Profil de la population autochtone de 2006 pour Regina
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par Thomas Anderson
Introduction
Le présent rapport examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques de la population autochtone vivant dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Regina1. Les données sont tirées du Recensement de 2006 et de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, qui fournissent un ensemble exhaustif de données sur les Autochtones.
Le rapport porte sur la population d'identité autochtone, qui désigne les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Indiens de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuits, et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou encore celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation.
Le terme « Premières Nations » est utilisé dans tout le rapport pour désigner les personnes qui se sont identifiées comme étant des Indiens de l'Amérique du Nord. Le terme « population autochtone » est utilisé dans le rapport pour désigner la population d'identité autochtone.
Contexte
En 2006, on dénombrait 1 172 790 Autochtones au Canada, ceux-ci constituant 3,8 % de l'ensemble de la population canadienne.
En 2006, 141 890 Autochtones au total vivaient en Saskatchewan, ce qui représentait 15 % de la population de la province.
La région métropolitaine de recensement de Regina, qui comprenait 17 110 Autochtones, représentait la deuxième population autochtone en importance parmi toutes les villes de la Saskatchewan en 2006. Seule Saskatoon la devançait avec une population de 21 535 Autochtones.
En 2006, 9 % de la population totale de Regina était autochtone. À Saskatoon, la population autochtone représentait aussi 9 % de la population totale de la ville, et ce, même si cette population était plus élevée. Prince Albert comptait 13 570 Autochtones, ceux-ci constituant plus du tiers (34 %) de la population totale de cette ville.
Entre 2001 et 2006, la population autochtone de Regina s'est accrue de 9 %, passant de 15 685 à 17 110 personnes. La population des Premières Nations a augmenté de 3 %, et celle des Métis, de 20 %.
Les membres des Premières Nations constituent le groupe autochtone le plus important à Regina
En 2006, 9 495 personnes ont déclaré être membres des Premières Nations, ce qui représentait plus de la moitié (55 %) de la population autochtone de la ville de Regina. En outre, 7 185 répondants ont déclaré être Métis, et 20, être Inuits. Les Métis constituaient 42 % de la population autochtone, et les Inuits, moins de 1 %. Un autre 2 % ont déclaré appartenir à plus d'un groupe autochtone ou ont déclaré une autre réponse autochtone2.
Parmi les répondants qui ont déclaré être membres des Premières Nations en 2006, presque la majorité (94 %) ont affirmé être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits selon la définition de la Loi sur les Indiens du Canada.
Au sujet des sources de données
Le recensement donne un portrait statistique du Canada et de sa population. Le recensement le plus récent a eu lieu le 16 mai 2006.
L'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, a été menée entre octobre 2006 et mars 2007. Celle-ci fournit des données exhaustives sur les enfants inuits, les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 6 à 14 ans ainsi que sur les adultes de 15 ans et plus vivant dans les régions urbaines et rurales et dans les régions du Nord à l'échelle du Canada. L'EAPA vise à produire des données sur les conditions socioéconomiques des peuples autochtones au Canada (excluant les réserves).
Il était possible de donner une réponse unique ou des réponses multiples aux questions sur l'identité autochtone figurant dans le recensement et l'EAPA. Les données du recensement sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits utilisées dans ce rapport représentent les réponses uniques seulement. Les chiffres de la population d'identité autochtone incluent les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Les données de l'EAPA représentent une combinaison des populations ayant une seule ou plusieurs identités autochtones.
Des données ont été fournies pour la population totale d'identité autochtone et, dans certains cas, ces données ont été réparties selon le groupe autochtone, le sexe et le groupe d'âge. Dans le cas des groupes autochtones qui comptent 200 personnes ou moins de 15 ans et plus selon le chiffre du Recensement de la population, seul ce chiffre a été indiqué. Aucune autre donnée n'apparaît pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.
Une population jeune
La population autochtone qui vit à Regina est plus jeune que celle non autochtone. En 2006, l'âge médian3 de la population autochtone de Regina était de 22 ans, par rapport à 39 ans pour la population non autochtone.
En 2006, un peu plus de la moitié des Autochtones de Regina (56 %) avaient moins de 25 ans, comparativement à 32 % des non-Autochtones. En outre, seulement 2 % des Autochtones étaient âgés de 65 ans et plus, par rapport à 13 % des non-Autochtones. Plus du tiers (35 %) des Autochtones de Regina avaient moins de 15 ans, comparativement à 16 % de leurs homologues non autochtones (voir le graphique 1). Pour plus de renseignements sur la répartition selon l'âge, voir le tableau 1 en annexe.
Les enfants autochtones de 14 ans et moins représentaient 17 % des enfants de la région métropolitaine de recensement de Regina. Environ 4 membres des Premières Nations sur 10 (40 %) étaient âgés de 14 ans et moins, comparativement à un peu plus du quart (27 %) des Métis.
Graphique 1 Pyramides des âges pour les populations autochtone et non autochtone, Regina, 2006
Les enfants autochtones sont proportionnellement plus nombreux à vivre avec un parent seul
En 2006, 4 enfants autochtones sur 10 âgés de 14 ans et moins (39 %) vivaient avec les deux parents. Comparativement à leurs homologues non autochtones, les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre avec une mère seule (45 % contre 16 %), un père seul (7 % contre 3 %), un grand-parent (sans les parents) (4 % contre moins de 1 %) ou avec une autre personne apparentée (5 % contre moins de 1 %) (voir le tableau 2 en annexe).
Les jeunes autochtones sont moins susceptibles de fréquenter l'école
Dans l'ensemble, en 2006, les jeunes autochtones de 15 à 24 ans (57 %) qui habitaient à Regina étaient moins susceptibles que leurs homologues non autochtones ( 65 %) de fréquenter l'école. Toutefois, les Autochtones étaient légèrement plus enclins que les non-Autochtones à retourner aux études plus tard dans la vie. Par exemple, 10 % des hommes et 14 % des femmes autochtones de 35 ans et plus4 fréquentaient un établissement d'enseignement en 2006, comparativement à 5 % des hommes et à 6 % des femmes non autochtones (voir le tableau 3 en annexe).
L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 a révélé que parmi la population autochtone vivant hors réserve en Saskatchewan, les hommes et les femmes avaient des raisons différentes de ne pas terminer leurs études secondaires. Pour les jeunes hommes autochtones de 15 à 34 ans, la raison la plus souvent mentionnée était « voulait travailler », suivie de « devait travailler ». Chez les femmes autochtones du même groupe d'âge, la principale raison était « grossesse/soins des enfants », suivie de « s'ennuyait à l'école ».
Les Autochtones étaient moins susceptibles d'avoir terminé des études secondaires et postsecondaires
Les hommes (40 %) et les femmes (46 %) autochtones de 25 à 64 ans étaient moins susceptibles d'avoir terminé leurs études postsecondaires que leurs homologues non autochtones (58 % et 61 % respectivement). Les études postsecondaires comprennent un certificat d'une école de métiers, un diplôme d'études collégiales, ou un certificat, diplôme ou grade universitaire. Parmi les hommes autochtones qui avaient terminé leurs études postsecondaires, la grande majorité d'entre eux détenaient un certificat d'une école de métiers. Les femmes autochtones, quant à elles, étaient plus susceptibles d'avoir obtenu un diplôme d'études collégiales. Les non-Autochtones étaient plus susceptibles d'être titulaires d'un grade universitaire (voir le tableau explicatif 1).
En 2006, environ le quart des hommes (26 %) et des femmes (23 %) autochtones de 25 à 64 ans n'avaient pas de diplôme d'études secondaires, comparativement à 13 % des hommes et à 10 % des femmes non autochtones.
Chez les Autochtones de Regina, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'être titulaires d'un grade universitaire
À Regina, 13 % des jeunes femmes autochtones de 25 à 34 ans ont déclaré avoir obtenu un grade universitaire, comparativement à 9 % de leurs homologues masculins. (Cela comprend tous les certificats, diplômes ou grades au niveau du baccalauréat ou à un niveau supérieur.) En outre, les femmes autochtones de 35 à 64 ans (14 %) étaient également plus susceptibles que leurs homologues masculins (10 %) d'être titulaires d'un grade universitaire (voir le graphique 2).
Peu importe leur groupe d'âge ou leur sexe, les Autochtones vivant à Regina en 2006 étaient moins susceptibles que leurs homologues non autochtones de détenir un grade universitaire.
Le taux de chômage chez les jeunes
En 2006, le taux de chômage5 de la population autochtone dans le principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans) à Regina était quatre fois plus élevé que celui de la population non autochtone (12,0 % contre 2,9 %). Les taux de chômage des membres des Premières Nations (20,1 %) et des Métis (5,5 %) étaient également supérieurs à ceux de leurs homologues non autochtones (2,9 %).
Le taux de chômage chez les jeunes
Les taux de chômage étaient plus élevés pour les jeunes de Regina que pour ceux appartenant au principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans), et ce, pour tous les groupes d'identité autochtone. En 2006, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans s'établissait à 30,9 % chez les membres des Premières Nations, à 13,4 % chez les Métis, et à 9,8 % chez les non-Autochtones (voir le tableau 4 en annexe).
Les taux d'emploi chez les Autochtones
Une autre mesure du succès sur le marché du travail est le taux d'emploi6. En 2006, les taux d'emploi des membres des Premières Nations de 25 à 54 ans se sont avérés plus bas (51,4 %) que ceux de la population non autochtone (86,9 %). Chez les Métis, le taux d'emploi s'établissait à 82,2 %. En 2006, les hommes autochtones (73,2 %) affichaient un taux d'emploi supérieur à celui des femmes autochtones (60,1 %) (voir le tableau 5 en annexe).
Les Autochtones sont moins susceptibles de travailler à temps plein toute l'année
En 2005, un peu plus de 3 Autochtones (31 %) sur 10 habitant à Regina travaillaient à temps plein toute l'année7. Ce pourcentage était plus bas que celui de la population non autochtone (44 %).
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de travailler à temps plein toute l'année. Plus du tiers des hommes autochtones (35 %) et la moitié de leurs homologues non autochtones (50 %) occupaient un emploi à temps plein toute l'année, par rapport à 27 % des femmes autochtones et à 39 % de leurs homologues non autochtones.
Dans la population active de Regina, les hommes m étis (43 %) étaient plus susceptibles que les femmes métisses (34 %) et que les hommes des Premières Nations (27 %) de travailler à temps plein toute l'année en 2005. Chez les membres des Premières Nations, les hommes (27 %) étaient plus susceptibles que les femmes (21 %) de travailler à temps plein toute l'année (voir le tableau explicatif 2).
Les professions des catégories « Ventes et services » et « Affaires, finance et administration » étaient les plus courantes
Lorsqu'on étudie le marché du travail d'une région donnée, il est bon d'examiner la composition des professions9 les plus courantes à la fois pour la population active expérimentée autochtone et non autochtone de Regina étaient « Ventes et services » et « Affaires, finance et administration ». Toutefois, les types d'emplois occupés n'étaient pas les mêmes pour les hommes et les femmes. Les hommes étaient beaucoup plus susceptibles que les femmes de travailler dans la catégorie « Métiers, transports et machinerie », alors que les femmes étaient beaucoup plus nombreuses que les hommes à occuper des emplois dans la catégorie « Affaires, finance et administration ». Cette constatation est valable aussi bien pour les Autochtones que les non-Autochtones de Regina.
En 2006, les hommes autochtones étaient un peu plus susceptibles que leurs homologues non autochtones de travailler dans la catégorie « Métiers, transports et machinerie » (31 % par rapport à 25 %). Les femmes autochtones (35 %) étaient plus susceptibles que leurs homologues non autochtones (27 %) d'occuper un emploi dans la catégorie « Ventes et services » (voir le tableau 6 en annexe).
L'écart des gains demeure constant
En 2000, les gains médians10 des travailleurs autochtones de Regina ayant un revenu provenant d'un emploi à temps plein toute l'année (mesuré en dollars constants de 2005) s'établissaient à environ 33 700 $. En 2005, ce montant avait augmenté à 35 400 $. Malgré cette hausse, les Autochtones qui travaillaient à temps plein toute l'année en 2005 gagnaient moins que leurs homologues non autochtones. En 2000, les Autochtones de Regina qui travaillaient à temps plein toute l'année gagnaient 84 % du revenu que touchaient leurs homologues non autochtones. En 2005, ce pourcentage était demeuré le même (voir le tableau 7 en annexe).
Le revenu total est plus faible chez les Autochtones
Le recensement recueille un nombre de mesures du revenu qui aident à comprendre la situation économique d'une population. Des données sur les gains ont été fournies pour la population qui a travaillé à temps plein pendant toute l'année 2005. Il est également utile d'examiner le revenu total11, car le revenu peut provenir d'autres sources que l'emploi. En 2005, les Autochtones qui touchaient un revenu à Regina (19 %) étaient moins susceptibles que leurs homologues non autochtones (36 %) de toucher un revenu total de 40 000 $ et plus. En 2005, le revenu médian des femmes autochtones était plus faible (17 017 $) que celui de leurs homologues masculins (19 160 $) (voir le tableau 8 en annexe).
En outre, à Regina, 10 % des Autochtones de 15 ans et plus et 4 % de leurs homologues non autochtones ont déclaré n'avoir aucun revenu en 2005 (données non indiquées).
À Regina, le pourcentage d'Autochtones vivant sous le seuil de faible revenu est plus élevé que celui de la population non autochtone
Statistique Canada utilise le concept du seuil de faible revenu (SFR)12 qui est un seuil sous lequel une famille consacrera vraisemblablement une part plus importante de son revenu aux nécessités (nourriture, logement et habillement), comparativement à la famille moyenne. En 2005, plus de 4 Autochtones sur 10 à Regina (43 %) vivaient sous le SFR, par rapport à 11 % des non-Autochtones. En outre, plus de la moitié (52 %) des enfants autochtones (âgés de 14 ans et moins) à Regina vivaient sous le SFR, par rapport à 13 % des enfants non autochtones (données non indiquées). Ces données sont fondées sur le SFRavant impôt.
Près des deux tiers des Autochtones de Regina ont déménagé au moins une fois entre 2001 et 2006
Le recensement dénombre les personnes là où elles habitent un jour donné. Le 16 mai 2006 (la date du Recensement de 2006), on dénombrait 17 110 Autochtones dans la région métropolitaine de recensement de Regina. Ce chiffre ne comprend pas tous les Autochtones qui auraient pu habiter à Regina à un moment quelconque pendant l'année, mais seulement ceux qui y vivaient ce jour-là13.
Lorsqu'on examine les chiffres de population du recensement, il importe de se rappeler que beaucoup de gens déménagent d'une collectivité à une autre — par exemple, quelqu'un pourrait déménager d'une réserve à une grande ville et revenir dans la réserve la même année. En 2006, environ le tiers des Autochtones de Regina (35 %) résidaient à la même adresse que cinq ans auparavant, comparativement à 61 % des non-Autochtones. De 2001 à 2006, 44 % des Autochtones avaient déménagé au moins une fois à l'intérieur de Regina, et le reste (21 %) avaient déménagé de Regina vers une autre collectivité. Une collectivité peut désigner une autre municipalité, une réserve ou une région rurale (voir le tableau 9 en annexe).
Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 pourquoi ils avaient déménagé dans la ville, le village ou la communauté où ils vivaient, la plupart des Autochtones de 15 ans et plus en Saskatchewan (à l'exception de ceux des réserves) ont indiqué des raisons familiales, suivies de raisons liées au travail.
Moins d'Autochtones vivent dans des logements nécessitant des réparations majeures, alors qu'un plus grand nombre d'entre eux habitent des logements surpeuplés
À Regina, un peu plus de un Autochtone sur huit ( 14 %) vivaient dans des logements nécessitant des réparations majeures14 en 2006, par rapport à 17 % en 2001. Par comparaison, la proportion de non-Autochtones vivant à Regina dans des logements nécessitant des réparations majeures est demeurée la même, atteignant 7 % en 2006 et en 2001 (voir le tableau 10 en annexe).
La proportion d'Autochtones vivant dans des logements surpeuplés15 s'élevait à 9 % en 2006, alors que celle-ci s'établissait à 6 % en 2001. Les taux comparables pour la population non autochtone étaient de 1 % en 2006 et en 2001.
La majorité des Autochtones déclarent être en santé
La majorité des adultes des Premières Nations (âgés de 15 ans et plus) vivant hors réserve à Regina ont qualifié leur état de santé comme excellent, très bon ou bon en 2006. Lorsqu'on leur a demandé lors de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, la moitié des adultes des Premières Nations (47 %) vivant hors réserve ont affirmé qu'ils étaient en excellente ou très bonne santé. De plus, 29 % des membres des Premières Nations ont indiqué qu'ils étaient en bonne santé.
De même, la majorité des adultes métis (âgés de 15 ans et plus) vivant à Regina ont qualifié leur état de santé comme excellent, très bon ou bon en 2006. Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones si leur santé était excellente, très bonne, passable ou mauvaise, 57 % des adultes métis ont déclaré être en excellente ou en très bonne santé, et 26 % ont indiqué être en bonne santé.
La moitié des Métis et des membres des Premières Nations souffrent d'au moins un problème de santé chronique
Dans l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, on demandait également au répondant s'il souffrait de problèmes de santé chroniques16 qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Près de la moitié des adultes des Premières Nations (49 %) âgés de 15 ans et plus vivant hors réserve à Regina avaient déclaré qu'ils avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé chronique. Chez les adultes des Premières Nations vivant hors réserve, les problèmes de santé les plus fréquents étaient les suivants : l'arthrite ou les rhumatismes (19 %), l'hypertension artérielle, les maladies du cœur ou les troubles dus à un accident vasculaire cérébral (17 %) ainsi que les problèmes respiratoires (14 %)17.
Chez les adultes métis (âgés de 15 ans et plus) de Regina, 52 % d'entre eux avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé chronique. L'arthrite et les rhumatismes (19 %) étaient les problèmes de santé les plus souvent déclarés chez les adultes, suivis des maladies respiratoires (18 %), des problèmes d'estomac ou des ulcères de l'intestin (16 %), de l'hypertension artérielle, des maladies du cœur ou des troubles dus à un accident vasculaire cérébral (15 %).
Notes :
- La région géographique couverte dans ce rapport est la région métropolitaine de recensement (RMR) de Regina. Une région métropolitaine de recensement est une grande région urbaine. Les régions métropolitaines de recensement sont formées d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'une grande région urbaine (appelée noyau urbain). Une région métropolitaine de recensement doit avoir une population d'au moins 100 000 habitants et le noyau urbain doit compter au moins 50 000 habitants. Pour une carte voir : Carte
- Comprend les personnes qui ont déclaré plus d'une identité autochtone et celles qui ont indiqué être des Indiens inscrits ou des Indiens des traités et/ou des membres d'une bande indienne ou d'une Première Nation, sans avoir déclaré une identité autochtone.
- L'âge médian est le point exact où une moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.
- Une nouvelle version de la question portant sur la fréquentation scolaire a été utilisée pour le Recensement de 2006. Des études de certification des données ont montré des variations importantes par rapport aux données des recensements précédents ainsi qu'en comparaison avec l'Enquête sur la population active. Il semble que les données du Recensement de 2006 pourraient surestimer la fréquentation scolaire des personnes âgées de 45 ans et plus. Nous recommandons donc aux utilisateurs des données d'interpréter avec prudence les résultats du Recensement de 2006 pour la fréquentation scolaire. Pour plus de renseignements sur les changements apportés au questionnaire relatif au module sur la scolarité, voir : Questions du recensement relatives à la scolarité : quelques changements importants
- Le taux de chômage donné correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active dans ce groupe pendant la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006).
- Le taux d'emploi pour un groupe donné correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe, exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
- L'expression « personnes ayant travaillé à temps plein toute l'année » désigne les personnes de 15 ans et plus qui ont travaillé, à un emploi salarié ou à leur compte, de 49 à 52 semaines surtout à temps plein en 2005.
- Genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé par la personne recensée et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si le recensé n'avait pas d'emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le recensement (le 16 mai 2006), les données portent sur l'emploi qu'il avait occupé le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui avaient deux emplois ou plus devaient donner des renseignements sur l'emploi auquel elles avaient consacré le plus d'heures de travail.
- Les catégories professionnelles peuvent renfermer une vaste gamme de compétences. Par exemple, la catégorie « Affaires, finance et administration » comprend aussi bien des professions requérant un grade universitaire que des emplois de nature cléricale requérant un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent.
- Gains médians : les niveaux des gains et du revenu qui séparent la population en deux parties égales, c'est-à-dire que la moitié de la population reçoit moins que le montant donné, et l'autre moitié reçoit plus. Gains (salarié ou bénéficiaire d'un revenu d'emploi) : personnes âgées de 15 ans et plus ayant reçu un revenu au cours de l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net dans une entreprise non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession et de revenu net provenant d'un travail autonome agricole.
- Revenu total – revenu total en espèces, reçu par les personnes âgées de 15 ans et plus durant l'année civile 2005, provenant des sources suivantes : salaires et traitements (total); revenu agricole net; revenu non agricole net de l'exploitation d'une entreprise non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession; prestations pour enfants; pension de sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d'assurance emploi; autre revenu provenant de sources publiques; dividendes, intérêts d'obligations, de dépôts et de certificats d'épargne, et autre revenu de placements; pensions de retraite et rentes, y compris les rentes de régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) et de fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR) ; autre revenu en espèces.
- Le seuil de faible revenu (SFR) est une mesure statistique du seuil de revenu en dessous duquel les Canadiens consacrent approximativement au moins un cinquième de plus de leur revenu que la moyenne des familles à l'alimentation, au logement et à l'habillement. Pour de plus amples renseignements sur la matrice des SFR après impôt de 2005, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, produit no 92-566-XWF au catalogue.
- Par exemple, les étudiants qui retournent vivre chez leurs parents durant l'année doivent être inscrits à l'adresse de leurs parents, même s'ils demeurent ailleurs pendant leurs études ou leur emploi d'été.
- Les logements nécessitant des réparations majeures sont ceux pour lesquels, de l'avis du répondant, il faut effectuer des réparations majeures lorsque la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc.
- Un logement est surpeuplé lorsqu'il compte plus d'une personne par pièce. Les salles de bain, les corridors, les vestibules et les pièces servant exclusivement à des fins commerciales ne sont pas considérés comme des pièces.
- Les problèmes de santé chroniques étaient ceux qui avaient duré ou devaient durer six mois pour lesquels ils avaient reçu un diagnostic d'un professionnel de la santé.
- Les problèmes respiratoires incluent l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème.
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