français seulement	241 765	240 060	237 615	234 155	234 410	232 450	229 325
Français et anglais	1 730	1 965	1 665	1 945	2 575	3 210	5 040
Sources : Statistique Canada, Recensement de la population, 1991 à 2021.

• En 2021, 229 325 résidents du Nouveau-Brunswick (30,0 % de la population) avaient le français comme seule première langue officielle parlée, et 5 040 résidents (0,7 %) avaient le français et l’anglais comme premières langues officielles parlées.
• De 1991 à 2021, le nombre de personnes ayant le français comme seule première langue officielle parlée a diminué (-12 440). Le poids démographique de ces personnes était aussi plus faible en 2021 (30,0 %) qu’il ne l’était en 1991 (33,7 %).
• Au Recensement de 2021, la proportion de résidents ayant le français comme seule première langue officielle parlée était plus élevée dans certaines AR du nord de la province — comme Edmundston (93,4 %) et Bathurst (65,6 %) — qu’elle ne l’était dans les RMR de Moncton (32,6 %), de Fredericton (6,5 %) et de Saint John (3,3 %).
• Le nombre de résidents du Nouveau-Brunswick ayant le français et l’anglais comme premières langues officielles parlées a presque triplé de 1991 à 2021, passant de 1 730 à 5 040 personnes.
• En 2021, la majorité de ces personnes résidait dans les RMR de Moncton (41,0 %) ou de Fredericton (14,1 %).

Le français comme langue maternelle

Tableau de données du graphique 3



Tableau de données du graphique 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 3. Les données sont présentées selon Langue maternelle (titres de rangée) et 1991, 1996, 2001, 2006, 2011, 2016 et 2021, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Langue maternelle	1991	1996	2001	2006	2011	2016	2021
	nombre
Français seulement	241 565	239 730	236 670	232 975	233 530	231 110	225 560
Français en combinaison avec d'autres langues	4 245	5 365	5 390	4 600	6 925	7 760	13 815
Sources : Statistique Canada, Recensement de la population, 1991 à 2021.

• En 2021, 239 375 résidents du Nouveau-Brunswick avaient le français comme l’une de leurs langues maternelles. Leur nombre était inférieur à celui enregistré en 1991 (-6 435 personnes), mais il était assez similaire à celui observé en 2016 (+510 personnes).
• En 2021, 94,2 % de ces résidents (225 560 personnes) avaient le français comme unique langue maternelle, alors que 5,8 % (13 815 personnes) avaient le français comme langue maternelle en combinaison avec d’autres langues (principalement l’anglais).
• De 1991 à 2021, le poids démographique des résidents du Nouveau-Brunswick ayant le français comme l’une de leurs langues maternelles a diminué, passant de 34,3 % à 31,3 %.
• Chez les personnes mariées et les conjoints de fait ayant le français comme l’une de leurs langues maternelles, plus de 4 personnes sur 5 (81,1 %) étaient en couple avec une autre personne de langue maternelle française.

Le français parlé à la maison

Tableau de données du graphique 4



Tableau de données du graphique 4
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 4. Les données sont présentées selon Langue parlée le plus souvent à la maison (titres de rangée) et 1991, 1996, 2001, 2006, 2011, 2016 et 2021, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Langue parlée le plus souvent à la maison	1991	1996	2001	2006	2011	2016	2021
	nombre
Français prédominant	220 590	219 390	215 055	211 665	209 885	206 315	201 555
Français à égalité avec d'autres langues	5 360	6 150	5 445	4 455	6 570	7 910	10 085
Sources : Statistique Canada, Recensement de la population, 1991 à 2021.

• En 2021, 232 285 résidents du Nouveau-Brunswick (30,4 % de la population) parlaient le français au moins régulièrement à la maison.
• Parmi ces résidents, la grande majorité (91,1 %, soit 211 640 personnes) parlait le français le plus souvent à la maison, de façon prédominante ou à égalité avec d’autres langues. Leur nombre était plus faible que ce qui avait été enregistré en 1991 (-14 310 personnes) et en 2016 (-2 585 personnes).
• En outre, 20 640 personnes (8,9 %) parlaient le français de façon secondaire à la maison tout en parlant le plus souvent une autre langue (généralement l’anglais).
• Chez les personnes ayant le français comme langue maternelle, seul ou en combinaison avec d’autres langues :
• La grande majorité (90,0 %, soit 215 340 personnes) parlait au moins régulièrement le français à la maison en 2021. Ce taux variait toutefois à travers la province : il était plus élevé dans certaines AR du nord — comme Edmundston (98,9 %) et Campbellton^Note (92,7 %) — qu’il ne l’était dans les RMR de Moncton (85,0 %), de Fredericton (67,2 %) et de Saint John (49,4 %).
• Environ 6 personnes sur 7 (85,5 %, soit 204 655 personnes) parlaient le français le plus souvent à la maison, de façon prédominante ou à égalité avec d’autres langues, en baisse par rapport à 1991 (89,8 %, soit 220 710 personnes).
• Chez les résidents du Nouveau-Brunswick n’ayant pas le français comme langue maternelle, 16 940 (3,2 %) parlaient au moins régulièrement cette langue à la maison.
• Un peu moins du tiers de ces résidents (30,7 %, soit 5 200 personnes) parlait le français de façon prédominante à la maison, alors que plus de la moitié (58,8 %, soit 9 960 personnes) parlait le français de façon secondaire à la maison tout en parlant le plus souvent une autre langue (généralement l’anglais).

Le français utilisé au travail

Tableau de données du graphique 5



Tableau de données du graphique 5
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 5. Les données sont présentées selon Langue utilisée le plus souvent au travail (titres de rangée) et 2001, 2006, 2011, 2016 et 2021, calculées selon nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Langue utilisée le plus souvent au travail	2001	2006	2011	2016	2021
	nombre
Français prédominant	72 175	79 215	74 450	70 810	70 105
Français à égalité avec d'autres langues	13 045	10 635	13 620	15 085	13 500
Notes : Pour la population occupée lors de la semaine de référence du recensement. En raison d'un changement aux questions sur les langues de travail en 2021, les comparaisons avec les cycles précédents doivent être faites avec précaution. Pour plus d'information, consultez le Guide de référence sur les langues, Recensement de la population, 2021. Sources : Statistique Canada, Recensement de la population, 2001, 2006, 2016 et 2021, et l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

• En 2021, 111 715 résidents du Nouveau-Brunswick utilisaient le français au moins régulièrement au travail, soit 32,0 % des travailleurs et travailleuses^Note de cette province.
• Dans la province, 83 605 personnes utilisaient le français le plus souvent au travail, de façon prédominante ou à égalité avec d'autres langues, soit 23,9 % des travailleurs et travailleuses.
• Après avoir augmenté de 2001 à 2006 (+4 630), le nombre de travailleurs et travailleuses utilisant le français le plus souvent au travail a diminué d’un recensement à l’autre de 2006 à 2021 (-6 250).
• En 2021, parmi les travailleurs et travailleuses utilisant le français au moins régulièrement au travail, plusieurs travaillaient dans le secteur^Note des soins de santé et de l’assistance sociale (21 120 personnes, soit 18,9 %), de l’administration publique (13 700 personnes, soit 12,3 %) ou du commerce de détail (12 380 personnes, soit 11,1 %).
• Parmi les personnes qui occupaient un emploi et parlaient le français le plus souvent à la maison, de façon prédominante ou à égalité avec d’autres langues, 91,0 % utilisaient aussi cette langue sur une base régulière au travail.
• Le quart des personnes (25,6 %) utilisant le français régulièrement au travail résidaient dans la RMR de Moncton.

Instruction en français dans les écoles primaires et secondaires

• En 2021, parmi les 136 995 enfants de moins de 18 ans résidant dans la province, 49 335 (36,0 %) étaient admissibles^Note à l’instruction en français aux niveaux primaire et secondaire.
• Plus de 1 enfant admissible sur 4 (27,8 %, soit 13 720 enfants) habitait dans la RMR de Moncton.
• Au Nouveau-Brunswick, 214 030 personnes fréquentaient ou avaient déjà fréquenté un programme régulier d’instruction en français dans une école de langue française au Canada, ce qui représentait 29,6 % de la population âgée de 5 ans et plus.
• Chez les personnes n’ayant jamais fréquenté une école de langue française, 78 585 (10,8 %) avaient plutôt fréquenté un programme d’immersion en français dans une école de langue anglaise.
• Parmi les enfants d’âge scolaire^Note qui étaient admissibles à l’instruction en français, 29 980 (80,6 %) fréquentaient ou avaient déjà fréquenté un programme régulier d’instruction en français dans une école de langue française au Canada.

Le français chez les immigrants

• En 2021, les proportions d’immigrants récents^Note et d’immigrants établis^Note résidant au Nouveau-Brunswick qui pouvaient soutenir une conversation en français (19,7 % et 24,6 %, respectivement) étaient moins élevées que la proportion de la population non immigrante (43,3 %).
• La proportion d’immigrants qui parlaient le français à la maison au moins régulièrement (14,8 %) était inférieure à celle de la population non immigrante (31,5 %).
• La proportion d’immigrants qui avaient le français comme seule première langue officielle parlée (11,3 %) était moins importante que celle de la population non immigrante (31,4 %). Cependant, la proportion d’immigrants qui avaient le français et l’anglais comme premières langues officielles parlées (3,8 %) était supérieure à celle de la population non immigrante (0,4 %).

Mobilité et lieu de naissance de la population de langue française

Tableau de données du graphique 6



Tableau de données du graphique 6
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 6. Les données sont présentées selon Lieu de naissance (titres de rangée) et Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).

Lieu de naissance	Pourcentage
Nouveau-Brunswick	86,8
Québec	6,7
Ontario	1,6
Ailleurs au Canada	1,3
À l'extérieur du Canada	3,6
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 2021.

• En 2021, parmi les résidents du Nouveau-Brunswick ayant le français comme seule première langue officielle parlée, près de 9 sur 10 (86,8 %, soit 197 965 personnes) sont nés dans la province.
• Environ 1 personne sur 10 (9,6 %, soit 21 965 personnes) est née dans une autre province ou un autre territoire, des proportions importantes provenant du Québec (6,7 %, soit 15 290 personnes) ou de l’Ontario (1,6 %, soit 3 625 personnes).
• Une proportion plus faible de personnes (3,6 %, soit 8 150 personnes) sont nées à l’étranger, principalement sur le continent africain (1,4 %) ou aux États-Unis (0,8 %).
• De 2016 à 2021, le solde migratoire interprovincial de la population du Nouveau-Brunswick ayant le français comme seule première langue officielle parlée était positif (+1 560 personnes).
• De 2016 à 2021, 7 840 personnes ayant le français comme seule première langue officielle parlée se sont installées au Nouveau-Brunswick en provenance d’une autre province ou d’un autre territoire. La majorité de ces personnes provenait du Québec (51,8 %), de l’Ontario (20,4 %) ou de l’Alberta (11,4 %). Au total, 6 280 personnes ont quitté le Nouveau-Brunswick durant la même période.

Annexe