Série thématique sur l'ethnicité, la langue et l'immigration
Portrait des travailleurs de langue française dans les industries agricole et agroalimentaire des provinces de l’Atlantique, 2006 et 2016
par Étienne Lemyre
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Faits saillants
- En 2016, 625 des 2 255 fermes du Nouveau-Brunswick (27,6 %) avaient pour exploitant principal une personne de langue française. Quant aux 5 240 fermes situées dans les autres provinces de l’Atlantique, 110 (2,1 %) avaient comme exploitant principal une personne de langue française.
- Au Nouveau-Brunswick, environ 35 % des fermes dont l’exploitant principal était de langue française étaient vouées à la culture de fruits et de noix en 2016, une proportion près de trois fois plus élevée que celle observée dans les fermes dont l’exploitant principal était de langue anglaise (12,2 %).
- Dans les autres provinces de l’Atlantique, les fermes qui avaient un exploitant principal de langue française en 2016 étaient plus susceptibles d’être relativement petites que celles dont l’exploitant principal était de langue anglaise. Ces fermes relativement petites avaient une superficie agricole de moins de 130 acres, détenaient un capital agricole en deçà de 200 000 $ et généraient des revenus agricoles bruts de moins de 25 000 $.
- Au Nouveau-Brunswick, le nombre de travailleurs agricoles de langue française était à la hausse entre 2006
(2 100 travailleurs) et 2016 (2 410 travailleurs). Dans les autres provinces de l’Atlantique, au cours de la même période, les effectifs de travailleurs agricoles de langue française étaient à la baisse (340 travailleurs en 2006 et215 en 2016). - Entre 2006 et 2016, le nombre de travailleurs du secteur agroalimentaire de langue française a diminué au
Nouveau-Brunswick (de 20 440 travailleurs en 2006 à 17 530 en 2016) et dans le reste de l’Atlantique (de3 100 travailleurs en 2006 à 2 455 en 2016). - La proportion de travailleurs de langue française des secteurs agricole et agroalimentaire qui étaient âgés de 55 ans ou plus était croissante dans l’ensemble des provinces de l’Atlantique entre 2006 et 2016. Au Nouveau-Brunswick, la part de travailleurs agricoles de langue française qui étaient âgés de 55 ans ou plus est passée de 22,6 % en 2006 à 39,7 % en 2016.
- La proportion de travailleurs de langue française dans les secteurs agricole et agroalimentaire qui n’avaient pas terminé d’études secondaires excédait celle de leurs collègues anglophones dans l’ensemble des provinces de l’Atlantique. En 2016, 37,4 % des travailleurs de langue française du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick n’avaient aucun diplôme, certificat ou grade, contre 22,6 % de leurs collègues de langue anglaise.
- En 2016, la proportion de travailleurs de langue française du Nouveau-Brunswick qui utilisaient uniquement le français au travail était d’environ 60 % dans le secteur agricole et d’environ 40 % dans le secteur agroalimentaire. Dans le reste de l’Atlantique, moins de 7 % des travailleurs de langue française des secteurs agricole et agroalimentaire utilisaient uniquement le français au travail.
Remerciements
Ce projet a été réalisé dans le cadre d'une collaboration entre Statistique Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) ainsi qu’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE). Des remerciements vont à Martin Fournier d’AAC et à son équipe pour leurs suggestions et commentaires.
Ce projet a également été rendu possible grâce à la participation de Leon Laborde et de son équipe du Recensement de l’agriculture de Statistique Canada.
Enfin, l’auteur tient à remercier ses collègues du Centre de la statistique ethnoculturelle, langue et immigration (CSELI) de Statistique Canada pour leurs conseils et efforts de révision, particulièrement Émilie Lavoie, Bertrand Ouellet-Léveillé et Éric Caron-Malenfant, ainsi que Isabelle Duncan, Denis Thériault et Nathalie Villemure pour leur aide dans la finalisation de ce rapport.
Introduction
Les personnes de langue françaiseNote actives au sein des industries agricole et agroalimentaireNote des provinces de l’AtlantiqueNote ont des caractéristiques distinctes et des besoins particuliers, en tant que minorité de langue officielle. Ce rapport brosse le portrait des fermes dont l’exploitant principalNote est de langue française et des travailleurs de langue française actifs dans les industries agricole et agroalimentaire, ainsi que l’évolution de leur profil social, économique et linguistique entre 2006 et 2016. Il donne suite au portrait des travailleurs de langue française dans les industries agricole et agroalimentaire des provinces de l’AtlantiqueNote paru en 2017.
La section 1 de ce rapport présente les caractéristiques des fermes dont l’exploitant principal est de langue française, à partir de données tirées du Recensement de la population et du Recensement de l’agriculture de 2016. En recourant à la première langue officielle parlée du premier exploitant agricole listé sur le formulaire du Recensement de l’agriculture, cette section permet d’identifier comment les fermes exploitées par une personne de langue française se distinguent des autres fermes quant à leur forme juridique, le type d’exploitation, le groupe d’âge et le profil générationnel des exploitants, leur mode d’occupation des terres, leur superficie agricole, leurs revenus agricoles bruts ainsi que leur capital agricole. Les données sont présentées pour le Nouveau-Brunswick et pour les autres provinces de l’Atlantique. Ces dernières (Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse) ont été regroupées en raison du nombre relativement bas de fermes dont l’exploitant principal est de langue française (110 fermes) qui s’y trouvait en 2016.
La section 2 porte sur les travailleurs de langue française actifs dans l’industrie agricole du Nouveau-Brunswick et des autres provinces de l’Atlantique. Ces dernières sont également regroupées dans cette section afin de présenter des renseignements sur un nombre suffisant de travailleurs. En recourant à des données provenant des recensements de la population de 2006 et de 2016, cette section présente le profil des travailleurs agricoles de langue française et son évolution entre 2006 et 2016 selon le groupe d’âge, le sexe, le lieu de naissance, l’identité autochtone, le niveau de scolarité, la catégorie de travailleur, le revenu d’emploi et les langues utilisées au travail.
De la même façon, la section 3 inclut le profil des travailleurs de langue française du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick et des autres provinces de l’Atlantique ainsi que leur répartition selon le domaine d’industrie dans lequel ils sont actifs.
Dans les régions agricoles de recensement (RAR)Note 1, 3, et 4 du Nouveau-Brunswick, il résidait un nombre important de travailleurs de langue française actifs dans les secteurs agricole (entre 530 et 1055) et agroalimentaire (entre 3 035 et
Enfin, la conclusion de ce rapport résume les tendances présentées dans les sections précédentes afin de formuler des constats généraux sur la situation des personnes de langue française dans les industries agricole et agroalimentaire des provinces de l’Atlantique.
1. Portrait des fermes des provinces de l’Atlantique dont l’exploitant principal est de langue française
Cette section porte sur les caractéristiques des fermes des provinces de l’Atlantique selon la langue de l’exploitant principal, afin d’identifier des enjeux potentiels qui seraient plus prononcés dans les fermes principalement exploitées par une personne de langue française.
Les renseignements présentés dans cette section ont été obtenus à la suite de l’intégration des données du Recensement de l’agriculture de 2016 et du Recensement de la population de 2016. Cette intégration a permis de déterminer, pour chaque ferme, la première langue officielle parlée telle que dérivée à partir des réponses au Recensement de la population du premier exploitant listé sur le formulaire du Recensement de l’agriculture. Cet exploitant est une personne responsable de prendre les décisions de gestion de la ferme; il peut s'agir du propriétaire ou du locataire de l'exploitation, ou encore d'un gérant engagé. De cette façon, les données agricoles propres aux fermes peuvent être présentées selon la langue de leur exploitant principal.
Afin d’alléger le texte, dans ce rapport, les fermes dont l’exploitant principal est de langue française seront identifiées comme des « fermes de langue française », alors que les fermes dont l’exploitant principal est de langue anglaise seront identifiées comme des « fermes de langue anglaise. »
Un nombre important de fermes de langue française étaient situées au Nouveau-Brunswick en 2016. Sur les 2 255 fermes que comptait la province, 625 (27,6 %) étaient de langue française. Par ailleurs, aucune ferme de la province n’avait pour exploitant principal une personne de langue ni française ni anglaise en 2016.
Le nombre de fermes de langue française était moindre dans les autres provinces de l’Atlantique. À Terre-Neuve-et-Labrador, on en comptait moins de dix sur les 405 fermes situées dans la province en 2016. L’Île-du-Prince-Édouard comptait 25 fermes de langue française, lesquelles formaient 2,0 % des 1 355 fermes de la province. Enfin, en
Un certain nombre de fermes de langue française est nécessaire afin de présenter des renseignements statistiques pertinents à leur sujet. Pour cette raison, les données qui portent sur les fermes de langue française des provinces de l’Atlantique, à l’exception du Nouveau-Brunswick, ont été combinées dans ce rapport. Ainsi, dans les sections suivantes, les renseignements qui portent sur le « reste de l’Atlantique » réfèrent à la combinaison des données de
1.1 Forme juridique
Tableau de données du graphique 1.1.1
Ferme individuelle | Société de personnes sans contrat écrit | Société de personnes avec contrat écrit | Compagnie familiale | Compagnie non familiale | Autre forme juridique | |
---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||
PLOP française | 57,3 | 5,1 | 2,6 | 25,0 | 9,8 | 0,0 |
PLOP anglaise | 60,0 | 12,7 | 2,5 | 22,3 | 2,3 | 0,2 |
Total : Nouveau-Brunswick | 59,2 | 10,6 | 2,5 | 23,1 | 4,4 | 0,2 |
|
Près de six fermes sur dix étaient des fermes individuelles au Nouveau-Brunswick en 2016. Environ 23 % des fermes étaient des compagnies familiales et plus d’une ferme sur dix avait la forme juridique de société de personnes sans contrat écrit.
Les fermes de langue française étaient relativement plus nombreuses à avoir la forme juridique de compagnie (34,8 %), familiale ou non, que les fermes de langue anglaise (24,6 %). En contrepartie, les proportions de fermes de langue française qui étaient des sociétés de personnes sans contrat écrit (5,1 %) ou des fermes individuelles (57,3 %) étaient inférieures à celles des fermes de langue anglaise (respectivement 12,7 % et 60,0 %).
Tableau de données du graphique 1.1.2
Ferme individuelle | Société de personnes sans contrat écrit | Société de personnes avec contrat écrit | Compagnie familiale | Autre forme juridique | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | 59,5 | 16,7 | 5,6 | 15,3 | 2,9 |
PLOP anglaise | 58,6 | 13,7 | 3,8 | 20,8 | 3,1 |
Total : Reste de l'Atlantique | 58,6 | 13,8 | 3,9 | 20,7 | 3,0 |
|
Dans le reste de l’Atlantique, un peu moins de trois fermes sur cinq étaient des fermes individuelles et environ une ferme sur cinq était une compagnie familiale en 2016. De plus, près d’une ferme sur sept était une société de personnes sans contrat écrit.
La forme juridique des fermes de langue française du reste de l’Atlantique différait peu de celle des fermes de langue anglaise en 2016. La part de fermes de langue française qui étaient des compagnies familiales (15,3 %) était un peu plus basse que celle des fermes de langue anglaise (20,8 %), mais cette différence est moindre considérant le petit nombre de fermes de langue française que représente cette proportion.
1.2 Type d’exploitation
Type d'exploitation agricole | PLOP de l'exploitant principal | Total : Nouveau-Brunswick | |
---|---|---|---|
Français | Anglais | ||
pourcentage | |||
Élevage | 22,4 | 44,0 | 38,1 |
Élevage de bovins | 10,9 | 28,3 | 23,5 |
Élevage de volailles et production d'œufs | 2,9 | 2,0 | 2,3 |
Élevage de moutons et de chèvres | 2,1 | 1,5 | 1,7 |
Autres types d'élevage | 6,4 | 12,2 | 10,6 |
Cultures | 77,7 | 56,0 | 62,0 |
Culture de fruits et de noix | 34,7 | 12,2 | 18,4 |
Culture de légumes et de melons | 11,6 | 10,0 | 10,5 |
Culture en serre et en pépinière et floriculture | 6,1 | 8,1 | 7,6 |
Culture de plantes oléagineuses et de céréales | 2,3 | 2,7 | 2,6 |
Autres cultures agricoles | 23,1 | 22,9 | 22,9 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
|
Au Nouveau-Brunswick, plus de six fermes sur dix étaient vouées aux cultures agricoles en 2016. Dans plus de 18 % des fermes de la province, on cultivait des fruits ou des noix, et dans 23,5 % des fermes, on élevait des bovinsNote .
Le type d’exploitation agricole des fermes de langue française différait de celui des fermes de langue anglaise. D’une part, la part de fermes de langue française où on élevait des animaux (22,4 %) était inférieure à celle des fermes de langue anglaise (44,0 %) en 2016. Dans environ une ferme de langue française sur dix, on élevait des bovins, alors que c’était le cas de plus de 28 % des fermes de langue anglaise.
D’autre part, la proportion de fermes de langue française vouées aux cultures agricoles (77,7 %) était plus élevée que celle des fermes de langue anglaise (56,0 %). Les fruits et les noix étaient cultivés dans une proportion particulièrement importante de fermes de langue française. Au Nouveau-Brunswick, plus d’une ferme de langue française sur trois était associée à ce type d’exploitation en 2016, contre environ une ferme de langue anglaise sur huit.
En 2016, plus de 95 % de la superficie agricole consacrée à la culture de fruits et de noix était vouée à la culture du bleuet au Nouveau-BrunswickNote .
Type d'exploitation agricole | PLOP de l'exploitant principal | Total : Reste de l'Altantique | |
---|---|---|---|
Français | Anglais | ||
pourcentage | |||
Élevage | 43,3 | 40,0 | 40,0 |
Élevage de bovins | 21,4 | 22,1 | 22,1 |
Autres types d'élevage | 21,9 | 17,8 | 17,9 |
Cultures | 56,7 | 60,0 | 60,0 |
Culture de fruits et de noix | 18,1 | 20,9 | 20,8 |
Culture de légumes et de melons | 12,1 | 9,6 | 9,6 |
Culture en serre et en pépinière et floriculture | 9,8 | 10,1 | 10,0 |
Autres cultures agricoles | 16,7 | 19,5 | 19,5 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
|
Dans le reste de l’Atlantique, les principaux types d’exploitation agricole étaient semblables à ceux du Nouveau-Brunswick. En 2016, on élevait des bovins dans un peu plus d’une ferme sur cinq dans le reste de l’Atlantique, et dans une proportion similaire de fermes, on cultivait des fruits ou des noix. À l’inverse du Nouveau-Brunswick, le type d’exploitation des fermes de langue française du reste de l’Atlantique différait peu de celui des fermes de langue anglaise.
1.3 Groupe d’âge et profil générationnel des exploitants
Le formulaire du Recensement de l’agriculture permet d’inscrire entre un et trois exploitants agricoles par ferme. Ces personnes qui exploitent une même ferme peuvent faire partie de la même ou de différentes catégories d’âge.
Tableau de données du graphique 1.3.1
Moins de 35 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | Différentes catégories d'âge | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | 4,0 | 32,2 | 55,3 | 8,5 |
PLOP anglaise | 5,6 | 27,5 | 54,7 | 12,1 |
Total : Nouveau-Brunswick | 5,2 | 28,8 | 54,9 | 11,1 |
|
Les exploitants des fermes du Nouveau-Brunswick étaient relativement âgés en 2016; près de 55 % des fermes du Nouveau-Brunswick étaient exploitées exclusivement par des personnes âgées de 55 ans ou plus, et environ 5 %, exclusivement par des personnes âgées de moins de 35 ans.
Les proportions de fermes de langue française et de langue anglaise exploitées exclusivement par des personnes âgées de 55 ans ou plus ou de moins de 35 ans étaient relativement semblables en 2016. En revanche, la part de fermes de langue française du Nouveau-Brunswick exploitées exclusivement par des personnes âgées de 35 à 54 ans (32,2 %) surpassait celle des fermes de langue anglaise (27,5 %).
La proportion de fermes qui étaient multigénérationnellesNote était moindre pour les fermes de langue française (5,8 %) que pour les fermes de langue anglaise (8,0 %) au Nouveau-Brunswick en 2016.
Tableau de données du graphique 1.3.2
Moins de 35 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | Différentes catégories d'âge | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | 6,5 | 30,7 | 52,6 | 10,2 |
PLOP anglaise | 4,5 | 29,8 | 54,2 | 11,5 |
Total : Reste de l'Atlantique | 4,6 | 29,8 | 54,1 | 11,5 |
|
Les groupes d’âge des exploitants agricoles des fermes du reste de l’Atlantique étaient relativement semblables à ceux du Nouveau-Brunswick. En 2016, 54,1 % des fermes du reste de l’Atlantique étaient exclusivement exploitées par des personnes âgées de 55 ans ou plus. En outre, on observait peu de différences entre les groupes d’âge des exploitants de fermes de langue française et de fermes de langue anglaise, et la proportion de fermes de langue française qui étaient multigénérationnelles (5,6 %) était relativement similaire à celle des fermes de langue anglaise (7,3 %).
1.4 Mode d’occupation des terres
Les terres d’une ferme peuvent être catégorisées selon plus d’un mode d’occupation, les différentes parties d’une même ferme pouvant être occupées de différentes manières.
Tableau de données du graphique 1.4.1
Terres possédées | Terres louées des gouvernements | Terres louées des autres | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP française | 90,0 | 13,3 | 21,2 |
PLOP anglaise | 95,3 | 3,4 | 28,7 |
Total : Nouveau-Brunswick | 93,8 | 6,2 | 26,6 |
Sources : Statistique Canada, données intégrées des recensements de la population et de l'agriculture de 2016. |
En 2016, plus de 93 % des fermes du Nouveau-Brunswick incluaient des terres dont elles avaient la propriété, et plus d’une ferme sur cinq incluait des terres louées d’autres entités que les gouvernements.
On observait quelques différences entre le mode d’occupation des terres des fermes de langue française et de langue anglaise en 2016. La proportion de fermes de langue française qui incluaient des terres dont elles avaient possession (90,0 %) était inférieure à celle des fermes de langue anglaise (95,3 %). De plus, les fermes de langue française étaient moins susceptibles d’inclure des terres louées d’autres entités que les gouvernements (21,2 %) que les fermes de langue anglaise (28,7 %). En revanche, la part de fermes de langue française qui incluaient des terres louées des gouvernements (13,3 %) était près de quatre fois plus élevée que celle des fermes de langue anglaise (3,4 %).
Tableau de données du graphique 1.4.2
Terres possédées | Terres louées des gouvernements | Terres louées des autres | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP française | 94,0 | 0,0 | 22,3 |
PLOP anglaise | 94,2 | 6,1 | 24,4 |
Total : Reste de l'Atlantique | 94,2 | 6,0 | 24,4 |
Sources : Statistique Canada, données intégrées des recensements de la population et de l'agriculture de 2016. |
Le mode d’occupation des terres des fermes du reste de l’Atlantique était similaire à celui des fermes du Nouveau-Brunswick. En 2016, environ 94 % des fermes du reste de l’Atlantique incluaient des terres dont elles avaient la propriété, et environ une ferme sur quatre incluait des terres louées d’autres entités que les gouvernements.
À l’inverse de la situation au Nouveau-Brunswick, il y avait peu de différences entre le mode d’occupation des terres des fermes de langue française et des fermes de langue anglaise dans le reste de l’Atlantique.
1.5 Superficie agricole totale
Tableau de données du graphique 1.5.1
Moins de 130 acres | 130 à 399 acres | 400 à 1 119 acres | 1 120 acres et plus | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | 46,0 | 29,7 | 19,9 | 4,5 |
PLOP anglaise | 36,5 | 34,5 | 22,4 | 6,6 |
Total : Nouveau-Brunswick | 39,1 | 33,2 | 21,7 | 6,0 |
|
Les petites fermes étaient relativement nombreuses au Nouveau-Brunswick. Environ quatre fermes sur dix y couvraient une superficie agricole inférieure à 130 acres en 2016. Cette proportion était plus élevée dans les fermes de langue française (46,0 %) que dans celles de langue anglaise (36,5 %). Par ailleurs, plus d’une ferme sur quatre avait une superficie agricole de 400 acres ou plus dans la province en 2016. Cette proportion était de 24,4 % pour les fermes de langue française et de 29,0 % pour les fermes de langue anglaise.
Tableau de données du graphique 1.5.2
Moins de 130 acres | 130 à 399 acres | 400 à 1 119 acres | 1 120 acres et plus | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | 68,4 | 17,7 | 9,3 | 4,7 |
PLOP anglaise | 48,9 | 29,9 | 16,8 | 4,5 |
Total : Reste de l'Atlantique | 49,3 | 29,6 | 16,6 | 4,5 |
|
La proportion de fermes du reste de l’Atlantique qui couvraient une petite superficie, inférieure à 130 acres, était plus élevée que celle observée au Nouveau-Brunswick. En 2016, environ une ferme sur deux était de cette superficie dans le reste de l’Atlantique. De surcroît, environ une ferme sur cinq de la région avait une grande superficie, supérieure ou égale à 400 acres.
Comme au Nouveau-Brunswick, la proportion de fermes de langue française du reste de l’Atlantique qui couvraient une petite superficie était plus grande que celle des fermes de langue anglaise. En 2016, plus de 68 % des fermes de langue française du reste de l’Atlantique avaient une superficie agricole de moins de 130 acres, contre environ 49 % des fermes de langue anglaise.
1.6 Revenus agricoles bruts totaux
Tableau de données du graphique 1.6.1
Moins de |
25 000 $ à |
100 000 $ à |
500 000 $ à |
et plus |
|
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | 43,1 | 25,6 | 17,8 | 10,1 | 3,4 |
PLOP anglaise | 49,6 | 20,6 | 17,6 | 10,0 | 2,1 |
Total : Nouveau-Brunswick | 47,8 | 22,0 | 17,7 | 10,0 | 2,5 |
|
Une proportion importante de fermes généraient de faibles revenus agricoles bruts au Nouveau-Brunswick. Un peu moins d’une ferme sur deux y enregistrait des revenus agricoles inférieurs à 25 000 $ en 2016. En revanche, une ferme sur huit avait des revenus agricoles de 500 000 $ ou plus. Une part similaire de fermes de langue française et de langue anglaise rapportaient de tels revenus agricoles. Cependant, les fermes de langue française du Nouveau-Brunswick étaient relativement moins nombreuses à générer des revenus agricoles en deçà de 25 000 $ (43,1 %) que les fermes de langue anglaise (49,6 %) en 2016.
Tableau de données du graphique 1.6.2
Moins de 25 000 $ | 25 000 $ à 99 999 $ | 100 000 $ à 499 999 $ | 500 000 $ et plus | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | 57,2 | 22,8 | 11,6 | 8,4 |
PLOP anglaise | 47,6 | 22,8 | 16,7 | 13,0 |
Total : Reste de l'Atlantique | 47,8 | 22,8 | 16,6 | 12,9 |
|
Les revenus agricoles des fermes du reste de l’Atlantique étaient semblables à ceux des fermes du Nouveau-Brunswick en 2016. Toutefois, les fermes de langue française n’y étaient pas moins nombreuses à générer de faibles revenus agricoles que les fermes de langue anglaise. À l’inverse, la proportion de fermes de langue française qui rapportaient des revenus agricoles inférieurs à 25 000 $ (57,2 %) surpassait celle des fermes de langue anglaise (47,6 %) dans le reste de l’Atlantique en 2016.
1.7 Capital agricole total
Tableau de données du graphique 1.7.1
Moins de |
200 000 $ à |
500 000 $ à |
1 500 000 $ à |
et plus |
|
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | 28,2 | 30,6 | 24,3 | 9,5 | 7,4 |
PLOP anglaise | 22,3 | 35,0 | 27,3 | 9,5 | 5,9 |
Total : Nouveau-Brunswick | 23,9 | 33,8 | 26,4 | 9,5 | 6,3 |
|
Un peu moins d’une ferme néo-brunswickoise sur quatre disposait d’un capital agricole inférieur à 200 000 $ en 2016, et environ une ferme sur six avait un capital agricole élevé, de 1 500 000 $ ou plus.
Les fermes de langue française étaient relativement plus nombreuses à posséder un faible capital agricole, inférieur à 200 000 $, que les fermes de langue anglaise. C’était le cas de 28,2 % des fermes de langue française, contre 22,3 % des fermes de langue anglaise. En revanche, la proportion de fermes de langue française dont le capital agricole était supérieur ou égal à 3 500 000 $ (7,4 %) était légèrement supérieure à celle des fermes de langue anglaise (5,9 %) en 2016.
Tableau de données du graphique 1.7.2
Moins de |
200 000 $ à |
500 000 $ à |
1 500 000 $ à |
et plus |
|
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | 34,9 | 38,6 | 15,3 | 6,5 | 4,7 |
PLOP anglaise | 22,8 | 31,7 | 29,0 | 10,8 | 5,6 |
Total : Reste de l'Atlantique | 23,1 | 31,9 | 28,7 | 10,7 | 5,6 |
|
Dans le reste de l’Atlantique, une proportion légèrement plus élevée de fermes disposaient d’un capital agricole élevé comparativement au Nouveau-Brunswick. Quarante-cinq pour cent des fermes du reste de l'Atlantique détenaient un capital agricole supérieur ou égal à 500 000 $, alors que c’était le cas d’environ 42 % des fermes du Nouveau-Brunswick.
La proportion de fermes de langue française du reste de l’Atlantique qui avaient un faible capital agricole était plus élevée que celle des fermes de langue anglaise. Plus du tiers des fermes de langue française possédaient un capital agricole inférieur à 200 000 $ en 2016, contre environ 23 % des fermes de langue anglaise. Alors que plus de 45 % des fermes de langue anglaise possédaient un capital agricole de 500 000 $ et plus, c’était le cas de moins de 27 % des fermes de langue française.
2. Profil social, économique et linguistique des travailleurs de langue française de l’industrie agricole des provinces de l’Atlantique
Cette section présente l’évolution, entre 2006 et 2016, du profil social, économique et linguistique des travailleurs agricoles de langue française dans les provinces de l’Atlantique. Par travailleur agricole, on entend non seulement les exploitants agricoles dont il était question dans la section précédente, mais toute personne âgée de 15 ans ou plus qui travaillaitNote à la ferme, dans le domaine des cultures agricoles ou de l’élevage d’animaux, dans le domaine de la culture en serre, des pépinières et de la floriculture ou dans le domaine de l’aquaculture. Le tableau A.1 de l’annexe A inclut une liste détaillée des industries composant le secteur agricole. Les données présentées dans cette section proviennent des recensements de la population de 2006 et de 2016.
Province | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | |
nombre | ||||||||
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 | 2 300 | 0 | 2 310 | 0 | 2 235 | 0 | 2 245 |
Île-du-Prince-Édouard | 115 | 4 815 | 0 | 4 930 | 80 | 4 085 | 25 | 4 190 |
Nouvelle-Écosse | 220 | 8 800 | 0 | 9 015 | 135 | 7 630 | 25 | 7 785 |
Nouveau-Brunswick | 2 100 | 6 165 | 0 | 8 265 | 2 410 | 5 490 | 20 | 7 920 |
Total | 2 440 | 22 090 | 0 | 24 525 | 2 625 | 19 440 | 75 | 22 135 |
pourcentage | ||||||||
Terre-Neuve-et-Labrador | 0,0 | 99,6 | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 99,6 | 0,0 | 100,0 |
Île-du-Prince-Édouard | 2,3 | 97,7 | 0,0 | 100,0 | 1,9 | 97,5 | 0,6 | 100,0 |
Nouvelle-Écosse | 2,4 | 97,6 | 0,0 | 100,0 | 1,7 | 98,0 | 0,3 | 100,0 |
Nouveau-Brunswick | 25,4 | 74,6 | 0,0 | 100,0 | 30,4 | 69,3 | 0,3 | 100,0 |
Total | 9,9 | 90,1 | 0,0 | 100,0 | 11,9 | 87,8 | 0,3 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Le nombre de travailleurs agricoles âgés de 15 ans ou plus a diminué dans les provinces de l’Atlantique entre 2006 (24 525 travailleurs) et 2016 (22 135 travailleurs). En 2016, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse étaient les provinces où résidaient le plus grand nombre de travailleurs agricoles (plus de 7 700).
Au cours de la décennie, le nombre de travailleurs agricoles francophonesNote était à la hausse dans les provinces de l’Atlantique. Leur nombre est passé de 2 440 en 2006 à 2 625 en 2016. Ainsi, la proportion de travailleurs agricoles des provinces de l’Atlantique composée de francophones est passée de 9,9 % en 2006 à 11,9 % en 2016. Cette croissance des effectifs était surtout attribuable à la situation au Nouveau-Brunswick. En effet, dans les autres provinces de l’Atlantique, le nombre de travailleurs agricoles francophones a fortement diminué entre 2006 (340 travailleurs) et 2016
En 2016, environ 92 % des travailleurs agricoles francophones des provinces de l’Atlantique résidaient au Nouveau-Brunswick. Dans cette province, la proportion de travailleurs agricoles qui étaient francophones est passée de 25,4 % à 30,4 % entre 2006 et 2016. Dans les autres provinces de l’Atlantique, environ 2 % des travailleurs agricoles étaient francophones en 2006 et en 2016.
Pour chaque province, on observe certaines particularités quant à l’évolution du nombre de travailleurs agricoles entre 2006 et 2016 et quant à la concentration des travailleurs agricoles francophones dans certaines régions agricoles de recensement (RAR). Ainsi, l’annexe B présente, pour chaque province de l’Atlantique, le nombre de travailleurs agricoles francophones et anglophones selon leur RAR de résidence.
Au Nouveau-Brunswick, en 2016, plus de 500 travailleurs agricoles francophones résidaient dans la RAR 1 (N.-B.), située au nord-ouest de la province, et dans la RAR 3 (N.-B.), située au sud-est. Plus de 1 000 travailleurs agricoles francophones vivaient dans la RAR 4 (N.-B.) en 2016. Cette RAR, située au nord-est de la province, inclut la Péninsule acadienne. La part de travailleurs agricoles qui étaient francophones était de 25,2 % dans la RAR 1 (N.-B.), de 37,9 % dans la RAR 3 (N.-B.) et de 84,6 % dans la RAR 4 (N.-B.). Comme les populations de travailleurs agricoles francophones étaient importantes dans ces RAR, les renseignements portant sur les travailleurs de leur secteur agricole sont présentés pour chacune d’entre elles dans l’annexe C.
Description de la carte 2.a
Cette carte montre la variation en pourcentage, de 2006 à 2016, de la population de langue française âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agricole, dans chacune des régions agricoles de recensement des provinces de l’Atlantique.
Dans cette carte, on utilise cinq couleurs distinctes pour identifier différentes valeurs. La couleur grise représente les régions agricoles de recensement où la population de langue française âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agricole était trop petite pour en calculer la variation en pourcentage entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a cinq régions agricoles de recensement.
La couleur rouge représente des régions agricoles de recensement où la population de langue française âgée de
La couleur orange représente des régions agricoles de recensement où la population de langue française âgée de
La couleur vert pâle représente des régions agricoles de recensement où la population de langue française âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agricole a augmenté de moins de 20 % entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a deux régions agricoles de recensement.
La couleur vert foncé représente des régions agricoles de recensement où la population de langue française âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agricole a augmenté de 20 % ou plus entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a une région agricole de recensement.
Les frontières de chacune des régions agricoles de recensement ont été délimitées par une ligne grise. Les couleurs des régions agricoles de recensement ont été attribuées selon le tableau ci-dessous.
Région agricole de recensement | Variation en pourcentage |
---|---|
1102 | -32,7 |
1103 | -38,1 |
1201 | -40,9 |
1202 | -59,6 |
1203 | -51,0 |
1205 | -47,2 |
1301 | 11,3 |
1302 | -12,9 |
1303 | 4,0 |
1304 | 25,1 |
La carte 2.a montre qu’entre 2006 et 2016, le nombre de travailleurs agricoles francophones a diminué de plus de 20 % dans six RAR des provinces de l’Atlantique, lesquelles étaient situées à l’Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse. Le nombre de travailleurs agricoles francophones était à la hausse dans trois RAR, toutes situées au Nouveau-Brunswick. Ces RAR étaient celles qui comptaient déjà le nombre le plus élevé de travailleurs agricoles francophones en 2006.
Description de la carte 2.b
Cette carte montre le nombre de travailleurs agricoles de langue française âgés de 15 ans ou plus dans chacune des subdivisions de recensement des provinces de l’Atlantique en 2016.
Dans cette carte, on utilise six couleurs distinctes pour identifier différentes valeurs. La couleur gris foncé représente des subdivisions de recensement où les données ne sont pas disponibles. Dans ce groupe, il y a six subdivisions de recensement.
La couleur jaune représente des subdivisions de recensement où il y avait entre zéro et neuf travailleurs agricoles de langue française âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 771 subdivisions de recensement.
La couleur vert pâle représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 10 et 29 travailleurs agricoles de langue française âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 39 subdivisions de recensement.
La couleur vert foncé représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 30 et 59 travailleurs agricoles de langue française âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 17 subdivisions de recensement.
La couleur bleu pâle représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 60 et 89 travailleurs agricoles de langue française âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a trois subdivisions de recensement.
La couleur bleu foncé représente des subdivisions de recensement où il y avait 90 travailleurs agricoles de langue française ou plus qui étaient âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a cinq subdivisions de recensement.
Les frontières de chacune des régions agricoles de recensement ont été délimitées par une ligne rouge. Les couleurs des subdivisions de recensement ont été attribuées selon le tableau ci-dessous.
Subdivision de recensement | Nombre de travailleurs |
---|---|
1001101 | 0 |
1001105 | 0 |
1001113 | 0 |
1001120 | 0 |
1001124 | 0 |
1001126 | 0 |
1001131 | 0 |
1001136 | 0 |
1001140 | 0 |
1001144 | 0 |
1001149 | 0 |
1001155 | 0 |
1001169 | 0 |
1001174 | 0 |
1001178 | 0 |
1001181 | 0 |
1001186 | 0 |
1001192 | 0 |
1001197 | 0 |
1001203 | 0 |
1001207 | 0 |
1001214 | 0 |
1001219 | 0 |
1001225 | 0 |
1001228 | 0 |
1001234 | 0 |
1001240 | 0 |
1001254 | 0 |
1001259 | 0 |
1001263 | 0 |
1001267 | 0 |
1001270 | 0 |
1001274 | 0 |
1001277 | 0 |
1001281 | 0 |
1001285 | 0 |
1001289 | 0 |
1001293 | 0 |
1001298 | 0 |
1001304 | 0 |
1001308 | 0 |
1001312 | 0 |
1001316 | 0 |
1001321 | 0 |
1001325 | 0 |
1001328 | 0 |
1001332 | 0 |
1001335 | 0 |
1001339 | 0 |
1001343 | 0 |
1001347 | 0 |
1001352 | 0 |
1001357 | 0 |
1001361 | 0 |
1001365 | 0 |
1001370 | 0 |
1001374 | 0 |
1001375 | 0 |
1001379 | 0 |
1001385 | 0 |
1001394 | 0 |
1001396 | 0 |
1001405 | 0 |
1001409 | 0 |
1001415 | 0 |
1001421 | 0 |
1001426 | 0 |
1001429 | 0 |
1001434 | 0 |
1001437 | 0 |
1001441 | 0 |
1001446 | 0 |
1001452 | 0 |
1001456 | 0 |
1001461 | 0 |
1001464 | 0 |
1001469 | 0 |
1001472 | 0 |
1001485 | 0 |
1001490 | 0 |
1001494 | 0 |
1001504 | 0 |
1001505 | 0 |
1001507 | 0 |
1001509 | 0 |
1001511 | 0 |
1001512 | 0 |
1001517 | 0 |
1001519 | 0 |
1001542 | 0 |
1001551 | 0 |
1001557 | 0 |
1001559 | 0 |
1001565 | 0 |
1002001 | 0 |
1002002 | 0 |
1002005 | 0 |
1002006 | 0 |
1002008 | 0 |
1002009 | 0 |
1002011 | 0 |
1002012 | 0 |
1002013 | 0 |
1002014 | 0 |
1002015 | 0 |
1002016 | 0 |
1002017 | 0 |
1002018 | 0 |
1002019 | 0 |
1002021 | 0 |
1002022 | 0 |
1002023 | 0 |
1002024 | 0 |
1002025 | 0 |
1002026 | 0 |
1002027 | 0 |
1002030 | 0 |
1002031 | 0 |
1002033 | 0 |
1002034 | 0 |
1002036 | 0 |
1002037 | 0 |
1002039 | 0 |
1002040 | 0 |
1002041 | 0 |
1002048 | 0 |
1002055 | 0 |
1003001 | 0 |
1003002 | 0 |
1003003 | 0 |
1003004 | 0 |
1003005 | 0 |
1003008 | 0 |
1003010 | 0 |
1003011 | 0 |
1003012 | 0 |
1003014 | 0 |
1003018 | 0 |
1003019 | 0 |
1003020 | 0 |
1003021 | 0 |
1003024 | 0 |
1003026 | 0 |
1003028 | 0 |
1003031 | 0 |
1003032 | 0 |
1003033 | 0 |
1003034 | 0 |
1003038 | 0 |
1003042 | 0 |
1003045 | 0 |
1003801 | 0 |
1004001 | 0 |
1004006 | 0 |
1004011 | 0 |
1004013 | 0 |
1004016 | 0 |
1004017 | 0 |
1004018 | 0 |
1004019 | 0 |
1004020 | 0 |
1004021 | 0 |
1004022 | 0 |
1004033 | 0 |
1004037 | 0 |
1004042 | 0 |
1005001 | 0 |
1005003 | 0 |
1005004 | 0 |
1005005 | 0 |
1005006 | 0 |
1005007 | 0 |
1005008 | 0 |
1005009 | 0 |
1005010 | 0 |
1005011 | 0 |
1005012 | 0 |
1005014 | 0 |
1005015 | 0 |
1005016 | 0 |
1005017 | 0 |
1005018 | 0 |
1005019 | 0 |
1005020 | 0 |
1005022 | 0 |
1005023 | 0 |
1005024 | 0 |
1005025 | 0 |
1005028 | 0 |
1005030 | 0 |
1005033 | 0 |
1005035 | 0 |
1006001 | 0 |
1006003 | 0 |
1006008 | 0 |
1006009 | 0 |
1006011 | 0 |
1006012 | 0 |
1006014 | 0 |
1006015 | 0 |
1006017 | 0 |
1006019 | 0 |
1006021 | 0 |
1006022 | 0 |
1006026 | 0 |
1006028 | 0 |
1006029 | 0 |
1006031 | 0 |
1007001 | 0 |
1007006 | 0 |
1007009 | 0 |
1007013 | 0 |
1007014 | 0 |
1007015 | 0 |
1007016 | 0 |
1007018 | 0 |
1007020 | 0 |
1007022 | 0 |
1007023 | 0 |
1007024 | 0 |
1007025 | 0 |
1007026 | 0 |
1007027 | 0 |
1007028 | 0 |
1007031 | 0 |
1007032 | 0 |
1007036 | 0 |
1007037 | 0 |
1007038 | 0 |
1007039 | 0 |
1007040 | 0 |
1007041 | 0 |
1007042 | 0 |
1007043 | 0 |
1007044 | 0 |
1007045 | 0 |
1007046 | 0 |
1007047 | 0 |
1007048 | 0 |
1007049 | 0 |
1007050 | 0 |
1007054 | 0 |
1007056 | 0 |
1007057 | 0 |
1007060 | 0 |
1007067 | 0 |
1008001 | 0 |
1008004 | 0 |
1008006 | 0 |
1008008 | 0 |
1008011 | 0 |
1008024 | 0 |
1008026 | 0 |
1008029 | 0 |
1008031 | 0 |
1008032 | 0 |
1008033 | 0 |
1008035 | 0 |
1008036 | 0 |
1008037 | 0 |
1008038 | 0 |
1008039 | 0 |
1008040 | 0 |
1008042 | 0 |
1008043 | 0 |
1008044 | 0 |
1008045 | 0 |
1008046 | 0 |
1008047 | 0 |
1008048 | 0 |
1008049 | 0 |
1008053 | 0 |
1008054 | 0 |
1008055 | 0 |
1008056 | 0 |
1008058 | 0 |
1008059 | 0 |
1008060 | 0 |
1008061 | 0 |
1008062 | 0 |
1008063 | 0 |
1008064 | 0 |
1008065 | 0 |
1008066 | 0 |
1008067 | 0 |
1008069 | 0 |
1008070 | 0 |
1008071 | 0 |
1008072 | 0 |
1008073 | 0 |
1008074 | 0 |
1008075 | 0 |
1008076 | 0 |
1008077 | 0 |
1008078 | 0 |
1008079 | 0 |
1008091 | 0 |
1008092 | 0 |
1008093 | 0 |
1008095 | 0 |
1008096 | 0 |
1008098 | 0 |
1008099 | 0 |
1009001 | 0 |
1009004 | 0 |
1009007 | 0 |
1009008 | 0 |
1009009 | 0 |
1009010 | 0 |
1009011 | 0 |
1009012 | 0 |
1009013 | 0 |
1009015 | 0 |
1009016 | 0 |
1009017 | 0 |
1009018 | 0 |
1009019 | 0 |
1009020 | 0 |
1009021 | 0 |
1009022 | 0 |
1009023 | 0 |
1009024 | 0 |
1009026 | 0 |
1009028 | 0 |
1009029 | 0 |
1009030 | 0 |
1009031 | 0 |
1009032 | 0 |
1009034 | 0 |
1009035 | 0 |
1009037 | 0 |
1009039 | 0 |
1009041 | 0 |
1009042 | 0 |
1009047 | 0 |
1009048 | 0 |
1010001 | 0 |
1010002 | 0 |
1010003 | 0 |
1010004 | 0 |
1010005 | 0 |
1010006 | 0 |
1010007 | 0 |
1010008 | 0 |
1010009 | 0 |
1010010 | 0 |
1010011 | 0 |
1010012 | 0 |
1010013 | 0 |
1010020 | 0 |
1010022 | 0 |
1010025 | 0 |
1010029 | 0 |
1010032 | 0 |
1010034 | 0 |
1010801 | 0 |
1010802 | 0 |
1011010 | 0 |
1011015 | 0 |
1011020 | 0 |
1011030 | 0 |
1011035 | 0 |
1101001 | 0 |
1101002 | 0 |
1101004 | 0 |
1101006 | 0 |
1101008 | 0 |
1101009 | 0 |
1101011 | 0 |
1101014 | 0 |
1101016 | 0 |
1101018 | 0 |
1101019 | 0 |
1101021 | 0 |
1101022 | 0 |
1101024 | 0 |
1101026 | 0 |
1101028 | 0 |
1101029 | 0 |
1101031 | 0 |
1101032 | 0 |
1101034 | 0 |
1101036 | 0 |
1101038 | 0 |
1101039 | 0 |
1101041 | 0 |
1101042 | 0 |
1101044 | 0 |
1101046 | 0 |
1101048 | 5 |
1101049 | 0 |
1101050 | 0 |
1101051 | 0 |
1102001 | 0 |
1102004 | 0 |
1102006 | 0 |
1102008 | 5 |
1102009 | 0 |
1102012 | 0 |
1102014 | 0 |
1102026 | 0 |
1102028 | 0 |
1102029 | 0 |
1102030 | 0 |
1102031 | 0 |
1102032 | 0 |
1102033 | 0 |
1102034 | 0 |
1102036 | 0 |
1102037 | 0 |
1102038 | 0 |
1102039 | 0 |
1102040 | 0 |
1102041 | 0 |
1102042 | 0 |
1102043 | 0 |
1102044 | 0 |
1102045 | 0 |
1102046 | 0 |
1102048 | 0 |
1102049 | 0 |
1102050 | 0 |
1102051 | 0 |
1102052 | 0 |
1102054 | 0 |
1102056 | 0 |
1102057 | 0 |
1102058 | 0 |
1102059 | 0 |
1102065 | 0 |
1102070 | 0 |
1102075 | 0 |
1102080 | 0 |
1102085 | 0 |
1103001 | 0 |
1103005 | 0 |
1103006 | 0 |
1103008 | 0 |
1103009 | 0 |
1103011 | 0 |
1103012 | 0 |
1103014 | 0 |
1103015 | 0 |
1103016 | 0 |
1103018 | 0 |
1103019 | 0 |
1103023 | 0 |
1103024 | 0 |
1103025 | 0 |
1103026 | 25 |
1103027 | 0 |
1103028 | 0 |
1103029 | 0 |
1103031 | 0 |
1103032 | 0 |
1103033 | 0 |
1103034 | 0 |
1103035 | 0 |
1103036 | 0 |
1103038 | 0 |
1103041 | 0 |
1103042 | 0 |
1103044 | 0 |
1103046 | 0 |
1103048 | 0 |
1103049 | 0 |
1103051 | 0 |
1103052 | 0 |
1103054 | 0 |
1103056 | 5 |
1103057 | 0 |
1103058 | 0 |
1103059 | 0 |
1103062 | 0 |
1201001 | 0 |
1201004 | 0 |
1201006 | 0 |
1201008 | 0 |
1201009 | 0 |
1202001 | 25 |
1202004 | 0 |
1202006 | 0 |
1202040 | 0 |
1203001 | 35 |
1203004 | 0 |
1203006 | 0 |
1203009 | 0 |
1204009 | 0 |
1204010 | 0 |
1204015 | 0 |
1205001 | 0 |
1205004 | 0 |
1205006 | 0 |
1205008 | 0 |
1205009 | 0 |
1205014 | 0 |
1205016 | 0 |
1206001 | 5 |
1206004 | 0 |
1206006 | 0 |
1206008 | 0 |
1206009 | 0 |
1206011 | 0 |
1206014 | 0 |
1207001 | 0 |
1207002 | 0 |
1207004 | 0 |
1207011 | 0 |
1207012 | 0 |
1207016 | 0 |
1207021 | 0 |
1207024 | 0 |
1207027 | 0 |
1208001 | 0 |
1208002 | 0 |
1208008 | 0 |
1208014 | 0 |
1209019 | 0 |
1209034 | 10 |
1209037 | 0 |
1209038 | 0 |
1209800 | 0 |
1210001 | 0 |
1210002 | 0 |
1210003 | 0 |
1210006 | 0 |
1210008 | 0 |
1210012 | 0 |
1211001 | 0 |
1211002 | 0 |
1211006 | 0 |
1211009 | 0 |
1211011 | 0 |
1211012 | 0 |
1211014 | 0 |
1212001 | 5 |
1212004 | 0 |
1212006 | 0 |
1212008 | 0 |
1212009 | 0 |
1212011 | 0 |
1212014 | 0 |
1212016 | 0 |
1212019 | 0 |
1213001 | 0 |
1213004 | 0 |
1213008 | 0 |
1214001 | 0 |
1214002 | 0 |
1214006 | 5 |
1214010 | 0 |
1215001 | 0 |
1215002 | 0 |
1215006 | 0 |
1215008 | 0 |
1215011 | 5 |
1216001 | 0 |
1216006 | 0 |
1216011 | 0 |
1216014 | 0 |
1217008 | 0 |
1217020 | 0 |
1217030 | 0 |
1218001 | 0 |
1218003 | 0 |
1218006 | 0 |
1301001 | 0 |
1301002 | 0 |
1301004 | 0 |
1301006 | 0 |
1301016 | 0 |
1302001 | 0 |
1302004 | 0 |
1302006 | 0 |
1302008 | 0 |
1302011 | 0 |
1302012 | 0 |
1302014 | 0 |
1302016 | 0 |
1302018 | 0 |
1302021 | 0 |
1302024 | 0 |
1302026 | 0 |
1302028 | 0 |
1302031 | 0 |
1302034 | 0 |
1302037 | 0 |
1302039 | 0 |
1302042 | 0 |
1302044 | 0 |
1302052 | 0 |
1303001 | 0 |
1303004 | 0 |
1303005 | 0 |
1303006 | 0 |
1303008 | 0 |
1303011 | 0 |
1303012 | 0 |
1303013 | 0 |
1303014 | 0 |
1303016 | 0 |
1303018 | 0 |
1304001 | 0 |
1304004 | 0 |
1304005 | 0 |
1304006 | 0 |
1304008 | 0 |
1304011 | 0 |
1304013 | 0 |
1304014 | 0 |
1304016 | 0 |
1304018 | 0 |
1304021 | 0 |
1304022 | 0 |
1304024 | 0 |
1304025 | 0 |
1305001 | 0 |
1305004 | 0 |
1305006 | 0 |
1305007 | 0 |
1305008 | 0 |
1305011 | 0 |
1305014 | 0 |
1305015 | 0 |
1305016 | 0 |
1305018 | 0 |
1305021 | 0 |
1305022 | 0 |
1305023 | 0 |
1305024 | 0 |
1305026 | 0 |
1305028 | 5 |
1305031 | 0 |
1305034 | 0 |
1305036 | 0 |
1305038 | 0 |
1305045 | 0 |
1305057 | 0 |
1306001 | 0 |
1306003 | 0 |
1306004 | 0 |
1306006 | 0 |
1306008 | 0 |
1306011 | 0 |
1306014 | 0 |
1306020 | 0 |
1306025 | 0 |
1307001 | 0 |
1307002 | 0 |
1307004 | 0 |
1307005 | 45 |
1307007 | 0 |
1307008 | 0 |
1307009 | 0 |
1307011 | 0 |
1307012 | 0 |
1307013 | 55 |
1307014 | 0 |
1307016 | 5 |
1307019 | 10 |
1307022 | 50 |
1307024 | 0 |
1307028 | 0 |
1307029 | 0 |
1307045 | 15 |
1307052 | 0 |
1308001 | 25 |
1308002 | 40 |
1308003 | 0 |
1308004 | 55 |
1308005 | 15 |
1308006 | 5 |
1308007 | 0 |
1308008 | 10 |
1308010 | 0 |
1308014 | 5 |
1308015 | 0 |
1308016 | 70 |
1308017 | 0 |
1308018 | 25 |
1308019 | 5 |
1308020 | 0 |
1308021 | 5 |
1308022 | 0 |
1308024 | 25 |
1308026 | 0 |
1309001 | 15 |
1309004 | 0 |
1309006 | 0 |
1309011 | 0 |
1309014 | 0 |
1309016 | 40 |
1309017 | 10 |
1309018 | 0 |
1309019 | 0 |
1309021 | 0 |
1309022 | 0 |
1309023 | 0 |
1309026 | 0 |
1309027 | 0 |
1309028 | 0 |
1309031 | 0 |
1309034 | 0 |
1309035 | 0 |
1309036 | 55 |
1309038 | 15 |
1309044 | 0 |
1309047 | 0 |
1309050 | 0 |
1310001 | 0 |
1310002 | 0 |
1310004 | 0 |
1310005 | 0 |
1310006 | 0 |
1310007 | 0 |
1310008 | 0 |
1310011 | 0 |
1310012 | 0 |
1310013 | 0 |
1310014 | 0 |
1310016 | 0 |
1310017 | 0 |
1310018 | 0 |
1310019 | 0 |
1310021 | 0 |
1310024 | 0 |
1310025 | 0 |
1310026 | 0 |
1310028 | 0 |
1310031 | 0 |
1310032 | 15 |
1310034 | 0 |
1310036 | 0 |
1310037 | 0 |
1310054 | 0 |
1311001 | 0 |
1311004 | 0 |
1311005 | 0 |
1311006 | 0 |
1311008 | 0 |
1311011 | 0 |
1311012 | 0 |
1311014 | 0 |
1311018 | 0 |
1311019 | 0 |
1311021 | 0 |
1311024 | 0 |
1311026 | 0 |
1311027 | 0 |
1311028 | 0 |
1311030 | 0 |
1311031 | 0 |
1312001 | 0 |
1312002 | 0 |
1312004 | 0 |
1312006 | 0 |
1312007 | 0 |
1312008 | 0 |
1312009 | 0 |
1312011 | 0 |
1312014 | 15 |
1312016 | 5 |
1312019 | 65 |
1312021 | 115 |
1312023 | 25 |
1313001 | 95 |
1313002 | 30 |
1313004 | 35 |
1313006 | 10 |
1313008 | 10 |
1313011 | 30 |
1313012 | 15 |
1313014 | 0 |
1313015 | 10 |
1313018 | 5 |
1313020 | 0 |
1313022 | 10 |
1313024 | 15 |
1313027 | 40 |
1313032 | 0 |
1313033 | 5 |
1313034 | 0 |
1313035 | 20 |
1313037 | 5 |
1313038 | 20 |
1313039 | 30 |
1313041 | 95 |
1313042 | 0 |
1314001 | 0 |
1314003 | 0 |
1314004 | 25 |
1314005 | 0 |
1314006 | 5 |
1314008 | 0 |
1314010 | 0 |
1314011 | 10 |
1314012 | 0 |
1314013 | 20 |
1314014 | 0 |
1314015 | 0 |
1314016 | 10 |
1314017 | 0 |
1314020 | 45 |
1314021 | 145 |
1314022 | 65 |
1314025 | 0 |
1314026 | 0 |
1315002 | 115 |
1315006 | 20 |
1315008 | 10 |
1315010 | 0 |
1315011 | 5 |
1315012 | 25 |
1315013 | 0 |
1315014 | 0 |
1315015 | 5 |
1315016 | 5 |
1315017 | 5 |
1315019 | 50 |
1315020 | 5 |
1315021 | 5 |
1315022 | 10 |
1315024 | 20 |
1315026 | 20 |
1315027 | 10 |
1315028 | 20 |
1315029 | 55 |
1315030 | 5 |
1315031 | 25 |
1315032 | 30 |
1315033 | 5 |
1315036 | 10 |
1315037 | 0 |
1315038 | 0 |
1315040 | 20 |
La carte 2.b montre que les travailleurs agricoles francophones se concentraient dans relativement peu de municipalités en 2016. Dans cinq municipalités, toutes situées au Nouveau-Brunswick, on dénombrait 90 travailleurs agricoles francophones ou plus. Ces municipalités étaient Saint-Quentin (150 travailleurs) et Tracadie (120 travailleurs) dans la
En Nouvelle-Écosse, la municipalité de Clare, située dans la RAR 1 (N.-É.), était celle où résidaient le plus de travailleurs agricoles francophones en 2016 (40 travailleurs). À l’Île-du-Prince-Édouard, c’était la subdivision de recensement de
2.1 Groupe d’âge
Tableau de données du graphique 2.1.1
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP française | |||
2006 | 29,6 | 47,8 | 22,6 |
2016 | 25,1 | 35,3 | 39,7 |
PLOP anglaise | |||
2006 | 36,2 | 42,5 | 21,3 |
2016 | 30,5 | 35,5 | 34,0 |
|
La population de travailleurs agricoles francophones du Nouveau-Brunswick était vieillissante entre 2006 et 2016. L’âge médian de ces travailleurs est passé de 45,1 ans en 2006 à 50,7 ans en 2016. La part de jeunes travailleurs agricoles francophones, âgés de 15 à 34 ans, a diminué au cours de la décennie (de 29,6 % en 2006 à 25,1 % en 2016), tandis que la part de ces travailleurs qui étaient âgés de 55 ans ou plus était à la hausse (de 22,6 % en 2006 à 39,7 % en 2016).
Les groupes d’âge des exploitants de fermes de langue française différaient peu de ceux des fermes de langue anglaise. En revanche, les travailleurs agricoles francophones étaient relativement plus âgés que leurs collègues anglophones. En 2016, la proportion de jeunes travailleurs agricoles francophones, âgés de 15 à 34 ans (25,1 %), était moindre que celle de leurs collègues anglophones (30,5 %). De plus, le groupe d’âge des 55 ans ou plus était celui qui regroupait la part la plus élevée de travailleurs agricoles francophones au Nouveau-Brunswick en 2016; ce n’était pas le cas de leurs collègues anglophones, chez qui la part de travailleurs âgée de 35 à 54 ans (35,5 %) était semblable à celle des 55 ans ou plus
Tableau de données du graphique 2.1.2
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP française | |||
2006 | 21,6 | 53,6 | 24,9 |
2016 | 21,7 | 21,3 | 57,0 |
PLOP anglaise | |||
2006 | 33,9 | 40,2 | 26,0 |
2016 | 28,9 | 32,9 | 38,2 |
|
Le vieillissement des travailleurs agricoles francophones était plus marqué dans le reste de l’Atlantique qu’au Nouveau-Brunswick. L’âge médian des travailleurs agricoles francophones du reste de l’Atlantique est passé de 46,4 ans en 2006 à 55,2 ans en 2016, c’est-à-dire une hausse de près de neuf ans au cours de la décennie. En 2016, 57,0 % des travailleurs agricoles francophones de la région étaient âgés de 55 ans ou plus, contre environ le quart en 2006. En revanche, la part de ces travailleurs qui étaient âgés de 15 à 34 ans était relativement stable au cours de la décennie (environ 22 %).
Les travailleurs agricoles francophones du reste de l’Atlantique étaient plus âgés que leurs collègues anglophones, dont l’âge médian était moindre en 2006 (44,2 ans) et en 2016 (49,5 ans). En 2016, la proportion de travailleurs agricoles anglophone âgés de 55 ans ou plus (38,2 %) était inférieure à celle de leurs homologues francophones (57,0 %), et la part de travailleurs agricoles anglophones âgés de 15 à 34 ans (28,9 %) surpassait celle de leurs pairs francophones (21,7 %).
La proportion élevée de travailleurs agricoles francophone âgés de 55 ans ou plus et l’augmentation de l’âge médian de ces travailleurs s’associent possiblement à des départs à la retraite ou vers d’autres secteurs d’activité, lesquels contribueraient à expliquer la diminution marquée de la population de travailleurs agricoles francophones dans le reste de l’Atlantique entre 2006 et 2016.
2.2 Sexe
La représentation féminine parmi les travailleurs agricoles francophones du Nouveau-Brunswick a diminué entre 2006 et 2016, la proportion de ces travailleurs qui était composée de femmes passant de 34,1 % en 2006 à 30,5 % en 2016. Chez leurs collègues anglophones, la part de travailleurs formée de femmes a légèrement augmenté entre 2006 (31,5 %) et 2016 (33,2 %).
Dans le reste de l’Atlantique, la diminution de la proportion de femmes chez les travailleurs agricoles francophones était encore plus marquée, cette proportion passant de 35,5 % en 2006 à 25,1 % en 2016. Cette proportion était inférieure à celle observée chez leurs collègues anglophones en 2016. La représentation féminine parmi les travailleurs agricoles anglophones du reste de l’Atlantique était relativement semblable en 2006 et en 2016, la proportion de ces travailleurs qui était composée de femmes passant de 32,7 % à 31,3 % au cours de la décennie.
2.3 Lieu de naissance
Tableau de données du graphique 2.3.1
Province de résidence | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP française | |||
2006 | 92,8 | 6,4 | 0,8 |
2016 | 90,7 | 7,7 | 1,7 |
PLOP anglaise | |||
2006 | 83,1 | 10,7 | 6,2 |
2016 | 78,0 | 12,3 | 9,7 |
|
Les lieux de naissance des travailleurs agricoles francophones du Nouveau-Brunswick étaient relativement similaires en 2006 et en 2016. En 2016, plus de neuf travailleurs agricoles francophones sur dix étaient nés au Nouveau-Brunswick, et environ un sur treize était né dans une autre province. Par ailleurs, moins de 2 % de ces travailleurs étaient nés à l’extérieur du Canada.
La proportion de travailleurs agricoles francophones nés au Nouveau-Brunswick (90,7 %) surpassait celle de leurs pairs anglophones (78,0 %) en 2016. Ainsi, les travailleurs agricoles anglophones étaient relativement plus nombreux à être nés dans une autre province (12,3 %) ou à l’extérieur du Canada (9,7 %) que leurs collègues francophones.
En 2016, parmi les travailleurs agricoles francophones nés dans une autre province que le Nouveau-Brunswick, plus de quatre sur cinq étaient nés au Québec.
Tableau de données du graphique 2.3.2
Province de résidence | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP française | |||
2006 | 85,8 | 10,0 | 4,2 |
2016 | 70,3 | 27,5 | 2,2 |
PLOP anglaise | |||
2006 | 84,1 | 10,8 | 5,1 |
2016 | 79,8 | 12,8 | 7,4 |
|
La part de travailleurs agricoles francophones du reste de l’Atlantique qui étaient nés dans une autre province que leur province de résidenceNote a augmenté entre 2006 (10,0 %) et 2016 (27,5 %). Alors que le nombre de travailleurs agricoles francophones a fortement diminué dans le reste de l’Atlantique entre 2006 et 2016, les effectifs de ces travailleurs qui étaient nés dans une autre province, quoique petits, ont augmenté au cours de la même période.
À l’inverse de leurs collègues du Nouveau-Brunswick, la proportion de travailleurs agricoles francophones du reste de l’Atlantique qui étaient nés dans leur province de résidence (70,3 %) était inférieure à celle de leurs pairs anglophones (79,8 %) en 2016. Les travailleurs agricoles anglophones du reste de l’Atlantique étaient plus de deux fois moins susceptibles d’être nés dans une autre province que leurs collègues francophones. En revanche, la part de travailleurs agricoles anglophones qui étaient nés à l’extérieur du Canada (7,4 %) était plus élevée que celle de leurs homologues francophones (2,2 %).
2.4 Identité autochtone
Au Nouveau-Brunswick, le nombre de travailleurs agricoles autochtonesNote est passé de 130 à 240 entre 2006 et 2016. Parmi ces travailleurs, moins du quart avaient le français comme première langue officielle parlée (PLOP) en 2006. En 2016, c’était le cas de plus du tiers. Tous les travailleurs agricoles autochtones du Nouveau-Brunswick avaient connaissance du français ou de l’anglais en 2016, et un petit nombre avaient également connaissance d’une langue autochtone.
Dans le reste de l’Atlantique, le nombre de travailleurs agricoles autochtones était de 285 en 2006 et de 540 en 2016. La proportion de ces travailleurs qui avaient le français comme PLOP était d’environ 8 % en 2016, alors qu’en 2006, presque tous les travailleurs agricoles autochtones avaient l’anglais comme PLOP. Tous les travailleurs agricoles autochtones connaissaient le français ou l’anglais en 2006 et en 2016. De plus, près de 3 % des travailleurs agricoles autochtones du reste de l’Atlantique avaient connaissance d’une langue autochtone en 2016.
La croissance marquée du nombre de travailleurs agricoles autochtones entre 2006 et 2016 dans l’ensemble de l’Atlantique est possiblement attribuable à une évolution de l’identité rapportée par ces travailleurs au cours de la décennieNote .
2.5 Niveau de scolarité
Tableau de données du graphique 2.5.1
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | |||||
2006 | 40,6 | 26,7 | 12,3 | 11,3 | 9,2 |
2016 | 36,1 | 31,9 | 10,4 | 14,7 | 6,9 |
PLOP anglaise | |||||
2006 | 34,5 | 30,7 | 10,0 | 14,2 | 10,5 |
2016 | 24,6 | 39,6 | 6,4 | 17,3 | 12,1 |
|
Au Nouveau-Brunswick, la proportion de travailleurs agricoles francophones qui n’avaient aucun certificat, diplôme ou grade a diminué entre 2006 (40,6 %) et 2016 (36,1 %), alors que la proportion de ces travailleurs qui avaient des études secondairesNote comme plus haute qualification a augmenté au cours de la décennie, passant de 26,7 % à 31,9 %. Toutefois, la proportion de travailleurs agricoles francophones qui possédaient un diplôme de niveau postsecondaire était similaire en 2006 et en 2016, à environ 32 %, et la part de ces travailleurs qui possédaient un diplôme de niveau universitaire a reculé au cours de la décennie, passant de 9,2 % à 6,9 %.
Le niveau de scolarité des travailleurs agricoles francophones était généralement inférieur à celui de leurs collègues anglophones. En 2016, ces derniers étaient beaucoup moins enclins à n’avoir aucun certificat, diplôme ou grade (24,6 %) que leurs collègues francophones (36,1 %) et la proportion de travailleurs agricoles anglophones qui possédaient un diplôme d’études collégiales ou universitaires (29,4 %) surpassait celle de leurs homologues francophones (21,6 %).
Tableau de données du graphique 2.5.2
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | |||||
2006 | 54,9 | 11,6 | 11,0 | 13,3 | 9,3 |
2016 | 34,1 | 15,5 | 14,3 | 15,2 | 21,0 |
PLOP anglaise | |||||
2006 | 39,5 | 27,3 | 9,4 | 13,3 | 10,6 |
2016 | 27,4 | 31,7 | 9,0 | 17,7 | 14,3 |
|
Le niveau de scolarité des travailleurs agricoles francophones du reste de l’Atlantique était plus élevé en 2016 qu’il ne l’était en 2006. En 2016, environ le tiers de ces travailleurs n’avaient aucun certificat, diplôme ou grade, alors que c’était le cas de plus de la moitié en 2006. La proportion de ces travailleurs qui possédaient un diplôme de niveau universitaire a plus que doublé au cours de la décennie, passant de 9,3 % en 2006 à 21,0 % en 2016.
En 2016, les travailleurs agricoles francophones du reste de l’Atlantique étaient relativement plus nombreux à posséder une qualification de niveau postsecondaire (50,5 %) que leurs collègues anglophones (41,0 %). En revanche, la part de travailleurs agricoles francophones qui n’avaient pas terminé d’études secondaires (34,1 %) demeurait plus élevée que celle de leurs homologues anglophones (27,4 %) en 2016.
2.6 Catégorie des travailleurs
Tableau de données du graphique 2.6.1
Employé | Travailleur familial non rémunéré | Travailleur autonome constitué en société | Travailleur autonome non constitué en société | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | ||||
2006 | 80,3 | 1,3 | 6,6 | 11,8 |
2016 | 82,5 | 1,3 | 7,4 | 8,7 |
PLOP anglaise | ||||
2006 | 76,1 | 1,9 | 5,7 | 16,3 |
2016 | 76,1 | 2,3 | 5,8 | 15,8 |
|
Au Nouveau-Brunswick, environ huit travailleurs agricoles francophones sur dix étaient des employés en 2006 et en 2016. La proportion de travailleurs agricoles francophones qui étaient des travailleurs autonomes a légèrement diminué entre 2006 (18,4 %) et 2016 (16,1 %). La part de ces travailleurs autonomes qui étaient constitués en société a augmenté au cours de la décennie (35,9 % en 2006 et 46,0 % en 2016).
Les travailleurs agricoles francophones étaient relativement plus nombreux à être des employés (82,5 %) que leurs collègues anglophones (76,1 %) en 2016. En contrepartie, la part de travailleurs autonomes parmi les travailleurs agricoles anglophones était plus élevée (plus d’un travailleur sur cinq). Environ 27 % des travailleurs autonomes anglophones du secteur agricole étaient constitués en société en 2016, une part inférieure à celle de leurs pairs francophones (46,0 %).
Tableau de données du graphique 2.6.2
Employé | Travailleur familial non rémunéré | Travailleur autonome constitué en société | Travailleur autonome non constitué en société | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | ||||
2006 | 79,3 | 0,0 | 7,8 | 12,9 |
2016 | 75,0 | 2,8 | 2,1 | 20,1 |
PLOP anglaise | ||||
2006 | 72,9 | 1,9 | 6,4 | 18,7 |
2016 | 71,5 | 2,1 | 9,0 | 17,5 |
|
En 2016, trois travailleurs agricoles francophones sur quatre étaient des employés dans le reste de l’Atlantique. Cette proportion était un peu plus élevée en 2006 (environ 79 %). La proportion de travailleurs agricoles francophones qui étaient travailleurs autonomes était relativement stable entre 2006 (20,7 %) et 2016 (22,2 %). Cependant, la part de ces travailleurs autonomes qui étaient constitués en société a diminué au cours de la décennie, passant d’environ 38 % en 2006 à moins de 10 % en 2016.
Les travailleurs agricoles anglophones du reste de l’Atlantique étaient relativement plus nombreux à être travailleurs autonomes (26,5 %) que leurs collègues francophones en 2016. De surcroît, la proportion de ces travailleurs autonomes anglophones qui étaient constitués en société (environ le tiers) était plus élevée que celle de leurs homologues francophones.
2.7 Revenu d’emploi
Le revenu d’emploi inclut tous les revenus reçus sous forme de traitements, salaires et commissions d'un travail rémunéré ou le revenu net d'un travail autonome dans une entreprise agricole ou non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession au cours de l’année civile précédant le recensement. Le revenu d’emploi des travailleurs du secteur agricole peut inclure le revenu tiré d’autres sources que l’emploi occupé dans ce secteur.
Les renseignements présentés dans ce rapport incluent toutes les personnes qui y sont catégorisées comme travailleurs, y compris celles qui travaillaient au cours de la semaine de référence (par exemple, du 1er mai au 7 mai 2016) ou de l’année du recensement (p. ex. : 2016), mais qui ne travaillaient pas dans l’année précédant le recensement
Tableau de données du graphique 2.7.1
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | |||||
2006 | 39,4 | 42,0 | 13,1 | 2,0 | 3,4 |
2016 | 29,1 | 42,8 | 21,8 | 4,2 | 2,1 |
PLOP anglaise | |||||
2006 | 41,4 | 29,4 | 21,5 | 4,6 | 3,0 |
2016 | 39,1 | 28,9 | 21,0 | 7,7 | 3,3 |
|
Le revenu d’emploiNote médian des travailleurs agricoles francophones du Nouveau-Brunswick a augmenté entre 2006 et 2016, passant de 12 575 $ à 15 250 $. Ainsi, on constate que la part de ces travailleurs dont le revenu d’emploi était inférieur à 10 000 $ a diminué au cours de la décennie (39,4 % en 2006 et 29,1 % en 2016), tandis que la part de ces travailleurs qui avaient un revenu d’emploi de 30 000 $ ou plus a crû au cours de la même période (15,1 % en 2006 et
Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles francophones était supérieur à celui de leurs collègues anglophones en 2016. Ce n’était pas le cas en 2006. Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles anglophones est passé de 13 620 $ à 14 900 $ au cours de la décennie. En 2016, la part de travailleurs agricoles francophones qui avaient un faible revenu d’emploi, inférieur à 10 000 $, était beaucoup plus basse (29,1 %) que celle de leurs collègues anglophones (39,1 %).
Le régime de travail pourrait expliquer le revenu d’emploi médian plus élevé des travailleurs agricoles francophones : en 2016, 85,4 % de ces travailleurs travaillaient à plein tempsNote , contre 79,2 % de leurs homologues anglophones. En revanche, les travailleurs agricoles francophones travaillaient en moyenne moins de semaines par annéeNote (30,6) que leurs collègues anglophones (36,7).
L’écart de revenu d’emploi entre les hommes et les femmes francophones qui travaillaient dans le secteur agricole du Nouveau-Brunswick s’est creusé entre 2006 (4 150 $) et 2016 (7 465 $). Le revenu d’emploi médian des femmes francophones actives dans le secteur agricole est passé de 10 445 $ en 2006 à 10 935 $ en 2016, et celui de leurs collègues masculins, de 14 595 $ en 2006 à 18 400 $ en 2016.
Tableau de données du graphique 2.7.2
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | |||||
2006 | 36,9 | 35,7 | 18,4 | 6,2 | 2,9 |
2016 | 44,7 | 34,0 | 16,5 | 1,8 | 2,9 |
PLOP anglaise | |||||
2006 | 45,5 | 32,5 | 14,6 | 4,0 | 3,3 |
2016 | 39,2 | 32,1 | 20,0 | 5,6 | 3,2 |
|
Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles francophones du reste de l’Atlantique a diminué entre 2006
En 2006, le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles francophones était supérieur à celui de leurs collègues anglophones. Ce n’était plus le cas en 2016. Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles anglophones du reste de l’Atlantique était de 10 940 $ en 2006 et de 13 725 $ en 2016. En 2016, les travailleurs agricoles anglophones étaient relativement moins nombreux à avoir un revenu d’emploi inférieur à 10 000 $ (39,2 %) et étaient plus susceptibles d’enregistrer un revenu d’emploi de 30 000 $ ou plus (25,6 %) que leurs collègues francophones (respectivement
La proportion de travailleurs agricoles francophones qui travaillaient à plein temps (78,2 %) était similaire à celle de leurs collègues anglophones (76,6 %) en 2016. Toutefois, le nombre moyen de semaines travaillées par année était plus bas chez les travailleurs agricoles francophones (32,7) que chez leurs collègues anglophones (36,1).
En 2006, le revenu d’emploi médian des travailleuses agricoles francophones du reste de l’Atlantique (13 325 $) était en deçà de celui de leurs collègues masculins (16 980 $). Ce n’était plus le cas en 2016; les femmes francophones actives dans le secteur agricole avaient alors un revenu d’emploi médian de 12 570 $, contre 8 875 $ pour leurs homologues masculins.
2.8 Langue(s) utilisée(s) au travail
Tableau de données du graphique 2.8.1
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | ||||
2006 | 58,9 | 37,0 | 4,2 | 0,0 |
2016 | 60,7 | 32,9 | 6,2 | 0,2 |
PLOP anglaise | ||||
2006 | 0,3 | 3,2 | 95,6 | 0,9 |
2016 | 0,6 | 2,7 | 94,8 | 1,9 |
|
La proportion de travailleurs agricoles francophones du Nouveau-Brunswick qui utilisaient uniquement le françaisNote au travail a augmenté sensiblement entre 2006 (58,9%) et 2016 (60,7 %), tout comme la part de ces travailleurs qui utilisaient uniquement l’anglaisNote au travail (4,2 % en 2006 et 6,2 % en 2016). La part de travailleurs agricoles francophones qui utilisaient le français et l’anglaisNote au travail est passée de 37,0 % en 2006 à 32,9 % en 2016. En outre, chez leurs collègues anglophones, environ 3 % utilisaient les deux langues officielles au travail.
Tableau de données du graphique 2.8.2
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | ||||
2006 | 19,4 | 29,3 | 51,4 | 0,0 |
2016 | 1,7 | 43,0 | 53,6 | 1,7 |
PLOP anglaise | ||||
2006 | 0,1 | 0,5 | 98,4 | 1,1 |
2016 | 0,2 | 0,4 | 97,5 | 2,0 |
|
Plus d’un travailleur agricole francophone sur deux dans le reste de l’Atlantique utilisait uniquement l’anglais au travail en 2006 et en 2016. La proportion de ces travailleurs qui utilisaient uniquement le français au travail a diminué entre 2006 et 2016, passant de 19,4 % à moins de 2 %. En contrepartie, la part de ces travailleurs qui utilisaient le français et l’anglais au travail a augmenté au cours de la décennie, passant de 29,3 % à 43,0 %.
3. Profil social, économique et linguistique des travailleurs de langue française de l’industrie agroalimentaire des provinces de l’Atlantique
Cette section porte sur l’évolution, entre 2006 et 2016, du profil social, économique et linguistique des travailleurs de langue française dans l’industrie agroalimentaire des provinces de l’Atlantique.
Par travailleurs de l’industrie agroalimentaire, on entend toute personne âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le domaine de la fourniture d’intrants et de services (p. ex. : grossistes-distributeurs de machines et de matériel pour l’agriculture, activités de soutien aux fermes), de la transformation des aliments, des boissons et du tabac
Province | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | |
nombre | ||||||||
Terre-Neuve-et-Labrador | 60 | 42 000 | 25 | 42 085 | 110 | 39 090 | 65 | 39 270 |
Île-du-Prince-Édouard | 480 | 11 655 | 0 | 12 135 | 365 | 11 905 | 45 | 12 310 |
Nouvelle-Écosse | 2 560 | 62 215 | 65 | 64 835 | 1 980 | 61 940 | 180 | 64 095 |
Nouveau-Brunswick | 20 440 | 34 590 | 70 | 55 100 | 17 530 | 35 770 | 260 | 53 560 |
Total | 23 540 | 150 455 | 160 | 174 160 | 19 980 | 148 710 | 545 | 169 235 |
pourcentage | ||||||||
Terre-Neuve-et-Labrador | 0,1 | 99,8 | 0,1 | 100,0 | 0,3 | 99,5 | 0,2 | 100,0 |
Île-du-Prince-Édouard | 4,0 | 96,0 | 0,0 | 100,0 | 3,0 | 96,7 | 0,4 | 100,0 |
Nouvelle-Écosse | 3,9 | 96,0 | 0,1 | 100,0 | 3,1 | 96,6 | 0,3 | 100,0 |
Nouveau-Brunswick | 37,1 | 62,8 | 0,1 | 100,0 | 32,7 | 66,8 | 0,5 | 100,0 |
Total | 13,5 | 86,4 | 0,1 | 100,0 | 11,8 | 87,9 | 0,3 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
En 2016, 169 235 personnes âgées de 15 ans ou plus travaillaient dans le secteur agroalimentaire des provinces de l’Atlantique. Il s’agit d’une diminution par rapport à 2006, alors que ce secteur comptait 174 160 travailleurs. En 2016, les provinces où habitaient le plus grand nombre de travailleurs du secteur agroalimentaire étaient la Nouvelle-Écosse (64 095 travailleurs) et le Nouveau-Brunswick (53 560 travailleurs).
Le nombre de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire a diminué dans les provinces de l’Atlantique entre 2006 (23 540 travailleurs) et 2016 (19 980 travailleurs). Cette diminution d’environ 15 % était supérieure à celle des effectifs de l’ensemble des travailleurs du secteur. Ainsi, la proportion de travailleurs du secteur agroalimentaire des provinces de l’Atlantique qui était formée de francophones est passée de 13,5 % en 2006 à 11,8 % en 2016.
Le Nouveau-Brunswick regroupait environ 88 % des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire des provinces de l’Atlantique en 2016. Entre 2006 et 2016, le nombre de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire y est passé de 20 440 à 17 530, et la proportion de francophones parmi les travailleurs du secteur y a reculé, passant de 37,1 % à 32,7 %.
Dans le reste de l’Atlantique, le nombre de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire est passé de 3 100 à 2 455 entre 2006 et 2016. Cette diminution du nombre de travailleurs francophones du secteur s’observait à
Comme c’était le cas pour les travailleurs agricoles, les renseignements sur les travailleurs du secteur agroalimentaire de Terre-Neuve-et-Labrador, de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse sont combinés dans cette section puisque plusieurs tendances sont partagées par les travailleurs de ces provinces, et afin de faciliter les comparaisons avec le Nouveau-Brunswick. Toutefois, comme le nombre de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire à
Pour chaque province, on observe certaines particularités quant à l’évolution du nombre de travailleurs du secteur agroalimentaire entre 2006 et 2016 et quant à la concentration des travailleurs francophones du secteur dans certaines régions agricoles de recensement (RAR). Ainsi, l’annexe E présente pour chaque province de l’Atlantique le nombre de travailleurs agricoles francophones et anglophones selon leur RAR de résidence.
Au Nouveau-Brunswick, en 2016, plus de 3 000 travailleurs francophones du secteur agroalimentaire habitaient dans la RAR 1 (N.-B.), dans le nord-ouest de la province, et dans la RAR 3 (N.-B.), dans le sud-est, et plus de 8 000 habitaient dans la RAR 4 (N.-B.), dans le nord-est. Cette RAR, qui inclut la Péninsule acadienne, était également celle où la proportion de travailleurs du secteur agroalimentaire qui étaient francophones était la plus élevée (68,6 %) en 2016. Dans la RAR 1 (N.-B.) et la RAR 3 (N.-B.), les francophones formaient également une part importante des travailleurs du secteur (respectivement 25,6 % et 37,4 %). Comme les populations de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire étaient importantes dans ces trois RAR, les données portant sur les travailleurs du secteur agroalimentaire de chacune d’entre elles sont présentées dans l’annexe F.
Description de la carte 3.a
Cette carte montre la variation en pourcentage, de 2006 à 2016, de la population de langue française âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agroalimentaire, dans chacune des régions agricoles de recensement des provinces de l’Atlantique.
Dans cette carte, on utilise cinq couleurs distinctes pour identifier différentes valeurs. La couleur grise représente les régions agricoles de recensement où la population de langue française âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agroalimentaire était trop petite pour en calculer la variation en pourcentage entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a une région agricole de recensement.
La couleur rouge représente des régions agricoles de recensement où la population de langue française âgée de
La couleur orange représente des régions agricoles de recensement où la population de langue française âgée de
La couleur vert pâle représente des régions agricoles de recensement où la population de langue française âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agroalimentaire a augmenté de moins de 20 % entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a une région agricole de recensement.
La couleur vert foncé représente des régions agricoles de recensement où la population de langue française âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agroalimentaire a augmenté de 20 % ou plus entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a une région agricole de recensement.
Les frontières de chacune des régions agricoles de recensement ont été délimitées par une ligne grise. Les couleurs des régions agricoles de recensement ont été attribuées selon le tableau ci-dessous.
Région agricole de recensement | Variation en pourcentage |
---|---|
1001 | 299,1 |
1003 | -17,9 |
1101 | -63,6 |
1102 | 17,1 |
1103 | -31,6 |
1201 | -25,8 |
1202 | -2,1 |
1203 | -0,1 |
1204 | -5,2 |
1205 | -38,5 |
1301 | -14,7 |
1302 | -18,5 |
1303 | -19,5 |
1304 | -9,6 |
Le nombre de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire était à la baisse dans plusieurs RAR entre 2006 et 2016. La carte 3.a montre que leurs effectifs ont diminué dans 12 des 15 RAR des provinces de l’Atlantique au cours de la décennie. Dans quatre RAR, situées à l’Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse, cette baisse était de plus de 20 %.
On observe une hausse du nombre de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire dans seulement deux RAR des provinces de l’Atlantique; la RAR 2 de l’Île-du-Prince-Édouard et la RAR 1 de Terre-Neuve-et-Labrador. Il est intéressant de noter que les plus grandes aires urbaines de ces provinces respectives (Charlottetown à
Description de la carte 3.b
Cette carte montre le nombre de travailleurs du secteur agroalimentaire de langue française âgés de 15 ans ou plus dans chacune des subdivisions de recensement des provinces de l’Atlantique en 2016.
Dans cette carte, on utilise six couleurs distinctes pour identifier différentes valeurs. La couleur gris foncé représente des subdivisions de recensement où les données ne sont pas disponibles. Dans ce groupe, il y a six subdivisions de recensement.
La couleur jaune représente des subdivisions de recensement où il y avait entre zéro et neuf travailleurs du secteur agroalimentaire de langue française âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 690 subdivisions de recensement.
La couleur vert pâle représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 10 et 49 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue française âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 60 subdivisions de recensement.
La couleur vert foncé représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 50 et 199 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue française âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 61 subdivisions de recensement.
La couleur bleu pâle représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 200 et 499 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue française âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 18 subdivisions de recensement.
La couleur bleu foncé représente des subdivisions de recensement où il y avait 500 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue française ou plus qui étaient âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a six subdivisions de recensement.
Les frontières de chacune des régions agricoles de recensement ont été délimitées par une ligne rouge. Les couleurs des subdivisions de recensement ont été attribuées selon le tableau ci-dessous.
Subdivision de recensement | Nombre de travailleurs |
---|---|
1001101 | 0 |
1001105 | 0 |
1001113 | 0 |
1001120 | 0 |
1001124 | 0 |
1001126 | 0 |
1001131 | 0 |
1001136 | 0 |
1001140 | 0 |
1001144 | 0 |
1001149 | 0 |
1001155 | 0 |
1001169 | 0 |
1001174 | 0 |
1001178 | 0 |
1001181 | 0 |
1001186 | 0 |
1001192 | 0 |
1001197 | 0 |
1001203 | 0 |
1001207 | 0 |
1001214 | 0 |
1001219 | 0 |
1001225 | 0 |
1001228 | 0 |
1001234 | 0 |
1001240 | 0 |
1001254 | 0 |
1001259 | 0 |
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1304016 | 0 |
1304018 | 0 |
1304021 | 0 |
1304022 | 0 |
1304024 | 0 |
1304025 | 0 |
1305001 | 0 |
1305004 | 0 |
1305006 | 0 |
1305007 | 0 |
1305008 | 0 |
1305011 | 0 |
1305014 | 0 |
1305015 | 0 |
1305016 | 0 |
1305018 | 0 |
1305021 | 0 |
1305022 | 0 |
1305023 | 0 |
1305024 | 0 |
1305026 | 0 |
1305028 | 0 |
1305031 | 0 |
1305034 | 0 |
1305036 | 0 |
1305038 | 0 |
1305045 | 20 |
1305057 | 30 |
1306001 | 0 |
1306003 | 0 |
1306004 | 0 |
1306006 | 0 |
1306008 | 5 |
1306011 | 10 |
1306014 | 0 |
1306020 | 90 |
1306025 | 0 |
1307001 | 5 |
1307002 | 0 |
1307004 | 5 |
1307005 | 560 |
1307007 | 305 |
1307008 | 0 |
1307009 | 5 |
1307011 | 0 |
1307012 | 0 |
1307013 | 160 |
1307014 | 0 |
1307016 | 165 |
1307019 | 125 |
1307022 | 1410 |
1307024 | 0 |
1307028 | 0 |
1307029 | 0 |
1307045 | 795 |
1307052 | 370 |
1308001 | 210 |
1308002 | 120 |
1308003 | 0 |
1308004 | 250 |
1308005 | 275 |
1308006 | 155 |
1308007 | 145 |
1308008 | 25 |
1308010 | 5 |
1308014 | 25 |
1308015 | 0 |
1308016 | 185 |
1308017 | 10 |
1308018 | 60 |
1308019 | 185 |
1308020 | 0 |
1308021 | 130 |
1308022 | 55 |
1308024 | 35 |
1308026 | 100 |
1309001 | 265 |
1309004 | 15 |
1309006 | 0 |
1309011 | 0 |
1309014 | 0 |
1309016 | 65 |
1309017 | 75 |
1309018 | 0 |
1309019 | 0 |
1309021 | 0 |
1309022 | 0 |
1309023 | 0 |
1309026 | 0 |
1309027 | 0 |
1309028 | 0 |
1309031 | 30 |
1309034 | 0 |
1309035 | 0 |
1309036 | 395 |
1309038 | 160 |
1309044 | 0 |
1309047 | 0 |
1309050 | 65 |
1310001 | 10 |
1310002 | 0 |
1310004 | 0 |
1310005 | 0 |
1310006 | 0 |
1310007 | 0 |
1310008 | 0 |
1310011 | 0 |
1310012 | 0 |
1310013 | 0 |
1310014 | 0 |
1310016 | 0 |
1310017 | 10 |
1310018 | 0 |
1310019 | 0 |
1310021 | 0 |
1310024 | 0 |
1310025 | 0 |
1310026 | 0 |
1310028 | 15 |
1310031 | 0 |
1310032 | 95 |
1310034 | 0 |
1310036 | 0 |
1310037 | 0 |
1310054 | 0 |
1311001 | 0 |
1311004 | 0 |
1311005 | 0 |
1311006 | 15 |
1311008 | 5 |
1311011 | 0 |
1311012 | 0 |
1311014 | 0 |
1311018 | 0 |
1311019 | 0 |
1311021 | 0 |
1311024 | 0 |
1311026 | 0 |
1311027 | 5 |
1311028 | 0 |
1311030 | 0 |
1311031 | 0 |
1312001 | 0 |
1312002 | 0 |
1312004 | 5 |
1312006 | 0 |
1312007 | 0 |
1312008 | 0 |
1312009 | 0 |
1312011 | 0 |
1312014 | 35 |
1312016 | 25 |
1312019 | 420 |
1312021 | 160 |
1312023 | 40 |
1313001 | 85 |
1313002 | 65 |
1313004 | 65 |
1313006 | 135 |
1313008 | 15 |
1313011 | 60 |
1313012 | 60 |
1313014 | 55 |
1313015 | 30 |
1313018 | 20 |
1313020 | 5 |
1313022 | 110 |
1313024 | 50 |
1313027 | 850 |
1313032 | 30 |
1313033 | 15 |
1313034 | 30 |
1313035 | 55 |
1313037 | 30 |
1313038 | 15 |
1313039 | 90 |
1313041 | 105 |
1313042 | 85 |
1314001 | 0 |
1314003 | 0 |
1314004 | 35 |
1314005 | 10 |
1314006 | 25 |
1314008 | 35 |
1314010 | 0 |
1314011 | 110 |
1314012 | 5 |
1314013 | 140 |
1314014 | 170 |
1314015 | 5 |
1314016 | 0 |
1314017 | 45 |
1314020 | 140 |
1314021 | 55 |
1314022 | 140 |
1314025 | 0 |
1314026 | 0 |
1315002 | 1540 |
1315006 | 90 |
1315008 | 135 |
1315010 | 0 |
1315011 | 255 |
1315012 | 305 |
1315013 | 30 |
1315014 | 125 |
1315015 | 175 |
1315016 | 95 |
1315017 | 80 |
1315019 | 285 |
1315020 | 40 |
1315021 | 180 |
1315022 | 125 |
1315024 | 215 |
1315026 | 195 |
1315027 | 220 |
1315028 | 445 |
1315029 | 640 |
1315030 | 85 |
1315031 | 225 |
1315032 | 105 |
1315033 | 160 |
1315036 | 110 |
1315037 | 50 |
1315038 | 75 |
1315040 | 55 |
La carte 3.b montre une forte concentration de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire dans plusieurs municipalités des provinces de l’Atlantique en 2016. Dans six municipalités, toutes situées au Nouveau-Brunswick, on dénombrait 500 travailleurs francophones du secteur agroalimentaire ou plus. Ces municipalités étaient : Tracadie
Par ailleurs, il se trouvait aussi des concentrations de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire dans les autres provinces de l’Atlantique. La municipalité qui comptait, en 2016, le plus de ces travailleurs était, dans chaque province : Clare en Nouvelle-Écosse (425 travailleurs), Charlottetown à l’Île-du-Prince-Édouard
3.1 Groupe d’âge
Tableau de données du graphique 3.1.1
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP française | |||
2006 | 43,2 | 43,3 | 13,5 |
2016 | 39,1 | 35,0 | 26,0 |
PLOP anglaise | |||
2006 | 53,7 | 36,4 | 10,0 |
2016 | 49,3 | 33,7 | 17,1 |
|
L’âge médian des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick était à la hausse entre 2006 et 2016, passant de 39,7 ans à 42,8 ans. Ce vieillissement transparait dans la proportion de ces travailleurs qui étaient âgés de 55 ans ou plus; celle-ci a presque doublé entre 2006 (13,5 %) et 2016 (26,0 %). En parallèle, la proportion de travailleurs francophones du secteur qui étaient âgés de 15 à 34 ans a diminué au cours de la décennie, passant de 43,2 % à 39,1 %.
Les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire étaient relativement plus jeunes que leurs collègues francophones. Leur âge médian, bien qu’à la hausse entre 2006 (33,1 ans) et 2016 (35,5 ans), demeurait inférieur à celui de leurs pairs francophones et la proportion de travailleurs anglophones du secteur qui étaient âgés de
Tableau de données du graphique 3.1.2
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP française | |||
2006 | 30,8 | 45,6 | 23,6 |
2016 | 30,2 | 35,6 | 34,2 |
PLOP anglaise | |||
2006 | 49,6 | 39,5 | 11,0 |
2016 | 48,6 | 32,3 | 19,1 |
|
Entre 2006 et 2016, l’âge médian des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique est passé de 44,5 ans à 49,5 ans. Ce vieillissement se constate dans la proportion de ces travailleurs qui étaient âgées de
Les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire étaient relativement plus âgés que leurs collègues anglophones. L’âge médian de ces derniers est passé de 35,2 ans en 2006 à 36,0 ans en 2016. Ainsi, en 2016, l’âge médian des travailleurs francophones du secteur était de 13,5 ans supérieurs à celui de leurs collègues anglophones. Près d’un travailleur anglophone du secteur agroalimentaire sur deux était âgé de 15 à 34 ans en 2016, et moins d’un cinquième était âgé de 55 ans ou plus.
On note que les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique étaient relativement plus jeunes que leurs collègues du secteur agricole, dont l’âge médian était de 55,2 ans en 2016. Néanmoins, les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique demeuraient relativement plus âgés que leurs homologues du Nouveau-Brunswick.
Dans l’ensemble de l’Atlantique, le vieillissement des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire était plus marqué que celui de leurs collègues anglophones. Cette situation peut contribuer à expliquer la diminution des effectifs de travailleurs francophones dans le secteur agroalimentaire entre 2006 et 2016, en raison des départs à la retraite ou vers d’autres secteurs d’industrie.
3.2 Sexe
La proportion de femmes parmi les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick a diminué entre 2006 (61,7 %) et 2016 (56,8 %). En 2016, cette proportion était similaire à celle de leurs collègues anglophones. Chez ces derniers, la proportion représentée par les femmes était relativement similaire en 2006 (57,3 %) et en 2016 (56,6 %). Durant la période observée, la représentation féminine était en zone paritaire chez les travailleurs francophones et anglophones du secteur.
Dans le reste de l’Atlantique, la proportion de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire composée de femmes est passée de 59,0 % en 2006 à 52,4 % en 2016. Chez leurs collègues anglophones, cette proportion était de 57,4 % en 2006 et de 55,3 % en 2016. Ainsi, en 2016, la représentation féminine était moindre chez les travailleurs francophones du secteur que chez leurs homologues anglophones. Toutefois, cette représentation demeurait en territoire paritaire chez les travailleurs francophones et anglophones du secteur agroalimentaire, en 2006 et en 2016.
3.3 Lieu de naissance
Tableau de données du graphique 3.3.1
Province de résidence | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP française | |||
2006 | 91,1 | 7,3 | 1,6 |
2016 | 89,1 | 7,9 | 3,1 |
PLOP anglaise | |||
2006 | 76,6 | 18,1 | 5,3 |
2016 | 72,2 | 18,5 | 9,3 |
|
Les lieux de naissance des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick étaient relativement semblables en 2006 et en 2016. Environ neuf de ces travailleurs sur dix étaient nés dans la province, et environ un sur treize était né dans une autre province. Les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire étaient relativement plus nombreux à être nés dans une autre province (18,5 %) ou à l’extérieur du Canada (9,3 %) que leurs collègues francophones (respectivement 7,9 % et 3,1 %) en 2016.
En 2016, parmi les travailleurs francophones du secteur nés dans une autre province que le Nouveau-Brunswick, les principales provinces de naissance étaient le Québec (66,0 %) et l’Ontario (19,2 %). Chez les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire nés à l’extérieur du Canada, 36,6 % étaient nés en Afrique, 33,5 % ailleurs en AmériqueNote et 20,7 % en Europe. Le principal pays de naissance de ces travailleurs était les États-Unis (25,0 %).
Tableau de données du graphique 3.3.2
Province de résidence | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP française | |||
2006 | 77,9 | 19,2 | 2,9 |
2016 | 68,2 | 26,2 | 5,5 |
PLOP anglaise | |||
2006 | 83,3 | 13,5 | 3,2 |
2016 | 78,3 | 14,8 | 6,9 |
|
La proportion de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique qui étaient nés dans une autre province que leur province de résidence est passée de 19,2 % en 2006 à 26,2 % en 2016. Cette proportion était plus élevée que celle de leurs collègues anglophones, chez qui environ 15 % étaient nés dans une autre province en 2016. Une proportion relativement similaire de travailleurs du secteur agroalimentaire étaient nés à l’extérieur du Canada chez les francophones (5,5 %) et chez les anglophones (6,9 %) en 2016.
En 2016, parmi les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique qui étaient nés dans une autre province que leur province de résidence, les principales provinces de naissance étaient le Québec (37,4 %), le Nouveau-Brunswick (34,2 %) et l’Ontario (18,9 %). Chez leurs collègues nés à l’extérieur du Canada, un peu moins de la moitié étaient nés en Europe.
3.4 Identité autochtone
Le nombre de travailleurs autochtones dans le secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick est passé de
Dans le reste de l’Atlantique, le nombre de travailleurs autochtones dans le secteur agroalimentaire était de
Comme c’était le cas chez leurs collègues du secteur agricole, la croissance du nombre de travailleurs autochtones dans le secteur agroalimentaire des provinces de l’Atlantique est possiblement attribuable à une évolution des identités rapportées par ces derniers entre 2006 et 2016.
3.5 Niveau de scolarité
Tableau de données du graphique 3.5.1
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | |||||
2006 | 43,9 | 33,6 | 8,4 | 9,0 | 5,1 |
2016 | 37,4 | 36,5 | 6,5 | 13,6 | 6,1 |
PLOP anglaise | |||||
2006 | 32,9 | 40,7 | 7,0 | 12,2 | 7,2 |
2016 | 22,6 | 48,4 | 4,8 | 15,2 | 9,0 |
|
Entre 2006 et 2016, le niveau de scolarité des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du
Le niveau de scolarité des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick était relativement inférieur à celui de leurs collègues anglophones. En 2016, la proportion de travailleurs anglophones du secteur qui n’avaient pas obtenu de diplôme d’études secondaires (22,6 %) était moindre que celle de leurs pairs francophones (37,4 %). De plus, près d’un travailleur anglophone du secteur agroalimentaire sur quatre possédait un diplôme de niveau collégial ou universitaire en 2016, comparativement à environ un travailleur francophone du secteur sur cinq.
Tableau de données du graphique 3.5.2
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | |||||
2006 | 41,0 | 28,8 | 10,4 | 11,7 | 8,1 |
2016 | 27,8 | 27,2 | 9,0 | 24,3 | 11,7 |
PLOP anglaise | |||||
2006 | 33,6 | 37,0 | 8,9 | 13,1 | 7,5 |
2016 | 25,0 | 41,6 | 6,6 | 16,5 | 10,3 |
|
Le niveau de scolarité des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique s’est également amélioré entre 2006 et 2016. La proportion de ces travailleurs qui étaient sans certificat, diplôme ou grade a reculé, passant de 41,0 % à 27,8 % au cours de la décennie. La part de travailleurs francophones du secteur qui possédaient une qualification de niveau collégial comme plus haut diplôme a plus que doublé entre 2006 (11,7 %) et 2016 (24,3 %).
À l’inverse du Nouveau-Brunswick, le niveau de scolarité des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique était relativement supérieur à celui de leurs collègues anglophones en 2016 ; 45,0 % des travailleurs francophones du secteur possédaient alors une qualification de niveau postsecondaire, contre environ le tiers de leurs collègues anglophones. En revanche, la part de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire qui n’avaient pas terminé d’études secondaires (27,8 %) demeurait un peu plus élevée que celle de leurs collègues anglophones (25,0 %).
3.6 Catégorie des travailleurs
Dans l’ensemble de l’Atlantique, plus de neuf travailleurs sur dix du secteur agroalimentaire étaient des employés. C’était le cas chez les francophones et chez les anglophones, en 2006 et en 2016.
Au Nouveau-Brunswick, la proportion de travailleurs autonomes parmi les travailleurs francophones et anglophones du secteur agroalimentaire était d’environ 4 % en 2006 et en 2016. Dans le reste de l’Atlantique, on notait cependant une différence quant à la proportion de travailleurs autonomes parmi les travailleurs francophones et anglophones du secteur agroalimentaire. Chez les francophones, cette proportion est passée de 4,7 % à 6,9 % entre 2006 et 2016, tandis que chez leurs homologues anglophones, cette proportion demeurait inférieure à 4 %.
3.7 Revenu d’emploi
Le revenu d’emploi inclut tous les revenus reçus sous forme de traitements, salaires et commissions d’un travail rémunéré ou le revenu net d’un travail autonome dans une entreprise agricole ou non agricole non constituée en société et/ou dans l’exercice d’une profession au cours de l’année civile précédant le recensement. Le revenu d’emploi des travailleurs du secteur agroalimentaire peut inclure le revenu tiré d’autres sources que l’emploi occupé dans ce secteur.
Les renseignements présentés dans ce rapport incluent toutes les personnes qui y sont catégorisées comme travailleurs, y compris celles qui travaillaient au cours de la semaine de référence (par exemple, du 1er mai au 7 mai 2016) ou de l’année du recensement (p. ex. : 2016), mais qui ne travaillaient pas dans l’année précédant le recensement
Tableau de données du graphique 3.7.1
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | |||||
2006 | 41,9 | 37,0 | 14,3 | 2,2 | 4,6 |
2016 | 30,3 | 46,9 | 14,3 | 4,2 | 4,4 |
PLOP anglaise | |||||
2006 | 38,9 | 36,2 | 15,5 | 4,6 | 4,9 |
2016 | 31,0 | 40,0 | 18,2 | 5,8 | 5,0 |
|
Le revenu d’emploi médian des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick a augmenté entre 2006 et 2016, passant de 11 510 $ à 14 705 $. Au cours de la décennie, la proportion de ces travailleurs qui avaient un revenu d’emploi inférieur à 10 000 $ a reculé, passant de 41,9 % en 2006 à 30,3 % en 2016. Le revenu d’emploi médian des travailleurs anglophones du secteur était plus élevé que celui de leurs collègues francophones. Il est passé de 13 230 $ en 2006 à 17 080 $ en 2016.
En 2016, la proportion de travailleurs du secteur agroalimentaire dont le revenu d’emploi était inférieur à 10 000 $ était semblable chez les francophones (30,3 %) et les anglophones (31,0 %). Toutefois, la part de travailleurs francophones du secteur dont le revenu d’emploi était de 30 000 $ ou plus (18,5 %) était en deçà de celle de leurs collègues anglophones (24,0 %).
Le revenu d’emploi médian plus bas des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire s’explique en partie par leur nombre moyen de semaines travaillées par année. En 2016, ce nombre était de 33,2 chez les francophones et de
L’écart de revenu d’emploi médian entre les hommes et les femmes francophones actifs dans le secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick était à la baisse entre 2006 (5 230 $) et 2016 (3 455 $). Le revenu d’emploi médian des femmes qui travaillaient dans le secteur est passé de 10 150 $ en 2006 à 13 510 $ en 2016, et celui de leurs homologues masculins, de 15 380 $ à 16 965 $.
Tableau de données du graphique 3.7.2
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP française | |||||
2006 | 31,4 | 44,2 | 16,7 | 5,0 | 2,7 |
2016 | 25,4 | 42,6 | 19,2 | 9,6 | 3,3 |
PLOP anglaise | |||||
2006 | 40,2 | 37,5 | 14,4 | 3,9 | 4,0 |
2016 | 32,8 | 40,2 | 16,8 | 6,0 | 4,2 |
|
Le revenu d’emploi médian des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique était à la hausse entre 2006 (14 370 $) et 2016 (19 085 $). Ainsi, la proportion de ces travailleurs dont le revenu d’emploi était inférieur à 10 000 $ a diminué au cours de la décennie, passant de 31,4 % à 25,4 %, et la part de ces travailleurs dont le revenu d’emploi était supérieur ou égal à 30 000 $ a augmenté, passant de 21,7 % à 28,8 % entre 2006 et 2016.
Le revenu d’emploi médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire, bien qu’à la hausse entre 2006
Le revenu d’emploi plus élevé des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire s’explique en partie par la proportion plus élevée de ceux-ci qui travaillaient à plein temps (68,0 %) comparativement à leurs collègues anglophones (63,0 %). De plus, les travailleurs francophones du secteur travaillaient en moyenne 37,6 semaines par année, contre
L’écart de revenu d’emploi médian entre les hommes et les femmes francophones actifs dans le secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique était relativement similaire en 2006 (9 310 $) et en 2016 (9 710 $). Le revenu d’emploi médian des travailleuses francophones du secteur est passé de 12 415 $ en 2006 à 15 355 $ en 2016, et celui de leurs collègues masculins, de 21 730 $ à 25 065 $ au cours de la même période.
3.8 Domaine d’industrie
Tableau de données du graphique 3.8.1
Fourniture d'intrants et de services | Transformation des aliments, des boissons et du tabac | Commerces alimentaires de détail/de gros | Services alimentaires | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | ||||
2006 | 1,2 | 35,6 | 27,7 | 35,5 |
2016 | 1,7 | 36,9 | 25,2 | 36,2 |
PLOP anglaise | ||||
2006 | 1,5 | 21,0 | 30,6 | 46,9 |
2016 | 1,8 | 19,4 | 30,2 | 48,6 |
|
Les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick œuvraient dans des domaines d’industrie similaires en 2006 et en 2016. Environ un travailleur francophone du secteur sur quatre était actif dans le domaine des commerces alimentaires de détail ou de gros, et plus de 35 % étaient actifs dans le domaine des services alimentaires ou dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac. La proportion de travailleurs francophones qui œuvraient dans ce dernier domaine était supérieure à celle de leurs collègues anglophones (19,4 %) en 2016. En revanche, la proportion de travailleurs anglophones du secteur qui étaient actifs dans le domaine des services alimentaires (environ la moitié) excédait celle de leurs pairs francophones.
Les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire se concentraient dans différents domaines d’industrie selon leur sexe et leur âge. En 2016, la proportion de travailleuses francophones du secteur qui travaillaient dans le domaine de services alimentaires (45,6 %) surpassait celle de leurs homologues masculins (23,9 %). Qui plus est, plus de la moitié des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire âgés de 15 à 34 ans œuvraient dans le domaine des services alimentaires en 2016 (51,4 %), contre moins de 23 % de leurs collègues âgés de 55 ans ou plus.
Tableau de données du graphique 3.8.2
Fourniture d'intrants et de services | Transformation des aliments, des boissons et du tabac | Commerces alimentaires de détail/de gros | Services alimentaires | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | ||||
2006 | 1,6 | 45,4 | 21,1 | 31,9 |
2016 | 1,2 | 37,6 | 26,0 | 35,2 |
PLOP anglaise | ||||
2006 | 1,4 | 27,2 | 30,6 | 40,9 |
2016 | 1,2 | 21,6 | 30,5 | 46,7 |
|
Entre 2006 et 2016, la proportion de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique qui travaillaient dans le domaine des services alimentaires a augmenté, passant de 31,9 % à 35,2 %, tout comme la proportion qui travaillait dans le domaine des commerces alimentaires de détail ou de gros, celle-ci passant de 21,1 % à 26,0 %. En revanche, la part de travailleurs francophones du secteur qui étaient actifs dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac a reculé entre 2006 (45,4 %) et 2016 (37,6 %). Toutefois, c’est dans ce domaine que la proportion la plus élevée de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire travaillaient en 2016 dans le reste de l’Atlantique. Ce n’était pas le cas chez leurs collègues anglophones, lesquels étaient moins susceptibles de travailler dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac (21,6 %) et plus nombreux à œuvrer dans le domaine des services alimentaires (46,7 %) en 2016.
Les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique se concentraient dans différents domaines d’industrie selon leur âge ou leur sexe en 2016. Les travailleuses francophones du secteur étaient moins susceptibles de travailler dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac (25,9 %) que leurs homologues masculins (50,6 %). C’est dans ce domaine que travaillaient près de 38 % des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire âgés de 15 à 34 ans, comparativement à plus de la moitié de leurs collègues âgés de 55 ans ou plus.
Au Nouveau-Brunswick et dans le reste de l’Atlantique, les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire étaient relativement plus nombreux à œuvrer dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac et étaient relativement moins nombreux à œuvrer dans le domaine des services alimentaires que leurs pairs anglophones. En 2016, toutes langues confondues, le revenu d’emploi médian dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac (20 020 $ au Nouveau-Brunswick et 19 110 $ dans le reste de l’Atlantique) excédait celui du domaine des services alimentaires (12 535 $ au Nouveau-Brunswick et 12 465 $ dans le reste de l’Atlantique).
3.9 Langue(s) utilisée(s) au travail
Tableau de données du graphique 3.9.1
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | ||||
2006 | 40,6 | 54,2 | 5,2 | 0,0 |
2016 | 41,3 | 52,9 | 5,6 | 0,3 |
PLOP anglaise | ||||
2006 | 0,4 | 9,8 | 88,7 | 1,1 |
2016 | 0,5 | 10,0 | 87,3 | 2,3 |
|
Les langues parlées au travail par les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du Nouveau-Brunswick étaient relativement semblables en 2006 et en 2016. Environ quatre travailleurs francophones du secteur agroalimentaire sur dix utilisaient uniquement le français au travail et plus d’un travailleur francophone du secteur sur deux y utilisait le français et l’anglais. Moins de 6 % des travailleurs francophones du secteur utilisaient uniquement l’anglais au travail en 2016. Chez leurs collègues anglophones, un travailleur du secteur agroalimentaire sur dix utilisait les deux langues officielles au travail.
En 2016, une proportion similaire de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire utilisaient uniquement le français au travail dans les domaines de la fourniture d’intrants et de services (30,0 %), des services alimentaires (30,5 %) et des commerces alimentaires de détail ou de gros (34,3 %). Toutefois, cette proportion était plus élevée dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac (57,2 %). La part de travailleurs francophones du secteur qui utilisaient uniquement l’anglais au travail était la plus élevée dans le domaine des services alimentaires (7,2 %). Elle était de 5,4 % dans le domaine des commerces alimentaires de détail ou de gros et de 4,2 % dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac. Enfin, la proportion de travailleurs francophones du secteur qui utilisaient le français et l’anglais au travail était de 63,8 % dans le domaine de la fourniture d’intrants et de services, de 60,3 % dans le domaine des commerces alimentaires de détail ou de gros, de 62,0 % dans le domaine des services alimentaires et de 38,3 % dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac.
Tableau de données du graphique 3.9.2
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP française | ||||
2006 | 8,7 | 57,3 | 33,4 | 0,7 |
2016 | 6,5 | 53,0 | 40,1 | 0,4 |
PLOP anglaise | ||||
2006 | 0,0 | 1,3 | 97,9 | 0,8 |
2016 | 0,1 | 1,4 | 97,2 | 1,4 |
|
Les langues utilisées au travail par les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique différaient de celles utilisées par leurs collègues francophones du Nouveau-Brunswick. Entre 2006 et 2016, la proportion de travailleurs francophones du secteur qui utilisaient uniquement l’anglais au travail a augmenté, passant de 33,4 % à 40,1 %, alors que la part qui y utilisait le français et l’anglais a diminué, passant de 57,3 % à 53,0 %. En 2016, moins de 7 % des travailleurs francophones du secteur utilisaient uniquement le français au travail, alors que c’était le cas de plus de 40 % de leurs homologues francophones au Nouveau-Brunswick.
En 2016, la proportion de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire du reste de l’Atlantique qui utilisaient le français et l’anglais au travail était la plus élevée dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac (60,5 %), et était moindre dans les domaines des commerces alimentaires de détail ou de gros (49,4 %) et des services alimentaires (48,1 %). En contrepartie, la proportion de travailleurs francophones du secteur qui utilisaient uniquement l’anglais au travail était plus élevée dans les domaines des services alimentaires (47,0 %) et des commerces alimentaires de détail ou de gros (44,7 %) que dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac (30,3 %). C’est dans ce dernier domaine que la proportion de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire qui utilisaient uniquement le français au travail était la plus élevée (9,2 %).
Conclusion
Ce portrait des fermes dont l’exploitant principal est de langue française et des travailleurs de langue française dans les industries agricole et agroalimentaire des provinces de l’Atlantique a permis de dégager certaines tendances.
Les fermes de langue française du Nouveau-Brunswick différaient des fermes de langue anglaise à plusieurs égards en 2016. Dans cette province, les fermes de langue française étaient plus susceptibles de produire des fruits (comme les bleuets) et des noix que les fermes de langue anglaise. De plus, les fermes de langue française étaient moins nombreuses à générer de faibles revenus agricoles, et elles étaient relativement plus nombreuses à couvrir une faible superficie agricole que les fermes de langue anglaise. La situation était différente dans les fermes de langue française du reste de l’Atlantique. Ces dernières différaient peu des fermes de langue anglaise quant à leur type d’exploitation. Cependant, elles étaient relativement plus nombreuses à couvrir une faible superficie, à disposer d’un faible capital agricole et à générer de faibles revenus agricoles que les fermes de langue anglaise. Une étude plus approfondie pourrait mettre en lumière quelques pistes d’explications pour ces différences.
La population de travailleurs francophones des secteurs agricole et agroalimentaire était davantage vieillissante entre 2006 et 2016 que celle de leurs collègues anglophones. Dans les deux secteurs, la part de travailleurs francophones âgés de 55 ans ou plus était à la hausse, et l’âge médian des travailleurs francophones était supérieur à celui de leurs collègues anglophones. Ce vieillissement et les départs vers la retraite ou d’autres secteurs d’industrie qui y sont associés peuvent contribuer à expliquer la diminution des effectifs de travailleurs francophones dans les secteurs agricole et agroalimentaire, ce qui évoque l’enjeu de la relève dans ces industries. On note cependant qu’au Nouveau-Brunswick, le nombre de travailleurs agricoles francophones était croissant au cours de la décennie.
Enfin, les langues utilisées au travail par les travailleurs francophones des secteurs agricole et agroalimentaire du Nouveau-Brunswick étaient relativement similaires en 2006 et en 2016. Une proportion importante de ces travailleurs utilisaient uniquement le français au travail (environ 60 % dans le secteur agricole et environ 40 % dans le secteur agroalimentaire). Dans le reste de l’Atlantique, peu de travailleurs francophones des secteurs agricole et agroalimentaire utilisaient uniquement le français au travail, et la proportion qui y utilisait le français et l’anglais était à la baisse entre 2006 et 2016. Une étude plus approfondie permettrait de mettre en lumière les facteurs qui expliquent le maintien du français comme langue de travail au Nouveau-Brunswick dans les secteurs agricole et agroalimentaire et le recul de l’utilisation de cette langue au travail dans le reste de l’Atlantique.
Les différences observées entre les groupes linguistiques peuvent être attribuables à plusieurs facteurs qui n’ont pas été abordés dans ce rapport descriptif. Des études supplémentaires seraient nécessaires pour connaître leur contribution.
Glossaire
Capital agricole : Réfère à la valeur de l’ensemble des terres, des bâtiments, de la machinerie, du matériel et de l’équipement agricoles, ainsi que celle des animaux d’élevage et de la volaille, telle que déclarée le jour du recensement. Le capital agricole ne comprend pas la valeur des cultures non récoltées ou stockées ni celle des intrants agricoles en main, comme les engrais et les graines de semence.
Catégorie de travailleur : Réfère au fait qu’une personne soit un employé ou un travailleur autonome.
Exploitant agricole : Personnes qui sont responsables de prendre les décisions de gestion d’une exploitation agricole. Il peut s’agir du propriétaire ou du locataire de l’exploitation, ou encore d’un gérant engagé.
Ferme de recensement : Ferme, ranch ou autre exploitation agricole où est produit au moins un des produits suivants destinés à la vente : cultures, bétail, volaille, produits d’origine animale, produits de serre ou de pépinière, arbres de Noël, champignons, gazon, miel ou abeilles et produits de la sève d’érable. Il n’est pas nécessaire que l’exploitation ait réalisé des ventes au cours des 12 derniers mois, mais elle doit avoir l’intention d’en réaliser.
Première langue officielle parlée : Désigne une variable précisée dans le cadre de la Loi sur les langues officielles. Cette variable permet d’identifier la personne selon la première langue officielle (c’est-à-dire l’anglais ou le français) parlée par cette personne. La méthode utilisée pour déterminer cette variable tient d’abord compte de la connaissance des deux langues officielles, puis de la langue maternelle, et enfin, de la langue parlée le plus souvent à la maison.
Les personnes sont classées dans la catégorie « Français » lorsque; c’est la seule langue officielle qu’elles parlent suffisamment bien pour soutenir une conversation; elles peuvent soutenir une conversation en français ou en anglais, ou dans aucune de ces deux langues, et ont le français comme langue maternelle (uniquement ou en combinaison avec une langue non officielle); elles peuvent soutenir une conversation en français ou en anglais, ou dans aucune de ces deux langues, ont à la fois le français et l’anglais comme langue maternelle, ou aucune de ces deux langues, et parlent le français le plus souvent à la maison (uniquement ou en combinaison avec une langue non officielle).
Les personnes sont classées dans la catégorie « Anglais » lorsque; c’est la seule langue officielle qu’elles parlent suffisamment bien pour soutenir une conversation ; elles peuvent soutenir une conversation en français ou en anglais, ou dans aucune de ces deux langues, et ont l’anglais comme langue maternelle (uniquement ou en combinaison avec une langue non officielle) ; elles peuvent soutenir une conversation en français ou en anglais, ou dans aucune de ces deux langues, ont à la fois le français et l’anglais comme langue maternelle, ou aucune de ces deux langues, et parlent l’anglais le plus souvent à la maison (uniquement ou en combinaison avec une langue non officielle).
Les personnes sont classées dans la catégorie « Français et anglais » lorsqu’elles parlent à la fois le français et l’anglais suffisamment bien pour soutenir une conversation, et lorsque leur langue maternelle et leur langue parlée le plus souvent à la maison sont à la fois le français et l’anglais, ou ni le français ni l’anglais.
Les personnes sont classées dans la catégorie « Ni français ni anglais » lorsqu’elles ne parlent ni le français ni l’anglais suffisamment bien pour soutenir une conversation et lorsque leur langue maternelle et leur langue parlée le plus souvent à la maison est une langue autre que le français ou l’anglais.
Recensement de l’agriculture : Statistique Canada mène le Recensement de l’agriculture à tous les cinq ans pour dresser le portrait statistique des exploitations et exploitants agricoles du Canada. Le recensement brosse aux utilisateurs un tableau complet des principales caractéristiques du secteur agricole et les renseigne sur la production des cultures et du bétail, les finances et l'utilisation de la technologie.
Cette étude recourt aux données du Recensement de l’agriculture de 2016 afin de présenter des renseignements sur les exploitations agricoles : forme juridique, groupe d’âge et profil générationnel des exploitants, mode d’occupation des terres, superficie agricole totale, revenus agricoles bruts totaux et capital agricole total. Ces renseignements sont présentés selon la première langue officielle parlée du premier exploitant listé sur le formulaire du Recensement de l’agriculture de 2016 pour chaque exploitation agricole. La première langue officielle parlée de cet exploitant est dérivée à partir de ses réponses au Recensement de la population abrégé de 2016.
Recensement de la population : Statistique Canada mène le Recensement de la population à tous les cinq ans pour brosser un portrait statistique du Canada et de sa population à un jour donné. Le recensement est conçu pour fournir de l’information sur les personnes et les logements au Canada en fonction de leurs caractéristiques démographiques, sociales et économiques. Un échantillon de ménages canadiens (25 % en 2016 et 20 % en 2006) reçoit un questionnaire détaillé et tous les autres ménages reçoivent un questionnaire abrégé.
Cette étude recourt aux données du Recensement de la population détaillé de 2006 et de 2016 afin de présenter l’évolution des caractéristiques des travailleurs de langue française et de langue anglaise selon la première langue officielle parlée des secteurs agricole et agroalimentaire. Ces caractéristiques incluent l’âge, le sexe, le lieu de naissance, l’identité autochtone, le niveau de scolarité, la catégorie de travailleurs, le revenu d’emploi, les langues utilisées au travail et le domaine d’industrie. De plus, cette étude recourt aux données du Recensement de la population abrégé de 2016 afin de dériver la première langue officielle parlée du premier exploitant listé sur le formulaire du Recensement de l’agriculture de 2016 pour chaque exploitation agricole.
Revenu agricole brut : Réfère aux revenus de la vente de tous les produits agricoles, les paiements reçus de programmes et les revenus de travail à forfait de l’exploitation agricole pour l’année précédant le recensement ou pour le dernier exercice comptable (financier) terminé. Sont exclus les ventes de produits forestiers (bois de chauffage, bois à pâte, billes, poteaux de clôture, etc.), ventes de biens immobilisés (les quotas, les terres, la machinerie, etc.), ou les revenus provenant de la vente de produits achetés uniquement pour la vente au détail. Cela représente les revenus bruts avant les dépenses.
Revenu d’emploi : Tous les revenus reçus sous forme de traitements, salaires et commissions d’un travail rémunéré ou le revenu net d’un travail autonome dans une entreprise agricole ou non agricole non constituée en société et/ou dans l’exercice d’une profession au cours de l’année civile précédant le recensement.
Superficie agricole : Réfère aux terres possédées ou exploitées par une exploitation agricole. Ceci comprend les terres en culture, les terres en jachère, les terres améliorées et les terres non améliorées, les terres boisées et les terres humides, les autres terres (y compris les terres en friche et les terres où se trouvent les bâtiments agricoles).
Annexe A
Codes du SCIANTableau A.1 Note 1 | ||||
---|---|---|---|---|
Recensement de 2006Tableau A.1 Note 2 | Recensement de 2016Tableau A.1 Note 3 | |||
1110 Fermes (1111 à 1129) | 1111 Culture de plantes oléagineuses et de céréales | 1110 Fermes (sauf Culture en serre et Aquaculture) | 1111 Culture de plantes oléagineuses et de céréales | |
1112 Culture de légumes et de melons | 1112 Culture de légumes et de melons | |||
1113 Culture de fruits et de noix | 1113 Culture de fruits et de noix | |||
1114 Culture en serre et en pépinière et floriculture | 1119 Autres cultures agricoles | |||
1119 Autres cultures agricoles | 1121 Élevage de bovins | |||
1121 Élevage de bovins | 1122 Élevage de porcs | |||
1122 Élevage de porcs | 1123 Élevage de volailles et production d’œufs | |||
1123 Élevage de volailles et production d’œufs | 1124 Élevage de moutons et de chèvres | |||
1124 Élevage de moutons et de chèvres | 1129 Autres types d'élevage | |||
1125 Aquaculture | 1114 Culture en serre et en pépinière et floriculture | |||
1129 Autres types d'élevage | 1125 Aquaculture | |||
|
Domaine | Codes du SCIANTableau A.2 Note 1 | |
---|---|---|
Recensement de 2006Tableau A.2 Note 2 | Recensement de 2016Tableau A.2 Note 3 | |
Fourniture d'intrants et de services | 1150 Activités de soutien aux fermes | 1150 Activités de soutien aux fermes |
3253 Fabrication de pesticides, d'engrais et d'autres produits chimiques agricoles | 3253 Fabrication de pesticides, d'engrais et d'autres produits chimiques agricoles | |
4171 Grossistes-distributeurs de machines et de matériel pour l'agriculture, l'entretien des pelouses et le jardinage | 4171 Grossistes-marchands de machines et de matériel pour l'agriculture, l'entretien des pelouses et le jardinage | |
4183 Grossistes-distributeurs de fournitures agricoles | 4183 Grossistes-marchands de fournitures agricoles | |
Transformation des aliments, des boissons et du tabac | 3111 Fabrication d'aliments pour animaux | 3111 Fabrication d'aliments pour animaux |
3112 Mouture de céréales et de graines oléagineuses | 3112 Mouture de grains céréaliers et de graines oléagineuses | |
3113 Fabrication de sucre et de confiseries | 3113 Fabrication de sucre et de confiseries | |
3114 Mise en conserve de fruits et de légumes et fabrication de spécialités alimentaires | 3114 Mise en conserve de fruits et de légumes et fabrication de spécialités alimentaires | |
3115 Fabrication de produits laitiers | 3115 Fabrication de produits laitiers | |
3116 Fabrication de produits de viande | 3116 Fabrication de produits de viande | |
3117 Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer | 3117 Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer | |
3118 Boulangeries et fabrication de tortillas | 3118 Boulangeries et fabrication de tortillas | |
3119 Fabrication d'autres aliments | 3119 Fabrication d'autres aliments | |
3121 Fabrication de boissons | 3121 Fabrication de boissons | |
3122 Fabrication du tabac | 3122 Fabrication du tabac | |
Commerces alimentaires de détail/de gros | 4111 Grossistes-distributeurs de produits agricoles | 4111 Grossistes-marchands de produits agricoles |
4131 Grossistes-distributeurs de produits alimentaires | 4131 Grossistes-marchands de produits alimentaires | |
4132 Grossistes-distributeurs de boissons | 4132 Grossistes-marchands de boissons | |
4133 Grossistes-distributeurs de cigarettes et de produits du tabac | 4133 Grossistes-marchands de cigarettes et de produits du tabac | |
4451 Épiceries | 4451 Épiceries | |
4452 Magasins d'alimentation spécialisés | 4452 Magasins d'alimentation spécialisés | |
4453 Magasins de bière, de vin et de spiritueux | 4453 Magasins de bière, de vin et de spiritueux | |
Services alimentaires | 4542 Exploitants de distributeurs automatiques | 4542 Exploitants de distributeurs automatiques |
7221 Restaurants à service complet | 7223 Services de restauration spéciaux | |
7222 Établissements de restauration à service restreint | 7224 Débits de boissons (alcoolisées) | |
7223 Services de restauration spéciaux | 7225 Restaurants à service complet et établissements de restauration à service restreint | |
7224 Débits de boissons (alcoolisées) | ||
|
Annexe B
RAR | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | |
nombre | ||||||||
RAR 1 (T.-N.-L.) | 0 | 790 | 0 | 785 | 0 | 880 | 0 | 890 |
RAR 2 (T.-N.-L.) | 0 | 825 | 0 | 830 | 0 | 785 | 0 | 790 |
RAR 3 (T.-N.-L.) | 0 | 685 | 0 | 695 | 0 | 565 | 0 | 565 |
Total | 0 | 2 300 | 0 | 2 310 | 0 | 2 235 | 0 | 2 245 |
pourcentage | ||||||||
RAR 1 (T.-N.-L.) | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 98,9 | 0,0 | 100,0 |
RAR 2 (T.-N.-L.) | 0,0 | 99,6 | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 100,0 |
RAR 3 (T.-N.-L.) | 0,0 | 99,4 | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 100,0 |
Total | 0,0 | 99,6 | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 99,6 | 0,0 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
RAR | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | |
nombre | ||||||||
RAR 1 (Î.-P.-É.) | 0 | 715 | 0 | 710 | 0 | 715 | 10 | 730 |
RAR 2 (Î.-P.-É.) | 25 | 1 930 | 0 | 1 950 | 15 | 1 775 | 15 | 1 805 |
RAR 3 (Î.-P.-É.) | 95 | 2 175 | 0 | 2 265 | 60 | 1 600 | 0 | 1 655 |
Total | 115 | 4 815 | 0 | 4 930 | 80 | 4 085 | 25 | 4 190 |
pourcentage | ||||||||
RAR 1 (Î.-P.-É.) | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 97,6 | 1,7 | 100,0 |
RAR 2 (Î.-P.-É.) | 1,2 | 98,8 | 0,0 | 100,0 | 0,9 | 98,3 | 0,8 | 100,0 |
RAR 3 (Î.-P.-É.) | 4,0 | 96,0 | 0,0 | 100,0 | 3,4 | 96,6 | 0,0 | 100,0 |
Total | 2,3 | 97,7 | 0,0 | 100,0 | 1,9 | 97,5 | 0,6 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
RAR | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | |
nombre | ||||||||
RAR 1 (N.-É.) | 130 | 1 490 | 0 | 1 615 | 75 | 1 325 | 0 | 1 400 |
RAR 2 (N.-É.) | 40 | 3 585 | 0 | 3 630 | 15 | 2 880 | 0 | 2 895 |
RAR 3 (N.-É.) | 35 | 2 230 | 0 | 2 265 | 20 | 2 280 | 20 | 2 315 |
RAR 4 (N.-É.) | 0 | 1 060 | 0 | 1 055 | 20 | 700 | 0 | 720 |
RAR 5 (N.-É.) | 15 | 440 | 0 | 455 | 0 | 445 | 0 | 450 |
Total | 220 | 8 800 | 0 | 9 015 | 135 | 7 630 | 25 | 7 785 |
pourcentage | ||||||||
RAR 1 (N.-É.) | 7,8 | 92,2 | 0,0 | 100,0 | 5,3 | 94,7 | 0,0 | 100,0 |
RAR 2 (N.-É.) | 1,1 | 98,9 | 0,0 | 100,0 | 0,6 | 99,3 | 0,0 | 100,0 |
RAR 3 (N.-É.) | 1,5 | 98,5 | 0,0 | 100,0 | 0,7 | 98,4 | 0,8 | 100,0 |
RAR 4 (N.-É.) | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 100,0 | 2,5 | 97,5 | 0,0 | 100,0 |
RAR 5 (N.-É.) | 3,2 | 96,8 | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 98,3 | 0,0 | 100,0 |
Total | 2,4 | 97,6 | 0,0 | 100,0 | 1,7 | 98,0 | 0,3 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
RAR | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | |
nombre | ||||||||
RAR 1 (N.-B.) | 715 | 2 655 | 0 | 3 375 | 795 | 2 375 | 0 | 3 170 |
RAR 2 (N.-B.) | 30 | 2 440 | 0 | 2 470 | 25 | 2 060 | 15 | 2 100 |
RAR 3 (N.-B.) | 510 | 735 | 0 | 1 245 | 530 | 865 | 0 | 1 395 |
RAR 4 (N.-B.) | 845 | 335 | 0 | 1 180 | 1 055 | 195 | 0 | 1 250 |
Total | 2 100 | 6 165 | 0 | 8 265 | 2 410 | 5 490 | 20 | 7 920 |
pourcentage | ||||||||
RAR 1 (N.-B.) | 21,3 | 78,7 | 0,0 | 100,0 | 25,2 | 74,8 | 0,0 | 100,0 |
RAR 2 (N.-B.) | 1,2 | 98,8 | 0,0 | 100,0 | 1,2 | 98,1 | 0,7 | 100,0 |
RAR 3 (N.-B.) | 40,9 | 59,1 | 0,0 | 100,0 | 37,9 | 61,9 | 0,0 | 100,0 |
RAR 4 (N.-B.) | 71,6 | 28,4 | 0,0 | 100,0 | 84,6 | 15,4 | 0,0 | 100,0 |
Total | 25,4 | 74,6 | 0,0 | 100,0 | 30,4 | 69,3 | 0,3 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Annexe C
Caractéristiques | PLOP | |||
---|---|---|---|---|
Français | Anglais | |||
2006 | 2016 | 2006 | 2016 | |
pourcentage | ||||
Groupe d'âge | ||||
15 à 34 ans | 27,3 | 25,6 | 33,1 | 33,1 |
35 à 54 ans | 48,0 | 37,6 | 47,4 | 36,8 |
55 ans et plus | 24,8 | 36,7 | 19,5 | 30,1 |
Sexe | ||||
Femmes | 38,9 | 34,6 | 32,8 | 33,4 |
Hommes | 61,1 | 65,4 | 67,2 | 66,6 |
Lieu de naissance | ||||
Nouveau-Brunswick | 90,5 | 88,5 | 89,0 | 77,3 |
Autre province ou territoire | 7,9 | 8,9 | 7,4 | 10,9 |
Extérieur du Canada | 1,6 | 2,6 | 3,6 | 11,7 |
Niveau de scolarité | ||||
Aucun certificat, diplôme ou grade | 37,0 | 27,4 | 39,6 | 28,3 |
Études secondaires | 29,6 | 40,2 | 30,1 | 41,4 |
Apprenti ou école de métiers | 10,0 | 10,2 | 10,4 | 5,6 |
Collège | 13,2 | 14,8 | 10,7 | 14,8 |
Universitaire | 10,1 | 7,3 | 9,2 | 9,9 |
Catégorie des travailleurs | ||||
Employé | 77,0 | 80,2 | 77,1 | 79,5 |
Travailleur familial non rémunéré | 1,7 | 2,2 | 0,9 | 2,2 |
Travailleur autonome constitué en société | 7,6 | 8,3 | 7,6 | 6,6 |
Travailleur autonome non constitué en société | 13,6 | 9,2 | 14,5 | 11,8 |
Revenu d'emploiTableau C.1 Note 2 | ||||
Moins de 10 000 $ | 28,3 | 27,5 | 42,8 | 39,0 |
10 000 $ à 29 999 $ | 43,2 | 33,3 | 32,2 | 34,0 |
30 000 $ à 59 999 $ | 21,5 | 30,3 | 20,0 | 18,4 |
60 000 $ et plus | 2,0 | 6,8 | 3,8 | 4,9 |
Ne s'applique pas | 5,0 | 2,2 | 1,3 | 3,7 |
Langue(s) utilisée(s) au travailTableau C.1 Note 3 | ||||
Uniquement le français | 51,6 | 55,1 | 0,7 | 0,6 |
Français et anglais | 45,0 | 38,1 | 3,7 | 2,3 |
Uniquement l'anglais | 3,4 | 6,8 | 94,9 | 94,8 |
Autre langue | 0,0 | 0,0 | 0,7 | 2,3 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Caractéristiques | PLOP | |||
---|---|---|---|---|
Français | Anglais | |||
2006 | 2016 | 2006 | 2016 | |
pourcentage | ||||
Groupe d'âge | ||||
15 à 34 ans | 34,4 | 31,6 | 28,7 | 32,9 |
35 à 54 ans | 41,9 | 20,6 | 43,4 | 30,2 |
55 ans et plus | 23,7 | 47,8 | 27,9 | 36,9 |
Sexe | ||||
Femmes | 32,9 | 33,9 | 34,2 | 28,9 |
Hommes | 67,1 | 66,1 | 65,8 | 71,1 |
Lieu de naissance | ||||
Nouveau-Brunswick | 94,3 | 93,8 | 71,1 | 72,3 |
Autre province ou territoire | 0,0 | 4,0 | 19,3 | 17,6 |
Extérieur du Canada | 0,0 | 2,2 | 9,7 | 10,1 |
Niveau de scolarité | ||||
Aucun certificat, diplôme ou grade | 34,7 | 39,9 | 20,8 | 22,3 |
Études secondaires | 30,5 | 27,8 | 43,7 | 39,2 |
Apprenti ou école de métiers | 15,3 | 4,7 | 8,2 | 6,3 |
Collège | 8,7 | 14,6 | 16,9 | 14,5 |
Universitaire | 10,8 | 13,0 | 10,4 | 17,7 |
Catégorie des travailleurs | ||||
Employé | 84,8 | 79,4 | 72,4 | 65,5 |
Travailleur familial non rémunéré | 0,0 | 2,6 | 3,0 | 1,9 |
Travailleur autonome constitué en société | 4,7 | 6,9 | 5,3 | 8,5 |
Travailleur autonome non constitué en société | 10,6 | 11,2 | 19,3 | 24,0 |
Revenu d'emploiTableau C.2 Note 2 | ||||
Moins de 10 000 $ | 40,6 | 42,1 | 47,2 | 45,5 |
10 000 $ à 29 999 $ | 47,2 | 41,8 | 26,0 | 26,3 |
30 000 $ à 59 999 $ | 8,9 | 12,0 | 21,0 | 18,4 |
60 000 $ et plus | 1,3 | 2,5 | 4,2 | 5,7 |
Ne s'applique pas | 2,1 | 1,6 | 1,7 | 4,0 |
Langue(s) utilisée(s) au travailTableau C.2 Note 3 | ||||
Uniquement le français | 46,0 | 44,0 | 0,0 | 0,0 |
Français et anglais | 48,9 | 46,7 | 6,7 | 5,1 |
Uniquement l'anglais | 5,1 | 9,4 | 92,8 | 93,4 |
Autre langue | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 1,5 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Caractéristiques | PLOP | |||
---|---|---|---|---|
Français | Anglais | |||
2006 | 2016 | 2006 | 2016 | |
pourcentage | ||||
Groupe d'âge | ||||
15 à 34 ans | 28,0 | 21,7 | 37,8 | 17,1 |
35 à 54 ans | 52,0 | 39,8 | 46,6 | 45,2 |
55 ans et plus | 20,0 | 38,4 | 15,6 | 37,6 |
Sexe | ||||
Femmes | 29,5 | 25,7 | 28,0 | 40,7 |
Hommes | 70,5 | 74,3 | 72,0 | 59,3 |
Lieu de naissance | ||||
Nouveau-Brunswick | 93,8 | 91,7 | 82,8 | 79,5 |
Autre province ou territoire | 0,0 | 0,0 | 4,9 | 10,8 |
Extérieur du Canada | 0,0 | 0,0 | 12,3 | 9,7 |
Niveau de scolarité | ||||
Aucun certificat, diplôme ou grade | 47,6 | 41,1 | 22,8 | 23,9 |
Études secondaires | 22,4 | 28,1 | 36,1 | 31,0 |
Apprenti ou école de métiers | 12,7 | 13,2 | 9,9 | 14,1 |
Collège | 10,6 | 14,1 | 15,4 | 27,3 |
Universitaire | 6,8 | 3,5 | 15,8 | 3,8 |
Catégorie des travailleurs | ||||
Employé | 79,8 | 86,0 | 84,7 | 78,9 |
Travailleur familial non rémunéré | 1,8 | 0,0 | 0,0 | 6,4 |
Travailleur autonome constitué en société | 7,1 | 6,8 | 0,0 | 7,6 |
Travailleur autonome non constitué en société | 11,3 | 7,2 | 7,6 | 7,1 |
Revenu d'emploiTableau C.3 Note 2 | ||||
Moins de 10 000 $ | 49,3 | 23,5 | 49,1 | 45,3 |
10 000 $ à 29 999 $ | 37,3 | 51,0 | 25,9 | 30,8 |
30 000 $ à 59 999 $ | 7,8 | 20,0 | 19,5 | 13,7 |
60 000 $ et plus | 2,7 | 3,0 | 0,7 | 6,8 |
Ne s'applique pas | 3,0 | 2,4 | 4,9 | 3,5 |
Langue(s) utilisée(s) au travailTableau C.3 Note 3 | ||||
Uniquement le français | 74,8 | 74,8 | 0,0 | 6,4 |
Français et anglais | 23,9 | 22,9 | 11,4 | 14,8 |
Uniquement l'anglais | 1,3 | 2,2 | 84,4 | 75,4 |
Autre langue | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 3,4 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Annexe D
Caractéristiques | PLOP | |||
---|---|---|---|---|
Français | Anglais | |||
2006 | 2016 | 2006 | 2016 | |
pourcentage | ||||
Groupe d'âge | ||||
15 à 34 ans | 31,4 | 42,3 | 53,2 | 50,2 |
35 à 54 ans | 39,1 | 24,4 | 35,2 | 31,2 |
55 ans et plus | 29,5 | 33,3 | 11,6 | 18,7 |
Sexe | ||||
Femmes | 58,2 | 59,7 | 56,4 | 54,0 |
Hommes | 41,8 | 40,3 | 43,7 | 46,0 |
Lieu de naissance | ||||
Île-du-Prince-Édouard | 68,2 | 59,1 | 72,8 | 69,9 |
Autre province ou territoire | 27,7 | 37,7 | 24,7 | 22,6 |
Extérieur du Canada | 4,2 | 3,1 | 2,5 | 7,5 |
Niveau de scolarité | ||||
Aucun certificat, diplôme ou grade | 47,0 | 36,0 | 34,2 | 23,7 |
Études secondaires | 34,7 | 26,8 | 39,7 | 43,8 |
Apprenti ou école de métiers | 5,3 | 6,1 | 6,8 | 5,3 |
Collège | 7,8 | 26,9 | 12,2 | 16,9 |
Universitaire | 5,3 | 4,2 | 7,0 | 10,3 |
Catégorie des travailleurs | ||||
Employé | 95,5 | 92,4 | 96,3 | 96,3 |
Travailleur familial non rémunéré | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 0,2 |
Travailleur autonome constitué en société | 2,0 | 3,9 | 1,4 | 1,6 |
Travailleur autonome non constitué en société | 2,5 | 3,7 | 2,2 | 1,9 |
Revenu d'emploiTableau D.1 Note 2 | ||||
Moins de 10 000 $ | 28,5 | 33,3 | 37,4 | 32,9 |
10 000 $ à 29 999 $ | 48,6 | 37,1 | 36,9 | 39,6 |
30 000 $ à 59 999 $ | 16,4 | 16,6 | 17,6 | 18,1 |
60 000 $ et plus | 3,5 | 8,8 | 4,1 | 5,3 |
Ne s'applique pas | 3,1 | 4,2 | 3,9 | 4,1 |
Domaine d'industrieTableau D.1 Note 3 | ||||
Fourniture d'intrants et de services | 4,8 | 2,7 | 4,5 | 3,1 |
Transformation des aliments, des boissons et du tabac | 46,0 | 33,6 | 32,6 | 28,3 |
Commerces alimentaires de détail/de gros | 16,4 | 21,9 | 22,4 | 25,2 |
Services alimentaires | 32,9 | 41,9 | 40,6 | 43,4 |
Langue(s) utilisée(s) au travailTableau D.1 Note 4 | ||||
Uniquement le français | 0,0 | 4,5 | 0,0 | 0,1 |
Français et anglais | 48,8 | 41,8 | 2,2 | 2,5 |
Uniquement l'anglais | 49,1 | 53,6 | 97,6 | 96,2 |
Autre langue | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 1,2 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Caractéristiques | PLOP | |||
---|---|---|---|---|
Français | Anglais | |||
2006 | 2016 | 2006 | 2016 | |
pourcentage | ||||
Groupe d'âge | ||||
15 à 34 ans | 30,8 | 27,4 | 53,1 | 51,7 |
35 à 54 ans | 46,6 | 37,4 | 37,4 | 31,5 |
55 ans et plus | 22,7 | 35,2 | 9,5 | 16,9 |
Sexe | ||||
Femmes | 59,3 | 51,2 | 56,8 | 55,0 |
Hommes | 40,7 | 48,8 | 43,2 | 45,0 |
Lieu de naissance | ||||
Nouvelle-Écosse | 80,6 | 73,1 | 78,7 | 75,0 |
Autre province ou territoire | 16,9 | 21,9 | 16,7 | 16,8 |
Extérieur du Canada | 2,5 | 5,0 | 4,7 | 8,2 |
Niveau de scolarité | ||||
Aucun certificat, diplôme ou grade | 40,0 | 26,9 | 31,2 | 24,2 |
Études secondaires | 27,7 | 27,6 | 37,0 | 41,9 |
Apprenti ou école de métiers | 11,6 | 8,9 | 8,7 | 6,3 |
Collège | 12,0 | 24,1 | 13,5 | 15,4 |
Universitaire | 8,7 | 12,6 | 9,6 | 12,2 |
Catégorie des travailleurs | ||||
Employé | 95,3 | 92,8 | 95,9 | 95,5 |
Travailleur familial non rémunéré | 0,0 | 0,2 | 0,2 | 0,3 |
Travailleur autonome constitué en société | 2,4 | 3,5 | 1,8 | 1,8 |
Travailleur autonome non constitué en société | 2,3 | 3,5 | 2,2 | 2,4 |
Revenu d'emploiTableau D.2 Note 2 | ||||
Moins de 10 000 $ | 31,7 | 24,5 | 38,5 | 33,8 |
10 000 $ à 29 999 $ | 43,8 | 43,5 | 36,4 | 39,0 |
30 000 $ à 59 999 $ | 16,7 | 19,4 | 16,3 | 17,0 |
60 000 $ et plus | 5,3 | 9,8 | 4,4 | 5,7 |
Ne s'applique pas | 2,6 | 2,8 | 4,4 | 4,5 |
Domaine d'industrieTableau D.2 Note 3 | ||||
Fourniture d'intrants et de services | 1,0 | 1,0 | 1,4 | 1,4 |
Transformation des aliments, des boissons et du tabac | 45,7 | 40,1 | 19,6 | 16,3 |
Commerces alimentaires de détail/de gros | 22,0 | 25,9 | 32,9 | 32,7 |
Services alimentaires | 31,4 | 33,1 | 46,1 | 49,7 |
Langue(s) utilisée(s) au travailTableau D.2 Note 4 | ||||
Uniquement le français | 10,1 | 7,2 | 0,0 | 0,1 |
Français et anglais | 59,4 | 56,7 | 1,6 | 1,7 |
Uniquement l'anglais | 29,8 | 35,7 | 97,3 | 96,4 |
Autre langue | 0,7 | 0,4 | 1,1 | 1,9 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Annexe E
RAR | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | |
nombre | ||||||||
RAR 1 (T.-N.-L.) | 15 | 21 935 | 15 | 21 965 | 70 | 21 540 | 35 | 21 655 |
RAR 2 (T.-N.-L.) | 0 | 11 500 | 0 | 11 495 | 0 | 9 710 | 25 | 9 735 |
RAR 3 (T.-N.-L.) | 40 | 8 565 | 10 | 8 615 | 35 | 7 835 | 0 | 7 880 |
Total | 60 | 42 000 | 25 | 42 085 | 110 | 39 090 | 65 | 39 270 |
pourcentage | ||||||||
RAR 1 (T.-N.-L.) | 0,1 | 99,9 | 0,1 | 100,0 | 0,3 | 99,5 | 0,2 | 100,0 |
RAR 2 (T.-N.-L.) | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 100,0 | 0,0 | 99,7 | 0,2 | 100,0 |
RAR 3 (T.-N.-L.) | 0,5 | 99,4 | 0,1 | 100,0 | 0,4 | 99,5 | 0,0 | 100,0 |
Total | 0,1 | 99,8 | 0,1 | 100,0 | 0,3 | 99,5 | 0,2 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
RAR | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | |
nombre | ||||||||
RAR 1 (Î.-P.-É.) | 30 | 2 245 | 0 | 2 270 | 10 | 1 645 | 0 | 1 655 |
RAR 2 (Î.-P.-É.) | 95 | 5 380 | 0 | 5 475 | 110 | 5 905 | 40 | 6 055 |
RAR 3 (Î.-P.-É.) | 355 | 4 035 | 0 | 4 395 | 245 | 4 350 | 0 | 4 605 |
Total | 480 | 11 655 | 0 | 12 135 | 365 | 11 905 | 45 | 12 310 |
pourcentage | ||||||||
RAR 1 (Î.-P.-É.) | 1,3 | 98,7 | 0,0 | 100,0 | 0,6 | 99,4 | 0,0 | 100,0 |
RAR 2 (Î.-P.-É.) | 1,7 | 98,3 | 0,0 | 100,0 | 1,8 | 97,6 | 0,6 | 100,0 |
RAR 3 (Î.-P.-É.) | 8,1 | 91,9 | 0,0 | 100,0 | 5,3 | 94,6 | 0,0 | 100,0 |
Total | 4,0 | 96,0 | 0,0 | 100,0 | 3,0 | 96,7 | 0,4 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
RAR | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | |
nombre | ||||||||
RAR 1 (N.-É.) | 1 340 | 9 305 | 0 | 10 645 | 995 | 8 965 | 15 | 9 970 |
RAR 2 (N.-É.) | 110 | 9 295 | 0 | 9 405 | 110 | 8 285 | 0 | 8 390 |
RAR 3 (N.-É.) | 430 | 29 780 | 40 | 30 250 | 430 | 30 955 | 150 | 31 535 |
RAR 4 (N.-É.) | 80 | 5 265 | 0 | 5 350 | 75 | 5 520 | 0 | 5 595 |
RAR 5 (N.-É.) | 605 | 8 565 | 15 | 9 180 | 370 | 8 215 | 15 | 8 600 |
Total | 2 560 | 62 215 | 65 | 64 835 | 1 980 | 61 940 | 180 | 64 095 |
pourcentage | ||||||||
RAR 1 (N.-É.) | 12,6 | 87,4 | 0,0 | 100,0 | 10,0 | 89,9 | 0,1 | 100,0 |
RAR 2 (N.-É.) | 1,2 | 98,8 | 0,0 | 100,0 | 1,3 | 98,7 | 0,0 | 100,0 |
RAR 3 (N.-É.) | 1,4 | 98,4 | 0,1 | 100,0 | 1,4 | 98,2 | 0,5 | 100,0 |
RAR 4 (N.-É.) | 1,5 | 98,4 | 0,0 | 100,0 | 1,3 | 98,6 | 0,0 | 100,0 |
RAR 5 (N.-É.) | 6,5 | 93,3 | 0,2 | 100,0 | 4,3 | 95,6 | 0,1 | 100,0 |
Total | 3,9 | 96,0 | 0,1 | 100,0 | 3,1 | 96,6 | 0,3 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
RAR | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | Français | Anglais | Ni français ni anglais |
Total | |
nombre | ||||||||
RAR 1 (N.-B.) | 3 550 | 9 095 | 15 | 12 655 | 3 035 | 8 755 | 65 | 11 850 |
RAR 2 (N.-B.) | 325 | 13 120 | 35 | 13 485 | 265 | 13 285 | 55 | 13 605 |
RAR 3 (N.-B.) | 7 535 | 8 895 | 0 | 16 445 | 6 070 | 10 010 | 135 | 16 210 |
RAR 4 (N.-B.) | 9 030 | 3 480 | 10 | 12 520 | 8 165 | 3 725 | 0 | 11 895 |
Total | 20 440 | 34 590 | 70 | 55 100 | 17 530 | 35 770 | 260 | 53 560 |
pourcentage | ||||||||
RAR 1 (N.-B.) | 28,1 | 71,8 | 0,1 | 100,0 | 25,6 | 73,9 | 0,6 | 100,0 |
RAR 2 (N.-B.) | 2,4 | 97,3 | 0,3 | 100,0 | 2,0 | 97,7 | 0,4 | 100,0 |
RAR 3 (N.-B.) | 45,8 | 54,1 | 0,0 | 100,0 | 37,4 | 61,7 | 0,8 | 100,0 |
RAR 4 (N.-B.) | 72,1 | 27,8 | 0,1 | 100,0 | 68,6 | 31,3 | 0,0 | 100,0 |
Total | 37,1 | 62,8 | 0,1 | 100,0 | 32,7 | 66,8 | 0,5 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Annexe F
Caractéristiques | PLOP | |||
---|---|---|---|---|
Français | Anglais | |||
2006 | 2016 | 2006 | 2016 | |
pourcentage | ||||
Groupe d'âge | ||||
15 à 34 ans | 51,9 | 46,2 | 58,8 | 52,5 |
35 à 54 ans | 38,0 | 36,0 | 32,2 | 31,6 |
55 ans et plus | 10,1 | 17,8 | 9,0 | 16,0 |
Sexe | ||||
Femmes | 57,7 | 53,3 | 55,7 | 54,9 |
Hommes | 42,3 | 46,7 | 44,3 | 45,1 |
Lieu de naissance | ||||
Nouveau-Brunswick | 88,1 | 86,4 | 76,1 | 73,0 |
Autre province ou territoire | 9,0 | 8,7 | 16,3 | 17,0 |
Extérieur du Canada | 3,0 | 4,9 | 7,6 | 10,0 |
Niveau de scolarité | ||||
Aucun certificat, diplôme ou grade | 33,2 | 27,5 | 27,6 | 18,2 |
Études secondaires | 43,9 | 45,9 | 42,4 | 49,9 |
Apprenti ou école de métiers | 8,2 | 8,4 | 7,0 | 4,1 |
Collège | 8,9 | 12,0 | 11,0 | 15,0 |
Universitaire | 5,8 | 6,2 | 11,9 | 12,8 |
Catégorie des travailleurs | ||||
Employé | 97,2 | 94,6 | 96,5 | 95,5 |
Travailleur familial non rémunéré | 0,0 | 0,5 | 0,1 | 0,5 |
Travailleur autonome constitué en société | 0,0 | 2,3 | 1,7 | 1,8 |
Travailleur autonome non constitué en société | 1,6 | 2,6 | 1,7 | 2,2 |
Revenu d'emploiTableau F.1 Note 2 | ||||
Moins de 10 000 $ | 32,5 | 26,9 | 38,1 | 29,0 |
10 000 $ à 29 999 $ | 33,7 | 36,7 | 35,5 | 38,6 |
30 000 $ à 59 999 $ | 24,9 | 26,9 | 17,2 | 20,3 |
60 000 $ et plus | 3,2 | 5,0 | 5,3 | 6,4 |
Ne s'applique pas | 5,8 | 4,6 | 4,0 | 5,8 |
Domaine d'industrieTableau F.1 Note 3 | ||||
Fourniture d'intrants et de services | 4,7 | 4,6 | 2,2 | 2,5 |
Transformation des aliments, des boissons et du tabac | 25,1 | 29,7 | 23,6 | 20,6 |
Commerces alimentaires de détail/de gros | 27,2 | 24,4 | 27,7 | 27,9 |
Services alimentaires | 43,1 | 41,4 | 46,5 | 49,1 |
Langue(s) utilisée(s) au travailTableau F.1 Note 4 | ||||
Uniquement le français | 29,8 | 35,4 | 0,2 | 0,3 |
Français et anglais | 65,3 | 60,2 | 5,4 | 7,0 |
Uniquement l'anglais | 4,9 | 4,2 | 92,7 | 90,3 |
Autre langue | 0,0 | 0,2 | 1,7 | 2,4 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Caractéristiques | PLOP | |||
---|---|---|---|---|
Français | Anglais | |||
2006 | 2016 | 2006 | 2016 | |
pourcentage | ||||
Groupe d'âge | ||||
15 à 34 ans | 44,1 | 42,0 | 52,1 | 48,1 |
35 à 54 ans | 40,5 | 30,1 | 37,7 | 36,0 |
55 ans et plus | 15,4 | 28,0 | 10,3 | 15,9 |
Sexe | ||||
Femmes | 57,7 | 54,4 | 52,4 | 54,7 |
Hommes | 42,3 | 45,6 | 47,6 | 45,3 |
Lieu de naissance | ||||
Nouveau-Brunswick | 90,2 | 87,3 | 70,0 | 61,0 |
Autre province ou territoire | 7,5 | 7,8 | 25,7 | 26,0 |
Extérieur du Canada | 2,3 | 4,9 | 4,3 | 12,9 |
Niveau de scolarité | ||||
Aucun certificat, diplôme ou grade | 43,6 | 36,2 | 35,2 | 23,3 |
Études secondaires | 30,8 | 37,5 | 38,9 | 44,7 |
Apprenti ou école de métiers | 7,1 | 4,9 | 5,8 | 5,6 |
Collège | 11,4 | 14,2 | 13,8 | 16,6 |
Universitaire | 7,1 | 7,2 | 6,2 | 9,9 |
Catégorie des travailleurs | ||||
Employé | 95,8 | 96,6 | 95,5 | 95,0 |
Travailleur familial non rémunéré | 0,1 | 0,0 | 0,2 | 0,2 |
Travailleur autonome constitué en société | 2,7 | 2,0 | 2,4 | 2,8 |
Travailleur autonome non constitué en société | 1,3 | 1,4 | 1,9 | 2,0 |
Revenu d'emploiTableau F.2 Note 2 | ||||
Moins de 10 000 $ | 38,8 | 30,1 | 37,9 | 29,7 |
10 000 $ à 29 999 $ | 37,8 | 46,6 | 34,9 | 41,4 |
30 000 $ à 59 999 $ | 16,1 | 14,1 | 18,3 | 18,4 |
60 000 $ et plus | 3,2 | 5,6 | 4,6 | 5,9 |
Ne s'applique pas | 4,1 | 3,6 | 4,3 | 4,7 |
Domaine d'industrieTableau F.2 Note 3 | ||||
Fourniture d'intrants et de services | 0,5 | 0,6 | 1,6 | 1,4 |
Transformation des aliments, des boissons et du tabac | 38,0 | 36,2 | 20,5 | 17,7 |
Commerces alimentaires de détail/de gros | 25,4 | 25,3 | 31,3 | 30,1 |
Services alimentaires | 36,1 | 38,0 | 46,6 | 50,8 |
Langue(s) utilisée(s) au travailTableau F.2 Note 4 | ||||
Uniquement le français | 24,5 | 21,0 | 0,5 | 0,7 |
Français et anglais | 67,8 | 70,7 | 18,7 | 16,9 |
Uniquement l'anglais | 7,7 | 7,9 | 79,9 | 79,1 |
Autre langue | 0,0 | 0,4 | 1,0 | 3,3 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Caractéristiques | PLOP | |||
---|---|---|---|---|
Français | Anglais | |||
2006 | 2016 | 2006 | 2016 | |
pourcentage | ||||
Groupe d'âge | ||||
15 à 34 ans | 38,8 | 33,9 | 48,1 | 43,0 |
35 à 54 ans | 48,0 | 38,5 | 41,5 | 36,4 |
55 ans et plus | 13,2 | 27,5 | 10,4 | 20,6 |
Sexe | ||||
Femmes | 66,4 | 59,8 | 66,0 | 59,4 |
Hommes | 33,6 | 40,2 | 34,0 | 40,6 |
Lieu de naissance | ||||
Nouveau-Brunswick | 94,2 | 91,9 | 85,3 | 78,8 |
Autre province ou territoire | 5,6 | 7,2 | 11,8 | 16,1 |
Extérieur du Canada | 0,3 | 1,0 | 2,9 | 5,2 |
Niveau de scolarité | ||||
Aucun certificat, diplôme ou grade | 48,3 | 42,1 | 38,7 | 24,9 |
Études secondaires | 31,9 | 32,5 | 39,1 | 49,6 |
Apprenti ou école de métiers | 9,7 | 6,8 | 7,5 | 4,3 |
Collège | 6,9 | 13,6 | 10,5 | 16,4 |
Universitaire | 3,1 | 5,0 | 4,2 | 4,9 |
Catégorie des travailleurs | ||||
Employé | 96,4 | 96,3 | 96,4 | 96,1 |
Travailleur familial non rémunéré | 0,0 | 0,2 | 0,3 | 0,0 |
Travailleur autonome constitué en société | 1,7 | 1,3 | 2,2 | 1,6 |
Travailleur autonome non constitué en société | 1,9 | 2,2 | 1,0 | 2,3 |
Revenu d'emploiTableau F.3 Note 2 | ||||
Moins de 10 000 $ | 48,2 | 31,2 | 44,5 | 32,8 |
10 000 $ à 29 999 $ | 37,8 | 51,4 | 37,3 | 43,1 |
30 000 $ à 59 999 $ | 8,4 | 9,9 | 10,4 | 14,2 |
60 000 $ et plus | 1,0 | 2,8 | 1,8 | 3,7 |
Ne s'applique pas | 4,6 | 4,8 | 5,9 | 6,2 |
Domaine d'industrieTableau F.3 Note 3 | ||||
Fourniture d'intrants et de services | 0,5 | 1,4 | 1,4 | 1,5 |
Transformation des aliments, des boissons et du tabac | 38,2 | 40,6 | 10,9 | 16,9 |
Commerces alimentaires de détail/de gros | 29,8 | 25,5 | 33,7 | 35,3 |
Services alimentaires | 31,4 | 32,5 | 54,0 | 46,3 |
Langue(s) utilisée(s) au travailTableau F.3 Note 4 | ||||
Uniquement le français | 59,7 | 59,9 | 1,7 | 2,1 |
Français et anglais | 38,7 | 37,6 | 25,0 | 25,0 |
Uniquement l'anglais | 1,6 | 2,4 | 72,3 | 71,6 |
Autre langue | 0,0 | 0,2 | 1,1 | 1,3 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
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