Profil de la population autochtone de 2006 pour Kenora
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Introduction
Le présent rapport examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques de la population autochtone vivant dans l'agglomération de recensement (AR) de Kenora1. Les données sont tirées du Recensement de 2006 et de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, qui fournissent un ensemble exhaustif de données sur les Autochtones.
Le rapport est centré sur la population d'identité autochtone, qui désigne les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Indiens de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuits, et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou encore celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation.
Le terme « Premières Nations » est utilisé dans tout le rapport pour désigner les personnes qui se sont identifiées comme étant des Indiens de l'Amérique du Nord. Le terme « population autochtone » est utilisé dans le rapport pour désigner la population d'identité autochtone.
Contexte
Il y avait 1 172 790 Autochtones au Canada en 2006, ce qui représentait 3,8 % de l'ensemble de la population canadienne.
En 2006, 242 500 Autochtones vivaient en Ontario, ce qui représentait 2,0 % de la population de la province.
En 2006, l'AR de Kenora avec 2 365 Autochtones comptait la plus forte proportion d'Autochtones de toutes les villes en Ontario. Près d'une personne sur six (16 %) à Kenora était autochtone. Aux fins de comparaison, Toronto avait la plus grande population autochtone de toutes les villes en Ontario (26 575) mais la population autochtone comptait seulement pour 0,5 % de la population totale de la ville.
Entre 2001 et 2006, la population autochtone de Kenora s'est accrue de 40 %, passant de 1 690 à 2 365 personnes. La population des Premières Nations a augmenté de 28 %, alors que celle des Métis a augmenté de 59 %.
La population autochtone de Kenora se divise à peu près également entre Métis et Premières Nations
En 2006, 1 175 personnes se sont identifiées comme des Métis, ce qui représentait la moitié (50 %) de la population autochtone de la ville. En outre, 1 150 se sont identifiées comme des Premières Nations, représentant près de l'autre moitié (48 %). Très peu de personnes (moins d'un pourcent) se sont identifiées comme des Inuits. En outre, 2 % ont déclaré appartenir à plus d'un groupe autochtone ou ont déclaré une autre réponse autochtone2.
À Kenora, parmi celles qui ont déclaré être des Premières Nations en 2006, neuf personnes sur dix (92 %) ont déclaré être un Indien des traités ou un Indien inscrit défini par la Loi sur les Indiens du Canada.
Au sujet des sources de données
Le recensement donne un portrait statistique du Canada et de sa population. Le recensement le plus récent a eu lieu le 16 mai 2006.
L'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, a été menée entre octobre 2006 et mars 2007. L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 fournit des données exhaustives sur les enfants inuits, les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve, âgés de 6 à 14 ans, ainsi que sur les adultes de 15 ans et plus vivant dans les régions urbaines et rurales et dans les régions du Nord à l'échelle du Canada. L'Enquête auprès des peuples autochtones vise à produire des données sur les conditions sociales et économiques des peuples autochtones au Canada (excluant les réserves).
Il était possible de donner une réponse unique ou des réponses multiples aux questions sur l'identité autochtone figurant dans le recensement et l'EAPA. Les données du recensement sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits utilisées dans ce rapport représentent les réponses uniques seulement. Les chiffres de la population d'identité autochtone incluent les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Les données de l'EAPA représentent une combinaison des populations ayant une seule ou plusieurs identités autochtones.
Des données ont été fournies pour la population totale d'identité autochtone et, dans certains cas, ces données ont été réparties selon le groupe autochtone, le sexe et le groupe d'âge. Dans le cas des groupes autochtones qui comptent 200 personnes ou moins de 15 ans et plus selon le chiffre du Recensement de la population, seul ce chiffre a été indiqué. Aucune autre donnée n'apparaît pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.
Une population jeune
La population autochtone qui vit à Kenora est plus jeune que la population non autochtone. En 2006, l'âge médian3 de la population autochtone de Kenora était de 25,6 ans, comparativement à 44,2 ans pour la population non autochtone.
En 2006, la moitié (50 %) des Autochtones avaient moins de 25 ans, comparativement à 27 % des non-Autochtones. En outre, seulement 5 % des Autochtones étaient âgés de 65 ans et plus, comparativement à 17 % de la population non autochtone. Un tiers des Autochtones (33 %) à Kenora avaient moins de 15 ans, comparativement à 14 % de leurs homologues non autochtones, (graphique 1). Pour plus de détails sur la répartition selon l'âge voir le tableau 1 à l'annexe.
Graphique 1 : Pyramide des âges pour les populations autochtone et non autochtone, Kenora, 2006
Les enfants autochtones âgés de 14 ans ou moins représentaient 30 % des enfants de la ville. Quatre personnes des Premières Nations sur dix (40 %) étaient âgées de 14 ans ou moins, comparativement à 27 % des Métis.
Les enfants autochtones sont plus susceptibles que les enfants non autochtones de vivre avec un parent seul
En 2006, la majorité (63 %) des enfants autochtones âgés de 14 ans ou moins vivaient avec deux parents. Comparativement à leurs pairs non autochtones, les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre avec une mère seule (22 % vs 16 %), un père seul (7 % vs 2 %), ou avec une personne apparentée autre qu'un grand-parent (7 % vs 0 %). À Kenora on n'a pas déclaré d'enfants autochtones qui vivaient avec un grand-parent (sans les parents) (voir le tableau 2 à l'annexe).
Les jeunes autochtones sont plus susceptibles de fréquenter l'école
Dans l'ensemble, les jeunes autochtones âgés de 15 à 24 ans qui habitaient à Kenora en 2006 affichaient des taux de fréquentation scolaire plus élevés que leurs homologues non autochtones (80 % vs 64 %). Les Autochtones sont plus enclins à retourner aux études plus tard dans la vie que les non-Autochtones. Par exemple, environ 33 % des hommes autochtones âgés de 25 à 34 ans fréquentaient un établissement d'enseignement en 2006, comparativement à 16 % des hommes non autochtones dans le même groupe d'âge (voir le tableau 3 à l'annexe).
L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 a révélé que parmi la population autochtone vivant hors réserve en Ontario, les hommes et les femmes avaient des raisons différentes de ne pas terminer leurs études secondaires. Pour les jeunes hommes autochtones âgés de 15 à 34 ans, la raison la plus souvent indiquée était « voulait travailler », « grossesse/soins des enfants » était la principale raison fournie par les femmes autochtones dans le même groupe d'âge.
La majorité des femmes autochtones ont terminé des études postsecondaires
Plus de la moitié des femmes autochtones (54 %) et plus du tiers des hommes autochtones (34 %) âgés de 25 à 64 ans à Kenora avaient terminé des études postsecondaires, comparativement à 56 % et 57 % respectivement de leurs homologues non autochtones. Les études postsecondaires comprennent un certificat d'une école de métiers, un diplôme d'études collégiales, ou un certificat, diplôme ou grade universitaire. Les hommes et les femmes autochtones étaient plus susceptibles d'avoir terminé des études postsecondaires avec un diplôme d'études collégiales. Parmi la population non autochtone, les hommes étaient plus susceptibles d'avoir un diplôme d'une école de métiers et les femmes étaient plus susceptibles d'avoir terminé des études postsecondaires au niveau collégial ou universitaire, (voir le tableau explicatif 1).
En 2006, quatre hommes autochtones sur dix (39 %) et une femme autochtone sur cinq (19 %) âgés de 25 à 64 ans n'avaient pas terminé leurs études secondaires, comparativement à 19 % et 12 % des hommes et des femmes non autochtones.
Les jeunes hommes autochtones de Kenora étaient plus susceptibles que leurs homologues féminins d'avoir obtenu un grade universitaire
À Kenora, un homme autochtone sur cinq (21 %) âgé de 25 à 34 ans a déclaré détenir un grade universitaire dans le Recensement de 2006, comparativement 8 % de leurs homologues féminins. (Sont inclus tous les certificats, diplômes ou grades au niveau du baccalauréat ou à un niveau supérieur.) Cependant, les femmes autochtones plus âgées (35 à 64 ans) étaient plus susceptibles de détenir un grade universitaire que les hommes autochtones dans le même groupe d'âge (13 % vs 2 %), (voir le graphique 2).
De plus, en 2006, les jeunes hommes autochtones âgés de 25 à 34 ans étaient trois fois plus susceptibles de détenir un grade universitaire que les hommes non autochtones du même groupe d'âge (21 % vs 8 %). Les jeunes femmes autochtones dans le même groupe d'âge étaient moins susceptibles de détenir un grade universitaire (8 % vs 31 %).
Taux de chômage plus élevés
En 2006, le taux de chômage4 pour la population autochtone dans le principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans) à Kenora était plus élevé que celui de la population non autochtone (14,0 % comparativement à 4,0 %). Les taux de chômage étaient plus élevés pour les hommes que pour les femmes, peu importe le groupe de population.
Les taux de chômage étaient plus élevés pour les jeunes de Kenora. En 2006, 18,8 % des jeunes des Premières Nations âgés de 15 à 24 ans étaient au chômage, tout comme 14,3 % des jeunes métis et 12,7 % des jeunes non autochtones, (voir le tableau 4 à l'annexe).
Les taux d'emploi des Métis ressemblent plus à ceux des non autochtones
Une autre mesure du succès sur le marché du travail est le taux d'emploi5. En 2006, les hommes et les femmes métis âgés de 25 à 54 ans à Kenora avaient des taux d'emploi (80,8 % et 81,8 %, respectivement) qui ressemblaient le plus à ceux des hommes et des femmes non autochtones (84,1 % et 85,2 %). Les hommes et femmes des Premières Nations avaient des taux d'emploi plus faibles, soit 65,0 % et 65,9 %, respectivement, (voir le tableau 5 à l'annexe).
Les Autochtones sont aussi susceptibles que les non-Autochtones de travailler à temps plein toute l'année
En 2005, plus d'un Autochtone sur trois (36 %) habitant à Kenora travaillait à temps plein toute l'année6. Ce pourcentage est presque égal à celui des non-Autochtones (37 %).
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d'avoir travaillé à temps plein toute l'année. Près de quatre hommes autochtones sur dix (37 %) et 42 % des hommes non autochtones ont travaillé à temps plein toute l'année, comparativement à 35 % des femmes autochtones et 33 % des femmes non autochtones.
En 2005, les hommes métis (44 %) dans la population active à Kenora étaient plus susceptibles que les hommes des Premières Nations (28 %) et les hommes non autochtones (42 %) de travailler à temps plein toute l'année. Une tendance similaire est observée chez les femmes, alors que le pourcentage de femmes métisses (42 %) avec un emploi à temps plein toute l'année est plus élevé que ceux des femmes des Premières Nations (27 %) et des femmes non autochtones (33 %), (voir le tableau explicatif 2).
Les professions dans « les ventes et les services » étaient les plus courantes
Lorsqu'on étudie le marché du travail d'une région donnée, il est bon d'examiner la composition des professions7. En 2006, les deux catégories professionnelles8 les plus courantes à la fois pour la population active expérimentée autochtone et non autochtone de Kenora étaient les catégories « ventes et services » et « métiers, transports et machinerie et professions connexes ».
Toutefois, il existe un lien entre le sexe de la personne et l'emploi qu'elle occupe. Les hommes étaient beaucoup plus susceptibles que les femmes de travailler dans la catégorie « métiers, transports et machinerie et professions connexes ». Les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes à occuper des emplois dans la catégorie « ventes et services ». Cette constatation vaut aussi bien pour les populations autochtones que les populations non autochtones de Kenora.
En 2006, alors que les hommes autochtones étaient aussi susceptibles que leurs homologues non autochtones d'occuper des emplois dans la catégorie « métiers, transports et machinerie et professions connexes » (41 % vs 40 %), les femmes autochtones étaient proportionnellement plus nombreuses que les femmes non autochtones à occuper des emplois dans « les ventes et les services » (48 % vs 38 %), (voir le tableau 6 à l'annexe).
L'écart des gains se rétrécit
En 2000, les gains médians9 des travailleurs autochtones de Kenora ayant un revenu provenant d'un emploi à temps plein toute l'année (mesuré en dollars de 2005) s'établissaient à 39 304 $. En 2005, ce montant avait augmenté à 42 147 $. Quoique, en 2005, les Autochtones qui occupaient un emploi à temps plein toute l'année continuaient à gagner moins que leurs homologues non autochtones, l'écart s'était rétréci. En 2000, les Autochtones de Kenora qui travaillaient à temps plein toute l'année gagnaient 86 % des gains que touchaient leurs homologues non autochtones. En 2005, ce pourcentage avait augmenté à 95 %, le résultat à la fois d'une augmentation dans les gains des Autochtones et une perte dans les gains des non-Autochtones, (voir le tableau 7 à l'annexe).
Le revenu total est plus faible chez les Autochtones
Le recensement recueille certaines mesures du revenu qui aident à comprendre la situation économique d'une population. Des données sur les gains ont été fournies pour la population qui a travaillé à temps plein pendant toute l'année 2005. Il est également utile d'examiner le revenu total10, car le revenu peut provenir d'autres sources que l'emploi. En 2005, trois Autochtones sur dix (30 %) qui touchaient un revenu à Kenora avaient un revenu total de 40 000 $ ou plus, comparativement à presque quatre sur dix (38 %) de leurs homologues non autochtones. En 2005, les hommes autochtones affichaient le revenu médian le plus faible, qu'il soit comparé à celui des femmes autochtones ou à celui des hommes ou des femmes non autochtones. Le revenu médian des hommes autochtones à Kenora (21 625 $) était un peu plus de la moitié de celui des hommes non autochtones (40 332 $), (voir le tableau 8 à l'annexe).
Pour comprendre ces données, il importe de tenir compte du fait qu'à Kenora, 9 % des Autochtones âgés de 15 ans et plus et 2 % de leurs homologues non autochtones ont déclaré n'avoir aucun revenu en 2005 (données non indiquées).
Près d'un Autochtone sur cinq à Kenora vit sous le seuil de faible revenu
Statistique Canada utilise le concept du seuil de faible revenu (SFR)11 qui est un seuil sous lequel une famille consacrera vraisemblablement une part plus importante de son revenu aux nécessités (nourriture, logement et habillement), comparativement à la famille moyenne. En 2005, près d'un Autochtone sur cinq (18 %) à Kenora avait un revenu qui se situait sous le SFR, comparativement à 7 % des non-Autochtones. En outre, environ un enfant autochtone (14 ans ou moins) sur cinq (21 %) à Kenora vivait sous le SFR, comparativement à 9 % des enfants non autochtones (données non indiquées). Ces données sont fondées sur le seuil de faible revenu avant impôt.
Près de la moitié des Autochtones à Kenora ont déménagé au moins une fois entre 2001 et 2006
Le recensement dénombre les gens là où ils habitent un jour donné. Le 16 mai 2006 (la date du Recensement de 2006), on dénombrait 2 365 Autochtones dans l'agglomération de recensement de Kenora. Ce chiffre ne comprend pas tous les Autochtones qui auraient pu habiter à Kenora à un moment quelconque pendant l'année, mais seulement ceux qui y vivaient ce jour-là12.
Lorsqu'on examine les chiffres de population du recensement, il importe de se rappeler que beaucoup de gens déménagent d'une collectivité à une autre – par exemple, quelqu'un pourrait déménager d'une réserve à une grande ville et revenir dans la réserve la même année. En 2006, plus de la moitié des Autochtones (56 %) à Kenora résidaient à la même adresse que cinq ans auparavant, comparativement à 70 % des non-Autochtones. De 2001 à 2006, environ trois Autochtones sur dix (31 %) avaient déménagé au moins une fois à l'intérieur de Kenora, et le reste (13 %) avait déménagé d'une autre collectivité vers Kenora. Une collectivité peut désigner une autre municipalité, une réserve, ou une région rurale, (voir le tableau 9 à l'annexe).
Lorsqu'on leur a demandé à l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 pourquoi ils avaient déménagé dans la ville, le village ou la communauté où ils vivaient, la plupart des Autochtones vivant hors réserve en Ontario ont indiqué des raisons familiales ou de travail.
Un Autochtone sur neuf habite dans un logement nécessitant des réparations majeures
À Kenora, environ un Autochtone sur neuf (11,0 %) habitait dans un logement nécessitant des réparations majeures13 en 2006, comparativement à 12,2 % en 2001. Par comparaison, la proportion de non-Autochtones vivant à Kenora dans des logements nécessitant des réparations majeures était de 9,4 % en 2006 comparativement à 11,6 % en 2001.
La proportion d'Autochtones habitant dans des logements surpeuplés14 était de 0,6 % en 2006 comparativement à 4,9 % en 2001. Les taux comparables pour la population non autochtone étaient de 0,3 % en 2006 et de 0,4 % en 2001, (voir le tableau 10 à l'annexe).
La majorité des Autochtones déclarent être en bonne santé
La majorité des adultes Autochtones vivant hors réserve (la population âgée de 15 ans et plus) qui habitaient en Ontario15 se sont dit en excellente ou très bonne santé en 2006. Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, 52 % des adultes des Premières Nations vivant hors réserve et 58 % des adultes métis ont affirmé qu'ils étaient en excellente ou très bonne santé. Un autre 26 % des adultes des Premières Nations et 25 % des adultes métis ont déclaré qu'ils étaient en bonne santé.
Six adultes sur dix souffrent d'au moins un problème de santé à long terme
Dans l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, on demandait également au répondant s'il souffrait de problèmes de santé à long terme16 qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Six adultes des Premières Nations vivant hors réserve (60 %) et adultes métis (59 %) sur dix habitant en Ontario ont déclaré qu'ils avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé à long terme. Chez les adultes des Premières Nations, les problèmes de santé chronique les plus souvent déclarés étaient : l'arthrite ou les rhumatismes (25 %), les problèmes respiratoires17 (22 %), l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires ou les troubles dus à un accident cérébrovasculaire (22 %). Chez les adultes métis, l'arthrite ou les rhumatismes étaient les problèmes les plus fréquents (24 %) suivis de l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires ou des troubles dus à un accident cérébrovasculaire (23 %) et des problèmes respiratoires (22 %).
Notes :
- La région géographique couverte dans ce rapport est l'agglomération de recensement (AR) de Kenora. Une agglomération de recensement doit avoir un noyau de population d'au moins 10 000 habitants. L'agglomération de recensement de Kenora ne comprend pas la Première Nation Anishinabe of Wauzhushk Onigum (aussi connue comme Kenora 38B) ni la Première Nation Ochiichagwe'babigo'ining (aussi connue comme The Dalles 38C). Voir la carte de l'AR de Kenora.
- Comprend les personnes ayant déclaré appartenir à plus d'un groupe d'identité autochtone (Indien de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuit) et celles ayant déclaré être Indien des traités ou Indien inscrit et/ou être membre d'une bande indienne ou Première Nation sans déclarer une identité autochtone.
- L'âge médian est le point exact où une moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.
- Le taux de chômage donné correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active dans ce groupe pendant la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006).
- Le taux d'emploi pour un groupe donné (âge, sexe, situation de famille, région géographique, etc.) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006), exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
- L'expression « personnes ayant travaillé à temps plein toute l'année » désigne les personnes âgées de 15 ans et plus qui ont travaillé, à un emploi salarié ou à leur compte, de 49 à 52 semaines surtout à temps plein en 2005.
- Genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé par la personne recensé et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si le recensé n'avait pas d'emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le recensement (le 16 mai 2006), les données portent sur l'emploi qu'il avait occupé le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui avaient deux emplois ou plus devaient donner des renseignements sur l'emploi auquel elles avaient consacré le plus d'heures de travail.
- Les catégories de professions peuvent renfermer une vaste gamme de compétences. Par exemple, la catégorie 'affaires, finance et administration' comprend aussi bien des professions requérant un grade universitaire que des emplois de nature cléricale requérant un diplôme secondaire ou l'équivalent.
- Gains médians : les niveaux des gains et du revenu qui séparent la population en deux parties égales, c'est-à-dire que la moitié de la population reçoit moins que le montant donné, et l'autre moitié reçoit plus. Gains (Salarié ou bénéficiaire d'un revenu d'emploi) : Personnes âgées de 15 ans et plus ayant reçu un revenu au cours de l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net dans une entreprise non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession et de revenu net provenant d'un travail autonome agricole.
- Revenu total - Revenu total en espèces, reçu par les personnes âgées de 15 ans et plus durant l'année civile 2005, provenant des sources suivantes : salaires et traitements (total); revenu agricole net; revenu non agricole net de l'exploitation d'une entreprise non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession; prestations pour enfants; pension de sécurité de la vieillesse et supplément de revenu garanti; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d'assurance-emploi ; autre revenu provenant de sources publiques; dividendes, intérêts d'obligations, de dépôts et de certificats d'épargne, et autre revenu de placements; pensions de retraite et rentes, y compris les rentes de REER et de FERR;- autre revenu en espèces.
- Le seuil de faible revenu est une mesure statistique du seuil de revenu en dessous duquel les Canadiens consacrent approximativement au moins un cinquième de plus de leur revenu que la moyenne des familles à l'alimentation, au logement et à l'habillement. Pour de plus amples renseignements et des informations sur la matrice des seuils de faible revenu après impôt de 2005, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, numéro 92-566-X au catalogue.
- Par exemple, les étudiantsqui retournent vivre chez leurs parents durant l'année doivent être inscrits à l'adresse de leurs parents, même s'ils demeurent ailleurs pendant leurs études ou leur emploi d'été.
- Les logements nécessitant des réparations majeures sont ceux pour lesquels, de l'avis du répondant, il faut effectuer des réparations majeures lorsque la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc.
- Un logement est surpeuplé lorsqu'il compte plus d'une personne par pièce. Les salles de bain, les corridors, les vestibules et les pièces servant exclusivement à des fins commerciales ne sont pas considérés comme des pièces.
- Les données sont présentées pour l'Ontario parce qu'elles ne sont pas disponibles pour Kenora.
- Les problèmes de santé chroniques étaient ceux qui avaient duré ou devaient durer six mois pour lesquels ils avaient reçu un diagnostic d'un professionnel de la santé.
- Les problèmes respiratoires incluent l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème.
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