Statistique Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Menu de navigation du site

Comparaison des taux de criminalité des grandes régions urbaines, des petites régions urbaines et des régions rurales, 2005

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.


par Joycelyn Francisco et Christian Chénier, Centre canadien de la statistique juridique, Statistique Canada

Note concernant le contenu : Au moment actuel, le contenu intégral du rapport n'est disponible qu'en format PDF seulement.

Pour accéder à la version PDF, veuillez vous servir du lien hypertexte « Contenu intégral en version PDF » qui figure dans le menu latéral de cette page (côté gauche).

La population canadienne continue de s’urbaniser. En effet, la proportion de la population urbaine au Canada est passée de 76 % en 1986 à 80 % en 20061. Les régions métropolitaines de recensement (RMR) — les plus grandes régions urbaines — comprenaient 61 % de la population canadienne totale en 1986 et 68 % en 20062.

Certains chercheurs prétendent que l’urbanisation entraîne d’importants changements socioéconomiques, qui peuvent donner lieu à de plus graves problèmes sociaux comme l’augmentation de la criminalité3. Par conséquent, il pourrait exister une perception générale selon laquelle les taux de criminalité sont plus élevés dans les grandes régions urbaines que dans les régions plus petites et que l’utilisation d’armes à feu dans la perpétration des crimes est aussi plus élevée au sein des grandes régions urbaines.

Pour la première fois, les détachements de police au Canada ont été répartis selon les grandes régions urbaines, les petites régions urbaines et les régions rurales en fonction de leurs limites géographiques et de la population résidante. À l’aide de ces regroupements, on examine dans le présent rapport les taux globaux de criminalité déclarés par la police en 2005 ainsi que quatre taux propres à certaines infractions : l’homicide, le vol qualifié, l’introduction par effraction et le vol de véhicules à moteur.

Les données sur la victimisation tirées de l’Enquête sociale générale (ESG) de 2004 sont également examinées dans les cas qui s’y prêtent. Dans le cadre de cette étude, on examine plus particulièrement les perceptions de sécurité face à la criminalité parmi la population urbaine et rurale, ainsi que les précautions prises par les résidents.


Notes

  1. Statistique Canada, recensements de la population de 1901 à 2006.

  2. Statistique Canada, Recensement de 2006, série « Analyses ».

  3. Barry C. Feld, 1991, « Justice by Geography: Urban, Suburban and Rural Variations in Juvenile Justice Administration », The Journal of Criminal Law and Criminology, vol. 82, no 1.