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Statistique des sciences
Janvier 2007 édition Analyse Personnel affecté à la recherche et au développement (R-D) au Canada, 1995 à 2004 La compétitivité économique canadienne repose en partie sur le développement scientifique et technologique, et aussi sur les personnes responsables de ce développement, plus particulièrement celles affectées à la R-D. Dans un numéro précédent de Statistique des sciences, nous avons publié les dépenses intérieures brutes en R-D au Canada (DIRD). Le présent numéro porte sur une mesure complémentaire à la DIRD, soit le nombre d’employés affectés à la R-D au Canada. En 2004, la majorité (64 % ou 126 670) du personnel affecté à la R-D était employé par des entreprises commerciales, ce qui représente une croissance de 5,4 % par rapport aux chiffres enregistrés pour 2003 (120 220). Cette croissance a été alimentée par des augmentations du nombre de chercheurs, qui est passé de 72 160 en 2003 à 76 280 en 2004 (+5,7 %), et du nombre de techniciens, qui est passé de 32 840 en 2003 à 35 130 en 2004 (+7,0 %), dans ce secteur (voir le tableau 1-5 ). En outre, 28 % de tout le personnel affecté à la R-D était employé dans le secteur de l’enseignement supérieur et 7 %, dans le secteur de l’administration fédérale (voir le tableau 2-1 ). À la faveur d’une augmentation du nombre de chercheurs (qui est passé de 38 900 en 2003 à 41 380 en 2004), le nombre d’employés affectés à la R-D dans le secteur de l’enseignement supérieur a augmenté de 5,5 %, étant passé de 51 880 en 2003 à 54 730 en 2004. Bien que cette croissance soit impressionnante, elle représente environ la moitié de celle de 9,6 % enregistrée en 2003. Néanmoins, cette croissance étaye l’importance des établissements d’enseignement supérieur sur le plan de l’exécution d’activités de R-D (voir le tableau 4-4 ). Une bonne partie de l’augmentation du nombre d’employés affectés à la R-D observée dans le secteur de l’enseignement supérieur de 1999 à 2004 tient à l’accroissement des dépenses en R-D survenu dans ce secteur (elles sont passées de 5 milliards de dollars en 1999 à plus de 9 milliards de dollars en 2004). Cette augmentation des dépenses est attribuable à la collaboration plus étroite entre les universités d’une part et tous les ordres de gouvernement (particulièrement l’administration fédérale) et les entreprises commerciales d’autre part. En atteste l’augmentation du financement de la R-D dans l’enseignement supérieur provenant de tous les ordres de gouvernement au Canada, qui est passé d’environ 1,6 milliard de dollars en 1999 à 3,4 milliards de dollars en 2004, tandis que le soutien provenant des entreprises commerciales est passé de 460 millions de dollars à 679 millions de dollars au cours de la même période. En 2004, la majorité du personnel affecté à la R-D à Terre-Neuve-et-Labrador (64 %), en Nouvelle-Écosse (51 %), au Nouveau-Brunswick (50 %) et en Saskatchewan (49 %) était employé dans le secteur de l’enseignement supérieur et dans le secteur privé sans but lucratif. Cela est lié au rôle dominant que les universités de ces provinces jouent dans la R-D. En revanche, la majorité du personnel affecté à la R-D au Québec (70 %), en Ontario (67 %) et en Colombie-Britannique (62 %) était employé dans le secteur des entreprises (voir le tableau 2-1 ). Les provinces de l’Ontario (45 %) et du Québec (31 %) étaient celles où l’on retrouve la plus forte concentration d’employés affectés à la R-D, tendance qui imite de près celle des dépenses en R-D. La Colombie-Britannique (10 %) et l’Alberta (7 %) se classaient loin derrière, au troisième et au quatrième rang respectivement (voir le tableau 2-1 ). La majorité des employés fédéraux affectés à la R-D au Canada se trouvent en Ontario et au Québec. Cela tient à ce que la majorité des installations fédérales de recherche sont situées dans ces deux provinces (voir le tableau 2-1 ). Le nombre d’employés affectés à la R-D dans les organismes gouvernementaux de R-D semble diminuer graduellement ou, au mieux, fluctuer au Canada et dans les pays de l’OCDE examinés (voir le tableau 3-1 ). Depuis 2002, le nombre d’employés affectés à la R-D dans les établissements d’enseignement supérieur au Canada a augmenté un peu plus rapidement que celui enregistré dans les pays de l’OCDE examinés (voir le tableau 3-1 ). Au cours de la période comprise entre 1980 et 2004, le personnel affecté à la R-D au Canada a augmenté de 141,1 %, passant de 82 550 employés en 1980 à 199 060 employés en 2004 (voir le tableau 3-2 ). Les chiffres pour 2004 représentent une hausse de 5,0 % par rapport à ceux de 2003 (189 520 employés). Le tableau 3-2 montre également que plus des deux tiers (68 %) de l’augmentation du personnel entre 2003 et 2004 était attribuable à la hausse du nombre total de chercheurs, qui est passé de 118 860 à 125 330 (+5,4 %). En 2004, les chercheurs représentaient 63 % (125 330 ETP) du personnel de R-D au Canada et la très grande majorité d’entre eux (84 %) étaient des chercheurs en sciences naturelles. En 2004, la majorité (64 % ou 126 670) du personnel menant des activités de R-D était employé dans des entreprises commerciales, ce qui représente une hausse de 5,4 % par rapport aux chiffres pour 2003 (120 220) (voir le tableau 3-4 ). En fait, une grande partie (68 %) de la croissance du nombre total d’employés affectés à la R-D au Canada entre 2003 et 2004 est attribuable à l’augmentation du nombre d’employés affectés à la R-D dans les entreprises commerciales (qui est attribuable en partie à l’augmentation progressive des dépenses de R-D des entreprises commerciales après le repli survenu en 2002). Le tableau 3-3 montre qu’entre 1980 et 2004, le nombre d’employés affectés à la R-D dans les entreprises commerciales a crû à un rythme plus rapide (394 %) que dans le secteur privé sans but lucratif (74,7 %) et dans le secteur de l’enseignement supérieur (50,3 %) au cours de la même période. Fait important, le nombre d’employés affectés à la R-D dans les secteurs des administrations publiques fédérale et provinciales a fluctué entre 1980 et 2004, entraînant une perte de personnel nette de 14,4 % dans le secteur de l’administration publique fédérale en 2004. Le tableau 3-3 montre également qu’en 1980, 44 % du personnel affecté à la R-D était employé dans le secteur de l’enseignement supérieur, comparativement à seulement 28 % (54 730 employés) en 2004. Toutefois, le nombre de chercheurs dans les universités a augmenté de 127,2 % de 1980 à 2004 (passant de 18 210 chercheurs en 1980 à 41 380 en 2004, voir le tableau 4-2 ). Fait notable, chez les chercheurs dans ce secteur, les étudiants au doctorat ont affiché la croissance la plus rapide (+246,6 %) durant cette période (voir le tableau 4-3 ). Depuis 1999, le nombre d’employés menant des activités de R-D dans le secteur de l’enseignement supérieur a augmenté en raison de l’accroissement des dépenses en R-D dans ce secteur (de 5 milliards de dollars en 1999 à plus de 9 milliards de dollars en 2004). Suivant une tendance émergente, le personnel affecté à la R-D dans le secteur de l’enseignement supérieur a bondi de 5,5 % en 2004 par rapport à 2003, passant de 51 880 employés en 2003 à 54 730 en 2004 (voir le tableau 3-7 ). Fait important, depuis 2002, le nombre d’employés affectés à la R-D dans les établissements d’enseignement supérieur au Canada a augmenté un peu plus rapidement que celui dans certains pays de l’OCDE (voir le tableau 3-1 ). ![]() ![]() ![]() ![]() |
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