Profil de la population autochtone de 2006 pour London

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Introduction

Le présent rapport examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques de la population autochtone vivant dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de London1. Les données sont tirées du Recensement de 2006 et de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, qui fournissent un ensemble exhaustif de données sur les Autochtones.

Le rapport est centré sur la population d'identité autochtone, qui désigne les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Indiens de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuits, et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou encore celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation.

Le terme « Premières Nations » est utilisé dans tout le rapport pour désigner les personnes qui se sont identifiées comme étant des Indiens de l'Amérique du Nord. Le terme « population autochtone » est utilisé dans le rapport pour désigner la population d'identité autochtone.

Contexte

Il y avait 1 172 790 Autochtones au Canada en 2006, ce qui représentait 3,8 % de l'ensemble de la population canadienne.

En 2006, 242 500 Autochtones vivaient en Ontario, ce qui représentait 2,0 % de la population de la province.

On dénombrait 6 200 Autochtones à London, en 2006, ce qui représentait 1,4 % de la population totale de la ville. Aux fins de comparaison, Toronto avait la plus grande population autochtone de toutes les villes en Ontario (26 575) et Kenora était la ville de l'Ontario qui comptait la plus forte proportion d'Autochtones (16 %).

Entre 2001 et 2006, la population autochtone de London s'est accrue de 10 %, passant de 5 655 à 6 200 personnes. La population des Premières Nations a augmenté de 4 %, alors que celle des Métis a augmenté de 38 %.

Les Premières Nations – le groupe autochtone le plus important à London

En 2006, 4 590 personnes se sont dites des Premières Nations, ce qui représentait près des trois-quarts (74 %) de la population autochtone de la ville. En outre, 1 345 se sont identifiées comme des Métis, et 80 comme des Inuits2. Les Métis représentaient 22 % de la population autochtone, contre 1 % pour les Inuits. Environ 3 % ont déclaré appartenir à plus d'un groupe autochtone ou ont déclaré une autre réponse autochtone3.

Parmi ceux qui ont déclaré être des Premières Nations en 2006, la majorité (62 %) ont déclaré être un Indien des traités ou un Indien inscrit défini par la Loi sur les Indiens du Canada.

Au sujet des sources de données

Le recensement donne un portrait statistique du Canada et de sa population. Le recensement le plus récent a eu lieu le 16 mai 2006.

L'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, a été menée entre octobre 2006 et mars 2007. L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 fournit des données exhaustives sur les enfants inuits, les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve, de 6 à 14 ans, ainsi que sur les adultes de 15 ans et plus vivant dans les régions urbaines et rurales et dans les régions du Nord à l'échelle du Canada. L'Enquête auprès des peuples autochtones vise à produire des données sur les conditions sociales et économiques des peuples autochtones au Canada (excluant les réserves).

Il était possible de donner une réponse unique ou des réponses multiples aux questions sur l'identité autochtone figurant dans le recensement et l'EAPA. Les données du recensement sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits représentent les réponses uniques seulement. Les chiffres de la population d'identité autochtone incluent les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Les données de l'EAPA représentent une combinaison des populations ayant une seule ou plusieurs identités autochtones.

Des données ont été fournies pour la population totale d'identité autochtone et, dans certains cas, ces données ont été réparties selon le groupe autochtone, le sexe et le groupe d'âge. Dans le cas des groupes autochtones qui comptent 200 personnes ou moins de 15 ans et plus selon le chiffre du Recensement de la population, seul ce chiffre a été indiqué. Aucune autre donnée n'apparaît pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.

Une population jeune

La population autochtone qui vit à London est plus jeune que la population non autochtone. En 2006, l'âge médian4 de la population autochtone de London était de 26,6 ans, comparativement à 38,6 ans pour la population non autochtone.

En 2006, près de la moitié (48 %) des Autochtones avaient moins de 25 ans, comparativement à 32 % des non-Autochtones. En outre, seulement 3 % des Autochtones étaient âgés de 65 ans et plus, comparativement à 13 % de la population non autochtone. Près de trois Autochtones sur dix (29 %) à London avaient moins de 15 ans, comparativement à 18 % de leurs homologues non autochtones (graphique 1). Pour plus de détails sur la répartition selon l'âge voir le tableau 1 à l'annexe.

Les enfants autochtones âgés de 14 ans ou moins représentaient 2,2 % des enfants de la ville. Près d'une personne des Premières Nations sur trois (32 %) était âgée de 14 ans ou moins, comparativement à 19 % des Métis.

Graphique 1 Pyramide des âges pour les populations autochtone et non autochtone, London, 2006

Les enfants autochtones sont plus susceptibles que les enfants non autochtones de vivre avec un parent seul

En 2006, 49 % des enfants autochtones âgés de 14 ans ou moins vivaient avec deux parents. Comparativement à leurs pairs non autochtones, les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre avec une mère seule (43 % vs 16 %), un père seul (6 % vs 3 %), un grand-parent (sans les parents) (1,4 % vs 0,3 %) ou une autre personne apparentée (1,4 % vs 0,5 %) (voir le tableau 2 à l'annexe).

Les jeunes Autochtones sont moins susceptibles de fréquenter l'école

Dans l'ensemble, les jeunes autochtones âgés de 15 à 24 ans qui habitaient à London en 2006 affichaient des taux de fréquentation scolaire plus faibles que leurs homologues non autochtones (59 % vs 68 %). Toutefois, les Autochtones sont plus enclins que les non-Autochtones à retourner aux études plus tard dans la vie. Un Autochtone sur huit (13 %) âgé de 35 ans ou plus fréquentait un établissement d'enseignement en 2006, comparativement à 6 % des non autochtones dans le même groupe d'âge (voir le tableau 3 à l'annexe).

L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 a révélé que parmi la population autochtone vivant hors réserve en Ontario, les hommes et les femmes avaient des raisons différentes de ne pas terminer leurs études secondaires. Pour les jeunes hommes autochtones âgés de 15 à 34 ans, la raison la plus souvent indiquée était « voulait travailler », « grossesse / soins des enfants » était la principale raison fournie par les femmes autochtones dans le même groupe d'âge.

La majorité des femmes autochtones a terminé des études postsecondaires

Plus de la moitié des femmes autochtones (56 %) âgées de 25 à 64 ans avaient terminé des études postsecondaires. Par comparaison, moins de la moitié (47 %) des hommes autochtones dans ce groupe d'âge avaient complété des études postsecondaires, de même que 60 % des hommes non autochtones et 62 % des femmes non autochtones. Les études postsecondaires comprennent un certificat d'une école de métiers, un diplôme d'études collégiales, ou un certificat, diplôme ou grade universitaire. Les hommes autochtones étaient aussi susceptibles que les hommes non autochtones d'avoir complété des études collégiales. Cependant, les femmes autochtones étaient plus susceptibles que les femmes non autochtones d'avoir complété les études postsecondaires avec un diplôme d'une école de métiers ou un diplôme d'études collégiales. Les non-Autochtones des deux sexes, étaient plus susceptibles que les Autochtones d'avoir obtenu grade universitaire, (voir le tableau explicatif 1).

En 2006, près de trois hommes autochtones (28 %) sur dix et une femme autochtone sur cinq (18 %) âgés de 25 à 64 ans n'avaient pas terminé leurs études secondaires, comparativement à 14 % des hommes non autochtones et 12 % des femmes non autochtones.

Tableau explicatif 1 Niveau de scolarité le plus élevé des personnes âgées de 25 à 64 ans, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, London, 2006

Les femmes autochtones de London étaient plus susceptibles que leurs homologues masculins d'avoir obtenu un grade universitaire

Les femmes autochtones à London étaient plus susceptibles que les hommes autochtones à détenir un grade universitaire peu importe le groupe d'âge. Une femme autochtone sur dix (11 %) âgée de 25 à 34 ans a déclaré détenir un grade universitaire dans le Recensement de 2006, comparativement à 7 % des hommes autochtones. (Sont inclus tous les certificats, diplômes ou grades au niveau du baccalauréat ou à un niveau supérieur.) En outre, 12 % des femmes autochtones de 35 à 64 ans détenaient un grade universitaire, comparativement à 9 % des hommes autochtones dans ce groupe d'âge, (voir le graphique 2).

Peu importe leur groupe d'âge ou leur sexe, les Autochtones vivant à London en 2006 étaient moins susceptibles que leurs homologues non autochtones de détenir un grade universitaire.

Graphique 2 Pourcentage des Autochtones et des non-Autochtones de 25 à 34 ans et de 35 à 64 ans titulaires d'un grade universitaire, London, 2006

Taux de chômage plus élevés

En 2006, le taux de chômage5 pour la population autochtone dans le principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans) à London était plus élevé que celui de la population non autochtone (8,5 % comparativement à 4,5 %). Les taux de chômage des femmes étaient plus élevés que ceux des hommes, peu importe le groupe de population.

Graphique 3 Taux de chômage des Autochtones et des non-Autochtones de 25 ans à 54 ans, selon le sexe, London, 2006

Les taux de chômage étaient plus élevés pour les jeunes de London. En 2006, 19,8 % des jeunes des Premières Nations âgés de 15 à 24 ans étaient au chômage, tout comme 22,7 % des jeunes métis et 13,5 % des jeunes non autochtones, (voir le tableau 4 à l'annexe).

Les hommes métis sont plus susceptibles d'avoir un emploi que les hommes des Premières Nations

Une autre mesure du succès sur le marché du travail est le taux d'emploi6. En 2006, les hommes métis âgés de 25 à 54 ans (81,2 %) à London étaient moins susceptibles d'être employés que les hommes non autochtones dans ce groupe d'âge (86,3 %); leur taux d'emploi était plus élevé que celui des hommes des Premières Nations (77,3 %). Les taux d'emploi des femmes métisses et des femmes des Premières Nations du principal groupe d'âge actif étaient semblables (65,6 % et 64,1 % respectivement) alors que celui des femmes non autochtones était 77,1 %, (voir le tableau 5 à l'annexe).

Les Autochtones sont moins susceptibles de travailler à temps plein toute l'année

En 2005, un Autochtone sur trois (33 %) habitant à London travaillait à temps plein toute l'année7 comparativement à 40 % pour les non autochtones.

Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d'avoir travaillé à temps plein toute l'année. Plus du tiers (37 %) des hommes autochtones et près de la moitié (47 %) des hommes non autochtones avaient travaillé à temps plein toute l'année comparativement à 29 % des femmes autochtones et 33 % des femmes non autochtones.

Les hommes métis (41 %) sur le marché du travail de London en 2005 étaient plus susceptibles que les hommes des Premières Nations (36 %) de travailler à temps plein toute l'année. Les taux des femmes étaient semblables pour les femmes des Premières Nations (29 %) et les femmes métisses (30 %), (voir le tableau explicatif 2).

Tableau explicatif 2 Pourcentage des travailleurs ayant un emploi à temps plein, toute l'année, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, London, 2005

Les professions dans 'les ventes et les services' étaient les plus courantes

Lorsqu'on étudie le marché du travail d'une région donnée, il est bon d'examiner la composition des professions8. En 2006, la catégorie professionnelle9 la plus courante à la fois pour la population active expérimentée autochtone et non autochtone de London était la catégorie « ventes et services ». Quoique les professions dans la catégorie « ventes et services » soient les plus courantes pour les Autochtones et les non-Autochtones, les Autochtones étaient plus susceptibles d'y être employés (32 % versus 24 %). Cette constatation vaut aussi bien pour les hommes que les femmes.

Il existe un lien entre le sexe de la personne et l'emploi qu'elle occupe. Par exemple, les hommes étaient beaucoup plus susceptibles que les femmes de travailler dans la catégorie « métiers, transports et machinerie et professions connexes ». Les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes à occuper des emplois dans la catégorie « affaires, finance et administration ». Cette constatation vaut aussi bien pour les populations autochtones que les populations non autochtones de London.

En 2006, à London, les hommes autochtones étaient un peu plus susceptibles que leurs homologues non autochtones d'occuper des emplois dans la catégorie « métiers, transports et machinerie et professions connexes » (18 % vs 11 %). Les femmes autochtones étaient proportionnellement moins nombreuses que les femmes non autochtones à occuper des emplois dans la catégorie « affaires, finance et administration » (20 % comparativement à 26 %), (voir le tableau 6 à l'annexe).

L'écart des gains se rétrécit

En 2000, les gains médians10 des travailleurs autochtones de London ayant un revenu provenant d'un emploi à temps plein toute l'année (mesuré en dollars de 2005) s'établissaient à 33 837 $. En 2005, ce montant avait augmenté à 36 807 $. Même si les Autochtones qui occupaient cette année-là un emploi de ce genre continuaient à gagner moins que leurs homologues non autochtones, l'écart s'était rétréci. En 2000, les Autochtones de London qui travaillaient à temps plein toute l'année gagnaient 79 % du revenu que touchaient leurs homologues non autochtones. En 2005, ce pourcentage avait augmenté à 86 %, (voir le tableau 7 à l'annexe).

Le revenu total est plus faible chez les Autochtones

Le recensement recueille certaines mesures du revenu qui aident à comprendre la situation économique d'une population. Des données sur les gains ont été fournies pour la population qui a travaillé à temps plein pendant toute l'année 2005. Il est également utile d'examiner le revenu total11, car le revenu peut provenir d'autres sources que l'emploi. En 2005, un Autochtone sur cinq (20 %) qui touchait un revenu à London avait un revenu total de 40 000 $ ou plus, comparativement à environ le tiers (34 %) de leurs homologues non autochtones. En 2005, les femmes autochtones affichaient le revenu médian le plus faible (17 464 $), qu'il soit comparé à celui des hommes autochtones (20 875 $) ou à celui des hommes (35 067 $) et femmes (22 531 $) non autochtones, (voir le tableau 8 à l'annexe).

Pour comprendre ces données, il importe de tenir compte du fait qu'à London, 6 % des Autochtones âgés de 15 ans et plus et 4 % de leurs homologues non autochtones ont déclaré n'avoir aucun revenu en 2005, (données non indiquées).

Un Autochtone sur trois à London vit sous le seuil de faible revenu

Statistique Canada utilise le concept du seuil de faible revenu (SFR)12 qui est un seuil sous lequel une famille consacrera vraisemblablement une part plus importante de son revenu aux nécessités (nourriture, logement et habillement), comparativement à la famille moyenne. En 2005, un Autochtone sur trois (33 %) à London avait un revenu qui se situait sous le SFR, comparativement à 13 % des non-Autochtones. En outre, 45 % des enfants autochtones à London vivaient sous le SFR, comparativement à 17 % des enfants non autochtones (données non indiquées). Ces données sont fondées sur le seuil de faible revenu avant impôt.

Graphique 4 Proportion des personnes vivant sous le seuil de faible revenu avant impôt, selon le groupe d'identité autochtone et le sexe, London, 2005

Plus de la moitié des Autochtones à London ont déménagé au moins une fois entre 2001 et 2006

Le recensement dénombre les gens là où ils habitent un jour donné. Le 16 mai 2006 (la date du Recensement de 2006), on dénombrait 6 200 Autochtones dans la région métropolitaine de Recensement de London. Ce chiffre ne comprend pas tous les Autochtones qui auraient pu habiter à London à un moment quelconque pendant l'année, mais seulement ceux qui y vivaient ce jour-là13.

Lorsqu'on examine les chiffres de population du recensement, il importe de se rappeler que beaucoup de gens déménagent d'une collectivité à une autre – par exemple, quelqu'un pourrait déménager d'une réserve à une grande ville et revenir dans la réserve la même année. En 2006, 40 % des Autochtones à London résidaient à la même adresse que cinq ans auparavant, comparativement à 56 % des non-Autochtones. De 2001 à 2006, environ quatre Autochtones sur dix (38 %) avaient déménagé au moins une fois à l'intérieur de London, et le reste (22 %) avait déménagé d'une autre collectivité vers London. Une collectivité peut s'entendre d'une autre municipalité, d'une réserve, ou d'une région rurale, (voir le tableau 9 à l'annexe).

Lorsqu'on leur a demandé à l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 pourquoi ils avaient déménagé dans la ville, le village ou la communauté où ils vivaient, la plupart des Autochtones vivant hors réserve en Ontario ont indiqué des raisons familiales ou de travail.

Un Autochtone sur huit habite dans un logement nécessitant des réparations majeures

À London, environ un Autochtone sur huit (12,4 %) habitait dans un logement nécessitant des réparations majeures14 en 2006, comparativement à 16,0 % en 2001. Par comparaison, la proportion de non-Autochtones vivant à London dans des logements nécessitant des réparations majeures était de 6,1 % en 2006 comparativement à 6,7 % en 2001.

La proportion d'Autochtones habitant dans des logements surpeuplés15 était de 2,4 % en 2006 comparativement à 1,9 % en 2001. Les taux comparables pour la population non autochtone étaient de 1,9 % en 2006 et de 1,8 % en 2001, (voir le tableau 10 à l'annexe).

La majorité des Autochtones déclarent être en bonne santé

La majorité des adultes Autochtones vivant hors réserve (la population âgée de 15 ans et plus) qui habitaient en Ontario16 se sont dit en excellente ou très bonne santé en 2006. Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, 52 % des adultes des Premières Nations vivant hors réserve et 58 % des adultes métis ont affirmé qu'ils étaient en excellente ou très bonne santé. Un autre 26 % des adultes des Premières Nations et 25 % des adultes métis ont déclaré qu'ils étaient en bonne santé.

Six adultes sur dix souffrent d'au moins un problème de santé à long terme

Dans l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, on demandait également au répondant s'il souffrait de problèmes de santé à long terme17 qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Six adultes des Premières Nations vivant hors réserve (60 %) et des adultes métis (59 %) sur dix habitant en Ontario ont déclaré qu'ils avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé à long terme. Chez les adultes des Premières Nations, les problèmes de santé chronique les plus souvent déclarés étaient : l'arthrite ou les rhumatismes (25 %), les problèmes respiratoires18 (22 %), l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires ou les troubles dus à un accident cérébrovasculaire (22 %). Chez les adultes métis, l'arthrite ou les rhumatismes étaient les problèmes les plus fréquents (24 %) suivis de l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires ou des troubles dus à un accident cérébrovasculaire (23 %) et des problèmes respiratoires (22 %).


Notes :

  1. La région géographique couverte dans ce rapport est la région métropolitaine de recensement de London. Une région métropolitaine de recensement (RMR) est une grande région urbaine. Les régions métropolitaines de recensement s sont formées d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'une grande région urbaine (appelée noyau urbain). Une région métropolitaine de recensement doit avoir une population d'au moins 100 000 habitants et le noyau urbain doit compter au moins 50 000 habitants. Pour une carte voir : RMR de London
  2. Alors que le nombre d'Inuits selon le Recensement est indiqué les données pour les caractéristiques n'apparaissent pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.
  3. Comprend les personnes ayant déclaré appartenir à plus d'un groupe d'identité autochtone (Indien de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuit) et celles ayant déclaré être Indien des traités ou être Indien inscrit et/ou membre d'une bande sans déclarer une identité autochtone.
  4. L'âge médian est le point exact où une moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.
  5. Le taux de chômage donné correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active dans ce groupe pendant la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006).
  6. Le taux d'emploi pour un groupe donné correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006), exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
  7. L'expression « personnes ayant travaillé toute l'année à plein temps » désigne les personnes âgées de 15 ans et plus qui ont travaillé, à un emploi salarié ou à leur compte, de 49 à 52 semaines surtout à plein temps en 2005.
  8. Genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé par la personne recensé et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si le recensé n'avait pas d'emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le recensement (le 16 mai 2006), les données portent sur l'emploi qu'il avait occupé le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui avaient deux emplois ou plus devaient donner des renseignements sur l'emploi auquel elles avaient consacré le plus d'heures de travail.
  9. Les catégories de professions peuvent renfermer une vaste gamme de compétences. Par exemple, la catégorie « affaires, finance et administration » comprend aussi bien des professions requérant un grade universitaire que des emplois de nature cléricale requérant un diplôme secondaire ou l'équivalent.
  10. Gains médians : les niveaux des gains et du revenu qui séparent la population en deux parties égales, c'est-à-dire que la moitié de la population reçoit moins que le montant donné, et l'autre moitié reçoit plus. Gains (salarié ou bénéficiaire d'un revenu d'emploi) : Personnes âgées de 15 ans et plus ayant reçu un revenu au cours de l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net dans une entreprise non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession et de revenu net provenant d'un travail autonome agricole.
  11. Revenu total - Revenu total en espèces, reçu par les personnes âgées de 15 ans et plus durant l'année civile 2005, provenant des sources suivantes : salaires et traitements (total); revenu agricole net; revenu non agricole net de l'exploitation d'une entreprise non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession; prestations pour enfants; pension de sécurité de la vieillesse et supplément de revenu garanti; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d' assurance- emploi ; autre revenu provenant de sources publiques; dividendes, intérêts d'obligations, de dépôts et de certificats d'épargne, et autre revenu de placements; pensions de retraite et rentes, y compris les rentes de REER et de FERR;- autre revenu en espèces.
  12. Le seuil de faible revenu est une mesure statistique du seuil de revenu en dessous duquel les Canadiens consacrent approximativement au moins un cinquième de plus de leur revenu que la moyenne des familles à l'alimentation, au logement et à l'habillement. Pour de plus amples renseignements et des informations sur la matrice des seuils de faible revenu après impôt de 2005, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, numéro 92-566-X au catalogue.
  13. Par exemple,  les étudiantsqui retournent vivre chez leurs parents durant l'année doivent être inscrits à l'adresse de leurs parents, même s'ils demeurent ailleurs pendant leurs études ou leur emploi d'été.
  14. Les logements nécessitant des réparations majeures sont ceux pour lesquels, de l'avis du répondant, il faut effectuer des réparations majeures lorsque la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc.
  15. Un logement est surpeuplé lorsqu'il compte plus d'une personne par pièce. Les salles de bain, les corridors, les vestibules et les pièces servant exclusivement à des fin commerciales ne sont pas considérés comme des pièces.
  16. Les données sont présentées pour Ontario parce qu'elles ne sont pas disponibles pour London.
  17. Les problèmes de santé chroniques étaient ceux qui avaient duré ou devaient durer six mois pour lesquels ils avaient reçu un diagnostic d'un professionnel de la santé.
  18. Les problèmes respiratoires incluent l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème.