Les cybercrimes déclarés par la police au Canada, 2012 : faits saillants

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  • En 2012, 9 084 affaires de cybercriminalité ont été déclarées par certains services de police desservant 80 % de la population du Canada. Ce chiffre représentait un taux de 33 affaires de cybercriminalité pour chaque tranche de 100 000 habitants.
  • Le type de cybercrime le plus courant était la fraude, représentant plus de la moitié (54 %) de tous les cybercrimes déclarés par la police en 2012. Les infractions liées à l’intimidation, composées de celles où il y a des menaces de violence, constituaient 20 % des cybercrimes déclarés par la police en 2012, alors que 16 % des cybercrimes comportaient une infraction cybernétique de nature sexuelle.
  • En 2012, un auteur présumé a été identifié par la police dans une proportion relativement faible (6 %) des cybercrimes contre les biens, notamment dans des affaires de fraude (5 %) et de vol d’identité (3 %).
  • Un auteur présumé a été identifié par la police relativement à 31 % des infractions cybernétiques de nature sexuelle et 55 % des cybercrimes liés à des affaires d’intimidation. Comparativement aux infractions liées à l’intimidation, les infractions sexuelles étaient plus souvent classées par mise en accusation (25 % par rapport à 18 %).
  • La majorité (76 %) des auteurs présumés identifiés par la police en 2012 étaient des hommes. Dans le cas des infractions cybernétiques de nature sexuelle, les hommes représentaient 94 % des auteurs présumés.
  • Les auteurs présumés identifiés par la police relativement à des infractions liées à l’intimidation avaient tendance à être jeunes, plus du quart (28 %) ayant moins de 18 ans, tandis que les auteurs présumés de cybercrimes de nature sexuelle étaient généralement un peu plus vieux, puisque la plus grande proportion (22 %) des auteurs présumés de cybercrimes de nature sexuelle étaient âgés de 25 à 34 ans.
  • Les services de police ont identifié 2 070 victimes d’actes de violence comportant un cybercrime en 2012. Les femmes représentaient la majorité des victimes d’actes de violence liés à un cybercrime (69 %), surtout dans les affaires comportant une infraction sexuelle (84 %).
  • Dans l’ensemble, 42 % des victimes de cybercrimes déclarés par la police avaient moins de 18 ans. En 2012, presque toutes (96 %) les victimes d’infractions sexuelles liées à un cybercrime étaient âgées de moins de 18 ans, dont 10 % avaient moins de 12 ans.
  • La plupart (73 %) des victimes d’affaires de violence liées à un cybercrime connaissaient l’auteur présumé. Les victimes d’infractions sexuelles comportant un cybercrime étaient moins susceptibles de connaitre l’auteur présumé (57 %), comparativement aux victimes d’infractions avec violence de nature non sexuelle (77 %).
  • Selon les résultats de l’Enquête sociale générale de 2009 sur la victimisation, environ 1,75 million de Canadiens de 15 ans et plus ont mentionné avoir été victimes de cyberintimidation. Cela représentait 8 % des utilisateurs d’Internet âgés de 15 ans et plus. Moins de 1 victime de cyberintimidation sur 10 (7 %) a signalé l’incident à la police.
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