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Profil de la population autochtone dans certaines villes ou collectivités en 2006 : Québec et les provinces de l'Atlantique
Montréal
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Saviez-vous que …
- La population autochtone vivant dans la région métropolitaine de recensement de Montréal est jeune et en croissance. En 2006, 17 870 Autochtones y habitaient, ce qui représente une hausse de 60 % par rapport à 2001.
- Un peu plus du tiers (33 %) des Autochtones à Montréal avaient moins de 25 ans, comparativement à 30 % de la population non autochtone.
- Les jeunes autochtones de 15 à 24 ans de Montréal avaient des taux de fréquentation scolaire plus faibles que leurs homologues non autochtones (62 % contre 71 %). Cependant, les Autochtones de 35 à 44 ans étaient aussi susceptibles que les non-Autochtones de ce groupe d'âge d'être aux études. Les Autochtones de 45 ans et plus avaient des taux de fréquentation scolaire plus élevés que les non-Autochtones (11 % contre 7 %).
- La majorité des Autochtones de Montréal avaient terminé des études postsecondaires. Plus de la moitié des hommes (58 %) et des femmes (56 %) autochtones de 25 à 64 ans avaient achevé des études postsecondaires, comparativement à plus de 60 % de leurs homologues non autochtones.
- Le taux de chômage de la population autochtone du principal groupe d'âge actif (25 à 54 ans) à Montréal était légèrement inférieur à celui de la population non autochtone (7,5 % comparativement à 6,1 %).
- En 2006, le taux d'emploi des hommes et des femmes métis de 25 à 54 ans était de 76,2 % et de 64,5 % respectivement, par rapport à 85,0 % chez les hommes non autochtones et à 76,6 % chez les femmes non autochtones. Le taux d'emploi des hommes des Premières Nations se situait à 83,7 %, comparativement à 71,1 % chez les femmes des Premières Nations.
- Les Autochtones de Montréal qui travaillaient à temps plein toute l'année en 2005 continuaient de gagner moins que leurs homologues non autochtones. Toutefois, l'écart entre les populations s'est légèrement rétréci. En 2000, les Autochtones de Montréal qui travaillaient à temps plein toute l'année gagnaient 82 % de ce que touchaient leurs homologues non autochtones. En 2005, ce pourcentage était passé à 83 %.
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