Profil de la population autochtone de 2006 pour Kamloops

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par Shelly Milligan

Introduction

Le présent rapport examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques de la population autochtone vivant dans l'agglomération de recensement (AR) de Kamloops1. Les réserves des Premières Nations suivantes se situent à l'intérieur des limites de l'AR de Kamloops : Whispering Pines 4 de Whispering Pines/Clinton; Kamloops 1 de Kamloops; Sahhaltkum 4 de Adams Lake; et, Neskonlith 1 (Neskainlith 1) de Neskonlith. Les données sont tirées du Recensement de 2006 et de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, qui fournissent un ensemble exhaustif de données sur les Autochtones.

Le rapport porte sur la population d'identité autochtone, qui désigne les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Indiens de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuits, et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou encore celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation.

Le terme « Premières Nations » est utilisé dans tout le rapport pour désigner les personnes qui se sont identifiées comme étant des Indiens de l'Amérique du Nord. Le terme « population autochtone » est utilisé dans le rapport pour désigner la population d'identité autochtone.

Contexte

On dénombrait 1 172 790 Autochtones au Canada en 2006, ceux-ci constituant 3,8 % de l'ensemble de la population canadienne.

En 2006, 196 075 Autochtones vivaient en Colombie-Britannique, ce qui représentait 5 % de la population de la province.

On comptait 7 050 Autochtones dans l'agglomération de recensement de Kamloops, et ceux-ci constituaient 7,7 % de la population totale de cette AR. En comparaison, la région métropolitaine de recensement de Vancouver affichait la population autochtone la plus importante (40 310 personnes) parmi toutes les villes de la Colombie-Britannique en 2006. Toutefois, les Autochtones ne représentaient que 2 % de l'ensemble de la population de cette RMR.

De 2001 à 2006, la population autochtone de Kamloops s'est accrue de 23 %, passant de 5 730 à 7 050 personnes. La population des Premières Nations a augmenté de 13 %, tandis que la population métisse a enregistré une hausse de 50 %.

Les membres des Premières Nations constituent le groupe autochtone le plus important à Kamloops

En 2006, 4 335 personnes ont déclaré être membres des Premières Nations, ce qui représentait plus de la moitié (62 %) de la population autochtone de l'AR de Kamloops. En outre, 2 490 répondants ont indiqué être Métis. Ces derniers constituaient à peine plus du tiers (35 %) de la population autochtone de cette AR, et les Inuits, un peu moins de 1 %. Ceux qui ont affirmé appartenir à plus d'un groupe autochtone ou qui ont mentionné une autre réponse autochtone représentaient quant à eux 2 %2.

Parmi les répondants qui ont indiqué être membres des Premières Nations en 2006, près des trois quarts (74 %) ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits selon définition de la Loi sur les Indiens du Canada.

Au sujet des sources de données

Le recensement donne un portrait statistique du Canada et de sa population. Le recensement le plus récent a eu lieu le 16 mai 2006.

L'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, a été menée entre octobre 2006 et mars 2007. Celle-ci fournit des données exhaustives sur les enfants inuits, les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 6 à 14 ans ainsi que sur les adultes de 15 ans et plus vivant dans les régions urbaines et rurales et dans les régions du Nord à l'échelle du Canada. L'EAPA vise à produire des données sur les conditions socioéconomiques des peuples autochtones au Canada (excluant les réserves).

Il était possible de donner une réponse unique ou des réponses multiples aux questions sur l'identité autochtone figurant dans le recensement et l'EAPA. Les données du recensement sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits utilisées dans ce rapport représentent les réponses uniques seulement. Les chiffres de la population d'identité autochtone incluent les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Les données de l'EAPA représentent une combinaison des populations ayant une seule ou plusieurs identités autochtones.

Des données ont été fournies pour la population totale d'identité autochtone et, dans certains cas, ces données ont été réparties selon le groupe autochtone, le sexe et le groupe d'âge. Dans le cas des groupes autochtones qui comptent 200 personnes ou moins de 15 ans et plus selon le chiffre du Recensement de la population, seul ce chiffre a été indiqué. Aucune autre donnée n'apparaît pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.

Une population jeune

La population autochtone qui vit à Kamloops est un peu plus jeune que celle non autochtone. En 2006, l'âge médian3 de la population autochtone de Kamloops était de 29 ans, par rapport à 42 ans pour la population non autochtone.

En 2006, près de la moitié (46 %) des Autochtones de Kamloops avaient moins de 25 ans, comparativement à 30 % des non-Autochtones. En outre, seulement 6 % des Autochtones étaient âgés de 65 ans et plus, par rapport à 15 % de la population non autochtone. À Kamloops, un peu plus d'un Autochtone sur quatre (29 %) avait moins de 15 ans, comparativement à 16 % de leurs homologues non autochtones (voir le graphique 1). Pour plus de renseignements sur la répartition selon l'âge, voir le tableau 1 en annexe.

Les enfants autochtones de 14 ans et moins représentaient 13 % des enfants de l'agglomération de recensement de Kamloops. Environ le tiers (31 %) de la population des Premières Nations avait 14 ans et moins, comparativement à 25 % de la population métisse appartenant au même groupe d'âge.

Graphique 1 Pyramides des âges pour les populations autochtone et non autochtone, Kamloops, 2006

Les enfants autochtones sont proportionnellement plus nombreux que ceux non autochtones à vivre avec un parent seul

En 2006, la moitié (50 %) des enfants autochtones de 14 ans et moins vivaient avec les deux parents. Comparativement à leurs homologues non autochtones, les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre avec une mère seule (37 % contre 17 %), un père seul (6 % contre 3 %) ou un de leurs grands-parents (sans leurs parents) (3 % contre 1 %) (voir le tableau 2 en annexe).

Les jeunes autochtones sont tout aussi susceptibles que ceux non autochtones de fréquenter l'école

Dans l'ensemble, en 2006, les jeunes autochtones (62 %) de 15 à 24 ans qui habitaient à Kamloops étaient tout aussi susceptibles que leurs homologues non autochtones (63 %) de fréquenter l'école. Par ailleurs, les Autochtones étaient un peu plus enclins que les non-Autochtones à retourner aux études plus tard dans la vie. Par exemple, 20 % des femmes autochtones de 35 à 44 ans fréquentaient un établissement d'enseignement en 2006, par rapport à 10 % des femmes non autochtones du même groupe d'âge (voir le tableau 3 en annexe).

L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 a révélé que parmi la population autochtone vivant hors réserve en Colombie-Britannique, les hommes et les femmes avaient des raisons différentes de ne pas terminer leurs études secondaires. Pour les jeunes hommes autochtones de 15 à 34 ans, la raison la plus souvent mentionnée était « voulait travailler », suivie de « devait travailler ». Chez les femmes autochtones du même groupe d'âge, la principale raison était « s'ennuyait à l'école », suivie de « voulait travailler » et de « grossesse/soins des enfants ».

Près de la moitié des Autochtones de Kamloops avaient terminé des études postsecondaires

Près de la moitié des hommes (48 %) et plus de la moitié des femmes (61 %) autochtones de 25 à 64 ans avaient terminé des études postsecondaires, comparativement à 58 % de leurs homologues non autochtones. Les études postsecondaires comprennent un certificat d'une école de métiers, un diplôme d'études collégiales, ou un certificat, diplôme ou grade universitaire. Les Autochtones étaient plus susceptibles d'avoir terminé des études postsecondaires avec un certificat d'une école de métiers, tandis que leurs homologues non autochtones étaient plus susceptibles d'être titulaires d'un grade universitaire (voir le tableau explicatif 1).

Chez les Autochtones, en 2006, un peu moins du quart (23 %) des hommes et 20 % des femmes de 25 à 64 ans n'avaient pas terminé leurs études secondaires, par rapport à 14 % des hommes et à 12 % des femmes non autochtones.

Tableau explicatif 1 Niveau de scolarité le plus élevé des personnes âgées de 25 à 64 ans, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, Kamloops, 2006

On observe des taux de chômage plus élevés chez les Autochtones de Kamloops

En 2006, le taux de chômage4 pour la population autochtone dans le principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans) à Kamloops était supérieur à celui de la population non autochtone (12,4 % par rapport 4,5 %). Les taux de chômage des hommes et des femmes étaient similaires.

Graphique 2 Taux de chômage des personnes âgées de 25 à 54 ans, selon le groupe d'identité autochtone et le sexe, Kamloops, 2006

Les taux de chômage étaient plus élevés chez les jeunes autochtones de Kamloops. En 2006, 14,7 % des jeunes autochtones de 15 à 24 ans étaient sans emploi, par rapport à 9,6 % des jeunes non autochtones. Les taux de chômage étaient plus importants chez les jeunes hommes autochtones (17,9 %) que chez les jeunes femmes autochtones (12,5 %) (voir le tableau 4 en annexe).

Les taux d'emploi des Métis et des membres des Premières Nations étaient plus faibles que ceux des non-Autochtones

Une autre mesure du succès sur le marché du travail est le taux d'emploi5. Chez les Métis, en 2006, les taux d'emploi des hommes (82,7 %) et des femmes (67,2 %) âgés de 25 à 54 ans à Kamloops étaient moins élevés que ceux des hommes (87,8 %) et des femmes (80,1 %) non autochtones. Les taux d'emploi des hommes (70,8 %) et des femmes (69,4 %) des Premières Nations étaient également plus faibles que ceux de leurs homologues non autochtones (voir le tableau 5 en annexe).

Chez les Autochtones et les non-Autochtones, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de travailler à temps plein toute l'année

En 2005, environ 3 Autochtones sur 10 (28 %) vivant à Kamloops travaillaient à temps plein toute l'année6. Ce pourcentage était moins élevé que celui de la population non autochtone (35 %).

Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de travailler à temps plein toute l'année. Près du tiers (33 %) des hommes autochtones et 43 % des hommes non autochtones travaillaient à temps plein toute l'année, comparativement à 24 % des femmes autochtones et à 28 % des femmes non autochtones.

Parmi les Métis faisant partie de la population active de Kamloops en 2005, les hommes (35 %) étaient plus susceptibles que les femmes (24 %) de travailler à temps plein toute l'année. Chez les membres des Premières Nations de Kamloops, les hommes (33 %) étaient également plus susceptibles que les femmes (25 %) de travailler à temps plein toute l'année en 2005 (voir tableau explicatif 2).

Tableau explicatif 2 Pourcentage de travailleurs ayant un emploi à temps plein toute l'année, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, Kamloops, 2005

Les professions des catégories « Ventes et services », « Métiers, transport et machinerie » et « A ffaires, finance et administration » étaient les plus courantes

Lorsqu'on étudie le marché du travail d'une région donnée, il est bon d'examiner la composition des professions7. En 2006, les trois catégories professionnelles8 les plus courantes à la fois pour la population active expérimentée autochtone et non autochtone de Kamloops étaient « Ventes et services », « Métiers, transport et machinerie » et « Affaires, finance et administration ». Toutefois, les types d'emplois occupés n'étaient pas les mêmes pour les hommes et les femmes. Les femmes étaient beaucoup plus susceptibles que les hommes de travailler dans les catégories « Ventes et services » et « Affaires, finance et administration », tandis que les hommes étaient proportionnellement plus nombreux que les femmes à occuper des emplois dans la catégorie « Métiers, transports et machinerie ». Cette constatation était valable aussi bien pour les Autochtones que pour les non-Autochtones de Kamloops.

En 2006, les femmes autochtones (35 %) étaient un peu plus susceptibles que celles non autochtones (34 %) d'occuper un emploi dans la catégorie « Ventes et services ». Les hommes autochtones étaient légèrement plus susceptibles que ceux non autochtones d'occuper un emploi dans la catégorie « Métiers, transports et machinerie » (38 % contre 35 %). Par ailleurs, les femmes autochtones (25 %) étaient un peu moins susceptibles que les femmes non autochtones (26 %) d'occuper un emploi dans la catégorie « Affaires, finance et administration » (voir le tableau 6 en annexe).

On enregistre une diminution des gains chez les Autochtones

En 2000, les gains médians9 des travailleurs autochtones de Kamloops qui avaient un revenu provenant d'un emploi à temps plein toute l'année (mesurés en dollars constants de 2005) s'établissaient à environ 41 500 $. En 2005, ce montant avait diminué pour s'établir à 34 700 $. Les Autochtones qui travaillaient à plein temps toute l'année en 2005 gagnaient moins que les non-Autochtones.

En 2000, les Autochtones de Kamloops qui travaillaient à plein temps toute l'année gagnaient 93 % de ce que touchaient leurs homologues non autochtones. En 2005, ce pourcentage avait baissé pour se fixer à 80 % (voir le tableau 7 en annexe).

Le revenu total est plus faible chez les Autochtones

Le recensement permet de recueillir un nombre de mesures du revenu qui aident à comprendre la situation économique d'une population. Des données sur les gains ont été fournies pour la population qui a travaillé à temps plein pendant toute l'année en 2005. Il est également utile d'examiner le revenu total10, car le revenu peut provenir d'autres sources que l'emploi. En 2005, un peu moins de 2 Autochtones sur 10 (18 %) qui touchaient un revenu à Kamloops avaient un revenu total de 40 000 $ et plus, comparativement à 32 % de leurs homologues non autochtones. En 2005, les femmes autochtones affichaient le revenu médian le plus faible (15 500 $), qu'il soit comparé à celui des hommes autochtones (19 900 $) ou encore à celui des hommes (35 400 $) et des femmes (19 600 $) non autochtones (voir le tableau 8 en annexe).

En outre, 7 % des Autochtones de 15 ans et plus à Kamloops et 4 % de leurs homologues non autochtones ont déclaré n'avoir aucun revenu en 2005 (données non indiquées).

Plus du tiers des Autochtones de Kamloops vivaient sous le seuil de faible revenu

Statistique Canada utilise le concept du seuil de faible revenu (SFR)11, qui est un seuil sous lequel une famille consacrera vraisemblablement une part plus importante de son revenu aux nécessités (nourriture, logement et habillement), comparativement à la famille moyenne. En 2005, près d'un Autochtone12 sur trois (30 %) à Kamloops vivait sous le SFR, par rapport à 12 % des non-Autochtones. En outre, 38 % des enfants autochtones âgés de 14 ans et moins à Kamloops vivaient sous le SFR, par rapport à 12 % des enfants non autochtones (données non indiquées). Ces données sont fondées sur le SFRavant impôt.

Graphique 3 Proportion de personnes vivant sous le seuil de faible revenu avant impôt, selon le groupe d'identité autochtone et le sexe, Kamloops, 2005

Moins du tiers des Autochtones à Kamloops ont déménagé au moins une fois entre 2001 et 2006

Le recensement dénombre les personnes là où elles habitent un jour donné. Le 16 mai 2006 (la date du Recensement de 2006), on dénombrait 7 050 Autochtones dans l'agglomération de recensement (AR) de Kamloops. Ce chiffre ne comprend pas tous les Autochtones qui auraient pu habiter à Kamloops à un moment quelconque pendant l'année, mais seulement ceux qui y vivaient ce jour-là13.

Lorsqu'on examine les chiffres de population du recensement, il importe de se rappeler que beaucoup de gens déménagent d'une collectivité à une autre — par exemple, quelqu'un pourrait déménager d'une réserve à une grande ville et revenir dans la réserve la même année. En 2006, un peu moins de la moitié (46 %) des Autochtones de Kamloops résidaient à la même adresse que cinq ans auparavant, comparativement à 54 % des non-Autochtones. De 2001 à 2006, environ 3 Autochtones sur 10 (28 %) avaient déménagé au moins une fois à l'intérieur de Kamloops, et le reste (26 %) avait déménagé de Kamloops vers une autre collectivité. Une collectivité peut désigner une autre municipalité, une réserve ou une région rurale (voir le tableau 9 en annexe).

Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 pourquoi ils avaient déménagé dans la ville, le village ou la collectivité où ils vivaient, la plupart des Autochtones de la Colombie-Britannique (à l'exception de ceux des réserves) ont indiqué des raisons familiales, suivies de raisons liées au travail.

Environ un Autochtone sur six vit dans des logements nécessitant des réparations majeures

À Kamloops, la proportion d'Autochtones vivant dans des logements nécessitant des réparations majeures14 était de 17 % en 2006, par rapport à 12 % en 2001. En comparaison, la proportion de non-Autochtones vivant à Kamloops dans des logements nécessitant des réparations majeures était de 6 % en 2006 et en 2001 (voir le tableau 10 en annexe).

La proportion d'Autochtones habitant dans des logements surpeuplés15 était de 3 % en 2006 et de 2 % en 2001. Les taux comparables pour la population non autochtone étaient de 1 % en 2006 et en 2001.

La majorité des Autochtones ont déclaré être en santé

La majorité des adultes des Premières Nations (âgés de 15 ans et plus) vivant hors réserve en Colombie-Britannique ont affirmé que leur état de santé était excellent ou très bon en 2006. Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, 52 % des adultes des Premières Nations vivant hors réserve ont indiqué qu'ils étaient en excellente ou très bonne santé. En outre, 30 % des adultes des Premières Nations ont déclaré être en bonne santé.

De même, la majorité des Métis (âgés de 15 ans et plus) vivant en Colombie-Britannique ont qualifié leur état de santé comme excellent ou très bon en 2006. Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 si leur santé était excellente, très bonne, passable ou mauvaise, 56 % des adultes métis ont déclaré être en excellente ou en très bonne santé. De plus, 28 % des Métis ont indiqué être en bonne santé.

Plus de la moitié des Autochtones souffraient d'au moins un problème de santé chronique

Dans l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, on demandait également au répondant s'il souffrait de problèmes de santé chroniques16 qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Plus de la moitié des adultes des Premières Nations (54 %) âgés de 15 ans et plus ont déclaré qu'ils avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé chronique. Chez les adultes des Premières Nations, les problèmes les plus souvent mentionnés étaient les suivants : l'arthrite ou les rhumatismes (21 %), l'hypertension artérielle, les maladies du cœur ou les troubles dus à un accident vasculaire cérébral (19 %), d'autres problèmes de santé chroniques (16 %) et les problèmes respiratoires (15 %)17.

Pour ce qui est des adultes métis (âgés de 15 ans et plus) vivant en Colombie-Britannique, 54 % d'entre eux avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé chronique. L'arthrite ou les rhumatismes (22 %) était le problème de santé le plus souvent déclaré par les adultes, suivi de l'hypertension artérielle, des maladies du cœur ou des troubles dus à un accident vasculaire cérébral (20 %), des autres problèmes de santé chroniques et des problèmes respiratoires, lesquels représentaient tous deux 16 %.


Notes :

  1. La région géographique couverte dans ce rapport est l'agglomération de recensement (AR) de Kamloops. Une agglomération de recensement doit avoir un noyau urbain d'au moins 10 000 habitants. Pour une carte, voir : Carte.
  2. Comprend les personnes qui ont déclaré plus d'une identité autochtone et celles qui ont indiqué être des Indiens inscrits ou des Indiens des traités et/ou des membres d'une bande indienne ou d'une Première Nation, sans avoir déclaré une identité autochtone.
  3. L'âge médian est le point exact où une moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.
  4. Le taux de chômage donné correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active dans ce groupe pendant la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006).
  5. Le taux d'emploi pour un groupe donné correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe, exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
  6. L'expression « personnes ayant travaillé à temps plein toute l'année » désigne les personnes de 15 ans et plus qui ont travaillé, à un emploi salarié ou à leur compte, de 49 à 52 semaines surtout à temps plein en 2005.
  7. Genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé par la personne recensée et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si le recensé n'avait pas d'emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le recensement (le 16 mai 2006), les données portent sur l'emploi qu'il avait occupé le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui avaient deux emplois et plus devaient donner des renseignements sur l'emploi auquel elles avaient consacré le plus d'heures de travail.
  8. Les catégories professionnelles peuvent renfermer une vaste gamme de compétences. Par exemple, la catégorie « Affaires, finance et administration » comprend aussi bien des professions requérant un grade universitaire que des emplois de nature cléricale requérant un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent.
  9. Gains médians : les niveaux des gains et du revenu qui séparent la population en deux parties égales, c'est-à-dire que la moitié de la population reçoit moins que le montant donné, et l'autre moitié reçoit plus. Gains (salarié ou bénéficiaire d'un revenu d'emploi) : personnes âgées de 15 ans et plus ayant reçu un revenu au cours de l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net dans une entreprise non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession et de revenu net provenant d'un travail autonome agricole.
  10. Revenu total – revenu total en espèces, reçu par les personnes âgées de 15 ans et plus durant l'année civile 2005, provenant des sources suivantes : salaires et traitements (total); revenu agricole net; revenu non agricole net de l'exploitation d'une entreprise non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession; prestations pour enfants; pension de sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d'assurance emploi; autre revenu provenant de sources publiques; dividendes, intérêts d'obligations, de dépôts et de certificats d'épargne, et autre revenu de placements; pensions de retraite et rentes, y compris les rentes de régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) et de fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR); autre revenu en espèces.
  11. Le seuil de faible revenu (SFR) est une mesure statistique du seuil de revenu en dessous duquel les Canadiens consacrent approximativement au moins un cinquième de plus de leur revenu que la moyenne des familles à l'alimentation, au logement et à l'habillement. Pour de plus amples renseignements sur la matrice des SFR après impôt de 2005, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, produit no 92-566-XWF au catalogue.
  12. Certaines populations, dont les personnes vivant dans les réserves indiennes, sont exclues. Cela est dû au fait que les SFR sont fondés sur certains comportements du revenu et des dépenses qu'il était impossible de tirer des données d'enquête relatives à l'ensemble de la population (l'enquête ne couvre pas les résidents des trois territoires ainsi que les pensionnaires d'un établissement institutionnel et les personnes vivant dans des réserves indiennes ou des casernes militaires).
  13. Par exemple, les étudiants qui retournent vivre chez leurs parents durant l'année doivent être inscrits à l'adresse de leurs parents, même s'ils demeurent ailleurs pendant leurs études ou leur emploi d'été.
  14. Les logements nécessitant des réparations majeures sont ceux pour lesquels, de l'avis du répondant, il faut effectuer des réparations majeures lorsque la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc.
  15. Un logement est surpeuplé lorsqu'il compte plus d'une personne par pièce. Les salles de bain, les corridors, les vestibules et les pièces servant exclusivement à des fins commerciales ne sont pas considérés comme des pièces.
  16. Les problèmes de santé chroniques étaient ceux qui avaient duré ou devaient durer six mois pour lesquels ils avaient reçu un diagnostic d'un professionnel de la santé.
  17. Les problèmes respiratoires incluent l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème.