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- Au cours d'une journée typique en 2010-2011, il y avait environ 14 800 jeunes (âgés de 12 à 17 ans au moment de l'infraction) sous la surveillance du système correctionnel au Canada (exclut le Québec et les jeunes sous surveillance dans la collectivité en Nouvelle-Écosse). La majorité (90 %) de ces jeunes étaient dans la collectivité, alors que 10 % étaient sous garde.
- Le taux de jeunes sous surveillance correctionnelle, au cours d'une journée typique, suit une tendance générale à la baisse depuis quelques années. Le taux, qui se situait à 79 pour 10 000 jeunes en 2010-2011, était inférieur de 6 % à celui de l'année précédente et d'un peu plus de 12 % à celui d'il y a cinq ans.
- En 2010-2011, la Colombie-Britannique a déclaré le plus faible taux de jeunes sous surveillance correctionnelle au cours d'une journée typique; la moyenne pour cette province était moins de la moitié de la moyenne globale. Ce sont les Territoires du Nord-Ouest et le Manitoba qui ont affiché les taux les plus élevés.
- Au cours d'une journée typique en 2010-2011, il y avait environ 1 500 jeunes sous garde; de ceux-ci 54 % étaient en détention provisoire et 44 %, en détention après condamnation. Le taux d'incarcération des jeunes, qui s'élevait à 8 pour 10 000 jeunes, a reculé de 5 % entre 2009-2010 et 2010-2011, en baisse pour une troisième année consécutive.
- Terre-Neuve-et-Labrador a enregistré le plus fort recul du taux d'incarcération des jeunes, soit 58 %, entre 2005-2006 et 2010-2011. En revanche, le taux du Manitoba a augmenté de 38 % pendant la même période.
- En 2010-2011, les jeunes en détention provisoire étaient plus nombreux que ceux qui étaient en détention après condamnation pour une quatrième année de suite. Le Manitoba présentait le taux de détention provisoire le plus élevé, soit près de cinq fois le taux global.
- Les crimes commis par les jeunes admis en détention après condamnation sont plus souvent sans violence. Plus particulièrement, 61 % des admissions faisaient suite à des infractions contre les biens, à d'autres infractions au Code criminel et à des infractions à d'autres lois fédérales ou provinciales, tandis que 39 % découlaient de crimes violents.
- Les jeunes autochtones ont tendance à être surreprésentés dans les services correctionnels. Dans les secteurs de compétence déclarants en 2010-2011, les jeunes autochtones représentaient 26 % des jeunes admis dans les établissements correctionnels, mais ils ne constituaient que 6 % des jeunes en général.
- Au cours d'une journée typique en 2010-2011, un peu plus de 13 300 jeunes purgeaient une peine sous surveillance dans la collectivité, la plupart d'entre eux étant en probation (91 %). Le nombre médian de jours de probation imposé aux jeunes était le plus élevé au Yukon (420) et dans les Territoires du Nord-Ouest (382).
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