Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2012 : faits saillants
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- Un peu moins de 2 millions d’affaires criminelles sont parvenues à l’attention de la police en 2012, soit environ 36 000 affaires de moins qu’en 2011. Ce recul était surtout attribuable à une diminution des crimes sans violence.
- Après avoir atteint un sommet en 1991, le taux de crimes déclarés par la police — qui représente le volume d’affaires criminelles signalées à la police — affiche une tendance générale à la baisse. En 2012, il s’est situé à son plus bas niveau enregistré depuis 1972.
- L’Indice de gravité de la criminalité (IGC) — qui tient compte du volume et de la gravité de l’ensemble des crimes déclarés par la police — a diminué pour une neuvième année consécutive. Tant l’Indice de gravité des crimes violents que l’Indice de gravité des crimes sans violence ont reculé en 2012.
- En 2012, le Canada a enregistré 543 homicides, soit 55 de moins qu’en 2011. Cela représentait le plus bas taux d’homicides noté depuis 1966. Cependant, en 2012, on a dénombré 11 tentatives de meurtre de plus et 21 autres infractions causant la mort de plus qu’en 2011.
- Les taux de la plupart des infractions avec violence étaient en baisse en 2012, les reculs les plus importants ayant été enregistrés pour les agressions sexuelles graves, l’homicide, le vol qualifié, les voies de fait contre un agent de la paix, et les propos indécents au téléphone ou les appels téléphoniques harcelants.
- Les infractions causant la mort autres que l’homicide, de même que les affaires d’extorsion, les infractions avec violence relatives aux armes à feu et les infractions sexuelles contre les enfants, figuraient parmi les rares crimes violents à avoir affiché une hausse en 2012.
- Selon les données policières, les taux de la plupart des infractions sans violence prévues au Code criminel étaient aussi en baisse en 2012. En revanche, des hausses ont été notées pour les affaires relatives au terrorisme, à la fraude d’identité et au crime d’incendie. Les taux de la majorité des infractions aux autres lois fédérales ont aussi augmenté en 2012.
- Les crimes commis par les jeunes et déclarés par la police ont également reculé en 2012. Tant le taux de jeunes auteurs présumés que l’IGC chez les jeunes ont diminué pour une troisième année consécutive.
- Les taux de criminalité et les valeurs de l’IGC étaient les plus élevés dans les territoires. Parmi les provinces, celles de l’Ouest ont généralement affiché les taux de crimes déclarés par la police et les valeurs de l’IGC les plus élevés.
- En 2012, la plupart des provinces ont enregistré une baisse de leur taux de criminalité par rapport à 2011. Seuls le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et les territoires ont connu une hausse de leur taux de crimes déclarés par la police et de leur IGC.
- Parmi les régions métropolitaines de recensement (RMR), Kelowna a enregistré le plus fort taux de crimes déclarés par la police en 2012, et Regina a inscrit l’IGC le plus élevé. Toronto a affiché le plus faible taux de criminalité, alors que Québec a inscrit le plus faible IGC parmi les RMR.
- Winnipeg a enregistré en 2012 l’Indice de gravité des crimes violents le plus élevé, suivie de Saskatoon et de Thunder Bay. Cette dernière a affiché le plus haut taux d’homicides, devant Winnipeg.
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