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Sources de données et méthodologie

Source des données
Techniques d’analyse
Variables employées dans l’analyse

Source des données

La source principale des données pour la présente étude est l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ), qui a été élaborée conjointement par Développement des ressources humaines Canada et Statistique Canada. L’ELNEJ est une enquête exhaustive qui permet de suivre le développement des enfants au Canada au fil du temps. L’Enquête sert à surveiller le développement des enfants et à mesurer la fréquence de divers facteurs qui influent, de façon favorable ou non, sur le développement.

Lors du cycle initial de l’ELNEJ, mené en 1994 1995, les parents d’environ 23 000 enfants de 0 à 11 ans ont été interviewés. Ils ont déclaré des renseignements non seulement sur leurs enfants mais également à leur propre sujet, ainsi qu’au sujet de leur famille immédiate, des écoles et des quartiers. Lors des deuxième et troisième cycles, les parents de ces mêmes enfants ont de nouveau été interviewés. L’ELNEJ continuera de recueillir des renseignements sur ces enfants tous les deux ans à mesure qu’ils passeront de l’enfance à l’âge adulte .

La présente étude s’appuie sur des fichiers transversaux tirés du troisième cycle de l’enquête, qui a été réalisé en 1998 1999. L’échantillon du troisième cycle comptait 31 963 enfants dont l’âge variait de nouveau-né à 15 ans qui résidaient dans l’une des 10 provinces en 1998 1999.

L’étude porte sur le sous-groupe des 4 296 jeunes de 12 à 15 ans représentés dans le fichier transversal du troisième cycle. Ces jeunes forment la cohorte la plus âgée du troisième cycle et sont les seuls à avoir répondu eux-mêmes aux questions sur la délinquance qui sont d’intérêt dans la présente étude. Les données transversales ont été pondérées afin de représenter environ 1 661 000 jeunes de 12 à 15 ans vivant dans les 10 provinces.

Techniques d’analyse

La régression logistique est employée en vue d’examiner la probabilité d’avoir commis au moins un acte de délinquance avec violence ou un délit contre les biens au cours de l’année précédente, après avoir tenu compte d’autres variables employées dans l’étude (voir l'encadré 3).

Les résultats de l’analyse présentés dans le document indiquent la mesure dans laquelle différents facteurs modifient le risque de délinquance chez les garçons et les filles, tout en tenant compte d’un nombre d’autres facteurs sociodémographiques. En appliquant des modèles de régression logistique, l’étude teste, d’une part, l’interaction entre le sexe et, d’autre part, le degré d’engagement scolaire ainsi que la victimisation autodéclarée. L’interaction sert à décrire une situation dans laquelle deux facteurs modifient leurs effets respectifs quant à l’occurrence d’un résultat donné.

À titre d’exemple, lorsqu’il y a interaction entre le sexe et l’engagement scolaire quant à la délinquance, l’association entre l’engagement scolaire et la délinquance est différente chez les garçons et les filles. Afin d’aider à visualiser la présence d’interactions importantes, ce document comprend un nombre de tracés qui mettent en évidence les différences entre les sexes et la vraisemblance de commettre un acte délinquant pour différents niveaux de facteurs de risque et de protection. Chaque ligne du graphique représente le logit estimatif, ou le logarithme du risque, pour un sexe donné selon l’engagement scolaire ou la victimisation.

Une certaine imputation a été effectuée afin de corriger le problème posé par les données partielles manquantes ou régler les cas dans lesquels les répondants ont répondu à certaines mais non à toutes les questions qui avaient trait aux concepts qui nous intéressent. Cela a été fait seulement lorsque la variable à mesurer était représentée par une échelle ou un groupe de questions qui caractérisaient un concept unique lorsque celles ci étaient regroupées. À titre d’exemple, l’échelle de l’engagement scolaire comptait sept questions. Les répondants ont obtenu un résultat suivant la somme de leurs réponses à ces questions. Afin de ne pas éliminer de l’analyse les répondants qui ont fourni des réponses partielles, les cotes ont été calculées en fonction de la moyenne des réponses fournies, mais seulement dans la mesure où 50 % des éléments d’une échelle comportaient une réponse. L’examen des répondants qui ont fourni des réponses partielles pour chaque échelle de l’étude indique que cette façon de répondre n’est pas liée à l’échelle. À titre d’exemple, selon les réponses données, les répondants qui ont fourni des réponses partielles n’étaient pas plus ou moins susceptibles d’être délinquants. Par conséquent, l’imputation des cotes de ceux qui ont répondu à au moins 50 % des éléments d’une échelle donne une estimation raisonnable de la cote qui aurait été obtenue si les répondants avaient répondu à tous les éléments. Cette méthode d’imputation permet de réduire le taux de non-réponse sans toutefois altérer les résultats pour les modèles qui ont été adaptés aux fins de la présente étude. Cette méthode d’imputation a été appliquée aux variables de la délinquance ainsi qu’aux variables de l’engagement scolaire et de la victimisation.

Des pondérations transversales ont été appliquées dans toutes les analyses présentées dans le document afin de tenir compte des probabilités inégales liées au choix de l’échantillon. Le plan d’échantillonnage complexe de l’ELNEJ doit recourir à la méthode bootstrap en vue d’estimer les coefficients de variation, les intervalles de confiance et de vérifier l’importance statistique des différences (Rao et autres, 1992; Rust et Rao, 1996).

Variables employées dans l’analyse

Actes de violence et délits contre les biens
Engagement scolaire
Victimisation autodéclarée
Facteurs socioéconomiques et démographiques

Actes de violence et délits contre les biens

Dans le troisième cycle, les jeunes de 12 à 15 ans devaient répondre à une série de questions sur leur participation à des actes de violence et des délits contre les biens. Ces concepts sont analysés séparément dans le présent document. L’échelle de réponse comptant quatre catégories pour chaque élément de délinquance variait de jamais à cinq fois ou plus au cours de la dernière année. En raison de la nature relativement grave des six éléments sur les actes de violence et les six éléments sur les délits sans violence, ou contre les biens, utilisées dans la présente analyse, chaque variable dépendante a été répartie en deux catégories qui découlent de la somme des six éléments, de façon que 0 = ne jamais avoir commis d’acte délinquant et 1 = avoir commis au moins un acte délinquant une fois ou plus au cours de la dernière année.

La variable des délits contre les biens compte six éléments . L’estimation transversale pondérée montre qu’environ 24 % des jeunes de 12 à 15 ans avaient commis un délit contre les biens ou plus au cours de l’année antérieure. Ces éléments sont les suivants :

Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence :

  • avez-vous volé quelque chose dans une école ou un magasin?

  • êtes-vous entré de force ou vous êtes-vous glissé dans une maison ou un bâtiment avec l’intention de voler quelque chose?

  • avez-vous utilisé, acheté ou essayé de vendre un objet qui à votre connaissance avait été volé?

  • avez-vous endommagé ou détruit quelque chose qui ne vous appartenait pas (p. ex. endommagé une bicyclette, une automobile ou du mobilier d’école, brisé des fenêtres ou fait des graffitis)?

  • avez-vous pris une automobile, une motocyclette ou un bateau à moteur sans permission?

  • avez-vous intentionnellement mis le feu à un bâtiment, à une automobile ou à un autre objet qui ne vous appartenait pas?

Les six éléments de la variable des actes de violence comprennent les actes de violence physique ainsi que ceux associés à la violence physique possible (p. ex. le port d’armes) . Environ 20 % (valeur pondérée) des jeunes de 12 à 15 ans ont indiqué avoir commis un acte de violence ou plus au cours de la dernière année. Les éléments suivants sont inclus :

Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence :

  • vous êtes-vous battu avec quelqu’un au point où cette personne a eu besoin de soins pour ses blessures (p. ex. elle saignait ou un de ses os a été fracturé)?

  • vous êtes-vous bagarré et avez frappé quelqu’un avec un objet autre que vos mains (p. ex. un bâton, un gourdin, un couteau ou une roche)?

  • avez-vous porté un couteau pour vous défendre ou pour utiliser durant une bagarre?

  • avez-vous porté une arme à feu pour un motif autre que la chasse ou le tir à la cible?

  • avez-vous porté une autre arme comme un bâton ou un gourdin?

  • avez-vous menacé quelqu’un pour lui dérober de l’argent ou ses effets personnels?

Engagement scolaire

La variable de l’engagement scolaire permet de mesurer l’intérêt d’un jeune face à son milieu scolaire. Le résultat de la variable de l’engagement scolaire est fondé sur sept éléments qui décrivent des attitudes, telles qu’accorder de l’importance à la réussite scolaire, se faire des nouveaux amis à l’école, participer aux activités scolaires, arriver en classe à temps, apprendre de nouvelles choses, exprimer ses opinions à l’école et faire partie du conseil d’élèves. Les catégories de réponse variaient de 0 à 3, où 0 correspondait à « très important » et 3 à « pas important du tout ». Le résultat obtenu par la combinaison des éléments variait de 0 (degré élevé d’engagement scolaire) à 21 (faible degré d’engagement scolaire) .

Victimisation autodéclarée

La variable de la victimisation calculée qui est employée dans la présente étude comprend à la fois les menaces et les lésions corporelles actuelles, car la recherche antérieure a montré que les menaces de violence physique peuvent comporter des conséquences sérieuses qui sont égales aux blessures physiques actuelles (Selner-O'Hagan et autres, 1998). Les jeunes de 12 à 15 ans compris dans l’échantillon de l’ELNEJ devaient répondre à quatre éléments portant sur leur propre victimisation. Ces éléments sont les suivants :

Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence quelqu’un :

  • vous a-t-il attaqué ou agressé physiquement pendant que vous étiez à l’école ou dans un autobus scolaire;

  • vous a-t-il attaqué ou agressé physiquement ailleurs, incluant à la maison;

  • a-t-il menacé de vous blesser sans toutefois l’avoir fait pendant que vous étiez à l’école ou dans un autobus scolaire;

  • a-t-il menacé de vous blesser sans toutefois l’avoir fait pendant que vous étiez ailleurs, incluant à la maison.

Les catégories de réponse variaient de 0 (jamais) à 3 (cinq fois ou plus). La cote de victimisation obtenue par l’addition des éléments variait de 0 (jamais victimisé) à 12 (victimisé cinq fois ou plus pour chacun des quatre éléments) . Il est à noter que même si l’agression sexuelle ne fait pas partie des éléments inclus dans cette variable, les jeunes peuvent avoir déclaré ces incidents s’ils se sont produits dans le cadre d’une attaque physique ou de voies de fait. Par conséquent, la mesure de la victimisation utilisée dans la présente étude peut être considérée comme une mesure générale de la perception qu’ont les jeunes des formes multiples de victimisation.

Facteurs socioéconomiques et démographiques

Les modèles employés dans la présente étude permettent de tenir compte du sexe et de l’âge des enfants, de la structure de la famille et du niveau de suffisance du revenu familial. Bien que le lien à la structure de la famille ne soit pas du tout clair, la recherche indique que le genre de famille dont un enfant fait partie a une incidence sur son comportement. Lipman et autres (2002), par exemple, laissent entendre qu’en moyenne, les familles monoparentales éprouvent des niveaux de stress plus élevés liés à divers facteurs sociaux et économiques qui peuvent contribuer à la manifestation de comportements déviants chez les enfants.

D’autres études ont montré que le fait de faire partie d’une famille reconstituée, au lieu de vivre avec les deux parents biologiques, est associé à un risque accru de comportements délinquants durant la jeunesse, ce qui est particulièrement le cas de la délinquance qui débute avant l’âge de 15 ans (Coughlin et Vuchinich, 1996). Enfin, la pauvreté durant l’enfance a été liée aux comportements déviants subséquents, quelle que soit la structure de la famille (Sampson et Laub, 1993).

La structure de la famille est une variable nominale à trois catégories qui met en contraste les familles dirigées par deux parents biologiques ou adoptifs (catégorie de référence) avec les deux autres catégories, c. à d. les familles monoparentales et les familles reconstituées.

La suffisance du revenu a été établie à partir du revenu et de la taille du ménage (voir l’encadré 1). La variable nominale à trois catégories sert à comparer les familles à revenu moyen (catégorie de référence) avec les familles dont le revenu se situe dans les tranches inférieures et les familles à revenu moyen-supérieur ou supérieur.

Encadré 1 : Suffisance du revenu

  • Inférieur — Le revenu du ménage est moins de 10 000 $ et le ménage compte de une à quatre personnes, ou le revenu du ménage est inférieur à 15 000 $ et le ménage compte cinq personnes ou plus.

  • Moyen-inférieur — Le revenu du ménage est de 10 000 $ à 14 999 $ et le ménage compte une ou deux personnes, ou le revenu du ménage est de 10 000 $ à 19 999 $ et le ménage compte de trois à quatre personnes, ou encore le revenu du ménage est de 15 000 $ à 29 999 $ et le ménage compte cinq personnes ou plus.

  • Moyen — Le revenu du ménage est de 15 000 $ à 29 999 $ et le ménage compte une ou deux personnes, ou le revenu du ménage est de 20 000 $ à 39 999 $ et le ménage compte trois ou quatre personnes, ou encore le revenu du ménage est de 30 000 $ à 59 999 $ et le ménage compte cinq personnes ou plus.

  • Moyen-supérieur — Le revenu du ménage est de 30 000 $ à 59 999 $ et le ménage compte une ou deux personnes, ou le revenu du ménage est de 40 000 $ à 79 999 $ et le ménage compte trois ou quatre personnes, ou encore le revenu du ménage est de 60 000 $ à 79 999 $ et le ménage compte cinq personnes ou plus.

  • Supérieur — Le revenu du ménage est de 60 000 $ ou plus et le ménage compte une ou deux personnes, ou le revenu du ménage est de 80 000 $ ou plus et le ménage compte trois personnes ou plus.
Nota : Ces catégories sont également utilisées dans l’Enquête sociale générale et l’Enquête nationale sur la santé de la population.
Source : Guide de l’utilisateur de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, 1994 1995.

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Date de modification : 2004-09-14 Avis importants