Feuillet d’information
Les petites collectivités, Ontario Feuillet d’information
Les petites collectivités, Ontario

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents des petites collectivités de l’Ontario ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 1Note 2Note 3}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents des petites collectivités de l’Ontario, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents des petites collectivités de l’Ontario estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (94 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité, suivies des pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (82 %) et des canicules (51 %).
• Les résidents des petites collectivités ont indiqué qu’ils écouteraient les nouvelles à la radio en premier pour obtenir de l’aide et de l’information en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (34 %) ou d'un accident industriel ou pendant le transport (28 %) (tableau 1.1).
• En cas d’acte ou de menace terroriste (40 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ou s’il y avait une émeute ou de l’agitation civile (38 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), les résidents ont indiqué qu’ils s’adresseraient d’abord à la police ou à leur service d’application de la loi pour obtenir de l’aide et de l’information, et à leur administration municipale en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (38 %). Les résidents ont indiqué qu’ils s’adresseraient d’abord à leur société de services publics (49 %) en cas de panne de courant prolongée, et à un hôpital, à une clinique, à un médecin ou à un autre professionnel de la santé en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle (60 %).

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Près de la moitié (48 %) des résidents des petites collectivités de l’Ontario ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour entraîner une importante perturbation des activités quotidiennes chez les trois quarts (74 %) de ces résidents.
• Les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (41 %) étaient la situation d’urgence ou la catastrophe la plus souvent vécue par les résidents des petites collectivités de l’Ontario, suivies des tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (36 %) et des tornades (14 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Les types de perturbations des activités quotidiennes qui ont le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe étaient le fait de devoir manquer des jours de travail ou d’école (57 %) ou encore un rendez-vous ou une activité prévue (53 %), et l’incapacité d’utiliser les appareils électriques (52 %). Le tiers (32 %) des résidents qui ont déjà vécu une situation d’urgence n’ont pu utiliser les routes ou les moyens de transport dans leur collectivité en raison de l’événement et 1 résident sur 5 (20 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) a dû évacuer sa demeure; environ 1 résident sur 10 (11 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) a été incapable de communiquer avec des personnes à l’extérieur de son ménage.
• Plus des trois quarts (78 %) des résidents des petites collectivités de l’Ontario qui ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine : environ le quart (26 %) ont pu reprendre leurs activités dans les 24 heures, et un autre quart (24 %) en un à deux jours.
• Parmi les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence ou une catastrophe, 3 sur 5 (59 %) ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part de leurs voisins (36 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), de membres de la famille (30 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) et d’amis (18 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Parmi les résidents des petites collectivités de l’Ontario qui ont vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, 3 sur 10 (30 %) ont subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Les trois quarts (75 %) des résidents des petites collectivités de l’Ontario vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 6}, et plus de la moitié (54 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Moins de 1 résident sur 10 (8 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Trois résidents sur quatre (74 %) vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 7}, et un peu moins de la moitié (46 %) vivaient dans un ménage ayant en place trois ou quatre mesures de ce type. Moins de 1 résident sur 10 (7 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La majorité (99 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, et la majorité ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (79 %) ou d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel (78 %) (tableau 1.3). Environ 3 résidents sur 5 (62 %) ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies.
• Le nombre d’activités de planification des mesures d’urgence, de mesures de protection contre les incendies et de mesures de précaution entreprises par les résidents des petites collectivités de l’Ontario différait souvent de ceux de l’ensemble des résidents de la province et des 10 provinces canadiennes. Par exemple, les résidents des petites collectivités de l’Ontario étaient plus susceptibles d’avoir mis en œuvre les quatre activités de planification des mesures d’urgence (27 %), les quatre mesures de précaution (15 %) et les trois mesures de protection contre les incendies (62 %) que l’ensemble des résidents de l’Ontario (21 %, 6 % et 53 %, respectivement) et des Canadiens (19 %, 7 % et 42 %, respectivement)^{Note 8}.
• On observait souvent des différences entre les résidents des petites collectivités de l’Ontario et les résidents de l’ensemble de l’Ontario et du Canada pour ce qui est des types d’activités et de mesures entreprises. Par exemple, les résidents des petites collectivités de l’Ontario étaient plus susceptibles d’avoir un plan d’évacuation, une trousse d’urgence pour leurs véhicules, une radio à piles ou à manivelle, une génératrice d’appoint, une source d’eau supplémentaire, une source de chaleur de rechange ou un extincteur d’incendie que l’ensemble des Ontariens et des Canadiens.

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Trois résidents des petites collectivités de l’Ontario sur cinq (62 %) éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 9}.
• La majorité (95 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 10}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la majorité (93 %) ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence.
• Environ les deux tiers des résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui ils pouvaient se tourner pour obtenir de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (69 %), du soutien affectif (65 %) ou encore de l’aide s’ils devaient évacuer leur demeure (63 %). Environ deux fois moins de résidents (32 %) disposaient d’un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière en cas d’urgence, et 1 résident sur 10 (9 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) a déclaré n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière^{Note 11}.
• Des niveaux élevés de confiance envers les gens du voisinage, de sentiment d’appartenance à la collectivité, d’auto-efficacité ainsi que d’engagement communautaire étaient souvent associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence