3. Rendement du système de santé

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Acceptabilité
Accessibilité
Pertinence
Continuité
Compétence
Sécurité

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3.1 Acceptabilité

Satisfaction des patients (et évaluation de la qualité du service reçu)

Définition :
Personnes de 15 ans et plus ayant déclaré avoir reçu des services de soins de santé au cours des 12 derniers mois et qui se disent « très satisfaites » ou « assez satisfaites » des soins de santé reçus. Les service de santé sont répartis comme suit : soins de santé dans l'ensemble; soins hospitaliers; soins reçus d'un médecin de famille ou spécialiste; soins de santé communautaires; les lignes d'information téléphonique sur la santé ou un service d'info santé.

Source (s) :
Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.

3.2 Accessibilité

Vaccination contre la grippe

Définition :
Personnes de 12 ans et plus qui ont déclaré quand elles avaient reçu leur dernier vaccin contre la grippe. Les données de 2009 portant sur les vaccins contre la grippe peuvent inclure les vaccins reçus à l'automne 2009 contre la grippe H1N1. En 2010, les questions ont été révisées de manière à collecter les deux types de vaccin séparément.

Source (s) :
Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.

Mammographie

Note : cet indicateur a été modifié en juin 2009 afin d'inclure toutes les raisons pour passer une mammographie parce que le questionnaire ne permet pas d'associer une raison spécifique pour la dernière mammographie. Toutefois, la plupart des raisons fournies dans les choix de réponse sont associées au dépistage.

Définition :
Femmes de 50 à 69 ans déclarant quand elles ont passé leur dernière mammographie dans les deux dernières années pour un dépistage de routine ou pour d'autres raisons.

Le dépistage par mammographie est une stratégie importante de dépistage précoce du cancer du sein.

Source (s) :
Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.

Test de Pap (Papanicolaou)

Définition :
Femmes de 18 à 69 ans déclarant quand elles ont eu leur dernier test de Pap.

Le test de Papanicolaou (ou test de Pap) permet de déceler les lésions prémalignes avant que le cancer du col de l'utérus ne se manifeste.

Source (s) : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.

Dépistage du cancer colorectal

Définition :
Population de 50 ans et plus qui ont passé un test du saignement occulte fécale (RSOS) au cours des deux dernières années ou une coloscopie ou sigmoïdoscopie au cours des 5 dernièeres années.

Le dépistage par test du saignement occulte fécale (RSOS) ou coloscopie ou sigmoïdoscopie est une stratégie importante de dépistage précoce du cancer colorectal.

Source (s) : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.

Médecin régulier

Definition:
Personnes de 12 ans et plus qui ont déclaré avoir un médecin régulier. En 2005 et 2003, en français, l'indicateur se limitait aux médecins de famille. À compter de 2007, il a été élargi pour devenir « médecin régulier », qui inclut les médecins de famille.

Pour bien des Canadiens, le médecin régulier est le premier point de contact pour obtenir des soins de santé. Il existe un lien entre le fait de ne pas avoir accès à un médecin régulier et des consultations moins fréquentes d'omnipraticiens ou de spécialistes, lesquels peuvent jouer un rôle dans le dépistage et le traitement précoces des problèmes de santé.

Source (s) :
Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.

Temps d'attente pour une chirurgie à la suite d'une fracture de la hanche

Définition :
Proportion des chirurgies pratiquées dans les 48 heures : Proportion des patients de 65 ans et plus qui ont subi une chirurgie à la suite d'une fracture de la hanche dans les 48 heures suivant leur admission à l'hôpital, ajustée selon les risques.

Les patients plus âgés ayant subi une fracture de la hanche et qui font face à des temps d'attente avant leur intervention courent un risque plus élevé de complications postopératoires et de mortalité. Le temps d'attente pour une chirurgie de réparation d'une fracture de la hanche permet de mesurer l'accès aux soins. Les états comorbides, les transferts à un autre hôpital et les différences sur le plan de la pratique ayant trait à certains types de médicaments, comme les anticoagulants, peuvent influer sur les temps d'attente. Toutefois, des attentes plus longues peuvent indiquer un manque de ressources, le manque de disponibilité des médecins ou (et) d'autres problèmes liés à l'accès aux soins.

Veuillez consulter les notes techniques à l'adresse www.icis.ca/indicateurs pour obtenir de plus amples renseignements.

Source (s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP).

3.3 Pertinence

Césariennes

Définition :
Proportion de femmes accouchant par césarienne dans un hôpital de soins de courte durée.

Méthode de calcul : (Nombre de césariennes/nombre d'accouchements [naissances vivantes et mortinaissances])*100.

Accouchement :

I. CIM–9
Les codes de diagnostic 641 à 676 dont le cinquième caractère sont « 1 » ou « 2 »; 650 ou V27.

II. CIM-10-CA

Les codes de diagnostic O10 à O16, O21 à O29, O30 à O37, O40 à O46, O48, O60 à O69, O70 à O75, O85 à O89, O90 à O92, O95, O98, O99 dont le sixième caractère est « 1 » ou « 2 »; Z37.

Sont exclus les accouchements au cours desquels une intervention d'avortement a été pratiquée :

I. CCA*

Les codes de diagnostic 78.52, 86.3, 86.4, 87.0, 87.1 ou 87.2.

II. CCI*

Les codes de diagnostic 5.CA.88^^, 5.CA.89^^ ou 5.CA.93^^.

Césarienne (la césarienne est un sous-ensemble des accouchements) :

I. CCA*

Les codes de diagnostic 86.0 à 86.2, 86.8 ou 86.9.

II. CCI*

5.MD.60^^.

* Le code peut être inscrit dans n'importe quelle position. Sont exclues les interventions annulées, antécédentes, hors hôpital et abandonnées en cours d'intervention.

Source (s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP); Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

Pourcentage de patients ayant eu des hospitalisations répétées en raison d'une maladie mentale

Définition :
Pourcentage des personnes ayant connu au moins trois épisodes de soins en raison d'une maladie mentale sélectionnée , ajusté selon les risques, par rapport à tous ceux ayant connu au moins un épisode de soins en raison d'une maladie mentale sélectionnée dans les hôpitaux généraux au cours d'un exercice donné. Par épisode de soins, on entend l'ensemble des hospitalisations et des visites en chirurgie d'un jour successives dans les hôpitaux généraux.

On considère cet indicateur comme une mesure indirecte du caractère approprié des soins, puisque la nécessité de recourir à des admissions fréquentes dépend du patient et du type de maladie. La difficulté d'obtenir des soins et un soutien adéquats au sein de la collectivité ou d'obtenir des médicaments appropriés entraîne souvent des hospitalisations fréquentes. Les variations dans cet indicateur selon les provinces et les territoires peuvent refléter les différences dans les services offerts aux personnes atteintes d'une maladie mentale pour les aider à demeurer plus longtemps dans la collectivité sans les hospitaliser.

Cet indicateur peut contribuer à identifier une population d'utilisateurs fréquents, et des recherches plus poussées permettraient d'en établir les caractéristiques. Une meilleure compréhension de cette population peut aider à l'élaboration ou à l'amélioration de programmes qui pourraient réduire le recours aux hospitalisations fréquentes.

Nota :
Les maladies mentales sélectionnées pour cet indicateur sont les troubles liés à la consommation de substances, la schizophrénie, les troubles délirants ou psychotiques non organiques, les troubles de l'humeur ou affectifs, les troubles anxieux et certains troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte.

Source (s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP); Système d'information ontarien sur la santé mentale (SIOSM); Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

3.4 Continuité

Taux de réadmission dans les 30 jours en raison d'une maladie mentale

Définition :
Taux de réadmission après un congé de l'hôpital en raison d'une maladie mentale, ajusté selon les risques. Le terme « réadmission » est réservé aux cas où un patient atteint d'une maladie mentale sélectionnée est de nouveau hospitalisé dans les 30 jours suivant l'épisode indice de soins. Par « épisode de soins », on entend l'ensemble des hospitalisations et des visites en chirurgie d'un jour successives dans les hôpitaux généraux.

Une réadmission aux soins pour patients hospitalisés peut constituer un indicateur de rechute ou de complications après un séjour aux soins pour patients hospitalisés. Les soins aux patients hospitalisés qui vivent avec une maladie mentale visent à stabiliser les symptômes aigus. Une fois son état stabilisé, la personne obtient son congé; elle reçoit des soins ultérieurs dans le cadre de programmes de traitement offerts dans la collectivité ou en consultation externe afin de prévenir une rechute ou des complications. Des taux élevés de réadmission dans les 30 jours pourraient être interprétés comme une conséquence directe d'une mauvaise coordination des services ou comme une conséquence indirecte d'une mauvaise continuité des services offerts après la sortie du patient.

Nota :
Les maladies mentales sélectionnées pour cet indicateur sont les troubles liés à la consommation de substances, la schizophrénie, les troubles délirants ou psychotiques non organiques, les troubles de l'humeur ou affectifs, les troubles anxieux et certains troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte.

Source (s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP); Système d'information ontarien sur la santé mentale (SIOSM), ICIS Système national d'information sur les soins ambulatoires (SNISA), ICIS Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

3.5 Compétence

Conditions propices aux soins ambulatoires

Définition :
Taux d'hospitalisation en soins de courte durée ajusté en fonction de l'âge pour des conditions où des soins ambulatoires appropriés évitent ou réduisent la nécessité d'une hospitalisation, par 100 000 personnes de moins de 75 ans.

Cette définition s'appuie sur le travail de M. Billings et de ses collègues (consultez J. Billings, L. Zeital, J. Lukomnik, T. S. Carey, A. E. Blank, L. Newman, « Impact of socio-economic status on hospital use in New York City », Health Affairs, printemps 1993, pages 162 à 173; J. Billings, G. M. Anderson, L. S. Newman, « Recent findings on preventable hospitalizations », Health Affairs, vol. 15, no 3 (1996), pages 239 à 249).

Un des codes du diagnostic responsable de la plus grande proportion du séjour suivants :

  • Épilepsie et autre état de mal épileptique
  • Maladies pulmonaires obstructives chroniques
  • Asthme
  • Insuffisance cardiaque et oedème pulmonaire**
  • Hypertension**
  • Angine**
  • Diabète

** Exclut les cas où l'on a enregistré une intervention particulière (voir les détails à la section notes techniques www.icis.ca/indicateurs).

L'hospitalisation  pour une condition propice aux soins ambulatoires est considérée comme une mesure d'accès à des soinsde santé primaires appropriés. Bien que les admissions pour des conditions propices aux soins ambulatoires ne soient pas toutes évitables, on présume que des soins ambulatoires préalables appropriés pourraient prévenir le début de ce type de maladie ou de condition, aider à maîtriser une maladie ou une condition épisodique de soins de courte durée ou contribuer à gérer une condition ou une maladie chronique. On estime qu'un taux disproportionnellement élevé témoigne d'une difficulté d'accès aux soins primaires.

Depuis l'année de données 2006-2007, la définition de l'indicateur Conditions propices aux soins ambulatoires a été précisée. Avec ce changement le composant diabète ne comprendra que le diabète avec complications à court terme ou le diabète sans mention de complications; les composants angine, hypertension et insuffisance cardiaque excluent les cas où l'on a enregistré une intervention cardiaque. Les taux des années précédentes ont été calculés selon la nouvelle définition afin de permettre d'effectuer des comparaisons dans le temps.

Source (s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP); Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

Taux de mortalité à l'hôpital dans les 30 jours à la suite d'un infarctus aigu du myocarde (IAM)

Définition :
Taux de mortalité à l'hôpital (toutes causes confondues), ajusté pour le risque, dans les 30 jours suivant l'admission initiale à un hôpital de soins de courte durée avec un diagnostic d'Infarctus aigu du myocarde (IAM).

Veuillez consulter les Notes techniques à l'adresse www.icis.ca/indicateurs pour obtenir de plus amples renseignements.

Afin de permettre les comparaisons entre régions, on s'est servi d'un modèle statistique pour tenir compte des différences d'âge, de sexe et d'états comorbides. Les taux de mortalité rajustés suivant un IAM peuvent refléter, entre autres, l'efficacité initiale du traitement et la qualité des soins. Les variations interrégionales dans le taux de mortalité à l'hôpital dans les 30 jours suivant une admission peuvent être attribuables à des différences dans les normes de soins à l'échelle des provinces, des territoires et des établissements ainsi qu'à d'autres facteurs qui n'étaient pas compris dans l'ajustement.

Depuis 2004, les critères de sélection pour les taux de mortalité liée à IAM ont été révisés de manière à inclure le nombre croissant de cas d'IAM qui subissent une revascularisation dans les établissements où ils ont été admis initialement (admission initiale). Dans ces cas, il est possible que l'IAM n'a pas été inscrit comme diagnostic principal et a été exclu de l'indicateur. De plus, les critères d'exclusion ont été révisés. Les patients dont la durée du séjour est de moins de trois jours et qui sont sortis de l'hôpital vivants ne sont plus exclus. Ainsi, il faut comparer avec prudence les taux de 2004 et ceux des années antérieures.

Les taux du Québec ne sont pas disponibles en raison des différences dans la collecte de données.

Source (s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP).

Taux de mortalité à l'hôpital dans les 30 jours à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC)

Définition :
Taux de mortalité à l'hôpital (toutes causes confondues), ajusté pour le risque, dans les 30 jours suivant l'admission initiale à un hôpital de soins de courte durée avec un diagnostic d'accident vasculaire cérébral (AVC).

Veuillez consulter les notes techniques à l'adresse www.icis.ca/indicateurs pour obtenir de plus amples renseignements.

Afin de permettre les comparaisons entre régions, on s'est servi d'un modèle statistique pour tenir compte des différences d'âge, de sexe et d'états comorbides. Les taux ajustés de mortalité à la suite d'un AVC peuvent, par exemple, révéler l'efficacité du traitement et la qualité des soins. Les variations interrégionales dans le taux peuvent être attribuables à des différences dans les normes de soins à l'échelle des provinces, des territoires et des établissements ainsi qu'à d'autres facteurs qui n'étaient pas compris dans l'ajustement.

Depuis 2004, les critères de sélection pour les taux de mortalité liée à l'AVC ont été révisés de manière à inclure les patients qui ont été transférés en réadaptation au cours de leur admission initiale. Dans ce cas, il est possible que l'AVC n'a pas été inscrit comme diagnostic principal et a été exclu de l'indicateur. De plus, un AVC dû à l'occlusion des artères cérébrales est maintenant inclus dans l'indicateur. Ces cas étaient exclus auparavant, car il était impossible de les identifier dans le système de codification de la CIM-9. Il faut comparer avec prudence les taux de 2004 et ceux des années antérieures.

Les taux du Québec ne sont pas disponibles en raison des différences dans la collecte de données.

Source (s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP).

Taux de réadmission à la suite d'un infarctus aigu du myocarde (IAM)

Définition :
Taux de réadmission imprévue après un congé de l'hôpital à la suite d'un infarctus aigu du myocarde (IAM), ajusté selon le risque. Une réadmission est motivée par un diagnostic pertinent et a lieu dans les 28 jours suivant l'épisode de soins pour un IAM initial. Par épisode de soins, on entend l'ensemble adjacent d'hospitalisations et de chirurgies d'un jour.

Afin de permettre les comparaisons entre régions, on s'est servi d'un modèle statistique pour tenir compte des différences d'âge, de sexe et d'états comorbides. Le risque de réadmission à la suite d'un IAM peut être lié au type de médicament prescrit lorsque le patient a obtenu son congé, au degré d'observation par le patient du traitement à suivre après sa sortie, à la qualité des soins de suivi fournis dans la collectivité ou à la disponibilité de technologies diagnostiques ou thérapeutiques appropriées au cours de l'admission initiale. Bien que la réadmission en raison de problèmes médicaux puisse être liée à des facteurs qui ne sont pas liés directement à l'hôpital, des taux élevés de réadmission signalent aux hôpitaux la nécessité d'examiner plus attentivement leurs pratiques, y compris le risque d'un congé prématuré et les relations avec les médecins communautaires ainsi que les soins communautaires.

Depuis 2004, les critères de sélection liés aux taux de réadmission à la suite d'un IAM ont été révisés de manière à inclure le nombre croissant de cas d'IAM qui subissent une revascularisation dans les établissements où ils ont été admis initialement (admission initiale). Dans ces cas, il est possible que l'IAM n'a pas été inscrit comme diagnostic principal et a été déjà exclu de l'indicateur. De plus, les critères d'exclusion ont été révisés. Les patients dont la durée du séjour est de moins de trois jours et qui sont sortis de l'hôpital vivants ne sont plus exclus. Ainsi, il faut comparer avec prudence les taux de 2004 et ceux des années antérieures.

Veuillez consulter les Notes techniques à l'adresse www.icis.ca/indicateurs pour obtenir de plus amples renseignements.

Les taux du Québec ne sont pas disponibles en raison des différences dans la collecte des données.

Source (s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP), Système national d'information sur les soins ambulatoires (SNISA); Santé et Mieux-être Alberta, Alberta Ambulatory Care Database.

Taux de réadmission dans les 30 jours suivant des soins obstétricaux

Définition :
Taux de réadmissions non prévues pour des patients obstétricaux, ajusté selon les risques. Le terme « réadmission » est réservé aux cas où un patient est de nouveau hospitalisé en soins de courte durée pour toute raison urgente dans les 30 jours suivant l'épisode indice de soins. Par épisode de soins, on entend l'ensemble des hospitalisations et visites en chirurgie d'un jour successives.

Source (s) :
Base de données sur les congés des patients et Système national d'information sur les soins ambulatoires, Institut canadien d'information sur la santé; Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

Taux de réadmission dans les 30 jours suivant des soins pédiatriques

Définition :
Taux de réadmissions non prévues pour des patients pédiatriques, ajusté selon les risques. Le terme « réadmission » est réservé aux cas où un patient est de nouveau hospitalisé en soins de courte durée pour toute raison urgente dans les 30 jours suivant l'épisode indice de soins. Par épisode de soins, on entend l'ensemble des hospitalisations et visites en chirurgie d'un jour successives.

Source (s) :
Base de données sur les congés des patients et Système national d'information sur les soins ambulatoires, Institut canadien d'information sur la santé; Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

Taux de réadmission dans les 30 jours suivant des soins chirurgicaux

Définition :
Taux de réadmissions non prévues pour des patients chirurgicaux pour adultes, ajusté selon les risques. Le terme « réadmission » est réservé aux cas où un patient est de nouveau hospitalisé en soins de courte durée pour toute raison urgente dans les 30 jours suivant l'épisode indice de soins. Par épisode de soins, on entend l'ensemble des hospitalisations et visites en chirurgie d'un jour successives.

Source (s) :
Base de données sur les congés des patients et Système national d'information sur les soins ambulatoires, Institut canadien d'information sur la santé; Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

Taux de réadmission dans les 30 jours suivant des soins médicaux

Définition :
Taux de réadmissions non prévues pour des patients médicaux pour adultes, ajusté selon les risques. Le terme « réadmission » est réservé aux cas où un patient est de nouveau hospitalisé en soins de courte durée pour toute raison urgente dans les 30 jours suivant l'épisode indice de soins. Par épisode de soins, on entend l'ensemble des hospitalisations et visites en chirurgie d'un jour successives.

Source (s) :
Base de données sur les congés des patients et Système national d'information sur les soins ambulatoires, Institut canadien d'information sur la santé; Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

Taux d'hospitalisation à la suite d'une blessure auto infligée

Définition :
Taux d'hospitalisation dans un hôpital général à la suite d'une blessure auto infligée par 100 000 habitants, normalisé selon l'âge.

Les blessures auto infligées sont définies comme des blessures corporelles volontaires qui peuvent ou non entraîner la mort. Les blessures de ce type résultent de comportements suicidaires ou d'automutilation, ou des deux. Il est possible dans de nombreux cas de prévenir les blessures auto infligées grâce à la détection précoce, à l'intervention et au traitement des maladies mentales. Bien que certains facteurs de risque ne peuvent être contrôlés par le système de santé, on peut interpréter des taux d'hospitalisation à la suite de blessures auto infligées élevés comme une conséquence d'une incapacité dans le système de prévenir les blessures auto infligées suffisamment graves pour nécessiter une hospitalisation.

Source(s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP); Système d'information ontarien sur la santé mentale (SIOSM); Système national d'information sur les soins ambulatoires (SNISA); Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

Taux de mortalité potentiellement évitable

Définition :
Décès prématurés qui auraient pu être évités par des efforts de prévention à tous les niveaux (primaire, secondaire et tertiaire). Le décès est considéré prématuré chez les personnes de moins de 75 ans. Exprimée en taux de mortalité normalisé selon l'âge et le nombre d'années potentielles de vie perdues (APVP) normalisé selon l'âge par 100 000 habitants.

Source (s) :
Statistique Canada, Statistique de l'état civil, Bases de données sur les décès.

Taux de mortalité évitable de causes pouvant être prévenues

Définition :
Décès prématurés qui auraient pu être évités par des efforts de prévention primaire. La mortalité évitable de causes pouvant être prévenuesest un sous-ensemble de la mortalité potentiellement évitable. Exprimée en taux de mortalité normalisé selon l'âge et le nombre d'APVP normalisé selon l'âge par 100 000 habitants.

Source (s) :
Statistique Canada, Statistique de l'état civil, Bases de données sur les décès.

Mortalité évitable de causes traitables

Définition :
Décès prématurés qui auraient pu être évités par des efforts de prévention secondaire et tertiaire. La mortalité évitable de causes traitables est un sous-ensemble de la mortalité potentiellement évitable. Exprimée en taux de mortalité normalisé selon l'âge et le nombre d'APVP normalisé selon l'âge par 100 000 habitants.

Source (s) :
Statistique Canada, Statistique de l'état civil, Bases de données sur les décès.

3.6 Sécurité

Taux d'événements de fracture de la hanche menant à une hospitalisation

Définition :
Taux normalisé selon l'âge de nouveaux événements de fracture de la hanche avec admission dans un hôpital de soins de courte durée pour 100 000 personnes de 65 ans et plus. Un nouvel événement s'entend d'une première hospitalisation pour une fracture de la hanche ou d'une hospitalisation survenue plus de 28 jours après l'admission pour l'événement précédent au cours de la période de référence. Une personne peut avoir plus d'un événement de fracture de la hanche pendant la période de référence.

CIM-10-CA

S72.0, S72.1, S72.2

CIM-9/CIM-9-CM

820.0-820.3, 820.8, 820.9

Les fractures de la hanche constituent un problème de santé important pour les personnes âgées et pour le système de santé. Non seulement elles constituent une cause d'invalidité et de mortalité, mais elles peuvent avoir une incidence importante sur l'autonomie et la qualité de vie. Il est important de mesurer la prévalence des fractures de la hanche dans la population afin de pouvoir planifier et évaluer les stratégies de prévention, répartir les ressources en santé et estimer les coûts.

Source (s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP); Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

Fractures de la hanche à l'hôpital

Définition :
Le taux ajusté selon les risques de fractures de la hanche à l'hôpital chez les patients de 65 ans et plus hospitalisés en soins de courte durée, par 1 000 sorties.

Cet indicateur, proposé par la Agency for Healthcare Research and Quality et basé sur le Programme de dépistage et complications, représente une complication évitable potentiellement attribuée à un séjour dans un établissement de soins de courte durée. Plusieurs facteurs peuvent être responsables de la variation dans les taux, incluant les opérations dans les hôpitaux, la sécurité de l'environnement et la disponibilité de soins infirmiers. Des taux élevés peuvent être indicateurs d'une mauvaise qualité des soins dispensés au patient pendant son hospitalisation.

Depuis 2005, les taux de fracture de la hanche à l'hôpital sont soumis par la province ou territoire où l'hospitalisation a lieu plutôt que par la province ou territoire de résidence du patient. Grâce à ce changement,  l'indicateur reflète mieux le concept de la sécurité du patient dans les hôpitaux. De plus, le modèle d'ajustement selon les risques a été modifié afin de correspondre à l'effet des facteurs d'ajustement. Ces changements peuvent avoir une incidence sur la comparabilité des taux avec ceux qui figurent dans les rapports précédents sur les indicateurs de santé. 

Veuillez consulter les Notes techniques à l'adresse www.icis.ca/indicateurs pour obtenir de plus amples renseignements.

Les taux du Québec ne sont pas disponibles en raison des différences dans la collecte de données.

Source (s) :
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Base de données sur les congés des patients (BDCP).

Date de modification :