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Le personnel de la recherche et du développement (R-D) joue un rôle clé dans l'avancement de la R-D. Ce bulletin de Statistique des sciences fait état du nombre d'équivalents temps plein affectés à la R-D au Canada de 1997 à 2006. Le personnel de R-D est réparti en trois groupes : chercheurs, techniciens et personnel auxiliaire.

En 2006, le nombre total de personnes menant des activités de R-D au Canada était de 226 250, en hausse de 4,2 % par rapport à 2005. Entre 1997 et 2006, le personnel de R-D a augmenté de 55,3 % (tableau 1-1).

Le secteur des entreprises commerciales est le principal employeur canadien de personnel de R-D. En 2006, il représentait 66 % de l'ensemble du personnel de R-D. Il comptait pour 90 % de la croissance du personnel de R-D de 2005 à 2006, soit 8 200 équivalents temps plein. Le deuxième secteur où prédomine le personnel de R-D est celui de l'enseignement supérieur, où se trouvait le quart de l'ensemble du personnel de R-D en 2006. Suivait l'administration fédérale, qui en comptait 7 % (tableau 1-1, 1-2, 1-4 et tableau 1-5).

L'Ontario et le Québec ont la plus forte proportion de personnel de R-D au Canada. En 2006, un peu moins de la moitié du personnel de R-D travaillait en Ontario (45 %), suivie du Québec (31 %), de la Colombie-Britannique (9 %) et de l'Alberta (7 %). (tableau 2-1)

Par rapport à 1997, la composition du personnel de R-D en 2006 s'est modifiée légèrement, de sorte qu'il s'y trouve plus de techniciens et moins de chercheurs, alors que le personnel auxiliaire est resté constant. Les chercheurs se maintiennent toutefois en majorité. En 2006, ils représentaient 62 % du personnel de R-D, les techniciens, 25 % et le personnel auxiliaire, 13 % (tableau 3-2).

Le personnel de R-D au Canada travaille essentiellement dans le domaine des sciences naturelles et du génie, où sa proportion, en hausse depuis 1997, avoisinait 90 % en 2006. La croissance est surtout attribuable au secteur des entreprises commerciales, dont les données sont limitées aux activités de ce domaine. Entre-temps, la part du personnel de R-D en sciences sociales et humaines est passée de 15 % en 1997 à 12 % en 2006 (tableau 3-3).

En 2006, les chercheurs fédéraux représentaient 45 % de l'ensemble du personnel de R-D de l'administration fédérale, le reste étant réparti entre les techniciens et le personnel auxiliaire. La majorité du personnel de R-D de l'administration fédérale travaille dans le domaine des sciences naturelles et du génie. Sur la dernière décennie, toutefois, la part du personnel de R-D de l'administration fédérale était en hausse dans les sciences sociales et humaines, passant de 4 % à 6 % (tableau 1-2).

En 2006, le secteur des entreprises commerciales comptait 63 % des chercheurs, 77 % des techniciens et 58 % du personnel auxiliaire. La même année, le secteur de l'enseignement supérieur avait dans ses rangs 31 % des chercheurs, 12 % des techniciens et 24 % du personnel auxiliaire (tableaux 1-4, 1-5 et 3-2).

Le nombre de chercheurs équivalents temps plein a augmenté de 3 % entre 2005 et 2006, avec l'ajout de 3 960 postes (tableau 3-2).

En 2006, les étudiants au doctorat représentaient 71 % du total des chercheurs dans l'enseignement supérieur. Ils étaient 52 % à concentrer leur travail en sciences naturelles et en génie, et le reste en sciences sociales et humaines (tableau 4-3).

En 2005, par rapport à certains pays de l'OCDE, on dénombrait 8,2 chercheurs pour 1 000 personnes employés dans la population active au Canada, alors que la proportion s'élevait à 9,6 et à 12,7 aux États-Unis et en Suède, respectivement. Cependant, le taux canadien était supérieur à la moyenne de 7,3 dans les pays membres de l'OCDE (tableau 4-1).