Feuillet d’information
Les petites collectivités, Saskatchewan Feuillet d’information
Les petites collectivités, Saskatchewan

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents des petites collectivités de la Saskatchewan ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 1Note 2Note 3}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents des petites collectivités de la Saskatchewan, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents des petites collectivités de la Saskatchewan estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (93 %), les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (78 %), les sécheresses (78 %) et les tornades (71 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leurs collectivités.
• Les résidents ont déclaré qu’ils s’adresseraient d’abord à leur société de services publics en cas de panne de courant prolongée (69 %), et à un hôpital, à une clinique, à un médecin ou à un autre professionnel de la santé en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle (67 %). Les résidents ont aussi déclaré qu’ils s’adresseraient d’abord à la police ou au service d’application de la loi pour obtenir de l’aide et de l’information en cas d’acte ou de menace terroriste (52 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), s’il y avait une émeute ou de l’agitation civile (28 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), ou en cas d’accident industriel ou pendant le transport (24 %) (tableau 1.1).
• Les résidents ont déclaré qu’ils s’adresseraient d’abord à leur administration municipale pour obtenir de l’aide et de l’information en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (40 %), et qu’ils regarderaient les nouvelles à la télévision en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (22 %).

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Près de 1 résident sur 4 (38 %) des petites collectivités de la Saskatchewan a déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où il vivait au moment de l’événement. Les deux tiers (67 %) d’entre eux ont indiqué avoir subi une importante perturbation de leurs activités quotidiennes en raison de l’événement.
• Les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (38 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), les inondations (24 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) et les tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (24 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues par les résidents des petites collectivités de la Saskatchewan.
• Parmi les types de perturbations des activités quotidiennes qui ont le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe figuraient le fait de manquer des jours de travail ou d’école (58 %), le fait de faire bouillir l’eau potable ou de boire de l’eau embouteillée (54 %), le fait de manquer un rendez-vous ou une activité prévue (49 %), l’incapacité d’utiliser les appareils électriques (47 %) et l’incapacité d’utiliser l’eau à la maison pour accomplir des tâches courantes (45 %). Les perturbations plus importantes comprenaient l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (33 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ou de communiquer avec des personnes à l’extérieur du ménage (10 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Plus des trois quarts (77 %) des résidents qui ont vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine; la moitié (51 %) d’entre eux ont pu reprendre leurs activités en deux jours ou moins.
• Plus de la moitié (56 %) des résidents ayant vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part d’un voisin (38 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ou d’un ami (21 %^{Note E: à utiliser avec prudence})^{Note 6}.
• Quatre résidents sur dix (38 %) des petites collectivités de la Saskatchewan qui ont vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, ont également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Près des trois quarts (72 %) des résidents des petites collectivités de la Saskatchewan vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 7}, et la moitié (48 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Environ 1 résident sur 10 (9 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Près des deux tiers (64 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 8}, et plus du tiers (36 %) vivaient dans un ménage ayant mis en place trois ou quatre mesures de ce type. Un résident sur dix (11 %) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La grande majorité (98 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, et les deux tiers (65 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (tableau 1.3). Près de 2 résidents sur 3 (64 %) ont mentionné qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel. Moins de la moitié (44 %) des résidents des petites collectivités de la Saskatchewan ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies.
• En règle générale, le nombre d’activités de planification des mesures d’urgence et de mesures de protection contre les incendies entreprises par les résidents des petites collectivités de la Saskatchewan n’était pas vraiment différent de ce qu’on observait chez les résidents de la Saskatchewan ou des 10 provinces canadiennes en général. Toutefois, les résidents des petites collectivités (11 %) étaient moins susceptibles que les résidents de la Saskatchewan (14 %) et du Canada (16 %) de n’avoir mis en place aucune mesure de précaution^{Note 9}.
• On constate certaines différences lorsque l’on compare les types d’activités et de mesures entreprises par les résidents des petites collectivités de la Saskatchewan avec celles mises en place par les résidents de l’ensemble de la province et du Canada en général. À titre d’exemple, pour ce qui est des activités de planification des mesures d’urgence, les proportions de résidents des petites collectivités qui avaient un plan pour communiquer avec les membres du ménage (61 %) de même qu’un endroit sûr où les membres du ménage se rassembleront en cas d’urgence (48 %) étaient supérieures aux proportions correspondantes pour l’ensemble des résidents de la Saskatchewan (57 % et 40 %, respectivement) et du Canada (55 % et 33 %, respectivement). Par ailleurs, les résidents des petites collectivités de la Saskatchewan étaient plus susceptibles d’avoir une source d’eau supplémentaire (58 %) et une génératrice d’appoint (39 %) que les résidents de la Saskatchewan et du Canada en général.

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Six résidents sur dix (61 %) des petites collectivités de la Saskatchewan éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 10}.
• La plupart (93 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 11}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la plupart (81 %) ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence^{Note 12}.
• De nombreux résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner s’ils devaient évacuer leur demeure (71 %), pour obtenir du soutien affectif (70 %) et pour obtenir de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (67 %). Environ le tiers (35 %) des résidents avaient un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière. Toutefois, 7 %^{Note E: à utiliser avec prudence} des résidents ont indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, d’auto-efficacité et de confiance envers les gens du voisinage, ainsi que de soutien social et d’engagement communautaire, étaient souvent associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence