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Le temps pour se rendre au travail et en revenir

89-622-XWF
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La durée pour se rendre au travail : évolution de 1992 à 2005

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Les données du recensement de 2001 ont montré que la distance médiane des déplacements entre la maison et le lieu de travail habituel a légèrement augmenté entre 1996 et 2001, passant de 7,0 à 7,2 kilomètres.

Parmi les facteurs expliquant la légère hausse de ces distances de déplacement, on note le fait que les emplois, en particulier ceux dans le secteur manufacturier, soient de plus en plus fréquemment localisés dans les banlieues. Cette tendance, qui affecte la plupart des pays industrialisés (Ingram, 1998), fait en sorte qu'un plus grand nombre de travailleurs se déplacent d'une banlieue vers une autre pour se rendre au travail (Statistique Canada, 2003). Selon plusieurs chercheurs, ces navettes entre les banlieues impliqueraient non seulement des distances plus longues mais aussi, parce qu'elles sont beaucoup plus susceptibles de s'effectuer en automobile, une augmentation de la pollution et des pressions supplémentaires sur l'infrastructure urbaine (Luk, 2003; Newman et Kenworthy, 1999). Selon d'autres auteurs néanmoins, des navettes entre banlieues, même si elles sont effectivement plus longues du point de vue des distances parcourues, ne seraient pas nécessairement associées à de plus longues durées de déplacement (Levinson, 1998). Qu'en est-il vraiment?

Les données de l'enquête sur l'emploi du temps de 2005 montrent que la tendance dans la durée moyenne des déplacements entre la maison et le travail est à la hausse. L'augmentation du temps moyen de déplacement est en fait probablement plus importante que ce que laisserait supposer l'évolution modeste des distances parcourues dans les dernières années 1. En 2005, une personne passait en moyenne 63 minutes pour faire l'aller-retour entre son lieu de résidence et son lieu de travail. Comparativement, les temps moyens étaient de 54 minutes en 1992 et de 59 minutes en 1998.

Vu sous une perspective différente, soit la répartition des travailleurs selon le temps alloué pour se rendre et revenir du travail, les conclusions sur l'augmentation des durées sont similaires (graphique 1). En 1992, 17 % des travailleurs allouaient 90 minutes ou plus pour faire l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail. En 2005, c'était le cas du quart des travailleurs (25 %). Au contraire, les travailleurs dont la durée des déplacements était relativement courte, soit 30 minutes ou moins, étaient plus rares en 2005 qu'ils ne l'étaient en 1992 (21 % en 2005 comparativement à 27 % en 1992).

Graphique 1. Proportion de travailleurs selon la durée de l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail, 1992, 1998 et 2005, Canada. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 1. Proportion de travailleurs selon la durée de l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail, 1992, 1998 et 2005, Canada


Variations régionales dans les durées moyennes de déplacement

Les durées moyennes des migrations entre la maison et le travail pour l'ensemble du pays dissimulent des variations relativement importantes selon les régions de résidence.

En Colombie-Britannique, la durée moyenne de l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail n'a pas changé significativement entre 1992 et 2005 (tableau 1). La situation est cependant fort différente dans les autres provinces. Dans les provinces des Prairies par exemple, la durée moyenne des déplacements des travailleurs est passée de 45 minutes en 1992 à 57 minutes en 2005. Dans ces provinces, 71 % des travailleurs consacraient moins d'une heure à faire la navette entre leur maison et leur lieu de travail en 1992 (tableau 2). Ce n'était le cas que de 56 % des travailleurs en 2005.

Tableau 1. Le temps moyen des déplacements pour faire l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail augmente. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Tableau 1. Le temps moyen des déplacements pour faire l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail augmente


Tableau 2. Durée de l'aller-retour entre la maison et le travail selon la région, 1992, 1998 et 2005. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Tableau 2. Durée de l'aller-retour entre la maison et le travail selon la région, 1992, 1998 et 2005

Dans les provinces atlantiques, la durée moyenne des déplacements a également augmenté de manière significative: alors que près de 45 % des travailleurs mettaient moins de 30 minutes à faire l'aller-retour entre leur maison et leur lieu de travail en 1992, ils n'étaient plus que 30 % dans la même situation en 2005 (tableau 2). Au Québec, la proportion de travailleurs prenant une heure et demie ou plus à se déplacer pour se rendre et revenir du travail est passée de 16 % en 1992 à 27 % en 2005. En bref dans toutes les provinces sauf la Colombie-Britannique, plus de travailleurs allouaient une plus longue durée pour faire l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail en 2005 qu'en 1992 (et moins d'entre eux faisaient cet aller-retour en moins d'une heure).

Les différences observées entre les régions dans les durées de déplacement se reflètent également dans les six plus grandes régions métropolitaines du pays. Dans cinq de ces six régions urbaines, les durées moyennes de déplacement étaient significativement plus élevées en 2005 qu'elles ne l'étaient en 19922. Les hausses des durées ont été particulièrement importantes dans les régions métropolitaines de Calgary et Montréal. En 2005, l'aller-retour entre la maison et le travail prenait en moyenne 66 minutes aux résidants de Calgary, soit 14 minutes de plus qu'en 1992 (tableau 1). De façon similaire, la durée moyenne de l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail des travailleurs qui résidaient dans la région métropolitaine de Montréal est passée de 62 minutes en 1992 à 76 minutes en 2005. Les temps moyens des déplacements entre la maison et le lieu de travail ont aussi augmenté dans les régions urbaines de moindre taille, mais de façon moins importante. Au contraire, les travailleurs de Vancouver ne mettaient pas plus de temps en moyenne pour se rendre au boulot en 2005 qu'ils ne le faisaient en 1998 ou en 1992.

La graphique 2 illustre de manière différente la même réalité, soit que dans plusieurs grandes villes, un pourcentage plus important consacre une plus grande partie de sa journée à faire la navette en direction et en provenance du lieu de travail. Les changements les plus importants sont observés à Montréal, Calgary et Edmonton. Par exemple alors qu'en 1992, moins de la moitié travailleurs montréalais mettaient une heure ou plus pour faire l'aller-retour entre la maison et le travail (47 %), c'était le cas de 60 % d'entre eux en 2005. À Calgary, l'augmentation a été encore plus importante : en 2005, 57 % des travailleurs allouaient une heure ou plus pour se rendre et revenir de leur lieu de travail, comparativement à seulement 36 % en 1992. Des informations sur la durée moyenne des déplacements dans d'autres régions urbaines sont présentées dans la deuxième partie du rapport (données de 2005 seulement).

Graphique 2. Proportion des travailleurs dont la durée de l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail est de 60 minutes ou plus, 1992, 1998 et 2005, Canada. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 2. Proportion des travailleurs dont la durée de l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail est de 60 minutes ou plus, 1992, 1998 et 2005, Canada


La durée moyenne des déplacements est en hausse pour les automobilistes comme pour les utilisateurs du transport public

Ces hausses des durées moyennes de déplacement, observées dans la plupart des régions, affectent-elles autant les automobilistes que les utilisateurs du transport public? On sait que les automobilistes consacrent généralement beaucoup moins de temps à se déplacer pour se rendre au travail et en revenir que les utilisateurs du transport en commun (Downs, 2005). En 2005 par exemple, la majorité (55 %) des travailleurs se déplaçant en automobile faisait l'aller-retour entre la maison et le travail en moins de 60 minutes3. C'était loin d'être le cas pour les travailleurs faisant la navette en autobus ou en métro : seulement 13 % d'entre eux prenaient moins d'une heure pour faire l'aller-retour entre leur domicile et leur lieu de travail.

Cela étant dit, la durée moyenne de l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail a augmenté à la fois pour les utilisateurs du transport en commun et pour les utilisateurs de l'automobile entre 1992 et 2005. Spécifiquement, la durée moyenne de l'aller-retour entre la maison et le travail des travailleurs se déplaçant en automobile est passée de 51 minutes en 1992 à 59 minutes en 2005. En ce qui concerne les utilisateurs du transport public, leur durée moyenne de déplacement a augmenté de 13 minutes, passant de 94 minutes en 1992 à 106 minutes en 2005.

Du point de vue de la répartition des travailleurs selon les durées moyennes des déplacements et le moyen de transport utilisé, l'histoire est sensiblement la même. En 2005, presque deux tiers (64 %) des travailleurs qui utilisaient le transport en commun consacraient 1 heure et demie de leur journée (ou plus) à faire la navette entre leur domicile et leur lieu de travail (graphique 3). En 1992, la proportion correspondante était de seulement 48 %.

Pour ce qui est des travailleurs se déplaçant en automobile (comme conducteurs ou passagers), la proportion d'entre eux dont la durée de la migration entre la maison et le lieu de travail était de 1 heure et demie ou plus est passée de 15 % en 1992 à 21 % en 2005.

Graphique 3. Durée de l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail, selon le moyen de transport, 1992, 1998 et 2005. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 3. Durée de l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail, selon le moyen de transport, 1992, 1998 et 2005


L'automobile demeure le moyen privilégié pour se rendre au travail

Pour les trois années de références de l'enquête sur l'emploi du temps, le pourcentage de travailleurs utilisant la voiture pour faire la navette entre la maison et leur lieu de travail n'a pas changé. En effet lors de ces trois années, environ 86 % des travailleurs ont utilisé l'automobile pour faire, en tout ou en partie, l'aller-retour entre la maison et le lieu de travail (comme conducteur ou comme passager). La proportion des travailleurs qui utilisaient principalement l'automobile, c'est-à-dire ceux qui utilisaient un véhicule privé pour une durée équivalent à plus de la moitié de leur aller-retour, est demeurée sensiblement la même durant les trois années (environ 82 %). Les résultats du recensement de 2001 illustrent aussi la popularité du véhicule privé comme mode de transport pour se rendre au travail. En 2001, 74 % se rendaient habituellement au travail en voiture comme conducteur (comparativement à 73,3 % en 1996) et 6,9 % comme passagers 4.

L'utilisation du transport public est beaucoup moins fréquente. En 2005, seulement 12 % des travailleurs ont utilisé l'autobus ou le métro pour se rendre au travail (pour effectuer une partie ou la totalité de leur aller-retour entre la maison et leur travail). Cette proportion n'était pas différente statistiquement des proportions observées en 1992 et en 1998. La proportion de travailleurs utilisant le transport en commun pour se rendre au travail est cependant plus élevée dans les grandes régions urbaines, où le service est accessible à la plupart des travailleurs. En 2005, 20 % de travailleurs résidant dans les six plus grandes régions métropolitaines ont utilisé l'autobus ou le métro pour faire une partie ou la totalité de leur déplacement. Encore une fois, cette proportion n'a pas varié significativement entre 1992 et 2005.

Finalement, le nombre de personnes qui faisaient une partie ou la totalité de leur navette entre la maison et le travail à pied ou à bicyclette semble avoir diminué entre 1992 et 2005, passant de 15 % à 11 %. L'augmentation des distances moyennes de déplacement, ajouté au fait que ces déplacements se font plus souvent d'une banlieue à l'autre, pourrait être lié au déclin des déplacements à pied ou à bicyclette.


La hausse de la durée des déplacements affecte autant ceux qui font des arrêts entre la maison et le travail que ceux qui se rendent directement

Avec la hausse du nombre de familles comptant deux travailleurs, certains pourraient être portés à croire que la hausse des temps moyen des déplacements ont surtout augmenté pour les parents qui doivent faire diverses courses en se rendant au travail - notamment faire des détours pour laisser les enfants à la garderie ou à l'école.

Lorsque l'on sépare les travailleurs entre le groupe de ceux qui se rendent directement au travail sans faire de courses et celui de ceux qui font une ou plusieurs courses entre la maison et le travail, on se rend cependant compte que cette hypothèse ne tient pas. En effet, pour ces deux groupes, le temps moyen des déplacements quotidiens entre la maison et le travail a augmenté sensiblement de la même façon. En 2005, les navetteurs qui se rendaient directement de la maison au travail et du travail à la maison (sans faire de courses ou d'arrêts) passaient en moyenne 58 minutes en déplacement, une augmentation de 10 minutes par rapport à 1992. Pour ce qui est des travailleurs qui faisaient un ou des arrêts entre la maison et le lieu de travail (et/ou inversement), le temps moyen de déplacement, excluant le temps arrêté, était de 9 minutes plus élevé en 2005 qu'il ne l'était en 1992 (75 minutes contre 66 minutes en moyenne en 1992).

Un plus grand nombre de personnes se déplacent simultanément à l'heure de pointe

Peu importe l'angle sous lequel on regarde la situation (la région, le moyen de transport utilisé, la population faisant des courses versus celle n'en faisant pas), on constate que la durée moyenne des déplacements des travailleurs entre la maison et le lieu de travail a généralement augmenté depuis 1992. Comment expliquer cette réalité? En plus de l'augmentation des distances moyennes pour se rendre au travail, on peut ajouter l'augmentation du niveau de congestion dans les régions urbaines.

Il existe plusieurs définitions de la congestion et plusieurs méthodes peuvent d'ailleurs être utilisées pour en mesurer le niveau (Transports Canada, 2006; Gourvil et Joubert, 2004) 5. L'enquête sur l'emploi du temps ne permet pas de mesurer de façon directe la congestion routière dans les différentes grandes villes et régions du pays. Cependant, les données de l'enquête peuvent être utilisées pour calculer le nombre estimatif de personnes qui sont sur la route à divers moments de la journée.

Reflétant la hausse de la population totale et croissance de l'emploi entre 1992 et 2005, le graphique 4 montre que le nombre de personnes qui se déplacent simultanément (peu importe le moyen de transport) a augmenté significativement depuis 1992 et ce, à la plupart des moments de la journée. Les écarts entre 1992 et 2005 durant les heures de pointe sont particulièrement marqués. Cela peut notamment s'expliquer par le fait que le taux de chômage moyen pour l'année 1992 était de 11,2 % en 1992, comparativement à seulement 6,8 % en 2005. Non seulement la population en générale a-t-elle augmenté entre 1992 et 2005, mais la population occupant un emploi (et ayant à se déplacer à l'heure de pointe) a fait un bond important entre les deux années.

Il existe aussi des différences entre 2005 et 1998, mais celles-ci sont surtout observables pour les heures de pointe. On note finalement que c'est entre 17:00 et 17:10 qu'est atteint le sommet du nombre de personnes âgées de 15 ans et plus se déplaçant simultanément.

Graphique 4. Variation du nombre estimatif de personnes qui se déplacent, selon l'heure de la journée, 1992, 1998 et 2005. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 4. Variation du nombre estimatif de personnes qui se déplacent, selon l'heure de la journée, 1992, 1998 et 2005

Si la majorité des personnes (travailleurs comme non travailleurs) se déplaçant aux heures de pointes le faisait en transport public, à pied ou à bicyclette, l'impact sur le niveau global de congestion serait probablement moindre. Des études ont en effet démontré que l'automobile privée est le mode de transport qui contribue le plus à la congestion routière (Downs, 2005). Les données de l'enquête sur l'emploi du temps montrent cependant que le nombre de personnes se déplaçant sur les routes en tant que conducteurs a aussi augmenté significativement depuis 1992 (et ce à toutes heures de la journée). Entre 1998 et 2005, l'augmentation du nombre total de conducteurs se déplaçant sur les routes au même moment s'est surtout fait ressentir durant la période de pointe du matin (Graphique 5).

Graphique 5. Variation du nombre estimatif de conducteurs sur les routes selon l'heure de la journée, 1992, 1998 et 2005. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 5. Variation du nombre estimatif de conducteurs sur les routes selon l'heure de la journée, 1992, 1998 et 2005

Malgré les apparences, il serait cependant difficile ici d'identifier la principale cause de la hausse des durées moyennes de déplacements observées entre 1992 et 2005. Trop de facteurs sont inconnus, entre autre l'évolution réelle du niveau de congestion dans toutes les régions du Canada, la progression du nombre d'accidents et d'événements non récurrents qui occasionnent la congestion routière ou certains facteurs spécifiques à certaines régions métropolitaines. Il est néanmoins réaliste de penser que la combinaison de la légère augmentation des distances parcourues et de la hausse significative du nombre de personnes présentes sur les routes au même moment, peuvent avoir eu un rôle à jouer dans la progression de la durée moyenne des déplacements des travailleurs.

Dans la prochaine section on compare, en se concentrant uniquement sur les données de l'enquête sur l'emploi du temps de 2005, l'importance relative des différents facteurs qui sont associés à une hausse ou une diminution des durées de déplacements.

Notes :

  1. Il est à noter que les informations les plus récentes sur l'évolution des distances ne sont cependant connues que pour la période entre 1996 et 2001.
  2. L'enquête sociale générale est un sondage comptant un nombre de participants beaucoup moins élevé que le recensement. Bien que l'enquête de 2005 était constituée de 20 000 participants au total, ce n'était pas le cas pour les enquêtes de 1998 et 1992 (qui comptaient environ 10 000 répondants chacune). Pour cette raison, il est impossible de fournir des estimations de qualité sur l'évolution des temps de déplacements pour toutes les régions métropolitaines du pays. Pour des informations plus détaillées sur les distances de déplacements entre le domicile et le lieu de travail dans les 27 régions métropolitaines, prière de se référer au document : Où travaillent les Canadiens et comment s'y rendent-ils?, Statistique Canada, 2003. Pour des informations plus détaillées sur les durées de déplacement pour d'autres régions métropolitaines en 2005, voir plus loin dans le texte ainsi que le tableau en annexe.
  3. Les automobilistes sont ceux qui ont fait la plus grande partie de leur navette à bord d'un véhicule privé (comme conducteur ou passager). Il en va de même pour les utilisateurs du transport en commun.
  4. Il est à noter que dans le recensement, on demande aux répondants d'identifier qu'un seul moyen de transport, soit celui avec lequel ils font la plus longue distance. L'enquête sur l'emploi du temps permet de son côté d'identifier tous les moyens de transport utilisés par les travailleurs pour se rendre au travail.

  5. Voir à ce sujet l'étude récente commandée par Transports Canada sur le coût de la congestion dans les grandes régions métropolitaines (2006).

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Date de modification : 2006-07-12 Avis importants