Mettre l'accent sur les Canadiens : résultats de l'Enquête sociale générale
Les perceptions des Canadiens à l’égard des problèmes dans leur voisinage, 2014
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Par Adam Cotter
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Faits saillants
- D’après les résultats de l’Enquête sociale générale de 2014 sur la victimisation, un peu moins du quart (23 %) des Canadiens de 15 ans et plus percevaient des problèmes dans leur voisinage, ce qui représente une légère baisse par rapport à 2004 (25 %).
- Le problème le plus souvent cité était la présence de gens qui consomment ou vendent des drogues, que 10 % des Canadiens considéraient comme étant un gros problème ou un problème modéré dans leur voisinage.
- Comparativement à la moyenne nationale, les résidents de l’Alberta et du Québec étaient les plus susceptibles de percevoir des problèmes dans leur quartier, tandis que les résidents du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario étaient les moins susceptibles.
- Une plus grande proportion des personnes vivant dans le noyau de population d’une région métropolitaine de recensement percevaient des problèmes, comparativement aux personnes vivant en dehors du noyau, par exemple en banlieue ou en région rurale.
- En règle générale, les perceptions des problèmes dans le voisinage diminuaient avec l’âge; les Canadiens de 25 à 34 ans étant les plus susceptibles de percevoir des problèmes.
- Les Canadiens vivant dans un quartier où le revenu médian des ménages est supérieur, quel que soit leur revenu personnel, étaient moins susceptibles de percevoir des problèmes dans leur voisinage.
- Les résidents de quartiers où vivent une proportion relativement forte de familles à faible revenu et de familles monoparentales étaient plus susceptibles de percevoir des problèmes dans leur voisinage, alors que ceux vivant dans des secteurs où il y a une plus grande proportion de propriétaires et où le roulement des résidents est moindre étaient moins susceptibles de percevoir des problèmes.
- Dans les huit plus grandes RMR du Canada, la proportion des résidents qui percevaient des problèmes était de deux à quatre fois plus élevée dans les quartiers où l’on trouve la plus grande proportion de ménages à faible revenu, comparativement aux quartiers où la proportion de ménages à faible revenu est relativement moindre.
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Le voisinage est un élément important du quotidien de nombreux citoyens, et les quartiers où l’on constate des signes apparents de désordre peuvent contribuer aux perceptions de vulnérabilité et alimenter la crainte de la criminalité (Pain, 2000). En effet, les données tirées de l’Enquête sociale générale (ESG) sur la victimisation montrent que les Canadiens qui perçoivent un ou plusieurs indicateurs de désordre dans leur quartier sont plus susceptibles de déclarer avoir peur lorsqu’ils se déplacent seuls à pied quand il fait nuit, qu’ils utilisent les transports en commun ou qu’ils sont seuls à la maison le soir. Les Canadiens qui perçoivent des problèmes dans leur voisinage se disent aussi généralement moins satisfaits à l’égard de la vie que ceux qui ne perçoivent aucun problème. En revanche, on constate que la cohésion sociale dans un quartier peut stimuler le sentiment d’appartenance, de communauté et de sécurité, et permet de créer des liens et d’accroître le capital social (Forrest et Kearns, 2001; Martin, 2003).
L’une des explications les mieux connues de cette relation est la « théorie de la fenêtre brisée », selon laquelle les signes visibles de désordre dans un quartier peuvent inciter les résidents à ne pas interagir avec les autres membres de la collectivité ou du voisinage, en plus de véhiculer le message que ces types de comportements ou d’activités soient mieux acceptés ou moins susceptibles d’être décelés ou punis dans le quartier (Wilson et Kelling, 1982). Plus récemment, des chercheurs ont émis l’hypothèse que la relation entre désordre, crainte et crime ne soit pas aussi explicite ou directive qu’on le croyait à l’origine. Les trois paramètres seraient plutôt des composantes interdépendantes de processus sociaux apparentés; la notion que le désordre mène au crime ou que le désordre et le crime sont nécessairement des phénomènes séparés entre lesquels les résidents peuvent facilement faire la distinction est contestée (Brunton-Smith, 2011; Gau et Pratt, 2008). Même si les concepts de désordre et de crime ne sont pas forcément distincts, le fait de poser aux résidents des questions à propos des problèmes dans leur quartier permet d’établir un contexte important pour déterminer comment les Canadiens perçoivent leur voisinage.
Le présent rapport examine les perceptions qu’ont les Canadiens des problèmes dans leur voisinage, au moyen des résultats de l’Enquête sociale générale (ESG) de 2014 sur la victimisation. Un aperçu de la fréquence perçue des problèmes dans le voisinage est présenté selon la province et selon la région métropolitaine de recensement (RMR), et les différences selon les caractéristiques démographiques sont explorées. En outre, à l’aide des données de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) et du recensement, on examine les perceptions des problèmes dans le voisinage et certaines caractéristiques à l’échelon des quartiers à l’échelle nationale et dans les huit plus grandes RMR du CanadaNote 1.
Dans le présent article, le concept de « voisinage » repose sur deux définitions différentes. La définition de l’ENM et du recensement est fondée sur l’emplacement géographiqueNote 2, alors que le répondant peut, quant à lui, percevoir son voisinage comme étant sa ville, sa rue, son pâté de maisons ou encore une zone non précisée. Il importe donc de savoir que le voisinage, tel qu’il est défini dans l’ENM ou dans le recensement, ne correspond peut-être pas exactement à la perception du répondant de son voisinage.
La plupart des Canadiens ne perçoivent pas de problème dans leur voisinage
La majorité des Canadiens ne perçoivent pas de problème dans leur voisinageNote 3. En 2014, environ 6,6 millions de Canadiens, soit un peu moins du quart (23 %) des résidents de 15 ans et plus, ont indiqué qu’il y avait un problème dans leur voisinage. Moins de 1 répondant sur 10 (8 %) estimait qu’il y avait un ou plusieurs gros problèmes (tableau 1, graphique 1).
Description du graphique 1
Un gros problème | Un problème modéré | |
---|---|---|
Gens attaqués en raison de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique ou de leur religion | 1 | 1 |
Gens en état d'ébriété ou qui font du tapage dans des endroits publics | 2 | 4 |
Gens qui traînent dans les rues | 2 | 5 |
Soirées ou voisins bruyants | 2 | 5 |
Déchets ou ordures qui traînent | 3 | 5 |
Vandalisme, graffitis et d'autres dommages causés à des biens ou véhicules | 2 | 5 |
Gens qui consomment ou vendent des drogues | 4 | 6 |
Total — Tous les problèmes | 8 | 15 |
Certains types de désordre dans le voisinage étaient plus souvent cités comme des problèmes. En effet, 1 Canadien sur 10 (10 %) percevait la consommation ou la vente de drogues comme étant un problème dans son voisinage, alors qu’une plus petite proportion estimait que les attaques contre des gens en raison de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique ou de leur religion représentaient un problème dans leur voisinage (2 %).
Dans l’ensemble, la proportion des Canadiens qui perçoivent des problèmes dans leur voisinage a légèrement diminué au cours des 10 dernières années (graphique 2). En 2014, 23 % des Canadiens percevaient un ou plusieurs problèmes dans leur voisinage, soit 2 points de pourcentage de moins qu’en 2004 (25 %)Note 4. Cela dit, quand on examine les problèmes spécifiques individuellement, la proportion de résidents qui perçoivent les déchets et ordures qui traînent, les gens qui traînent dans les rues, et les attaques contre des gens en raison de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique ou de leur religion comme des problèmes est restée inchangée par rapport à 2004, mais la proportion qui considère les soirées ou les voisins bruyants comme des problèmes a légèrement augmenté. Pour chacun des autres indicateurs, toutefois, les Canadiens étaient légèrement moins nombreux à les percevoir comme des problèmes en 2014 par rapport à 2004.
Description du graphique 2
2004 | 2009 | 2014Graphique 2, Note † | |
---|---|---|---|
Gens attaqués en raison de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique ou de leur religion | 3Graphique 2, Note *** | 2 | 2 |
Gens en état d'ébriété ou qui font du tapage dans des endroits publics | 7Graphique 2, Note * | 8Graphique 2, Note * | 6 |
Gens qui traînent dans les rues | 7Graphique 2, Note ** | 6 | 6 |
Soirées ou voisins bruyants | 6Graphique 2, Note *** | 5Graphique 2, Note * | 7 |
Déchets ou ordures qui traînent | 7Graphique 2, Note ** | 8 | 8 |
Vandalisme, graffitis et d'autres dommages causés à des biens ou véhicules | 9Graphique 2, Note * | 9Graphique 2, Note * | 8 |
Gens qui consomment ou vendent des drogues | 13Graphique 2, Note * | 13Graphique 2, Note * | 10 |
Un ou plusieurs gros problèmes ou problèmes modérés | 25Graphique 2, Note * | 24Graphique 2, Note * | 23 |
- Note *
-
valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,05)
- Note **
-
valeur significativement différente de l'estimation pour 2009 (p < 0,05)
- Note ***
-
valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,05) et pour 2009 (p < 0,05)
- Note †
-
catégorie de référence
Les perceptions des problèmes sociaux diminuent, alors que celles des problèmes matériels demeurent stables
Des études antérieures ont fait la distinction entre les indicateurs matériels et sociaux de problèmes (Hinkle et Yang, 2014; Keown, 2008). En gros, les problèmes matériels ont trait à ce qui peut être observé ou perçu visuellement, alors que les problèmes sociaux sont liés aux perceptions des interactions ou des relations avec les autres personnes présentes dans le voisinage (Hinkle et Yang, 2014). Si l’on examine les questions de l’ESG, les perceptions relatives au vandalisme, aux graffitis, et aux autres dommages volontairement causés à des biens ou des véhicules, ainsi qu’aux déchets et ordures qui traînent peuvent être considérés comme des indicateurs de problèmes matériels. En revanche, les questions portant sur les gens qui consomment ou vendent des drogues, les soirées ou voisins bruyants, les gens qui traînent dans les rues, les gens en état d’ébriété ou faisant du tapage dans les endroits publics et les gens attaqués en raison de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique ou de leur religion peuvent être utilisées pour mesurer les perceptions des problèmes sociaux.
En 2014, les Canadiens étaient plus susceptibles de percevoir des problèmes sociaux que des problèmes matériels dans leur voisinage (18 % par rapport à 13 %), une constatation qui correspond aux résultats de 2004 et de 2009. De plus, la tendance générale à la baisse de la perception de problèmes dans le voisinage s’explique par une diminution de la perception de problèmes sociaux. En 2014, les Canadiens étaient aussi susceptibles qu’en 2004 de déclarer que les problèmes matériels représentaient un problème dans leur voisinage, alors que la proportion de ceux qui percevaient des problèmes sociaux a diminué de 3 points de pourcentage.
Les résidents de l’Alberta et du Québec sont plus susceptibles de percevoir des problèmes dans leur voisinage
Les perceptions de problèmes dans le voisinage varient d’une province à l’autre. En 2014, une proportion plus élevée des résidents de l’Alberta (26 %) et du Québec (25 %) percevaient des problèmes dans leur voisinage, comparativement à la moyenne nationaleNote 5 (tableau 2). Par contre, les perceptions de problèmes dans le voisinage étaient inférieures à la moyenne en Ontario (22 %) et au Nouveau-Brunswick (19 %).
De même, les perceptions des problèmes matériels et sociaux varient selon la province (graphique 3). Comparativement à la tendance nationale, les résidents de l’Alberta (16 %) et du Manitoba (16 %) étaient plus susceptibles de percevoir des problèmes matériels dans leur voisinage, tandis que les résidents de l’Ontario (12 %), de Terre-Neuve-et-Labrador (10 %), de l’Île-du-Prince-Édouard (8 %) et du Nouveau-Brunswick (8 %) l’étaient moins. Par ailleurs, 1 résident du Québec et de la Colombie-Britannique sur 5 (20 %) a déclaré qu’il percevait des problèmes sociaux dans son voisinage, alors que les perceptions de problèmes sociaux étaient plus faibles en Ontario (16 %) et au Nouveau-Brunswick (14 %).
Description du graphique 3
Problèmes sociauxGraphique 3, Note 1 | Problèmes matérielsGraphique 3, Note 2 | |
---|---|---|
Total - Provinces du CanadaGraphique 3, Note † | 18 | 13 |
Colombie-Britannique | 20Graphique 3, Note * | 13 |
Alberta | 19 | 16Graphique 3, Note * |
Saskatchewan | 19 | 13 |
Manitoba | 18 | 16Graphique 3, Note * |
Ontario | 16Graphique 3, Note * | 12Graphique 3, Note * |
Québec | 20Graphique 3, Note * | 12 |
Nouveau-Brunswick | 14Graphique 3, Note * | 8Graphique 3, Note * |
Nouvelle-Écosse | 18 | 13 |
Île-du-Prince-Édouard | 15 | 8Graphique 3, Note * |
Terre-Neuve-et-Labrador | 21 | 10Graphique 3, Note * |
- Note *
-
valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,05)
- Note †
-
catégorie de référence
- Note 1.
-
Comprend tous les répondants ayant indiqué que le vandalisme, les graffitis et d'autres dommages volontairement causés à des biens ou des véhicules, ou les déchets et ordures qui traînent constituent un gros problème ou un problème modéré.
- Note 2.
-
Comprend tous les répondants ayant indiqué que des soirées ou des voisins bruyants, des gens qui traînent dans les rues, des gens qui consomment ou vendent des drogues, des gens en état d'ébriété ou qui font du tapage dans des endroits publics ou des gens attaqués en raison de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique ou de leur religion constituent un gros problème ou un problème modéré.
Dans la plupart des provinces, les perceptions de problèmes dans le voisinage sont demeurées stables depuis 2004 (tableau 2). Cela dit, comparativement à il y a 10 ans, un moins grand nombre de résidents de la Colombie-Britannique et du Nouveau-Brunswick ont dit percevoir un ou plusieurs gros problèmes ou problèmes modérés dans leur voisinage, soit une baisse de 4 points de pourcentage dans chacune des provinces. Terre-Neuve-et-Labrador était la seule province où les résidents étaient plus susceptibles de percevoir des problèmes dans le voisinage comparativement à 2004, ayant affiché une hausse de 8 points de pourcentage. Cette augmentation concerne aussi bien les problèmes sociaux que les problèmes matériels, en hausse de 5 points de pourcentage et de 4 points de pourcentage, respectivementNote 6.
Les perceptions des problèmes dans le voisinage sont supérieures à la moyenne à Montréal et à Vancouver
Comparativement à l’ensemble des Canadiens vivant dans une région métropolitaine de recensement (RMR), les résidents de Montréal et de Vancouver étaient plus susceptibles de percevoir un ou plusieurs problèmes dans leur voisinage (tableau 3). Alors que dans la majorité des RMR, les perceptions des résidents à l’égard des problèmes dans le voisinage se comparaient à la moyenne, les résidents des petites RMR étaient généralement moins susceptibles de percevoir des problèmes. Parmi les dix RMR où les perceptions des problèmes dans le voisinage étaient inférieures à la moyenne, huit comptaient moins de 500 000 résidents, soit Saint John, Victoria, St. Catharines–Niagara, Windsor, Trois-Rivières, Kelowna, Kingston et Moncton. L’exception était Ottawa et Hamilton, où les résidents étaient moins susceptibles que la moyenne de percevoir des problèmes dans le voisinage en dépit du fait qu’il s’agissait de la sixième et la neuvième RMR en importance selon la population en 2014.
Outre les différences entre RMR, la perception des problèmes à l’intérieur des RMR variait aussi. Bien que certaines études aient exploré les problèmes matériels et sociaux dans des régions non urbaines (Reisig et Cancino, 2004), un nombre considérable d’articles publiés portent sur les problèmes dans le voisinage dans un contexte urbain (Body-Gendrot, 2001; Sampson, 2009; Sampson et Raudenbush, 1999). En 2014, les résidents vivant dans le noyau de population d’une RMR étaient généralement plus susceptibles que les résidents des autres secteurs de la RMR de percevoir des problèmes dans le voisinage (graphique 4). Ce n’était pas le cas des résidents vivant à l’extérieur d’une RMR, chez lesquels on n’a constaté aucune différence significative entre les résidents des centres de population et ceux des autres secteurs.
Description du graphique 4
NoyauGraphique 4, Note † | Autre | |
---|---|---|
Montréal | 31 | 20Graphique 4, Note * |
Toronto | 24 | 16Graphique 4, Note * |
Vancouver | 29 | 22Graphique 4, Note E: à utiliser avec prudence |
Toutes les autres RMR | 23 | 16Graphique 4, Note * |
Régions autres que les RMR | 23 | 21 |
E à utiliser avec prudence
- Note *
-
valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,05)
- Note †
-
catégorie de référence
Les perceptions des problèmes dans le voisinage sont plus élevées chez les Canadiens de 25 à 34 ans
Au-delà des différences géographiques, les caractéristiques des personnes peuvent également avoir une incidence sur les perceptions des problèmes dans le voisinage (Sampson et Raudenbush, 2004). Comparativement à l’ensemble des Canadiens, les perceptions des problèmes matériels, sociaux et globaux étaient les plus élevées chez les 25 à 34 ans, puis diminuaient avec l’âge (tableau 4, graphique 5).
Description du graphique 5
Problèmes matérielsGraphique 5, Note 1 | Problèmes sociauxGraphique 5, Note 2 | TotalGraphique 5, Note 3 | |
---|---|---|---|
15 à 24 ans | 13 | 19 | 24 |
25 à 34 ans | 17Graphique 5, Note ** | 23Graphique 5, Note ** | 29Graphique 5, Note ** |
35 à 44 ans | 15Graphique 5, Note ** | 20Graphique 5, Note ** | 25Graphique 5, Note * |
45 à 54 ans | 13 | 19 | 25 |
55 à 64 ans | 11Graphique 5, Note ** | 16Graphique 5, Note ** | 21Graphique 5, Note ** |
65 à 74 ans | 10Graphique 5, Note ** | 15Graphique 5, Note ** | 20Graphique 5, Note ** |
75 ans et plus | 5Graphique 5, Note ** | 8Graphique 5, Note ** | 12Graphique 5, Note ** |
TotalGraphique 5, Note † | 13 | 18 | 23 |
- Note *
-
valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,05)
- Note **
-
valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,01)
- Note †
-
catégorie de référence
- Note 1.
-
Comprend tous les répondants ayant indiqué que le vandalisme, les graffitis et d'autres dommages volontairement causés à des biens ou des véhicules ou les déchets et ordures qui traînent constituent un gros problème ou un problème modéré.
- Note 2.
-
Comprend tous les répondants ayant indiqué que des soirées ou des voisins bruyants, des gens qui traînent dans les rues, des gens qui consomment ou vendent des drogues, des gens en état d'ébriété ou qui font du tapage dans des endroits publics ou des gens attaqués en raison de la couleur leur peau, de leur origine ethnique ou de leur religion constituent un gros problème ou un problème modéré.
- Note 3.
-
Comprend tous les répondants ayant indiqué qu'au moins un problème matériel ou social constitue un gros problème ou un problème modéré dans le voisinage.
Bien qu’il n’y ait pas de différence dans leur perception des problèmes matériels, les femmes étaient légèrement plus susceptibles que les hommes de percevoir des problèmes sociaux dans leur voisinage (19 % des femmes par rapport à 17 % des hommes) (tableau 4). Plus précisément, les hommes et les femmes avaient des perceptions semblables de chacun des problèmes dans le voisinage sauf en ce qui concerne les gens qui consomment ou vendent des drogues, que les femmes étaient légèrement plus susceptibles de considérer comme étant un problème (10 % contre 9 %).
Des revenus des ménages inférieurs sont associés à des perceptions accrues de problèmes dans le voisinage
Les Canadiens vivant dans les ménages ayant les revenus les plus faibles sont plus susceptibles de percevoir des problèmes dans leur voisinage que ceux qui vivent dans les ménages ayant les revenus les plus élevés. Parmi les Canadiens appartenant à un ménage ayant un revenu dans le quartile inférieur, plus de 1 sur 4 (27 %) percevait des problèmes dans son voisinage. Cette proportion diminuait à mesure que les revenus augmentaient pour s’établir à 24 % dans les ménages du deuxième quartile des revenus, à 21 % dans ceux du troisième quartile et à 16 % dans ceux du quartile supérieur (tableau 4).
Toutefois, lorsqu’on tient compte des revenus dans le voisinage, cette relation change. Quel que soit leur revenu individuel, les Canadiens qui vivent dans un quartier où le revenu médian des ménages est supérieur sont moins susceptibles de percevoir des problèmes dans le voisinage (graphique 6).
Description du graphique 6
Quartile inférieur de revenu du ménage | Deuxième quartile de revenu du ménage | Troisième quartile de revenu du ménage | Quartile supérieur de revenu du ménage | |
---|---|---|---|---|
Quartile inférieur | 32 | 30 | 29 | 23Graphique 6, Note * |
Deuxième quartile | 26Graphique 6, Note ** | 23Graphique 6, Note ** | 21Graphique 6, Note *** | 15Graphique 6, Note *** |
Troisième quartile | 24Graphique 6, Note ** | 20Graphique 6, Note ** | 19Graphique 6, Note *** | 18Graphique 6, Note *** |
Quartile supérieur | 22Graphique 6, Note ** | 19Graphique 6, Note ** | 17Graphique 6, Note ** | 14Graphique 6, Note *** |
- Note *
-
valeur significativement différente de l'estimation pour le quartile inférieur des revenus des ménages seulement (p < 0,05)
- Note **
-
valeur significativement différente de l'estimation pour le quartile inférieur du revenu médian des ménages du quartier seulement (p < 0,05)
- Note ***
-
valeur significativement différente des deux estimations pour le quartile inférieur des revenus des ménages (p < 0,05) et pour le quartile inférieur du revenu médian des ménages du quartier (p < 0,05)
En d’autres termes, bien qu’un revenu du ménage individuel supérieur soit associé à des perceptions de problèmes dans le voisinage moins élevées, la corrélation peut être influencée par les caractéristiques du voisinage, comme le revenu médian des ménages. Par exemple, une personne vivant dans un ménage ayant un revenu se situant dans le quartile supérieur des ménages canadiens, mais vivant dans un quartier où le revenu médian des ménages se trouve dans le quartile inférieur est plus susceptible de percevoir des problèmes dans son voisinage qu’une personne ayant un revenu relativement faible, mais vivant dans un quartier où les revenus sont plus élevés. Cette relation est apparente pour les perceptions de problèmes aussi bien matériels que sociaux.
De nombreuses caractéristiques à l’échelon des quartiers influent sur les perceptions des problèmes
Les recherches sur les perceptions des problèmes dans le voisinage ont fait ressortir l’importance d’explorer les perceptions individuelles en tenant compte des caractéristiques des quartiers, puisque les perceptions sont influencées par un certain nombre de facteurs, y compris les conditions observables, les interactions, les caractéristiques des personnes et la composition du voisinage (Franzini et autres, 2008). À l’aide des données de l’ENM et du recensement, on peut examiner certaines caractéristiques du quartier.
Certaines caractéristiques du voisinage sont associées à différents degrés de problèmes perçus (tableau 5, graphique 7). Plus particulièrement, les résidents de quartiers où vivent une proportion relativement élevée de familles à faible revenu et de familles monoparentales étaient plus susceptibles de percevoir des problèmes dans leur voisinage, alors que ceux vivant dans des secteurs où il y a une plus grande proportion de propriétaires et où le roulement des résidents est moins élevé étaient moins susceptibles de percevoir des problèmes. Cette constatation est valable aussi bien pour les problèmes matériels que pour les problèmes sociaux.
Description du graphique 7
Quartile inférieurGraphique 7, Note † | Quartile supérieur | |
---|---|---|
Personnes de moins de 65 ans | 21 | 26Graphique 7, Note ** |
Familles monoparentales | 17 | 33Graphique 7, Note ** |
Immigrants récents | 21 | 29Graphique 7, Note ** |
Minorités visibles | 20 | 28Graphique 7, Note ** |
Personnes vivant à la même adresse que 5 ans plus tôt | 31 | 17Graphique 7, Note ** |
Propriétaires | 35 | 16Graphique 7, Note ** |
Familles à faible revenu | 16 | 34Graphique 7, Note ** |
- Note **
-
valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,01)
- Note †
-
catégorie de référence
Caractéristiques des quartiers dans les plus grandes régions métropolitaines de recensement du Canada
Si l’examen des caractéristiques des quartiers à l’échelle nationale permet de mieux connaître les perceptions des problèmes sociaux en général, l’exploration de ces caractéristiques à une plus petite échelle géographique permet de déceler certaines caractéristiques qui pourraient être liées de façon unique aux perceptions des Canadiens à l’égard des problèmes dans leur voisinage.
On constate des tendances semblables lorsqu’on examine les caractéristiques des quartiers dans les huit plus grandes RMR du Canada, bien que la proportion particulière de résidents qui perçoivent des problèmes varie. Par exemple, dans les huit RMR, les personnes qui vivaient dans un quartier où l’on trouve une proportion élevée de ménages à faible revenu ou une faible proportion de propriétaires étaient plus susceptibles de percevoir des problèmes dans le voisinage (tableau 6).
La relation entre les caractéristiques du quartier et la perception de problèmes n’était toutefois pas la même dans toutes les RMR. Dans l’ensemble, les résidents de quartiers où l’on trouve la plus grande proportion de personnes de moins de 65 ans étaient plus susceptibles de percevoir des problèmes que ceux vivant dans des quartiers où la proportion de personnes de moins de 65 ans était moins élevée (26 % par rapport à 21 %). À Edmonton, toutefois, les résidents qui vivaient dans des quartiers où l’on trouve la plus grande proportion de personnes de moins de 65 ans étaient moins susceptibles de percevoir des problèmes dans le voisinage, contrairement à la tendance constatée à Toronto, à Winnipeg et à Vancouver, qui correspondait plutôt à la tendance nationale.
Les résidents de quartiers où le taux de roulement est moindre perçoivent moins de problèmes
Dans les huit plus grandes RMR du Canada, les résidents vivant dans des quartiers où le taux de roulement est inférieur à celui des autres quartiers étaient moins susceptibles de percevoir de gros problèmes ou des problèmes modérés dans leur voisinage (graphique 8). On n’a pas constaté de différence significative à Québec et à Calgary, mais dans chacune des autres RMR, les personnes vivant dans un secteur où relativement peu de résidents avaient déménagé au cours des cinq dernières années étaient beaucoup moins susceptibles de percevoir des problèmes dans leur voisinage.
Description du graphique 8
Quartile inférieur des résidents qui vivaient à la même adresse que 5 ans plus tôtNote † | Quartile supérieur des résidents qui vivaient à la même adresse que 5 ans plus tôt | |
---|---|---|
Québec | 25Graphique 8, Note E: à utiliser avec prudence | 18Graphique 8, Note E: à utiliser avec prudence |
Montréal | 46 | 18Graphique 8, Note ** |
Ottawa | 28 | 15Graphique 8, Note *Note E: à utiliser avec prudence |
Toronto | 27 | 16Graphique 8, Note ** |
Winnipeg | 37 | 14Graphique 8, Note **Note E: à utiliser avec prudence |
Calgary | 26 | 20Graphique 8, Note E: à utiliser avec prudence |
Edmonton | 34 | 17Graphique 8, Note **Note E: à utiliser avec prudence |
Vancouver | 39 | 21Graphique 8, Note ** |
- Note *
-
valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,05)
- Note **
-
valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,01)
- Note †
-
catégorie de référence
Cette différence était la plus apparente parmi les résidents de Montréal. Dans les quartiers où le taux de déménagement des résidents était élevé, 46 % des résidents percevaient des problèmes, une proportion de 29 points de pourcentage supérieure à celle des quartiers où le taux de roulement est moindre (18 %). À Winnipeg, les résidents de secteurs à taux de roulement élevé étaient plus de deux fois plus susceptibles de percevoir des problèmes que ceux qui vivaient dans des secteurs où le taux de roulement était moindre (37 % par rapport à 14E %).
Une proportion supérieure de ménages à faible revenu est associée à une perception accrue de problèmes
Dans les huit RMR examinées, la proportion de résidents qui percevaient des problèmes était de deux à quatre fois plus élevée dans les quartiers ayant la plus grande proportion de ménages à faible revenu que dans les quartiers où l’on trouve relativement moins de ménages à faible revenu (graphique 9). À Montréal (49 %), à Edmonton (45 %), et à Winnipeg (45 %), près de la moitié des personnes vivant dans un quartier où l’on trouve une forte proportion de ménages à faible revenu percevaient un ou plusieurs types de problèmes dans leur voisinage.
Description du graphique 9
Quartile inférieur des ménages à faible revenuGraphique 9, Note † | Quartile supérieur des ménages à faible revenu | |
---|---|---|
Québec | 12Graphique 9, Note E: à utiliser avec prudence | 31Graphique 9, Note ** |
Montréal | 17 | 49Graphique 9, Note ** |
Ottawa | 12Graphique 9, Note E: à utiliser avec prudence | 30Graphique 9, Note ** |
Toronto | 16 | 33Graphique 9, Note ** |
Winnipeg | 15Graphique 9, Note E: à utiliser avec prudence | 45Graphique 9, Note ** |
Calgary | 21 | 40Graphique 9, Note ** |
Edmonton | 11Graphique 9, Note E: à utiliser avec prudence | 45Graphique 9, Note ** |
Vancouver | 21 | 38Graphique 9, Note ** |
E à utiliser avec prudence
- Note **
-
valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,01)
- Note †
-
catégorie de référence
Facteurs liés à la perception de problèmes dans le voisinage
Plusieurs caractéristiques du quartier sont liées à la probabilité de percevoir des problèmes dans le voisinage. Toutefois, bon nombre de ces caractéristiques sont interdépendantes. Un modèle de régression a donc été élaboré pour examiner les caractéristiques qui demeurent significatives lorsque d’autres mesures d’intérêt sont maintenues constantesNote 7 (tableau 7). Le modèle combine les caractéristiques du quartier et les caractéristiques des personnes afin de déterminer les caractéristiques qui demeurent associées de manière significative avec les perceptions de problèmes dans le voisinage.
Le modèle montre que lorsque tous les facteurs d’intérêt sont maintenus constants, une probabilité moindre de perception de problèmes dans le voisinage est associée aux caractéristiques suivantes : être un homme, avoir plus de 55 ans, appartenir au quartile supérieur des revenus des ménages canadiens, et ne pas être un Autochtone (tableau 7). En outre, plusieurs caractéristiques du quartier demeurent significatives lorsque d’autres facteurs sont maintenus constants. Plus particulièrement, le fait de vivre dans un quartier où l’on trouve une plus grande proportion de personnes de moins de 65 ans et une plus forte proportion de ménages à faible revenu augmentait la probabilité de percevoir des problèmes dans le voisinage plus que tout autre facteur lorsque les autres caractéristiques du quartier étaient maintenues constantes, tandis que le fait de vivre dans un quartier où l’on trouve une forte proportion de propriétaires diminuait la probabilité de percevoir des problèmes.
Sommaire
La majorité des Canadiens ne perçoivent pas de gros problème ou de problème modéré dans leur voisinage, un peu moins du quart (23 %) d’entre eux ayant perçu un problème quelconque dans le voisinage en 2014. Par ailleurs, 1 Canadien sur 10 (10 %) estimait que les gens qui consomment ou vendent des drogues, le problème de voisinage le plus souvent perçu, représentaient un problème dans leur voisinage. Les personnes vivant dans un noyau de population au sein d’une RMR étaient plus susceptibles de percevoir des problèmes, comparativement à celles vivant dans une RMR, mais en dehors du noyau.
Les Canadiens vivant dans un quartier où le revenu médian des ménages est supérieur étaient moins susceptibles de percevoir des problèmes dans leur voisinage. Les résidents de quartiers où vivent une proportion relativement forte de familles à faible revenu et de familles monoparentales étaient plus susceptibles de percevoir des problèmes dans leur voisinage, alors que ceux vivant dans des secteurs où il y a une plus grande proportion de propriétaires et où le roulement des résidents est moins élevé étaient moins susceptibles de percevoir des problèmes.
Sources de données
Le présent rapport est fondé sur les données de l’Enquête sociale générale de 2014 sur la victimisation. La population cible était composée de personnes âgées de 15 ans et plus vivant dans les 10 provinces du Canada, à l’exception des personnes résidant à temps plein dans des établissements. Le nombre de répondants s’établissait à 33 127 en 2014.
L’analyse des tendances a été réalisée à partir des données de l’Enquête sociale générale de 2004 et de 2009 sur la victimisation. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter les documents suivants :
www.statcan.gc.ca/esgsecurite
Il est à noter que dans le présent rapport, les réponses manquantes sont exclues du dénominateur.
Dans le cadre du programme de l’Enquête sociale générale (ESG), une série de variables dérivées portant sur des caractéristiques régionales ont été développées à partir de profils du Recensement de 2011 et de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011. Ces caractéristiques régionales ont été ajoutées au fichier analytique de l’ESG et, dans la plupart des cas, sont présentées sous forme de proportions associées aux régions où vivent les participants à l’enquête.
Aux fins de l’ESG, les secteurs de recensement (SR) et les subdivisions de recensement (SDR) sont utilisés pour désigner le niveau géographique sous-entendu par « caractéristiques régionales ». Dans le cas de régions non découpées en SR, les caractéristiques régionales proposées dans le fichier principal sont plutôt fondées sur la SDR, un terme générique qui désigne les municipalités (telles que définies par les lois provinciales ou territoriales) ou les territoires considérés comme étant des équivalents municipaux à des fins statistiques.
Puisque les estimations tirées de l’ESG sont fondées sur un échantillon de personnes et que les caractéristiques régionales se rapportent aux entités géographiques, l’analyse doit être réalisée en conséquence. Plus précisément, lors d’interprétations faisant appel aux caractéristiques régionales, l’unité d’analyse doit correspondre aux répondants. Par conséquent, les variables de l’ENM et du recensement sont généralement transformées de variables continues en variables catégoriques (c.-à-d. analysées en quartiles).
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter les documents suivants : www.statcan.gc.ca/recensement
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