Les peuples autochtones : Feuillet d’information de la Saskatchewan Les peuples autochtones : Feuillet d’information de la Saskatchewan

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Au Canada, un Autochtone sur dix vit en Saskatchewan

• En 2011, la Saskatchewan comptait 157 740^Note 1 Autochtones, ce qui représentait 11 % de la population d’identité autochtone au Canada. Ces Autochtones constituaient 16 % de la population totale de la province.
• En Saskatchewan, près de quatre Autochtones sur dix habitaient à Saskatoon (15 %), à Regina (13 %) et à Prince Albert (10 %). Tandis que les Autochtones composaient près de 10 % de la population totale de Saskatoon et de Regina, ils constituaient 39 % de la population totale de Prince Albert et 22 % de la population de North Battleford.
• La Saskatchewan comptait 103 205 Premières Nations, 52 450 Métis, et 290 Inuits^Note 2, le reste ayant déclaré une autre identité autochtone^Note 3 (1 120) ou plus d’une identité autochtone (670). De 2006 à 2011, la population des Premières Nations en Saskatchewan a augmenté de 13 %, la population métisse, de 9 %, et la population inuite, de 37 %^Note 4.
• De toutes les personnes qui se sont identifiées comme étant des Premières Nations en 2011, neuf sur dix (91 % ou 94 155) ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits selon la définition de la Loi sur les Indiens du Canada. Plus de la moitié (53 % ou 54 950) des Premières Nations (57 % des Premières Nations qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits, ou 53 940 personnes) vivaient dans une réserve.

La population autochtone est plus jeune que la population non autochtone

• Plus de la moitié (54 %) des Autochtones en Saskatchewan étaient âgés de moins de 25 ans, par rapport à 30 % de la population non autochtone. Chez les Premières Nations, six personnes sur dix (58 %) appartenaient à ce groupe d’âge (le pourcentage étant le même pour les populations vivant dans une réserve et hors réserve), tout comme 45 % des Métis.
• En 2011, l’âge médian des Premières Nations vivant dans une réserve s’établissait à 20,6 ans, alors que celui de la population hors réserve était de 20,2 ans. L’âge médian des Métis était de 28,0 ans. Ces deux groupes étaient plus jeunes que la population non autochtone, dont l’âge médian se situait à 40,9 ans.

Quatre enfants autochtones sur dix vivent avec leurs deux parents

• En Saskatchewan, 37 % des enfants des Premières Nations âgés de 14 ans ou moins vivaient dans une famille avec leurs deux parents en 2011, tout comme 50 % des enfants métis. La proportion correspondante chez les enfants non autochtones s’établissait à 80 %. Parallèlement, 44 % des enfants des Premières Nations et 38 % des enfants métis vivaient dans une famille monoparentale, soit des proportions plus élevées que celle observée chez les enfants non autochtones (14 %).
• En 2011, 3 % des enfants autochtones âgés de 14 ans ou moins étaient en famille d’accueil; ce pourcentage était le plus élevé (5 %) chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve. En outre, de tous les enfants de la Saskatchewan vivant en famille d’accueil en 2011, 87 % étaient Autochtones, la majorité de ceux-ci (86 %) étant des enfants des Premières Nations.

Les Premières Nations vivant dans une réserve sont les plus susceptibles d’habiter un logement surpeuplé ou nécessitant des réparations majeures

• En 2011, 36 % des Premières Nations vivant dans une réserve et 16 % de celles hors réserve en Saskatchewan habitaient un logement surpeuplé, c’est-à-dire un logement comptant plus d’une personne par pièce. Chez les Métis, cette proportion atteignait 5 %. Le chiffre comparable pour la population non autochtone se situait à 3 %.
• Un tiers des Premières Nations (33 %) et 16 % des Métis vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures; la proportion était la plus élevée chez les Premières Nations vivant dans une réserve (47 %).

La capacité de parler une langue autochtone est la plus élevée chez les Premières Nations vivant dans une réserve

• En Saskatchewan, 43 % des Premières Nations vivant dans une réserve ont indiqué être en mesure de soutenir une conversation dans une langue autochtone, soit une proportion supérieure à celle observée chez les Premières Nations vivant hors réserve (20 %) et les Métis (9 %). Les langues autochtones parlées par le plus grand nombre de Premières Nations étaient les langues cries, le déné et l’ojibwé. Les Métis parlaient surtout les langues cries, le déné et le mitchif.
• Le nombre d’Autochtones ayant indiqué être capables de converser dans une langue autochtone dépassait le nombre de ceux ayant déclaré une langue maternelle autochtone, ce qui porte à croire que certains ont appris une langue autochtone comme langue seconde.
• D’après les résultats de l’Enquête auprès des peuples autochtones^Note 5, 76 % des Premières Nations vivant hors réserve et 41 % des Métis âgés de 6 ans et plus ont déclaré qu’il était important pour eux de parler et de comprendre une langue autochtone.

Les titres d’études postsecondaires varient selon le groupe autochtone

• En 2011, 42 % des Autochtones de 25 à 64 ans en Saskatchewan détenaient un certificat, un diplôme ou un grade d’une école de métiers, d’un collège ou d’une université : ces proportions étaient de 38 % chez les Premières Nations et de 49 % chez les Métis. La proportion correspondante chez les non-Autochtones s’établissait à 60 %.
• Parmi les détenteurs d’un titre d’études postsecondaires, les Premières Nations et les Métis étaient proportionnellement plus nombreux que les diplômés non autochtones à avoir terminé un programme de niveau inférieur au baccalauréat (école de métiers ou études collégiales).
• Il y avait également un écart entre les proportions d’Autochtones et de non-Autochtones qui n’avaient « aucun certificat, diplôme ou grade ». En 2011, 40 % des Premières Nations de 25 à 64 ans et 23 % des Métis n’avaient pas obtenu de certificat, de diplôme ou de grade, alors que la proportion correspondante chez les non-Autochtones se situait à 13 %.

Les taux d’emploi et le revenu total médian augmentent selon le niveau de scolarité

• En 2011 en Saskatchewan, les taux d’emploi chez les Premières Nations et les Métis de 25 à 64 ans qui ne possédaient pas de certificat, de diplôme ou de grade étaient de 31,1 % et 50,2 % respectivement. Les taux d’emploi étaient plus élevés chez ceux qui avaient poursuivi leurs études. Par exemple, parmi les personnes détenant un titre d’études postsecondaires, le taux d’emploi des Premières Nations était de 68,2 %, alors que chez les Métis, ce taux s’établissait à 80,4 %.

• Le revenu total^Note 6 médian était également plus élevé chez ceux ayant un plus haut niveau de scolarité. Chez les Premières Nations de 25 à 64 ans, le revenu total médian (arrondi au 1 000 $ le plus près) se situait dans une fourchette allant de 11 000 $ pour celles qui n’avaient pas obtenu de certificat, de diplôme ou de grade à 28 000 $ pour les personnes détenant un titre d’études postsecondaires. La fourchette allait de 21 000 $ à 41 000 $ chez les Métis.

Un peu plus de la moitié des Autochtones se disent en excellente ou en très bonne santé

• D’après les résultats de l’Enquête auprès des peuples autochtones, un peu plus de la moitié (55 %) des Autochtones âgés de 12 ans et plus en Saskatchewan se sont dits en excellente ou en très bonne santé en 2012, ces proportions étant de 51 % chez les Premières Nations vivant hors réserve et de 57 % chez les Métis.
• Les Premières Nations vivant hors réserve et les Métis de 12 à 24 ans ont déclaré un état de santé général comparable à celui des non-Autochtones^Note 7.

• La majorité des Premières Nations vivant hors réserve (61 %) et des Métis (65 %) âgés de 18 ans et plus se sont dits en excellente ou en très bonne santé mentale^Note 8.
• Un peu plus de la moitié des Premières Nations vivant hors réserve (52 %) et des Métis (54 %) âgés de 12 ans et plus ont déclaré avoir reçu au moins un diagnostic de problème de santé chronique. La proportion correspondante pour la population non autochtone s’établissait à 56 %.
• Chez les Premières Nations vivant hors réserve et les Métis, les problèmes les plus souvent signalés étaient l’arthrite sans la fibromyalgie (16 % et 15 %, respectivement), l’hypertension (14 % et 13 %), et l’asthme (11 %^{Note E: à utiliser avec prudence} et 10 %). Par ailleurs, 12 % des Premières Nations vivant hors réserve et 10 % des Métis ont déclaré avoir reçu un diagnostic de trouble de l’humeur, et 11 %^{Note E: à utiliser avec prudence} des Premières Nations vivant hors réserve et 10 % des Métis ont fait état d’un trouble d’anxiété.

Les Premières Nations vivant hors réserve et les Métis sont plus susceptibles de fumer chaque jour

• En 2012, 34 % des Premières Nations vivant hors réserve âgées de 12 ans et plus en Saskatchewan ont déclaré qu’elles fumaient chaque jour, tout comme 29 % des Métis. La proportion correspondante pour la population non autochtone s’établissait à 14 %.
• Les Premières Nations et les Métis de tous les groupes d’âge du tableau 6 affichaient des taux d’usage quotidien du tabac plus élevés que ceux de leurs homologues non autochtones.

• Chez les personnes âgées de 12 ans et plus, le taux de consommation abusive d’alcool (cinq verres et plus en une seule occasion au moins une fois par mois au cours des 12 mois précédant l’enquête) était de 40 % pour les Premières Nations vivant hors réserve et de 39 % pour les Métis, par rapport à 22 % pour la population non autochtone. Près de la moitié des Premières Nations (47 %) vivant hors réserve et des Métis (48 %) et 40 % de la population non autochtone faisant partie du groupe d’âge des 12 à 24 ans ont déclaré une consommation abusive d’alcool.
• Parallèlement, 40 % des Premières Nations vivant hors réserve ne buvaient pas (c’est-à-dire qu’ils n’avaient pas consommé d’alcool au cours des 12 mois précédant l’enquête), par rapport à 22 % de la population non autochtone. La proportion de Métis qui ne consommaient pas d’alcool s’établissait à 26 %. Dans le groupe d’âge des 12 à 24 ans, 44 % des Premières Nations ne consommaient pas d’alcool. La proportion correspondante pour leurs homologues non autochtones était de 34 %, soit le même pourcentage que celui observé pour les Métis du même groupe d’âge. La proportion de personnes qui n’avaient pas consommé d’alcool était également élevée (56 %) chez les Premières Nations âgées de 45 ans et plus.

Ce feuillet d’information a été rédigé par Karen Kelly-Scott, de la Division de la statistique sociale et autochtone de Statistique Canada.