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Caractéristiques des quartiers et répartition de la criminalité sur l'île de Montréal

par Josée Savoie, Frédéric Bédard et Krista Collins, Statistique Canada

La présente étude porte sur la répartition de la criminalité sur l'île de Montréal et de diverses caractéristiques sociales, économiques et physiques de cette région. L'analyse est effectuée à partir des données du Recensement de 2001; des données sur la criminalité déclarées par la police dans le cadre du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire; et de données sur l'utilisation du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal.

Les résultats appuient l'idée que la criminalité ne se produit pas au hasard dans les villes, mais qu'elle est liée à des facteurs démographiques, socioéconomiques et de l'utilisation du terrain. Les résultats de recherche concordent avec ceux d'autres  recherches, notamment ceux relatifs à l'étude de Winnipeg (Fitzgerald, Wisener et Savoie, 2004) et de Regina (Wallace, Wisener et Collins, 2006, à paraître). En 2001, la répartition de la criminalité à Montréal se distinguait toutefois clairement de celle des autres villes canadiennes; la criminalité contre les biens affichait une forte concentration dans le centre-ville alors que la criminalité de violence se distribuait en plusieurs points sur le territoire.

Les résultats d'analyse bidimensionnelle font état de plusieurs différences entre les caractéristiques des quartiers à criminalité élevée et celles des quartiers à faible criminalité. Les résultats suggèrent que la criminalité est plus présente dans les quartiers dont les résidents ont moins accès aux ressources sociales et économiques. Ces quartiers sont caractérisés par une population plus défavorisée économiquement et comptent une proportion moindre de gens hautement scolarisés. Ces quartiers sont également plus susceptibles de comporter un plus grand nombre de célibataires, de familles monoparentales et d'immigrants récents. Ils affichent également une instabilité résidentielle accrue, un moins grand nombre de propriétaires occupant leur logement et une plus grande proportion de la population consacrant plus de 30 % de leur budget à l'habitation. Une utilisation du sol à vocation plus commerciale et multifamiliale est également notée dans les quartiers où sont déclarés les taux les plus élevés.

Lorsque l'on maintient constants tous les autres facteurs de l'étude, un nombre restreint de facteurs est lié à la variation du taux de criminalité à l'échelon des quartiers. L'ensemble des facteurs explicatifs observe une dynamique particulière selon qu'il s'agit de criminalité de violence ou de criminalité contre les biens. Toutefois, trois facteurs clés interviennent dans les deux types de criminalité : le faible revenu, la proportion de célibataires et l'utilisation du territoire à des fins commerciales.

L'étude démontre également que les personnes inculpées dans des affaires criminelles survenues en 2001 habitaient dans une très forte majorité sur l'île de Montréal. Les résultats révèlent que les distances parcourues par les inculpés sont relativement courtes. Les analyses indiquent que les trajets parcourus par les inculpés varient en fonction du type d'infraction, de l'âge de l'inculpé et de sa relation avec la victime. Ces résultats d'analyse concordent avec ceux d'autres pays, entre autres le Royaume-Uni et les États-Unis.


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Date de modification : 2006-06-08 Avis importants
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