Rapports sur la santé

Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé

Décembre 2023

Profils de l’épuisement professionnel et de l’engagement au travail dans une organisation de la fonction publique : nature, facteurs et résultats

par Ann-Renée Blais, Glen T. Howell, István Tóth-Király et Simon A. Houle

Les travaux de recherche menés sur plusieurs années à l’égard de la psychologie organisationnelle, de la santé au travail et d’autres disciplines des sciences sociales ont établi l’importance de la santé psychologique des employés pour les organisations, peu importe leur secteur ou leur taille. Puisque les deux tiers des Canadiens passent 60 % ou plus de leur temps au travail, il n’est pas étonnant que les études aient aussi démontré le lien important entre la santé psychologique des employés et leur santé mentale et son fonctionnement. La santé psychologique des employés est devenue encore plus importante en raison des vastes conséquences de la pandémie de COVID-19 sur les personnes, les organisations et les gouvernements partout dans le monde. Par exemple, le taux de prévalence de l’anxiété et de la dépression autodéclarées a plus que doublé dans la population canadienne depuis le début de la pandémie, alors que le taux de répondants ayant déclaré avoir une santé mentale positive a baissé.

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Les « immortels » sont-ils un enjeu pour les estimations de la survie établies à partir des données du Registre canadien du cancer ?

par Larry F. Ellison

Les estimations de la survie au cancer fondées sur la population constituent un pilier d’un programme global de surveillance du cancer permettant de suivre les progrès de la lutte contre le cancer1. Le calcul de ces estimations nécessite des renseignements sur le temps de survie, que l’on obtient souvent au moyen d’un suivi « passif ». Il s’agit généralement du couplage d’enregistrements du Registre du cancer à une ou à plusieurs sources de renseignements sur les décès pour déterminer le statut vital des patients à différentes périodes de suivi. Les cas qui ne sont pas couplés à un décès sont présumés être vivants. Dans la mesure où le processus de couplage ne permet pas de faire correspondre les cas de cancer, les estimations de la survie peuvent être surestimées. Ces cas non appariés semblent éternels et sont officieusement désignés comme « immortels ».

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