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LimitesPour diverses raisons, le poids et la taille de 42,5 % des répondants qui ont participé à l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2004 n’ont pas été mesurés directement. Ce niveau de non réponse pourrait biaiser les estimations si les caractéristiques de ces personnes différaient systématiquement de celles pour lesquelles les mensurations ont été prises. Une technique spéciale a été utilisée pour réduire la possibilité de ce genre de biais (voir Sources des données et techniques d’analyse). Les raisons énumérées pour ne pas mesurer la taille et le poids d’un répondant étaient : refus (13,6 %); matériel de mesure non disponible (9,0 %); trop grand pour que l’intervieweur puisse prendre les mensurations (7,1 %); interview téléphonique (4,5 %); difficulté à trouver un endroit de l'entrevue est un problème (3,5 %); état physique du répondant (1,8 %); autre (3,0 %). Dans l’ensemble, le taux de réponse des hommes était plus faible que celui des femmes : 54 % par rapport à 61 %. Répartition en pourcentage des répondants, selon l’obtention de mesures directes et la raison de la non réponse
Le taux de réponse des hommes variait considérablement selon l’âge, la province et le revenu du ménage et celui des femmes, selon la province, la consommation de fruits et de légumes, l’état matrimonial et le revenu du ménage. Taux de réponse concernant la mesure directe de la taille et du poids, selon certaines caractéristiques
Bien que les classifications en fonction de l’indice de masse corporelle (IMC) d’après les données de l’Enquête santé Canada de 1978-1979, de l’Enquête canadienne sur la santé cardiovasculaire (ECSC) réalisée entre 1986 et 1992, de la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) de 1999-2002 et de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes ESCC) de 2004 étaient fondées sur des mesures directes de la taille et du poids, la méthode de collecte des données variait selon l’enquête. Ainsi, dans le cas de l’ESCC de 2004, les intervieweurs sur place ont utilisé des balances électroniques portables pour peser les répondants chez eux; pour ce qui est de la NHANES de 1999-2002, des professionnels de la santé ont mesuré les répondants dans des laboratoires mobiles. L’IMC présente plusieurs limites. En effet, il n’évalue pas la répartition du tissu adipeux, alors qu’il s’agit d’un renseignement important, car l’excès de tissu adipeux dans la région abdominale est associé à un accroissement des risques pour la santé5. De plus, il peut entraîner une classification incorrecte chez les jeunes adultes dont la croissance n’est pas achevée, chez les personnes qui sont naturellement très minces ou très musclées, chez celles qui sont très grandes ou très petites et chez certains groupes ethniques ou raciaux13. L’IMC ne devrait pas être calculé pour les femmes enceintes5. Cependant, on n’a pas demandé aux femmes ayant participé à l’Enquête santé Canada de 1978-1979, à l’Enquête sur la promotion de la santé de 1985 et de 1990 et à l’Enquête canadienne sur la santé cardiovasculaire réalisée entre 1986 et 1992 si elles étaient enceintes. Lors de l’ESCC de 2004, d’autres variables que la taille et le poids ont été autodéclarées. L’incidence et l’exactitude de ces variables sur l’état de santé et les caractéristiques d’une personne (consommation de fruits et de légumes, présence d’un problème de santé chronique) est inconnue. On a demandé aux répondants de fournir des renseignements sur les activités physiques auxquelles ils s’étaient adonnés durant leur temps de loisirs au cours des trois mois ayant précédé l’ESCC. Les résultats pourraient être affectés par des problèmes de remémoration. En outre, comme l’activité physique à l’école et au travail a été exclue, celle durant les loisirs pourrait ne pas refléter l’activité physique globale. Les questions au sujet de la consommation de fruits et de légumes portaient sur le nombre de fois que des fruits et des légumes étaient consommés par jour, mais non sur les quantités consommées. Comme la taille des portions n’était pas précisée dans les questions, il est impossible d’évaluer l’observation des recommandations concernant les apports quotidiens, comme celles du Guide alimentaire canadien. Plutôt que le poids proprement dit, des facteurs associés à celui ci, comme l’activité physique, la composition corporelle, l’adiposité viscérale, la condition physique ou le régime alimentaire pourraient être à l’origine de certaines associations, voire toutes, entre le poids et l’hypertension, le diabète et la maladie cardiaque27. En outre, certaines maladies causent un amaigrissement, alors que d’autres sont associées à un gain de poids. Dans cette analyse, on ne tient pas compte des pertes ou des gains récents de poids qui pourraient être associés indépendamment à un mauvais état de santé. L’analyse ne permet pas de faire la distinction entre les diabètes de type 1 et de type 2, et le diabète gestationnel. Puisque les facteurs de risque des diverses formes de la maladie ne sont pas les mêmes, il est possible que la force du lien entre l’IMC et la prévalence du diabète qui se « manifeste à l’âge adulte » (type 2) se soit atténuée. Étant donné que l’ESCC est une enquête transversale, aucune relation de cause à effet entre l’obésité et un comportement, ou un résultat lié à la santé, ne peut être établie.
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