Enquête auprès des peuples autochtones de 2012
Pensées suicidaires au cours de la vie et au cours de la dernière année chez les adultes des Premières Nations, les Métis et les Inuits vivant hors réserve, âgés de 18 ans et plus, Canada, 2012
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Le taux de suicide est significativement plus élevé chez les Premières Nations, les Métis et les Inuits qu’au sein de la population non autochtone, particulièrement chez les groupes d’âge plus jeuneNote 1Note 2Note 3. Les pensées suicidaires, qui précèdent les tentatives de suicide et la réussite d’une tentativeNote 4, sont plus fréquentes chez certains groupes autochtones que chez la population non autochtoneNote 5Note 6. Ce feuillet d’information présente la prévalence des pensées suicidaires au cours de la vie et au cours de la dernière année chez les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits de trois groupes d’âge adulte (18 à 25 ans, 26 à 59 ans et 60 ans et plus), selon le sexe et, lorsque c’est possible, par rapport aux adultes non autochtones.
Environ un adulte autochtone vivant hors réserve sur cinq a déjà eu des pensées suicidaires; les femmes sont plus portées à avoir ces pensées que les hommes.
- En 2012, environ un adulte autochtone d’au moins 18 ans vivant hors réserve sur cinq (20 %) avait eu des pensées suicidaires au cours de sa vie (tableau 1). Les pourcentages atteignaient 21 % chez les Premières Nations qui vivaient hors réserve, 18 % chez les Métis, et 22 % chez les Inuits (graphique 1).
- Aucune différence significative n’est ressortie en ce qui concerne la prévalence des pensées suicidaires chez les adultes autochtones vivant hors réserve, selon qu’ils résidaient dans les provinces ou les territoires (19 % contre 21 %).
- Dans les provinces, les adultes autochtones vivant hors réserve étaient significativement plus susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires que les adultes non autochtones (19 % contre 12 %).
- Les femmes étaient plus susceptibles de faire état de pensées suicidaires que les hommes chez les adultes autochtones vivant hors réserve (22 % contre 16 %) et les adultes non autochtones (13 % contre 10 %) (graphique 2).
- Les différences entre les groupes d’âge ne sont pas uniformes parmi les trois groupes autochtones :
- Chez les adultes des Premières Nations vivant hors réserve et chez les Métis, les personnes âgées de 18 à 25 ans étaient moins susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires au cours de leur vie que celles âgées de 26 à 59 ans. Cependant, aucune différence statistiquement significative entre les deux groupes d’âge n'est ressortie chez les Inuits.
- Les adultes des Premières Nations vivant hors réserve et des Métis âgés d’au moins 60 ans étaient moins susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires au cours de leur vie que les adultes âgés de 26 à 59 ans.
- Chez les adultes non autochtones vivant dans les provinces, ceux de 18 à 25 ans étaient plus susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires que ceux de 26 à 59 ans (15 % contre 12 %); cependant, ce dernier groupe était plus susceptible d’avoir eu des pensées suicidaires que les personnes de 60 ans et plus (12 % contre 8 %)
Au cours de la vie | Au cours de la dernière année | |
---|---|---|
pourcentage | ||
Pensées suicidaires (18 ans et plus) | ||
Premières Nations vivant hors réserve, Inuits et Métis, sexes combinés | 19,5Note * | 4,8Note * |
Premières Nations vivant hors réserve, Inuits et Métis, sexes combinés (provinces seulement) | 19,4Note * | 4,8Note * |
Premières Nations vivant hors réserve, Inuits et Métis, sexes combinés (territoires seulement) | 21,0Note * | 5,1Note * |
Premières Nations vivant hors réserve, sexes combinés | 21,1Note * | 5,6Note * |
Métis, sexes combinés | 17,5Note * | 4,0 |
Inuits, sexes combinés | 22,3Note * | 5,9Note * |
Non-Autochtones, sexes combinés (provinces seulement)Note †, sexes combinés | 11,5 | 3,0 |
Premières Nations vivant hors réserve, Inuits et Métis combinés, par sexe (18 ans et plus) | ||
HommesNote † | 16,3 | 4,5 |
Femmes | 21,9Note * | 5,0 |
Non-Autochtones, selon le sexe (18 ans et plus) | ||
HommesNote † | 10,4 | 3,0 |
Femmes | 12,5Note * | 3,0 |
Premières Nations vivant hors réserve, sexes combinés | ||
18 à 25 ans | 16,9Note * | 7,1Note E: à utiliser avec prudence |
26 à 59 ansNote † | 24,0 | 5,8Note E: à utiliser avec prudence |
60 ans et plus | 12,8Note * | Note F: trop peu fiable pour être publié |
Métis, sexes combinés | ||
18 à 25 ans | 15 7Note * | 5 4Note E: à utiliser avec prudence |
26 à 59 ansNote † | 19,6 | 4,5Note E: à utiliser avec prudence |
60 ans et plus | 10,9Note * | Note F: trop peu fiable pour être publié |
Inuits, sexes combinés | ||
18 à 25 ans | 26,7 | 11 3Note * |
26 à 59 ansNote † | 23,5 | 4,9 |
60 ans et plus | Note F: trop peu fiable pour être publié | Note F: trop peu fiable pour être publié |
Non-Autochtones (provinces seulement), sexes combinés | ||
18 à 25 ans | 14 7Note * | 5 0Note * |
26 à 59 ansNote † | 12,4 | 3,1 |
60 ans et plus | 7,5Note * | 1,8Note * |
E à utiliser avec prudence F trop peu fiable pour être publié
|
Tableau de données du graphique 1
Pensées suicidaires au cours de la vie | |
---|---|
pourcentage | |
Premières Nations hors réserve | 21,1 |
Métis | 17,5 |
Inuits | 22,3 |
Sources : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones, 2012, et Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale, 2012. |
Tableau de données du graphique 2
Pensées suicidaires au cours de la vie | |
---|---|
pourcentage | |
Premières Nations vivant hors réserve, Inuits et Métis (combinés) | |
Hommes | 16.3Note tableau 2† |
Femmes | 21,9Note tableau 2* |
Non autochtones | |
Hommes | 10.4Note tableau 2† |
Femmes | 12,5Note tableau 2* |
|
Par rapport aux adultes plus âgés, les jeunes adultes inuits étaient deux fois plus susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires au cours de la dernière année.
- En 2012, 5 % des adultes autochtones de 18 ans et plus vivant hors réserve ont déclaré avoir eu des pensées suicidaires au cours de la dernière année (tableau 1).
- Chez les adultes autochtones vivant hors réserve, la prévalence des pensées suicidaires au cours de la dernière année était la même selon qu’ils résidaient dans les territoires ou les provinces (5 % dans les deux cas).
- Dans les provinces, les adultes autochtones vivant hors réserve étaient significativement plus susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires que les adultes non autochtones (5 % contre 3 %).
- Aucune différence n’a été relevée entre les hommes et les femmes en ce qui a trait à la prévalence des pensées suicidaires au cours de la dernière année.
- Les Inuits âgés de 18 à 25 ans étaient deux fois plus susceptibles (11 %) que ceux âgés de 26 à 59 ans (5 %) d’avoir eu des pensées suicidaires au cours de la dernière année. Aucune différence significative n’a été relevée entre les différents groupes d’âge des Premières Nations vivant hors réserve et des Métis.
Pour obtenir plus d’information sur les facteurs associés aux pensées suicidaires chez les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits, veuillez consulter les documents suivants : « Pensées suicidaires au cours de la vie parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits âgés de 26 à 59 ans : prévalence et caractéristiques connexes (2016) »Note 7 et « Pensées suicidaires au cours de l’année précédente parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits âgés de 18 à 25 ans : prévalence et caractéristiques connexes (2016) »Note 8.
Début de l'encadré
À propos des données
Les données sont tirées de l’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2012 et de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale (ESCC-SM) de 2012. Les données de l’EAPA ont été utilisées pour analyser les pensées suicidaires chez les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits, alors que celles de l’ESCC-SM ont servi à comparer les estimations pour les populations autochtone et non autochtone.
L’EAPA est une enquête nationale menée auprès des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits âgés de 6 ans et plus. L’EAPA de 2012, qui représentait le quatrième cycle de l’EAPA, était axé sur l’éducation, l’emploi et la santé. Elle excluait les personnes vivant dans des réserves et des établissements indiens et dans certaines collectivités des Premières Nations au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. Le taux de réponse était de 76 %, ce qui a donné lieu à un échantillon de 28 410 personnesNote 9. L’ESCC-SM de 2012 est une enquête transversale sur l’état de santé mentale des Canadiens et sur leur utilisation des services de santé mentale. Des données ont été recueillies auprès de la population à domicile âgée de 15 ans et plus dans les 10 provincesNote 10. L’enquête excluait les résidents des réserves et établissements indiens, les membres à temps plein des Forces armées canadiennes et la population vivant en établissement. Le taux de réponse a été de 68,9 %, ce qui a donné lieu à un échantillon de 25 113 personnes.
Fin de l'encadré
Notes
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