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Les entreprises canadiennes prévoient dépenser 15,4 milliards de dollars au titre de la recherche-développement (R-D) en 2014, ce qui représente une baisse de 0,9 % par rapport à 2013. La reprise des dépenses au titre de la R-D industrielle après le ralentissement économique en 2008 demeure lente. Depuis 2008, l’unique augmentation annuelle des dépenses en R-D industrielle a eu lieu en 2011 (CANSIM 358-0024).

L’exécution de la recherche-développement (R-D) industrielle compte deux grandes catégories de dépenses : les dépenses courantes et les dépenses en capital. Les dépenses courantes comprennent les salaires et traitements et d’autres dépenses courantes, comme les achats autres que d’immobilisations de matériel requis pour soutenir les activités de R-D, les dépenses au titre de la sécurité et les coûts des consultants sur place qui ne sont pas des employés de l’entreprise mais qui effectuent de la R-D dans ses locaux. Le matériel comprend la documentation de référence, tel que les livres, les revues et les abonnements à des bibliothèques, des sociétés scientifiques, etc., les coûts de développement de prototypes ou de modèles en dehors de l’entreprise déclarante, le matériel de laboratoire, ainsi que les frais administratifs et autres frais généraux. Les dépenses en capital comprennent les dépenses relatives aux terrains, aux immeubles, aux appareils et à l’équipement.

En 2014, les dépenses courantes en R-D atteindront 14,3 milliards de dollars, les salaires et traitements représentant 9,5 milliards de dollars et les 4,8 milliards de dollars restants étant affectés à d’autres dépenses courantes, comme l’achat de matériel autre que des immobilisations, les contrats des consultants sur place et les produits nécessaires pour soutenir les activités de R-D. Les dépenses courantes au titre de la R-D devraient représenter 93 % des dépenses totales en R-D industrielle (CANSIM 358-0024).

Les dépenses en capital au titre de la R-D, qui concernent par exemple les appareils, l’équipement, les terrains et les immeubles, devraient représenter 7 % des dépenses totales en R-D industrielle en 2014, soit 1,1 milliard de dollars. En 2001, les dépenses en capital au titre de la R-D comptaient pour 11 % des dépenses totales des entreprises; depuis, cette proportion se situe dans les environs de 7 % (CANSIM 358-0024).

La R-D industrielle est concentrée

Au Canada, les dépenses au titre de la R-D industrielle sont concentrées dans les 100 principales entreprises qui devraient exécuter la moitié (50 %) des activités totales de R-D industrielle en 2014 (tableau 4).

Six groupes d’industries devraient représenter plus de la moitié (54 %) des dépenses en R-D industrielle en 2014, deux dans le secteur de la fabrication et quatre dans les industries de services. Ces six groupes principaux sont en tête des activités de R-D industrielle depuis 2008 (CANSIM 358-0024).

Dans le secteur de la fabrication, la fabrication de produits aérospatiaux et leurs pièces (1,4 milliard de dollars) et la fabrication de matériel de communication (1,3 milliard de dollars) représenteront les plus importantes dépenses au titre de la R-D, qui devraient atteindre un total de 7,1 milliards de dollars en 2014, en baisse de 0,4 % par rapport à 2013 (CANSIM 358-0024).

Dans les industries de services, ce sont les services de recherche et de développement scientifiques (1,9 milliard de dollars), la conception de systèmes informatiques et services connexes (1,3 milliard de dollars), le commerce de gros (1,2 milliard de dollars) et l’industrie de l’information et l’industrie culturelle (1,2 milliard de dollars) qui seront en tête des dépenses au titre de la R-D. En 2014, les dépenses en R-D des industries de services devraient atteindre 6,9 milliards de dollars, en baisse de 0,5 % par rapport à 2013. En dépit de ce recul, la part des dépenses en R-D des industries de services augmente généralement depuis 2001 (CANSIM 358-0024).

Propension à effectuer de la R-D dans les différents secteurs de l’industrie

La propension des entreprises à effectuer de la R-D varie aussi en fonction du secteur. En 2011, soit l’année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles, 2,3 % de toutes les entreprises du Canada ayant au moins un employé ont effectué de la R-D. Selon cette mesure de la propension à effectuer de la R-D, les deux principaux secteurs étaient le secteur de la fabrication, où l’on constatait la plus grande propension des entreprises à effectuer de la R-D (18,3 %), suivi de l’industrie de l’information et de l’industrie culturelle (10,3 %). Les entreprises du secteur du transport et de l’entreposage étaient les moins susceptibles d’effectuer de la R-D (0,4 %). Les secteurs du commerce de détail (0,5 %) et de la finance, des assurances et des services immobiliers (0,6 %) comptaient aussi peu d’entreprises effectuant de la R-D (tableau 14-3).

Évolution de la R-D industrielle au Canada

Bien que la R-D industrielle soit fortement concentrée dans certaines industries, au fil du temps cette concentration a changé en réponse à l’évolution des besoins et des intérêts des secteurs d’activité. Par exemple, les dépenses en R-D des entreprises du secteur de l’extraction de pétrole et de gaz devraient passer de 88 millions de dollars en 1999 à 827 millions de dollars en 2014. De même, les dépenses en R-D des entreprises du secteur des services scientifiques de R-D ont aussi augmenté, passant de 264 millions de dollars à 1,9 milliard de dollars durant la même période (CANSIM 358-0024).

En 2007, les entreprises du secteur de la fabrication des produits aérospatiaux et leurs pièces ont dépensé 925 millions de dollars en R-D industrielle, alors qu’en 2014, on prévoit des dépenses de 1,4 milliard de dollars (CANSIM 358-0024).

Traditionnellement, le secteur de la technologie de l’information et des communications (TIC) (définition) représente une part importante de la R-D industrielle au Canada. Après avoir atteint un sommet de 6,1 milliards de dollars en 2001, la R-D dans le secteur des TIC devrait tomber à 4,6 milliards de dollars en 2014. Ce recul est principalement attribuable à la réduction des dépenses en R-D dans le secteur de la fabrication de matériel de communication, qui devraient passer de 3,2 milliards de dollars en 2001 à 1,3 milliard de dollars en 2014 (CANSIM 358-0024).

La R-D industrielle à l’étranger dépasse les sommets d’avant la récession

L’incertitude économique qui a commencé à s’installer vers la fin de 2008 a contribué à la diminution de l’exécution de R-D industrielle à l’échelle de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la plupart des pays membres déclarant un recul des dépenses en R-D en 2009 et 2010. Toutefois, en 2011, les dépenses globales en R-D industrielle dans les pays membres de l’OCDE dépassaient celles de 2008, et les estimations pour 2012 étaient en hausse. (Source : OCDE (2013) - Principaux indicateurs de la science et de la technologie, vol 2– DIRDE en dollars de la parité des pouvoirs d’achat). En 2012, les dépenses intra-muros en R-D industrielle dans l’ensemble des pays de l’OCDE avaient augmenté de plus de 10 % par rapport aux niveaux de 2008.

Bien que la R-D industrielle au Canada ait augmenté en 2011, après deux années de contraction en 2009 et 2010, elle ne s’est toujours pas rétablie au niveau de 2008. Parmi les pays du G-7, la France, l’Allemagne, l’Italie et les États-Unis ont déclaré des hausses de plus de 10 % entre 2008 et 2012, alors que la R-D industrielle au Royaume-Uni a connu une évolution semblable à celle du Canada, affichant tout de même une légère hausse entre 2008 et 2012.

Au Canada, le ratio des dépenses intra-muros en recherche-développement des entreprises (DIRDE) au produit intérieur brut (PIB) a atteint un sommet de 1,3 % en 2001, au plus fort de la bulle technologique. Il a chuté à 1,2 % en 2002. En 2012, le ratio au Canada s’établissait à 0,9 %. En revanche, le ratio global dans les pays de l’OCDE est passé de 1,5 % en 2004 à 1,6 % en 2012. (Source : OCDE (2013) - Principaux indicateurs de la science et de la technologie, vol 2 – DIRDE en pourcentage du PIB).

En comparaison, le ratio des DIRDE en Australie, qui comme le Canada est un pays où le secteur des ressources est important, est passé de 0,7 % en 2000 à 1,2 % en 2011. Le ratio des États-Unis a atteint un sommet de 1,9 % en 2000 puis a chuté à 1,70 % en 2004, pour rebondir à 2,0 % en 2012. (Source : OCDE (2013) - Principaux indicateurs de la science et de la technologie, vol 2 – DIRDE en pourcentage du PIB)

La R-D industrielle principalement financée par les entreprises exécutantes

Au Canada, les entreprises ont continué de financer la majorité de leurs activités de R-D par l’entremise de leurs propres opérations, les fonds provenant de l’interne couvrant 13,8 milliards de dollars (soit 85 %) de toutes les dépenses en R-D industrielle en 2012. Les fonds provenant de l’étranger, qui représentent 1,7 milliard de dollars, arrivent en deuxième place (CANSIM 358-0207).

Les fonds provenant de sources publiques ont augmenté de 6,4 % de 605 millions de dollars en 2011, pour s’établir à 644 millions de dollars en 2012, la hausse du financement provincial ayant plus que compensé le recul du financement fédéral (CANSIM 358-0207).

Principaux domaines scientifiques ou technologiques

Le principal domaine scientifique ou technologique du génie et technologie est demeuré le domaine scientifique de R-D industrielle dominant depuis 2009, la première année pour laquelle des données sur les domaines scientifiques ou technologiques sont disponibles. En 2012, l’année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles, la R-D en sciences de génie et technologie représentait 12,7 milliards de dollars (79 %) de la R-D industrielle exécutée. Les domaines des sciences exactes et naturelles et des sciences médicales et de la santé comptaient pour 10 % chacun, alors que le domaine des sciences agricoles constituait le reste 2 % (CANSIM 358-0140).

En 2012, les domaines scientifiques et technologiques ayant les dépenses en R-D les plus importantes étaient le génie électrique, le génie électronique et la technologie de l’information (3,6 milliards de dollars), le génie logiciel (2,6 milliards de dollars) et le génie mécanique (2,3 milliards de dollars). Ensemble, ces trois domaines des sciences et technologies, qui font tous partie du principal domaine scientifique ou technologique du génie et technologie, représentaient plus de la moitié (52 %) de toute la R-D industrielle (CANSIM 358-0140).

Domaine scientifique ou technologique par secteur et groupe d’industries

En 2012, les industries affichant les dépenses les plus élevées en sciences de génies et technologies correspondaient aux industries exécutant le plus de R-D dans l’ensemble, les principales étant fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces (1,5 milliard de dollars), fabrication de matériel de communication (1,5 milliard de dollars) et les services de R-D scientifiques (1,2 milliard de dollars) (CANSIM 358-0140).

Différents groupes d’industries ont prédominé dans les trois domaines scientifiques ou technologiques enregistrant les dépenses globales de R-D les plus élevées. La R-D en génie électrique, en génie électronique et en technologie de l’information (3,6 milliards de dollars) était exécutée principalement par des entreprises des industries de la fabrication de matériel de communication (978 millions de dollars), des services de R-D scientifiques (671 millions de dollars), du commerce de gros (400 millions de dollars), de l’industrie de l’information et de l’industrie culturelle (328 millions de dollars) et de la fabrication d’instruments de navigation, de mesure et de commande et d’instruments médicaux (263 millions de dollars) (CANSIM 358-0140).

La majeure partie de la R-D dans le domaine de génie du logiciel (2,6 milliards de dollars) a été effectuée dans les industries de la conception de systèmes informatiques et services connexes (674 millions de dollars), des industries de l’information et de la culture (596 millions de dollars) et de services de recherche et développement scientifiques (209 millions de dollars) (CANSIM 358-0140).

Les industries de la fabrication (1,7 milliard de dollars) représentaient la plus grande partie des 2,3 milliards de dollars consacrés à la R-D en génie mécanique en 2012. La R-D en génie mécanique était 2,3 milliards de dollars en 2012 en baisse par rapport à 2011 (2,8 milliards), en raison de la réduction des dépenses des fabricants (CANSIM 358-0140).

Du montant de 1,5 milliard de dollars consacré à la R-D dans le domaine des sciences exactes et naturelles, la plus grande part (912 millions de dollars, soit 59 %) provient des entreprises des industries de services, suivies des entreprises du secteur de la fabrication (391 millions de dollars, soit 25 %) (CANSIM 358-0140).

Les dépenses de R-D en sciences médicales et de la santé atteignaient 1,6 milliard de dollars en 2012, quatre industries comptaient pour 91 % de toutes ces dépenses : services de recherche et de développement scientifiques (522 millions de dollars), commerce de gros (493 millions de dollars), fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments (360 millions de dollars) et soins de santé et assistance sociale (66 millions de dollars) (CANSIM 358-0140).

Les activités de recherche-développement dans le domaine des sciences agricoles étaient réparties entre le secteur de la fabrication (42 %), les industries de services (33 %) et tous les autres secteurs (26 %) (CANSIM 358-0140).

En 2012, 745 millions de dollars ont été dépensés dans le secteur du génie de l’environnement et 280 millions de dollars en sciences de la Terre et sciences connexes de l’environnement. L’industrie de l’extraction minière et de l’extraction de pétrole et de gaz représentait 64 % (178 millions de dollars) de toutes les dépenses en R-D dans le domaine des sciences de la Terre et sciences connexes de l’environnement, et 77 % (577 millions de dollars) des dépenses en R-D en génie de l’environnement (CANSIM 358-0140).

Les industries dans lesquelles la distribution de R-D dans des principaux domaines scientifique ou technologique était le plus de variété comprenaient le commerce de gros et les services de recherche-développement. Un peu plus de la moitié (52 %) des 1,3 milliard de dollars en R-D effectuée par des entreprises de l’industrie du commerce de gros en 2012 a été consacrée aux technologies du génie, alors que les sciences médicales et de la santé comptaient pour 40 %; les autres secteurs concernés sont les sciences agricoles (6 %) et les sciences naturelles (5 %). Les entreprises de l’industrie des services de recherche-développement scientifiques ont dépensé 1,9 milliard de dollars en R-D en 2012; les technologies du génie représentaient 63 % de ce montant, suivies des sciences médicales et de la santé (28 %), des sciences naturelles (7 %) et des sciences agricoles (2 %) (CANSIM 358-0140).

Augmentation de la R-D dans le secteur de l’énergie

Alors que les dépenses intra-muros en R-D industrielle ont accusé une légère baisse entre 2011 et 2012, la R-D en technologies de l’énergie a augmenté considérablement pour atteindre 2,0 milliards de dollars, en hausse de 18,4 % par rapport à 2011. Cette hausse est en grande partie attribuable à des augmentations de la R-D en technologies des combustibles fossiles, qui s’est accrue de 24,9 % pour passer à 1,5 milliard de dollars en 2012. La R-D relative aux technologies des combustibles fossiles était concentrée dans deux domaines : les technologies des sables bitumineux et du pétrole brut lourd, où la R-D a augmenté de 53,6 % pour atteindre 886 millions de dollars, et les technologies du pétrole brut et du gaz naturel, qui n’ont presque pas changé à 554 millions de dollars (en hausse de 553 millions de dollars en 2011) (CANSIM 358-0214).

La R-D en technologies de l’énergie électrique a augmenté de 9,9 % pour atteindre 100 millions de dollars en 2012 (CANSIM 358-0214).

Par contre, les dépenses en R-D dans les technologies d’efficacité énergétique ont reculé de 5,9 % pour se chiffrer à 80 millions de dollars etles technologies des ressources énergétiques renouvelables ont reculé de 18,9 % à 86 millions de dollars entre 2011 et 2012. (CANSIM 358-0214).

Dépenses en R-D par province

À l’échelle nationale, les dépenses en R-D industrielle se sont établies à 16,2 milliards de dollars en 2012. Les dépenses en R-D industrielle de 7,3 milliards de dollars en Ontario, en baisse de 4,0 % par rapport à 2011, et de 4,6 milliards de dollars au Québec, également en baisse de 3,6 % par rapport à l’année précédente. Ces provinces ont continué de représenter la plus grande partie (74 %) des dépenses de R-D industrielle en 2012. On constate un recul des dépenses en R-D dans la plupart des secteurs en Ontario. Au Québec, le déclin s’est produit principalement dans les industries de services (CANSIM 358-0161).

La R-D industrielle a augmenté de 7,8 % pour atteindre 2,0 milliards de dollars en Alberta en 2012. Cette hausse est entièrement attribuable à l’industrie de l’extraction minière et pétrole et de gaz, où les dépenses en R-D ont grimpé de 234 millions de dollars (CANSIM 358-0161).

Au Manitoba, les dépenses en R-D industrielle ont augmenté de 9,7 % en 2012 pour atteindre 215 millions de dollars, principalement en raison des dépenses accrues dans le secteur de la fabrication. Entre-temps, les dépenses en R-D en Saskatchewan ont chuté de 2,6 % par rapport à 2011, pour s’établir à 188 millions de dollars en 2012, sous l’effet du léger repli des dépenses courantes en R-D (salaires, traitements et autres dépenses courantes) (CANSIM 358-0161).

On constate également une baisse des dépenses en R-D industrielle en Colombie-Britannique en 2012, lesquelles ont diminué de 4,4 % par rapport à l’année précédente pour passer à 1,6 milliard de dollars. Les dépenses en R-D dans les industries des services ont reculé, notamment dans les services de R-D scientifiques, où les dépenses sont passées de 300 millions de dollars à 266 millions de dollars, et dans l’industrie de l’information et l’industrie culturelle, où elles sont passées de 168 millions de dollars à 143 millions de dollars, ce qui a contrebalancé la hausse modérée observée dans le secteur de la fabrication de la province (CANSIM 358-0161).

Dans la région de l’Atlantique, c’est à Terre-Neuve-et-Labrador (95 millions de dollars) et en Nouvelle-Écosse (81 millions de dollars) que les dépenses en R-D sont les plus élevées. Les dépenses en R-D industrielle à l’Île-du-Prince-Édouard étaient en hausse et atteignaient 24 millions de dollars en 2012 (CANSIM 358-0161).

Les dépenses en R-D industrielle au Nouveau-Brunswick ont diminué de 29.6 % entre 2011 et 2012 pour s’établir à 69 millions de dollars, principalement en raison du déclin des dépenses en R-D dans les industries de services (CANSIM 358-0161).

Personnel affecté à la R-D

Le nombre d’employés affecté à la R-D en 2003 s’établissait à 127 230 en équivalenttemps plein (ETP). Suivant la même tendance que les dépenses en R-D, le personnel affecté à la R-D a augmenté régulièrement jusqu’en 2008 lorsqu’il a atteint un sommet de 172 744 ETP. En 2009, les employés affectés à la R-D en ETP a commencé à diminuer, s’établissant à 132 156 en 2012 (CANSIM 358-0024).

Les employés affectés à la R-D sont classés dans trois catégories : professionnels, techniciens et autres. Les « professionnels » sont des chercheurs, comme des scientifiques et des ingénieurs ou des administrateurs de la R-D. Les« techniciens » comprennent les techniciens et les technologues et les employés qualifiés qui aident les scientifiques et les ingénieurs à effectuer la R-D. Les « autres » employés affectés à la R-D se composent du personnel de soutien administratif participant directement aux activités de R-D. En 2012, le personnel était composé de professionnels à 67 %, de techniciens à 25 % et d’autres employés à 8 % (CANSIM 358-0024).

En 2012,70 044 ETP affectés à la R-D travaillaient dans les industries de services. Au sein des industries de services, c’était la conception de systèmes informatiques et services connexes qui comptaient le plus grand nombre des employés affecté à la R-D, 16 692 ETP. L’industrie desservices de recherche et de développement scientifiques suit avec 14 273 ETP affecté à la R-D (CANSIM 358-0024).

Le secteur des fabricants avait 56 445 ETP affectés à la R-D en 2012. Dans ce secteur, l’industrie la plus importante pour le personnel affecté à la R-D en ETP était celle des équipements de communication avec 8 684. Cette dernière était suivie de l’industrie aérospatiale avec 7 294 (CANSIM 358-0024).

Au niveau provincial, l’Ontario employait 61 200 ETP (46 %) des employés affectés à laR-D en 2012, le Québec en employait 42 951 (33 %) et la Colombie-Britannique et l’Alberta en employaient respectivement 14 167 (11 %) et 7 774 (6 %). Le Manitoba en employait 1 787 ETP en exécutant la R-D. Dans les provinces de l’Atlantique en ordre de nombre d’employés affecté à la R-D, la Nouvelle-Écosse en employait 980 ETP, le Nouveau-Brunswick 867, Terre-Neuve-et-Labrador 617 et l’Île-du-Prince-Édouard 256 en 2012 (CANSIM 358-0161).

Paiements imputés à la technologie

Les entreprises qui effectuent ou qui financent la R-D ont aussi versé et reçu des paiements liés à l’utilisation des technologies. En 2012, les dépenses liées à la technologie s’établissaient à 952 millions de dollars, alors que les recettes atteignaient 1,6 milliard de dollars. Les dépenses relatives aux brevets (563 millions de dollars) représentaient la plus grande part des dépenses en propriété intellectuelle, alors que les paiements pour des services d’assistance technique, les procédés industriels et le savoir-faire, soit 320 millions de dollars, représentaient la majeure partie des autres paiements liés à la technologie. Les recettes provenant des paiements relatifs à la technologie affichaient des tendances similaires, les brevets représentant le plus gros montant (1,0 milliard de dollars) et l’assistance technique, les procédés industriels et le savoir-faire constituant la plus grande part du montant restant (512 millions de dollars) (CANSIM 358-0212).

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