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  • La criminalité n’est pas nécessairement un phénomène propre aux grandes régions urbaines. En effet, les données de la police de 2005 révèlent que les petites régions urbaines affichaient des taux globaux de criminalité plus élevés que les grandes régions urbaines. Les taux globaux de criminalité les plus faibles ont été observés dans les régions rurales.
  • Ces constatations s’appliquaient à l’ensemble des provinces et des territoires, à l’exception du Québec et de l’Alberta. Au Québec, le taux global de criminalité était le plus élevé dans les grandes régions urbaines, alors qu’en Alberta, il était le plus faible dans les grandes régions urbaines.
  • En plus d’afficher le taux global de criminalité le plus élevé, les petites régions urbaines ont enregistré les taux les plus élevés de crimes de violence, de crimes contre les biens et d’introductions par effraction. Toutefois, ces régions ont affiché le taux d’homicides le plus faible.
  • Les grandes régions urbaines ont affiché les taux les plus élevés en matière de vols qualifiés et de vols de véhicules à moteur. En particulier, le taux de vols qualifiés était plus du double de celui des petites régions urbaines et presque 10 fois plus élevé que celui des régions rurales. Les taux globaux de crimes de violence, cependant, étaient les plus faibles dans les grandes régions urbaines.
  • Les régions rurales ont affiché le taux d’homicides le plus élevé en 2005, comme ce fut le cas au cours de la dernière décennie. Toutefois, les régions rurales ont enregistré les taux les plus faibles en matière de criminalité globale, de crimes contre les biens, de vols qualifiés et de vols de véhicules à moteur.
  • La proportion des homicides commis à l’aide d’une arme à feu était en fait légèrement plus élevée dans les régions rurales (39 %) que dans les grandes régions urbaines (35 %) et les petites régions urbaines (23 %). Le type d’arme à feu utilisé dans la perpétration des homicides différait grandement entre les régions urbaines et les régions rurales. L’arme de poing était l’arme de prédilection dans les grandes régions urbaines, tandis que la carabine ou le fusil de chasse était utilisé le plus couramment dans les régions rurales.
  • La présence d’armes dans les crimes de violence commis au sein des grandes régions urbaines était beaucoup plus élevée que dans les petites régions urbaines et les régions rurales (données pour le Québec et l’Ontario seulement). En fait, la présence d’une arme à feu était environ deux à trois fois plus élevée dans les grandes régions urbaines que dans les petites régions urbaines et les régions rurales de ces provinces.
  • Malgré les différences observées dans les taux de criminalité, les résidents des grandes régions urbaines, des petites régions urbaines et des régions rurales étaient aussi susceptibles les uns que les autres, dans une proportion de plus de 90 %, de se déclarer satisfaits quant à la sécurité face à la criminalité. Toutefois, les résidents des petites régions urbaines et des régions rurales étaient plus susceptibles que les résidents des grandes régions urbaines de dire que la police faisait du bon travail.