Feuillet d’information
Collectivité de St. Catharines–Niagara (région métropolitaine de recensement), Ontario Feuillet d’information
Collectivité de St. Catharines–Niagara (région métropolitaine de recensement), Ontario

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de la région métropolitaine de recensement^{Note 1} de St. Catharines–Niagara ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de St. Catharines–Niagara, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents de St. Catharines–Niagara estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (92 %), les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (76 %) et les canicules (64 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• Les résidents ont indiqué qu’ils écouteraient les nouvelles à la radio ou qu’ils regarderaient les nouvelles à la télévision en premier pour obtenir de l’aide et de l’information en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (39 % et 38  %, respectivement), d’accident industriel ou pendant le transport (38 % et 31  %, respectivement), ou d’acte ou de menace terroriste (34 % et 38 %, respectivement) (tableau 1.1).
• Les résidents ont indiqué qu’ils s’adresseraient d’abord à un hôpital, à une clinique, à un médecin ou à un autre professionnel de la santé (49 %) pour obtenir de l’aide et de l’information en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle, à leur administration municipale (37 %) en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture, et à leur société de services publics (42 %) en cas de panne de courant prolongée. S’il y avait une émeute ou de l’agitation civile, un peu plus du tiers (36 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) des résidents ont indiqué qu’ils s’adresseraient en premier à la police ou au service d’application de la loi.

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Plus de 4 résidents de St. Catharines–Niagara sur 10 (44 %) ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Près des trois quarts (73 %) d’entre eux ont indiqué avoir subi une importante perturbation de leurs activités quotidiennes en raison de l’événement.
• Les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (49 %) et les tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (49 %) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues par les résidents de St. Catharines–Niagara.
• Parmi les types de perturbations des activités quotidiennes qui ont le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe figuraient l’incapacité d’utiliser les appareils électriques (70 %) et le fait de manquer des jours de travail ou d’école (67 %). Les perturbations plus importantes comprenaient le fait de devoir évacuer sa demeure, mentionné par près de 1 résident sur 5 (18 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ayant déjà vécu une situation d’urgence, ainsi que l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité, indiquée par près de 2 résidents sur 5 (38 %).
• La quasi-totalité (95 %) des résidents qui ont déjà vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine. Parmi ceux-ci, plus de la moitié (58 %) ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en deux jours ou moins.
• Environ la moitié (49 %) des résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part de membres de la famille (31 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Un peu plus du quart (27 %) des résidents de St. Catharines–Niagara qui ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, ont également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Près des trois quarts (72 %) des résidents de St. Catharines–Niagara vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 6}, et la moitié (49 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Moins de 1 résident sur 10 (7 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Plus de la moitié (59 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 7}, et environ 3 résidents sur 10 (28 %) vivaient dans un ménage ayant en place trois ou quatre mesures de ce type. Environ 1 résident sur 7 (15 %) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La quasi-totalité (99,7 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, et 85 % ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel (tableau 1.3). Environ 2 résidents sur 3 (69 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel. Trois résidents de St. Catharines–Niagara sur cinq (60 %) ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies, soit une proportion beaucoup plus élevée que celles observées chez les résidents de l’ensemble de l’Ontario et des 10 provinces canadiennes (53 % et 42 %, respectivement)^{Note 8}.
• Certains écarts ont été constatés au chapitre des types d’activités et de mesures entreprises par les résidents de St. Catharines–Niagara comparativement au reste de la population canadienne. Par exemple, la proportion de résidents de St. Catharines–Niagara qui vivaient dans des ménages dotés d’un plan d’évacuation (66 %) ou d’une source d’eau supplémentaire (52 %) était beaucoup plus élevée que celle observée dans le reste de la population canadienne (60 % et 43 %, respectivement).

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Plus de la moitié (57 %) des résidents de St. Catharines–Niagara éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 9}.
• La plupart (87 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 10}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la majorité (83 %) ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence.
• Bon nombre de résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui ils pouvaient se tourner pour obtenir du soutien affectif (72 %) et de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (67 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (60 %). Toutefois, environ 1 résident sur 4 (27 %) avait un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière, et moins de 1 résident sur 10 (8 %) a déclaré n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière^{Note 11}.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, d’auto-efficacité, de confiance envers les gens du voisinage et d’engagement communautaire étaient souvent associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence