Soins de fin de vie, 2012
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Les soins de fin de vie, aussi appelés soins palliatifs, sont les soins dispensés aux personnes qui sont en phase terminale. Les renseignements sur les soins de fin de vie sont tirés de l’Enquête sociale générale sur les soins donnés et reçus de 2012.
En 2012, 13 % des Canadiens (3,7 millions) de 15 ans et plus ont déclaré avoir donné des soins de fin de vie à un membre de la famille ou à un ami, à un moment ou l’autre de leur vie. Ceci peut consister à l’aide avec les soins personnels ou médicaux, l’aide avec le ménage, la préparation des repas, le transport aux rendez-vous médicaux, la gestion des finances, et d’autres types d’aide.
Un nombre estimatif de 621 000 Canadiens, ou 2 % des Canadiens âgés de 15 ans et plus, ont donné des soins palliatifs au cours de l’année précédente.
Les soins de fin de vie étaient le plus souvent une réalité pour les quinquagénaires et les sexagénaires, dont un sur cinq a dit avoir dispensé des soins palliatifs à un de ses parents, à son conjoint ou sa conjointe, à un de ses grands-parents, à un autre membre de sa famille ou à un ami. Comme pour la prestation de soins en général, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’avoir apporté leur aide à une personne en phase terminale. Au cours de leur vie, 16 % des femmes ont déclaré l’avoir fait, comparativement à 10 % des hommes.
La prestation des soins de fin de vie se fait parfois au domicile de l’aidant. C’est le cas d’environ un tiers (35 %) des Canadiens qui ont prodigué des soins à un membre de leur famille ou à un ami en phase terminale.
Parmi ceux qui n’ont pas prodigué de soins à domicile, 17 % auraient préféré cette option. Ces aidants ont indiqué un certain nombre de conditions qui auraient pu faciliter la prestation de soins à leur domicile. Au premier rang, il y avait l’aide pour les soins à domicile, dont près de neuf répondants sur dix (86 %) ont dit que ce service leur aurait permis de prodiguer chez eux des soins à un membre de la famille ou à un ami en train de mourir (graphique). Les autres conditions fréquemment citées comprenaient l’aide financière pour couvrir les coûts supplémentaires (72 %) et un congé sans perte de salaire (70 %).
Un type d’aide disponible est le congé de compassion, qui prévoit jusqu’à huit semaines d’absence d’un travail rémunéré pour prendre soin d’un membre de la famille ou d’un ami gravement malade qui pourrait de mourir dans les 26 semaines. Au total, 12 % des Canadiens qui ont prodigué des soins de fin de vie ont pris ce congé. Sur ceux qui ont prodigué des soins de fin de vie au cours des 12 mois précédents, 8 % ont dit avoir pris ce congé.
Les taux de soins de fin de vie étaient semblables à l’échelle du pays, à quelques variations près d’une province à l’autre. On a observé une différence de deux points de pourcentage pour les résidents de Terre-Neuve‑et-Labrador, ce qui en fait la seule province où une proportion nettement plus élevée de personnes avaient déjà prodigué des soins de fin de vie (15 % contre 13 % dans l’ensemble). Aucune province n’affichait de taux sensiblement plus faibles de soins de fin de vie.
Données
D’autres données de l’Enquête sociale générale sur les soins donnés et reçus sont offertes dans les tableaux CANSIM 114-0001 à 114-0013. Il est possible de consulter d’autres analyses dans les publications suivantes : Portrait des aidants familiaux, 2012, Être aidant familial : quelles sont les conséquences?, et Les jeunes Canadiens fournissant des soins.
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