Feuillet d’information
Collectivité de Cap-Breton (agglomération de recensement), Nouvelle-Écosse
En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de l’agglomération de recensementNote 1 de Cap-Breton ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au CanadaNote 2. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de Cap-Breton, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgenceNote 3Note 4.
Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe
- La plupart des résidents du Cap-Breton estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (97 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité. Les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (71 %), les ouragans (63 %) et les feux de forêt ou les feux de friches (56 %) comptaient parmi les autres événements que les résidents jugeaient susceptibles de se produire dans leur collectivité.
- En cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (32 %) ou d’accident industriel ou pendant le transport (23 %Note E: à utiliser avec prudence), les résidents ont indiqué que les nouvelles à la radio seraient la première source d’aide et d’information vers laquelle ils se tourneraient (tableau 1.1). En cas de panne de courant prolongée, ils s’adresseraient en premier à une société de services publics (56 %). La première source d’aide en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle serait un hôpital, une clinique, un médecin ou un autre professionnel de la santé (48 %). Si les résidents faisaient face à une contamination ou à une pénurie d’eau ou de nourriture, leur première source d’aide et d’information serait les nouvelles à la télévision (16 %Note E: à utiliser avec prudence). En cas d’émeute ou d’agitation civile (44 %Note E: à utiliser avec prudence) ou d’acte ou de menace terroriste (37 %Note E: à utiliser avec prudence), les résidents du Cap-Breton ont indiqué qu’ils s’adresseraient d’abord aux services de police pour obtenir de l’aide et de l’information.
Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastropheNote 5
- Près du quart (22 %) des résidents du Cap-Breton ont vécu personnellement une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Pour la plupart d’entre eux (82 %), la situation d’urgence ou la catastrophe était suffisamment grave pour entraîner une importante perturbation de leurs activités quotidiennes.
- Les tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (45 %) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues par les résidents, suivies des pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (25 %Note E: à utiliser avec prudence) et des ouragans (23 %Note E: à utiliser avec prudence).
- Les résidents ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe ont souvent été incapables d’utiliser les appareils électriques (67 %), ont dû manquer un rendez-vous ou une activité prévue (65 %) ou ont dû manquer des jours d’école ou de travail (58 %). Près de la moitié (44 %Note E: à utiliser avec prudence) des résidents qui ont fait face à une situation d’urgence majeure n’ont pas été en mesure d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans leur collectivité en raison de l’événement.
- La majorité (84 %) des résidents ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace de cinq jours suivant l’événement (33 %Note E: à utiliser avec prudence en moins de 24 heures, 31 %Note E: à utiliser avec prudence en l’espace d’un ou deux jours, et 20 %Note E: à utiliser avec prudence en l’espace de trois à cinq jours).
- Près de la moitié (46 %) des résidents ayant fait face à une situation d’urgence ou à une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement. Les membres de la famille (42 %Note E: à utiliser avec prudence) et les voisins (34 %Note E: à utiliser avec prudence) étaient les sources d’aide les plus courantes.
- Un résident du Cap-Breton sur quatre (24 %) ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe suffisamment grave pour entraîner d’importantes perturbations de ses activités quotidiennes habituelles a subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières.
Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies
- Sept résidents du Cap-Breton sur dix (69 %) vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgenceNote 6, et la moitié (49 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Un résident sur dix (11 %Note E: à utiliser avec prudence) vivait dans un ménage n’ayant entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
- Les trois quarts (75 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgenceNote 7, et 4 résidents sur 10 (40 %) vivaient dans un ménage qui avait mis en place trois ou quatre mesures de ce type. Une faible proportion (6 %Note E: à utiliser avec prudence) de résidents vivaient dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
- La plupart (97 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, tandis que 64 % ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (tableau 1.3). Plus du tiers (38 %) des résidents ont mentionné qu’ils avaient un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel dans leur domicile. Moins du tiers (29 %) des résidents ont déclaré qu’ils avaient mis en place chez eux les trois mesures de protection contre les incendies.
- Le nombre d’activités de planification des mesures d’urgence entreprises par les résidents du Cap-Breton ne différait pas de celui observé pour l’ensemble des résidents de la Nouvelle-Écosse ou des 10 provinces du Canada. Certaines différences ont toutefois été constatées quant au nombre de mesures de précaution et de protection contre les incendies mises en place. Par exemple, la proportion de résidents du Cap-Breton n’ayant pris aucune mesure de précaution (6 %Note E: à utiliser avec prudence) était nettement inférieure à la proportion correspondante chez les Canadiens (16 %), alors que la proportion ayant pris les quatre mesures de précaution était beaucoup plus élevée chez les résidents du Cap-Breton que du Canada (12 %Note E: à utiliser avec prudence par rapport à 7 %). La proportion de résidents ayant pris les trois mesures de protection contre les incendies était beaucoup moins élevée au Cap-Breton (29 %) qu’au Canada en général (42 %)Note 8.
- Pour ce qui est des types d’activités de planification des mesures d'urgence, de mesures de précaution et de mesures de protection contre les incendies entreprises par les résidents, certaines différences significatives ont été observées entre les résidents de la Nouvelle-Écosse et du Canada en général. Certaines de ces différences comprenaient la proportion de résidents ayant désigné un endroit sûr où les membres du ménage se rassembleront en cas d’urgence, laquelle était beaucoup plus élevée pour les résidents du Cap-Breton (45 %) que pour les résidents de la Nouvelle-Écosse (37 %) et du Canada en général (33 %). Par contre, la proportion de résidents du Cap-Breton ayant un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel dans leur domicile (38 %) était nettement plus faible que la proportion correspondante chez l’ensemble des Canadiens (60 %).
Rapports sociaux et sentiment d’appartenance
- Les deux tiers (68 %) des résidents du Cap-Breton éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivitéNote 9.
- La majorité (91 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralementNote 10. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la plupart (91 %) ont tout de même dit que leur voisinage était un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence.
- Les deux tiers des résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir du soutien affectif (67 %) ou de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (64 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (64 %). Plus du quart (29 %) des résidents avaient au moins cinq personnes auprès de qui chercher du soutien financierNote 11. Toutefois, 8 %Note E: à utiliser avec prudence des résidents ont indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière.
- Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, de soutien social, d’engagement communautaire et de participation à des activités politiques étaient parfois associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).
Tableaux de données
Premières sources d’aide et d’information les plus fréquentes, selon le type de situation d’urgence ou de catastrophe | pourcentage |
---|---|
Situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou catastrophe naturelle | |
Nouvelles à la radio | 32 |
Nouvelles à la télévision | 21 |
Nouvelles sur Internet | 18 |
Panne de courant prolongée | |
Société de services publics | 56 |
Nouvelles à la radio | 18 |
Famille | 10Note E: à utiliser avec prudence |
Éclosion d’une maladie grave ou mortelle | |
Hôpital, clinique, médecin ou autre professionnel de la santé | 48 |
Nouvelles à la télévision | 17Note E: à utiliser avec prudence |
Nouvelles à la radio | 17Note E: à utiliser avec prudence |
Accident industriel ou pendant le transportTableau 1.1, Note 1 | |
Nouvelles à la radio | 23Note E: à utiliser avec prudence |
Service de police ou d’application de la loi | 19Note E: à utiliser avec prudence |
Nouvelles à la télévision | 15Note E: à utiliser avec prudence |
Contamination ou pénurie d’eau ou de nourritureTableau 1.1, Note 1 | |
Nouvelles à la télévision | 16Note E: à utiliser avec prudence |
Administration municipale | 15Note E: à utiliser avec prudence |
Nouvelles à la radio | 13Note E: à utiliser avec prudence |
Actes ou menaces terroristes | |
Service de police ou d’application de la loi | 37Note E: à utiliser avec prudence |
Nouvelles à la télévision | 24Note E: à utiliser avec prudence |
Émeute ou agitation civile | |
Service de police ou d’application de la loi | 44Note E: à utiliser avec prudence |
Nouvelles à la radio | 19Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence
Source : Statistique Canada, Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience au Canada, 2014. |
Nombre d’activités de planification des mesures d’urgence, de mesures de protection contre les incendies et de mesures de précaution entreprises par les résidents | Cap-Breton | Nouvelle-Écosse | Canada |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Nombre d’activités de planification des mesures d’urgence | |||
Aucune | 11Tableau 1.2, Note E: à utiliser avec prudence | 9 | 8 |
Une activité | 19 | 18 | 17 |
Deux activités | 20 | 21 | 25 |
Trois activités | 31 | 28 | 27 |
Quatre activités | 18 | 21 | 19 |
Nombre de mesures de précaution | |||
Aucune | 6Tableau 1.2, Note E: à utiliser avec prudenceTableau 1.2, Note ** | 7 | 16 |
Une mesure | 18Tableau 1.2, Note ** | 19 | 27 |
Deux mesures | 35Tableau 1.2, Note *** | 27 | 28 |
Trois mesures | 28Tableau 1.2, Note ** | 27 | 20 |
Quatre mesures | 12Tableau 1.2, Note E: à utiliser avec prudenceTableau 1.2, Note *** | 18 | 7 |
Nombre de mesures de protection contre les incendiesTableau 1.2, Note 1 | |||
Aucune | Tableau 1.2, Note F: trop peu fiable pour être publié | 1Tableau 1.2, Note E: à utiliser avec prudence | 1 |
Une mesure | 24Tableau 1.2, Note *** | 18 | 14 |
Deux mesures | 43 | 42 | 38 |
Trois mesures | 29Tableau 1.2, Note ** | 35 | 42 |
E à utiliser avec prudence F trop peu fiable pour être publié
Source : Statistique Canada, Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience au Canada, 2014. |
Résidents qui vivent dans des ménages ayant entrepris les activités ou les mesures suivantes : | Cap-Breton | Nouvelle-Écosse | Canada |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Activités de planification des mesures d’urgence | |||
Plan d’évacuation | 64 | 67 | 60 |
Examen et mise en pratique du plan d’évacuation au cours des 12 mois précédentsTableau 1.3, Note 1 | 47 | 44 | 46 |
Désignation d’un point de rassemblement pour les membres du ménageTableau 1.3, Note 2 | 45Tableau 1.3, Note *** | 37 | 33 |
Plan indiquant comment les membres du ménage communiqueront les uns avec les autresTableau 1.3, Note 2 | 58 | 55 | 55 |
Trousse d’urgence pour la maison | 50 | 48 | 47 |
Trousse d’urgence pour la voitureTableau 1.3, Note 3 | 60 | 62 | 59 |
Copies des documents importants | 43Tableau 1.3, Note ** | 48 | 53 |
Liste des numéros de téléphone des personnes avec qui communiquer en cas d’urgence | 66 | 67 | 69 |
Plan pour répondre à des besoins particuliers en matière de santéTableau 1.3, Note 4 | 74Tableau 1.3, Note ** | 68 | 62 |
Mesures de précaution | |||
Radio à piles ou à manivelle | 73Tableau 1.3, Note ** | 77 | 58 |
Source de chaleur de rechange | 50Tableau 1.3, Note * | 57 | 48 |
Génératrice d’appoint | 34Tableau 1.3, Note ** | 36 | 23 |
Source d’eau supplémentaire | 63Tableau 1.3, Note *** | 55 | 43 |
Autre mesureTableau 1.3, Note 5 | 23 | 28 | 21 |
Mesures de protection contre les incendies | |||
Détecteur de fumée fonctionnel | 97 | 97 | 98 |
Détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel | 38Tableau 1.3, Note ** | 43 | 60 |
Extincteur d’incendie fonctionnel | 64Tableau 1.3, Note * | 71 | 66 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience au Canada, 2014. |
Participation à des activités sociales ou politiques | Pourcentage de résidents affichant des niveaux élevés ou modérément élevés des éléments suivants : | ||
---|---|---|---|
activités de planification des mesures d’urgence | mesures de précaution | mesures de protection contre les incendies | |
pourcentage | |||
Participation à des activités politiquesTableau 1.4, Note 1 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 51 | 40 | 30 |
Non | 24Tableau 1.4, Note E: à utiliser avec prudenceTableau 1.4, Note * | 36Tableau 1.4, Note E: à utiliser avec prudence | Tableau 1.4, Note F: trop peu fiable pour être publié |
Haut niveau d’engagement communautaireTableau 1.4, Note 2 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 54 | 46 | 34 |
Non | 34Tableau 1.4, Note * | 25Tableau 1.4, Note E: à utiliser avec prudenceTableau 1.4, Note * | 19Tableau 1.4, Note E: à utiliser avec prudenceTableau 1.4, Note * |
Haut niveau de soutien socialTableau 1.4, Note 3 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 68 | 46 | 34Tableau 1.4, Note E: à utiliser avec prudence |
Non | 43Tableau 1.4, Note * | 40 | 28 |
Fort sentiment d’appartenance à la collectivitéTableau 1.4, Note 4 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 55 | 41 | 29 |
Non | 38Tableau 1.4, Note * | 42 | 31Tableau 1.4, Note E: à utiliser avec prudence |
Haut niveau de confiance envers les gens du voisinageTableau 1.4, Note 5 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 49 | 47 | 29 |
Non | 51 | 37 | 30 |
Perception élevée de l’auto-efficacitéTableau 1.4, Note 6 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 55 | 43 | 32 |
Non | 43 | 39 | 25Tableau 1.4, Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence F trop peu fiable pour être publié
Source : Statistique Canada, Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience au Canada, 2014. |
Notes
E à utiliser avec prudence
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