Rapports sur la santé
Facteurs déterminants associés à l’usage problématique de médicaments antidouleur contenant des opioïdes au sein de la population à domicile, Canada, 2018
par Gisèle Carrière, Rochelle Garner et Claudia Sanmartin
DOI: https://www.doi.org/10.25318/82-003-x202101200002-fra
Résumé
Contexte
Le recours aux opioïdes pour gérer la douleur a augmenté au fil du temps, tout comme la morbidité et les décès liés aux opioïdes. En 2018, 12,7 % des Canadiens ont déclaré avoir pris des médicaments antidouleur contenant des opioïdes (MACO) au cours de l’année précédente. La consommation de 9,6 % de ces personnes était problématique et pouvait nuire à leur santé. Bien que des caractéristiques socioéconomiques associées aux méfaits liés aux opioïdes aient déjà été mentionnées, les données probantes sur la santé fondées sur des données administratives au niveau de la population ne comportent pas certains renseignements comportementaux et psychosociaux importants. La présente analyse vise à élargir la portée des travaux de recherche antérieurs au moyen de la modélisation dans le but de rendre compte des facteurs liés à l’usage problématique de MACO au sein de la population à domicile âgée de 15 ans et plus au Canada.
Données et méthodologie
La présente analyse s’appuie sur les réponses recueillies dans le cadre de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2018, afin de déterminer les facteurs associés de façon significative (après correction à l’aide de modèles de régression logistique multivariés) à une probabilité élevée d’usage problématique de MACO.
Résultats
Le modèle entièrement corrigé a confirmé que le fait d’être un homme, d’être jeune (âgé de 20 à 24 ans), d’avoir une santé mentale passable ou mauvaise, d’avoir des besoins d’aide insatisfaits concernant des problèmes liés aux émotions, à la santé mentale ou à la consommation d’alcool ou de drogues, d’être fumeur ou d’être hors famille tout en vivant avec d’autres personnes était fortement lié à un usage problématique de MACO.
Interprétation
Dans la présente étude, les perceptions subjectives liées de façon significative à l’usage problématique de MACO, indépendamment des circonstances socioéconomiques, ont été examinées. Bien que des études antérieures fondées sur des données administratives relatives à la santé aient grandement contribué aux connaissances quant aux facteurs associés aux méfaits des opioïdes, des résultats modélisés ont révélé que les facteurs d’expérience autodéclarés méritaient également d’être pris en considération, car ils sont associés de façon significative à un usage problématique. Le fait de déclarer une santé mentale passable ou mauvaise, d’avoir des besoins d’aide insatisfaits et d’être hors famille en ce qui concerne les arrangements familiaux était lié à un usage problématique de MACO, même après correction pour tenir compte des covariables socioéconomiques et d’autres problèmes de santé. La présente étude présente des profils de risque qui pourraient être utilisés pour informer les fournisseurs de soins de santé et éclairer des stratégies visant à appuyer la gestion sûre de la douleur.
Mots-clés
Crise de surdoses d’opioïdes, douleur, mauvais usage, opioïdes, usage problématique.
Auteurs
Gisèle Carrière (gisele.carriere@statcan.gc.ca) et Rochelle Garner travaillent à la Division de l’analyse de la santé de la Direction des études analytiques et de la modélisation de Statistique Canada, à Ottawa. Claudia Sanmartin travaille à la Division de l’analyse stratégique, des publications et de la formation de la Direction des études analytiques de Statistique Canada, à Ottawa.
Ce que l’on sait déjà sur le sujet ?
- En 2018, 12,7 % des Canadiens (environ 3,7 millions) âgés de 15 ans et plus ont déclaré avoir utilisé des médicaments analgésiques aux opioïdes au cours des 12 mois précédents.
- En tout, 9,7 % (environ 351 000) des personnes ayant utilisé des médicaments antidouleur contenant des opioïdes en ont fait un usage problématique.
- Le Canada continue de faire face à une urgence de santé publique liée aux opioïdes dans le cadre de laquelle la hausse des empoisonnements et les décès liés aux opioïdes se poursuit.
- La crise des opioïdes au Canada a des répercussions disproportionnées sur certaines régions du pays et des populations particulières, comme les personnes à faible revenu ou les hommes travaillant dans certaines industries (p. ex. la construction).
Ce qu’apporte l’étude ?
- Les résultats présentés démontrent l’importance des facteurs d’expérience autodéclarés et soulignent que ces facteurs méritent d’être pris en considération dans les travaux de recherche à venir sur les méfaits des opioïdes au niveau de la population.
- Au sein de la population à domicile âgée de 15 ans et plus consommant des médicaments antidouleur contenant des opioïdes, la probabilité d’un usage problématique était plus de deux fois et demie plus élevée (rapport de cotes = 2,61) chez les personnes ayant indiqué avoir des besoins d’aide insatisfaits concernant des problèmes liés aux émotions, à la santé mentale ou à la consommation d’alcool ou de drogues, par rapport aux personnes n’ayant pas de tels besoins. Ces constats sont observés après correction pour tenir compte des circonstances socioéconomiques et d’autres problèmes de santé.
- L’usage problématique était plus probable (rapport de cotes = 1,90) chez les personnes ayant déclaré une santé mentale passable ou mauvaise que chez celles indiquant une meilleure santé mentale perçue, après prise en compte de facteurs de confusion d’ordre socioéconomique et autres.
- La présente étude a permis de confirmer que le fait d’être hors famille et de vivre avec d’autres était également lié de façon indépendante à la probabilité accrue d’un usage problématique de médicaments opioïdes (rapport de cotes = 2,25).
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Introduction
La douleur et sa gestion sont à la base de la crise des surdoses d’opioïdes, ce qui incite certains à demander une stratégie nationale de lutte contre la douleurNote 1. Cette urgence de santé publique persistante a été exacerbée par la pandémie de COVID-19 au CanadaNote 2Note 3Note 4, qui a perturbé les initiatives de réduction des méfaits des opioïdes et les services de soins de santéNote 5. La gestion de la douleur repose principalement sur le traitement par opioïdes d’ordonnance, qui a contribué à l’apparition de la crise des opioïdes au CanadaNote 6Note 7. L’usage d’opioïdes d’ordonnance a augmenté au cours des deux dernières décennies en Amérique du NordNote 6Note 8, tout comme les surdoses, les empoisonnements et les décès liés à l’usage d’opioïdes délivrés sur ordonnance ou sans ordonnance (illicites)Note 9Note 10.
Le taux de méfaits des opioïdes est plus élevé dans certaines régions du paysNote 10Note 11 et au sein de certains groupes de population particuliers. Ces groupes comprennent les personnes gagnant un faible revenuNote 12Note 13 ou connaissant des périodes d’instabilité d’emploiNote 14, ou étant employées dans l’industrie de la constructionNote 14. Les Premières Nations, en particulier les Premières Nations vivant dans des réserves, enregistrent également des taux plus élevés de méfaits liés aux opioïdesNote 15Note 16Note 17Note 18. Des inégalités relatives aux déterminants socioéconomiques de la santé (p. ex. le revenu personnel ou le revenu du ménage) et des services de santé discriminatoires sur le plan racial découlant des répercussions historiques et actuelles de la colonisationNote 19Note 20 auraient entraîné, par exemple, un traitement insuffisant des Autochtones, leur traitement sans leur consentement ou un traitement de piètre qualitéNote 20. Des services discriminatoires et des déterminants de la santé ont entraîné des traumatismes, des traumatismes intergénérationnels et une vulnérabilité accrue à la douleur invalidante chez les AutochtonesNote 4Note 21.
Des analyses antérieures, fondées sur des données administratives relatives à la santé, des caractéristiques des personnes victimes d’empoisonnement aux opioïdes ont révélé une tendance croissante chez les jeunes âgés de 15 à 24 ansNote 22. Toutefois, les renseignements sur les caractéristiques sociodémographiques générales des personnes faisaient défaut dans ces analyses. Des descripteurs plus complets des personnes ayant été victimes d’une surdose liée aux opioïdes (mortelle ou non) ont permis d’élargir la recherche pour combler certaines lacunes en matière d’information au moyen de couplages d’enregistrements de données administratives sur la population au niveau de la personne. Par exemple, un couplage permettant de rassembler des renseignements sur la situation économique d’une personne au cours des années précédant une surdose d’opioïdes fournit ainsi des données probantes pouvant éclairer les interventions prévuesNote 14Note 23.
L’urgence liée aux opioïdes a entraîné la mise en œuvre de lignes directrices canadiennes sur les pratiques de prescription d’opioïdes en 2017Note 24. Ces lignes directrices visaient à réduire l’exposition aux opioïdes d’ordonnance en faveur d’autres modes de traitement de la douleur dans les populations à venir, afin de réduire ainsi les méfaits futurs des opioïdes. Toutefois, les experts ont jugé qu’il était peu probable que les nouvelles lignes directrices résolvent tous les problèmes liés à ces méfaits pour toutes les personnes souffrant d’une douleur chronique et recevant déjà un traitement aux opioïdes; ils ont plutôt préconisé une stratégie nationale de lutte contre la douleurNote 1. Plus particulièrement, les résultats des traitements contre la douleur représentent toujours une importante lacune pour ce qui est de l’élaboration d’une stratégie de gestion de la douleurNote 4Note 21. La présente étude vise à relever les facteurs déterminants liés à l’un des effets de la gestion de la douleur sur la base d’opioïdes, à savoir leur usage problématique.
À l’heure actuelle, au Canada, les médicaments antidouleur contenant des opioïdes (MACO), comme la codéine, peuvent encore être obtenus sur ordonnance ou sans ordonnance (c.-à-d. en vente libre). En 2018, 12,7 % des Canadiens âgés de 15 ans et plus ont déclaré avoir consommé des MACO au cours de l’année précédente; 9,7 % (3,7 millions de personnes) d’entre eux ont adopté des modèles de comportement indiquant un usage problématiqueNote 25.
D’importantes lacunes demeurent en matière d’information liée à la prévalence de la douleur et à l’utilisation problématique de MACO pour gérer la douleurNote 4Note 21Note 26. Statistique Canada a, par exemple, publié un rapport sur la prévalence nationale de la douleur chroniqueNote 27 et d’autres personnes ayant effectué des méta-analyses ont conclu qu’une importante proportion (c.-à-d. environ 1 Canadien sur 5) éprouvait une douleur chroniqueNote 25Note 26Note 27Note 28Note 29. Cependant, il est difficile de saisir la prévalence de la douleur de façon exhaustive en raison de l’absence de consensus international sur les définitions et d’idiosyncrasies inhérentes à la douleurNote 21Note 26. En outre, bien que Statistique Canada ait déclaré une prévalence élevée de la douleur au sein de populations particulières (p. ex. la population autochtoneNote 30), cette information n’est pas disponible pour chaque année.
De plus, les données probantes existantes sur la situation des personnes subissant des méfaits liés aux opioïdes sont en grande partie fondées sur des données administratives, qui ne donnent pas de renseignements concernant certains comportements pertinents ayant une incidence sur la santé (p. ex. l’usage du tabac, la consommation d’alcool)Note 8Note 31Note 32, les facteurs psychosociaux, l’identité ou les particularités sociodémographiques. Certains de ces renseignements peuvent être liés à des différences culturelles dans la façon dont la douleur est vécue, comprise et traitéeNote 33Note 34. Les facteurs psychosociaux jouent un rôle dans les processus de perception de la douleurNote 35Note 36, y compris les traumatismes historiques et actuelsNote 37 qui peuvent catalyser les expériences de douleur. Malgré une grande diversité de circonstances et de cultures, la prévalence de l’expérience de la douleur chez les Autochtones est généralement plus élevée qu’au sein de la population générale, les taux se situant à 17,7 % pour les Premières Nations et à 20,6 % pour les Métis, comparativement à 13,8 % chez les personnes non autochtonesNote 30. Étant donné le recours général aux opioïdes d’ordonnance pour gérer la douleurNote 6Note 7, les Autochtones peuvent ainsi être également exposés à un plus grand risque de subir des méfaits liés aux opioïdes. On a mentionné qu’en 2018, 12,8 % de tous les décès par surdose en Colombie-Britannique étaient survenus chez des membres de Premières NationsNote 16. Ce taux est 4,2 fois plus élevé que celui des autres résidents et a, de plus, augmenté par rapport au taux de 3,4 % en 2017Note 16. Toutefois, des lacunes subsistent en matière d’information (tant au sein de la population générale que parmi des groupes de population particuliers) quant à des enjeux tels que les facteurs de risque psychosociaux en matière de douleur et l’efficacité de la gestion de la douleur. Le Groupe de travail canadien sur la douleur a désigné ces lacunes comme étant des priorités nécessitant des recherches supplémentairesNote 4Note 21Note 26.
En 2019, Statistique Canada a fait état d’associations descriptives entre des descripteurs démographiques et géographiques, certains troubles de la santé mentale et l’usage problématique de MACO au sein de la population âgée de 15 ans et plus consommant des MACO au CanadaNote 25. La présente analyse vise à élargir la portée de cette étude antérieure en examinant les associations permettant d’obtenir un plus large éventail de caractéristiques. Elle vise à préciser les facteurs socioéconomiques, les comportements ayant une incidence sur la santé et les facteurs psychosociaux associés de façon indépendante et significative à une plus grande probabilité d’usage problématique de MACO, après prise en compte d’autres descripteurs.
Méthodes
Sources des données
L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête transversale qui recueille des renseignements sur l’état de santé, les déterminants de la santé et l’utilisation des soins de santé par la population canadienne âgée de 12 ans et plus. L’ESCC de 2018 comprenait un module facultatif concernant l’utilisation des médicaments antidouleur et les données qu’il comporte ont été recueillies de janvier à décembre 2018. Son taux de réponse global s’est élevé à 58,8 %, ce qui s’est traduit par un échantillon définitif de 55 600 répondantsNote 38. En 2018, Statistique Canada a utilisé le terme « Autochtone » dans ses produits de collecte et de diffusion de données. Depuis, le terme « Autochtone » a été adopté comme terminologie privilégiée. La présente analyse désigne, ci-après, comme ayant une identité autochtone, les répondants à l’ESCC de 2018 qui se sont identifiés dans l’enquête comme étant membres des Premières Nations, Métis ou Inuits. Les membres des Premières Nations peuvent comprendre les personnes ayant déclaré être membres d’une Première Nation inscrits ou non. Une des limites de l’ESCC est que les personnes vivant dans une réserve ou un peuplement autochtone dans les provinces ne font pas partie de la population cible de l’ESCC et ne sont pas incluses. Il en va de même pour les membres à temps plein des Forces armées canadiennes, les jeunes âgés de 12 ans et plus vivant dans un foyer d’accueil, les personnes placées en établissement ou les personnes vivant dans les régions sociosanitaires de la Région du Nunavik et de la Région des Terres-Cries-de-la-Baie-James, au Québec. Ces exclusions représentent moins de 3 % de la population cible, soit la population canadienne à domicile âgée de 12 ans et plus. Étant donné que les Autochtones sont reconnus comme l’une des principales sous-populations touchées par la douleurNote 4Note 30 et compte tenu de cette limite observée, les Autochtones n’ont probablement pas adéquatement fait l’objet de la présente étude.
De plus, puisque la présente étude ne repose que sur les données recueillies dans le cadre de l’ESCC pour une année et que l’ESCC est considérée comme représentative des territoires seulement lorsqu’un fichier de deux ans est utilisé (c.-à-d. un fichier reposant sur les cycles combinés de l’ESCC de 2017 et de 2018), les résidents des territoires n’ont pas été inclus dans le fichier de données annuelles de l’ESCC de 2018. Cette limitation concerne particulièrement les résultats déclarés concernant la covariable d’identité autochtone, puisque les Inuits comprennent principalement la population du Nunavut et qu’ailleurs, 50,7 % de la population des Territoires du Nord-Ouest a déclaré une identité autochtone. Par conséquent, le fait d’exclure les populations des réserves et des territoires donne lieu à une population autochtone non représentative.
L’échantillon analytique était en outre limité aux répondants âgés de 15 ans et plus, alors que les analyses de modèles étaient également limitées aux répondants ayant déclaré avoir consommé des MACO au cours des 12 mois précédents.
Définitions
Usage problématique de médicaments antidouleur contenant des opioïdes
On a demandé aux répondants s’ils avaient pris des MACO au cours des 12 mois précédant l’enquête; il leur a été demandé d’inclure les médicaments contenant de la codéine, mais d’exclure les analgésiques ne contenant pas d’opioïdes (p. ex. ceux de type Advil). L’usage problématique de MACO a été défini comme la déclaration de l’un ou l’autre des comportements suivants par les consommateurs de MACO : 1) prendre le médicament en quantité ou selon une fréquence supérieures à la prescription; 2) utiliser intentionnellement des MACO pour l’expérience, l’effet qu’ils faisaient ou pour « se geler »; 3) utiliser les MACO pour des problèmes autres que le contrôle de la douleur, par exemple, se sentir mieux (améliorer l’humeur) ou faire face au stress ou à des problèmes; 4) modifier un produit avant de le prendre (p. ex. écraser des comprimés pour les avaler, les inhaler ou les injecter).
Covariables
La sélection des covariables a été guidée par des études publiées sur des facteurs connus comme étant liés à un usage problématique de MACO et à des événements indésirables liés aux opioïdesNote 13Note 14Note 22Note 23Note 25. Les comportements en matière d’usage du tabac sont liés à la douleurNote 31Note 32. Des mécanismes neurologiques ont été mentionnés lorsqu’il s’agissait d’associer un usage élevé du tabac ou une dépendance à la nicotine et la douleur à un risque accru de dépendance aux opioïdes d’ordonnanceNote 31. On a démontré que l’interdépendance sociale protégeait la santéNote 39. L’instabilité des liens, y compris le chômage (c.-à-d. une période sans contact habituel avec un lieu de travail, un employeur, des collègues ou des clients), a été associée à la dépendance à une drogue ou à l’alcool, à leur mauvais usage et à leurs méfaitsNote 23Note 40. Lors d’un examen distinct à partir des ressources financières, d’autres études montrent le lien entre le risque d’usage problématique d’opioïdes et un faible revenu, le chômageNote 41 ainsi que de piètres réseaux sociaux ou un faible soutienNote 39. Par conséquent, en plus du revenu du ménage et de la situation d’activité, les renseignements sur le degré perçu d’appartenance à la communauté et la situation des particuliers dans le ménage ont été utilisés comme indicateurs de l’interdépendance sociale.
Données démographiques et géographiques
L’âge du répondant a été classé comme suit : 15 à 19 ans, 20 à 24 ans, 25 à 29 ans, 30 à 39 ans, 40 à 49 ans, 50 à 59 ans, 60 à 64 ans et 65 ans et plus.
Les répondants ont été classés en fonction de leur province de résidence au moment de l’enquête. Au sein des provinces, les répondants ont été classés en fonction de la taille du centre de population de leur lieu de résidence, selon le Recensement de 2016 : petits centres de population (de 1 000 à 29 999 habitants), centres de population moyens (de 30 000 à 99 999 habitants) et grands centres de population urbains (100 000 habitants ou plus)Note 42. Les régions à l’extérieur des centres de population ont été classées comme des régions rurales.
Données socioéconomiques
Le niveau de scolarité le plus élevé des répondants a été classé comme suit : sans diplôme d’études secondaires; diplôme d’études secondaires, sans études postsecondaires; certificat ou diplôme d’études postsecondaires ou grade universitaire.
La situation d’emploi des répondants au cours de la semaine précédant l’enquête a été classée comme suit : a occupé un emploi ou a travaillé dans une entreprise; avait un emploi, mais était absent du travail ou de l’entreprise (p. ex. en vacances); n’avait pas d’emploi ou ne travaillait pas dans une entreprise, était âgé de 75 ans ou plus (c.-à-d. hors du champ de l’enquête pour ce point).
Le quintile de revenu total du ménage représente le ratio corrigé du revenu du ménage du répondant par rapport au seuil de faible revenu pour la taille du ménage et de la collectivité, divisé en quintiles selon les répartitions provinciales. En l’absence de données (environ 10 % des répondants), le revenu total du ménage a été imputé lors du traitement de l’enquêteNote 38.
Interdépendance sociale
Selon la situation des particuliers dans le ménage, les répondants ont été classés comme suit : personnes hors famille vivant seules; personnes hors famille vivant avec d’autres personnes; personnes vivant avec un conjoint ou un partenaire (avec ou sans enfants); parent seul vivant avec des enfants ou enfant vivant avec un parent seul (avec ou sans frères et sœurs); enfant vivant avec deux parents (avec ou sans frères et sœurs); autre.
On a demandé aux répondants d’évaluer leur niveau perçu d’appartenance à la communauté sur une échelle de quatre points. Les réponses ont été regroupées en deux catégories pour distinguer les répondants dont le sentiment d’appartenance à la communauté était très fort ou plutôt fort de ceux dont le sentiment d’appartenance était plutôt faible ou très faible.
Mesures de la santé
Les répondants ont évalué leur santé générale ainsi que leur santé mentale sur une échelle de Likert de cinq points. Les réponses ont été regroupées pour refléter trois niveaux de santé générale et mentale autoperçues : excellente ou très bonne, bonne et passable, mauvaise.
On a demandé aux répondants d’évaluer le stress dans leur vie sur une échelle de Likert à cinq points. Les réponses ont été regroupées en deux catégories pour rendre compte des personnes percevant leur vie comme n’étant pas du tout, pas tellement ou un peu stressante, comparativement à celles déclarant que leur vie était assez ou extrêmement stressante.
On a demandé aux répondants s’ils avaient reçu le diagnostic d’un des problèmes de santé chroniques suivants par un professionnel de la santé : souffre des effets d'un accident vasculaire cérébral, arthrite, maladie cardiaque, hypertension artérielle, diabète, cancer (au cours de leur vie), cancer (actuellement), asthme, maladies intestinales inflammatoires (p. ex. colite, syndrome du côlon irritable), trouble de l’humeur et trouble anxieux. Le nombre de problèmes de santé chroniques déclarés par un répondant a également été additionné et examiné par catégorie : aucun des problèmes de santé chroniques, un problème de santé chronique, deux problèmes de santé chroniques ou plus.
On a demandé aux répondants s’ils avaient subi, au cours des 12 derniers mois, des blessures suffisamment graves pour limiter leurs activités normales, à l’exclusion des lésions attribuables à des mouvements répétitifs. Cette variable a été analysée de façon dichotomique (oui ou non).
La situation des répondants quant à leur usage du tabac au cours des 12 mois précédant l’interview a été classée comme suit : fumeur (c.-à-d. fumeur quotidien ou occasionnel ancien ou actuel); fumeur expérimental (c.-à-d. ayant fumé au moins une cigarette au cours de sa vie, mais ne fumant pas au moment de la tenue de l’enquête); personne n’ayant jamais fumé (c.-à-d. n’ayant jamais fumé une cigarette entière).
De même, la consommation d’alcool des répondants au cours des 12 mois précédant l’enquête a été utilisée pour décrire leur type de consommation d’alcool : consommateur régulier (consommation d’alcool au moins une fois par mois), consommateur occasionnel (consommation d’alcool moins d’une fois par mois) et non consommateur (comprenant les anciens buveurs et les personnes n’ayant jamais consommé d’alcool).
On a posé aux répondants une série de questions pour déterminer les besoins insatisfaits en matière de soins de santé concernant la santé mentale ou la consommation d’alcool ou de drogues. Les réponses à ces questions ont permis de classer les répondants dans l’une des catégories suivantes : aucun besoin perçu en matière de soins de santé mentale et aucun problème de consommation d’alcool ou de drogues; tous les besoins perçus ont été comblés; les besoins perçus ont été satisfaits en partie; les besoins perçus n’ont pas été comblés.
Techniques d’analyse
La prévalence de deux résultats (la consommation de MACO et un usage problématique parmi les personnes consommant des MACO) a été examinée en fonction de certaines caractéristiques de la population, et un test d’hypothèse a notamment été effectué pour l’ensemble des covariables (tableaux 1 à 3). Les caractéristiques qui se sont révélées avoir un lien significatif avec l’usage problématique de MACO après correction en fonction de l’âge et du sexe (tableau 4) ont été incluses dans un modèle logistique multivarié (tableau 5). Un modèle de régression logistique multivarié a été utilisé pour déterminer les facteurs indépendamment associés à l’usage problématique chez les personnes consommant des MACO après correction complète.
Tout usage de MACO au cours des 12 mois précédents | Usage problématique de MACO chez les consommateurs de MACO | |||||||
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Estimation | % | Intervalle de confiance à 95 % | Estimation | % | Intervalle de confiance à 95 % | |||
de | à | de | à | |||||
Total | 3 670 200 | 12,7 | 12,2 | 13,2 | 351 300 | 9,6 | 8,4 | 11,0 |
Caractéristiques démographiques et géographiques et identité autochtone ou non autochtone | ||||||||
Sexe | ||||||||
Hommes | 1 616 700 | 11,4 | 10,8 | 12,1Note ** | 182 500 | 11,3 | 9,2 | 13,9Note * |
FemmesTableau 1 Note ‡ | 2 053 500 | 13,9 | 13,3 | 14,7 | 168 800 | 8,2 | 6,9 | 9,8 |
Groupe d’âge | ||||||||
15 à 19 ans | 159 500 | 8,5 | 7,1 | 10,2Note ** | 17 900 | 11,2 | 6,5 | 18,8Note E: à utiliser avec prudence |
20 à 24 ans | 265 200 | 12,7 | 10,5 | 15,3 | 42 500 | 16,1 | 10,1 | 24,6Note E: à utiliser avec prudence Note * |
25 à 29 ans | 278 300 | 11,4 | 9,7 | 13,3Note ** | 22 700 | 8,1 | 5,0 | 13,0Note E: à utiliser avec prudence |
30 à 39 ans | 570 400 | 11,3 | 10,2 | 12,5Note ** | 57 700 | 10,1 | 7,5 | 13,6Note E: à utiliser avec prudence |
40 à 49 ans | 605 100 | 13,2 | 12,0 | 14,5 | 66 300 | 11,0 | 7,3 | 16,2Note E: à utiliser avec prudence |
50 à 59 ansTableau 1 Note ‡ | 737 500 | 15,0 | 13,7 | 16,3 | 56 600 | 7,7 | 6,0 | 9,8 |
60 à 64 ans | 381 100 | 15,9 | 14,3 | 17,6 | 34 000 | 8,9 | 6,3 | 12,5Note E: à utiliser avec prudence |
65 ans et plus | 673 000 | 12,2 | 11,4 | 13,0Note ** | 53 800 | 8,1 | 6,0 | 10,7Note E: à utiliser avec prudence |
Identité autochtone | ||||||||
Identité autochtone | 238 500 | 23,1 | 20,0 | 26,5Note ** | 30 900 | 13,1 | 8,7 | 19,1Note E: à utiliser avec prudence |
Identifé non autochtoneTableau 1 Note ‡ | 2 717 500 | 13,5 | 13,0 | 14,0 | 261 100 | 9,6 | 8,2 | 11,3 |
Province | ||||||||
Terre-Neuve-et-Labrador | 46 300 | 11,1 | 9,0 | 13,5Note * | 7 100 | 15,3 | 8,4 | 26,3Note E: à utiliser avec prudence |
Île-du-Prince-Édouard | 15 600 | 12,8 | 10,5 | 15,5 | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
Nouvelle-Écosse | 113 800 | 15,0 | 13,2 | 17,0 | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
Nouveau-Brunswick | 79 800 | 13,3 | 11,4 | 15,6 | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
Québec | 663 900 | 9,9 | 9,1 | 10,8Note ** | 57 000 | 8,6 | 6,5 | 11,3 |
OntarioTableau 1 Note ‡ | 1 528 900 | 13,5 | 12,6 | 14,4 | 169 900 | 11,2 | 8,9 | 13,9 |
Manitoba | 138 200 | 14,0 | 12,1 | 16,1 | 11 000 | 8,0 | 4,4 | 14,0Note E: à utiliser avec prudence |
Saskatchewan | 104 000 | 12,2 | 10,4 | 14,2 | 9 600 | 9,3 | 5,7 | 14,8Note E: à utiliser avec prudence |
Alberta | 438 600 | 13,1 | 11,9 | 14,4 | 40 800 | 9,3 | 6,8 | 12,6Note E: à utiliser avec prudence |
Colombie-Britannique | 541 200 | 14,2 | 13,0 | 15,5 | 44 300 | 8,2 | 5,8 | 11,5Note E: à utiliser avec prudence |
Classification des centres de population ou des régions rurales | ||||||||
Région rurale (moins de 1 000 habitants) | 691 200 | 14,0 | 13,0 | 14,9Note ** | 70 500 | 10,2 | 8,1 | 12,9 |
Petit centre de population (de 1 000 à 29 999 habitants) | 518 200 | 14,9 | 13,8 | 16,2Note ** | 35 700 | 6,9 | 5,2 | 9,1Note * |
Centre de population moyen (30 000 à 99 999 habitants) | 415 200 | 15,0 | 13,8 | 16,3Note ** | 48 800 | 11,8 | 8,8 | 15,6Note E: à utiliser avec prudence |
Grand centre urbain de population (100 000 habitants ou plus) | 2 045 600 | 11,6 | 10,9 | 12,2 | 196 300 | 9,6 | 7,8 | 11,8 |
x confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique E à utiliser avec prudence
Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2018. |
Tout usage de MACO au cours des 12 mois précédents | Usage problématique de MACO chez les consommateurs de MACO | |||||||
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Estimation | % | Intervalle de confiance à 95 % |
Estimation | % | Intervalle de confiance à 95 % |
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de | à | de | à | |||||
Total | 3 670 200 | 12,7 | 12,2 | 13,2 | 351 300 | 9,6 | 8,4 | 11,0 |
Caractéristiques socioéconomiques | ||||||||
Niveau de scolarité du répondant | ||||||||
Sans diplôme d’études secondaires | 457 100 | 12,1 | 11,0 | 13,3 | 57 800 | 12,7 | 9,8 | 16,4Note * |
Diplôme d’études secondaires, sans études postsecondaires | 950 400 | 14,2 | 13,1 | 15,4Note ** | 109 200 | 11,5 | 8,6 | 15,3Note E: à utiliser avec prudence |
Certificat ou diplôme d’études postsecondaires ou grade universitaireTableau 2 Note ‡ | 2 192 900 | 12,2 | 11,6 | 12,8 | 180 400 | 8,3 | 7,0 | 9,8 |
Situation de travail au cours de la semaine précédant l’enquête | ||||||||
A occupé un emploi ou a travaillé dans une entrepriseTableau 2 Note ‡ | 1 893 500 | 11,2 | 10,6 | 11,8 | 163 300 | 8,6 | 6,9 | 10,7 |
Absent du travail ou de l’entreprise | 262 700 | 17,3 | 15,0 | 19,9Note ** | 29 000 | 11,0 | 6,2 | 18,9Note E: à utiliser avec prudence |
N’avait pas d’emploi ou ne travaillait pas dans une entreprise | 1 290 500 | 15,3 | 14,4 | 16,2Note ** | 133 500 | 10,4 | 8,7 | 12,4 |
Hors du champ de l’enquête (plus de 75 ans) | 195 400 | 11,3 | 10,0 | 12,7 | 16 900 | 8,7 | 5,1 | 14,3Note E: à utiliser avec prudence |
Quintile de revenu total du ménage (répartition à l’échelle provinciale) | ||||||||
Quintile 1 (revenu le plus faible) | 812 400 | 14,4 | 13,3 | 15,6Note ** | 91 000 | 11,2 | 9,2 | 13,7Note * |
Quintile 2 | 728 700 | 12,8 | 11,8 | 14,0 | 73 700 | 10,2 | 7,9 | 13,2 |
Quintile 3 | 703 400 | 12,1 | 11,0 | 13,3 | 63 900 | 9,1 | 6,6 | 12,5Note E: à utiliser avec prudence |
Quintile 4 | 718 200 | 12,3 | 11,3 | 13,3 | 69 000 | 9,6 | 6,4 | 14,2Note E: à utiliser avec prudence |
Quintile 5 (revenu le plus élevé)Tableau 2 Note ‡ | 707 600 | 11,9 | 10,9 | 13,0 | 53 600 | 7,6 | 5,4 | 10,6Note E: à utiliser avec prudence |
Caractéristiques relatives à l'interdépendance sociale | ||||||||
Situation des particuliers dans le ménage | ||||||||
Personne hors famille vivant seule | 622 800 | 13,8 | 12,9 | 14,7Note * | 66 000 | 10,6 | 8,9 | 12,7Note * |
Personne hors famille vivant avec d’autres | 176 500 | 12,4 | 10,5 | 14,5 | 32 800 | 18,6 | 12,8 | 26,2Note E: à utiliser avec prudence Note ** |
Personne vivant avec un conjoint ou un partenaire (avec ou sans enfants)Tableau 2 Note ‡ | 1 937 100 | 12,4 | 11,7 | 13,0 | 153 500 | 8,0 | 6,3 | 10,0 |
Parent seul vivant avec ses enfants ou enfant vivant avec un parent seul (avec ou sans frères et sœurs) | 329 900 | 14,3 | 12,5 | 16,3 | 33 600 | 10,2 | 7,1 | 14,4Note E: à utiliser avec prudence |
Enfant vivant avec deux parents (avec ou sans frères et sœurs) | 265 600 | 9,7 | 8,1 | 11,5Note ** | 28 200 | 10,7 | 6,0 | 18,2Note E: à utiliser avec prudence |
Autre | 335 600 | 15,4 | 13,2 | 17,9Note * | 37 200 | 11,1 | 7,1 | 17,0Note E: à utiliser avec prudence |
Degré perçu d’appartenance à la communauté | ||||||||
Très fort ou plutôt fortTableau 2 Note ‡ | 2 277 100 | 11,8 | 11,3 | 12,4 | 169 600 | 7,5 | 6,4 | 8,8 |
Plutôt faible ou très faible | 1 350 200 | 14,6 | 13,7 | 15,6Note ** | 177 700 | 13,2 | 10,7 | 16,1Note ** |
E à utiliser avec prudence
Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2018. |
Tout usage de MACO au cours des 12 mois précédents | Usage problématique de MACO parmi les consommateurs de MACO | |||||||
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Estimation | % | Intervalle de confiance à 95 % | Estimation | % | Intervalle de confiance à 95 % | |||
de | à | de | à | |||||
Total | 3 670 200 | 12,7 | 12,2 | 13,2 | 351 300 | 9,6 | 8,4 | 11,0 |
Déterminants de la santé | ||||||||
Degré autoperçu de stress dans la vie | ||||||||
Vie pas du tout, pas tellement ou un peu stressanteTableau 3 Note ‡ | 2 536 100 | 11,2 | 10,7 | 11,7 | 190 000 | 7,5 | 6,4 | 8,8 |
Vie ssez ou extrêmement stressante | 1 117 200 | 18,2 | 16,9 | 19,4Note ** | 157 900 | 14,2 | 11,2 | 17,7Note ** |
Santé générale (autoévaluée) | ||||||||
Excellente ou très bonneTableau 3 Note ‡ | 1 675 700 | 9,5 | 8,9 | 10,1 | 123 000 | 7,4 | 5,8 | 9,4 |
Bonne | 1 100 300 | 13,5 | 12,6 | 14,5Note ** | 106 100 | 9,7 | 7,3 | 12,9Note E: à utiliser avec prudence |
Passable ou mauvaise | 889 100 | 29,4 | 27,6 | 31,4Note ** | 119 900 | 13,5 | 11,4 | 15,9Note ** |
Santé mentale générale (autoévaluée) | ||||||||
Excellente ou très bonneTableau 3 Note ‡ | 2 132 300 | 10,8 | 10,3 | 11,4 | 139 700 | 6,6 | 5,4 | 7,9 |
Bonne | 970 300 | 14,0 | 13,1 | 15,0Note ** | 90 300 | 9,4 | 7,5 | 11,7Note * |
Passable ou mauvaise | 560 600 | 25,0 | 22,6 | 27,6Note ** | 118 300 | 21,2 | 16,4 | 26,9Note ** |
Blessure limitant les activités au cours des 12 mois précédents | ||||||||
Oui | 951 400 | 24,9 | 23,2 | 26,6Note ** | 114 500 | 12,1 | 9,0 | 15,9Note E: à utiliser avec prudence |
NonTableau 3 Note ‡ | 2 714 800 | 10,8 | 10,4 | 11,3 | 236 800 | 8,8 | 7,6 | 10,1 |
Nombre de problèmes de santé chroniques (10 au maximum) | ||||||||
AucunTableau 3 Note ‡ | 1 282 600 | 8,3 | 7,7 | 8,8 | 89 300 | 7,0 | 5,4 | 8,9 |
1 problème de santé chronique | 958 800 | 13,2 | 12,4 | 14,2Note ** | 78 400 | 8,2 | 6,2 | 10,8 |
2 problèmes de santé chroniques ou plus | 1 428 800 | 23,4 | 22,1 | 24,7Note ** | 183 600 | 12,9 | 10,7 | 15,5Note ** |
Problèmes de santé chroniques déclarés individuellement | ||||||||
Arthrite | ||||||||
Oui | 1 232 800 | 23,1 | 21,8 | 24,5Note ** | 133 700 | 10,9 | 8,6 | 13,6 |
NonTableau 3 Note ‡ | 2 420 000 | 10,3 | 9,8 | 10,8 | 216 400 | 9,0 | 7,6 | 10,5 |
Cancer (au cours de sa vie) | ||||||||
Oui | 286 500 | 17,6 | 15,4 | 20,0Note ** | 30 800 | 10,9 | 7,2 | 16,3Note E: à utiliser avec prudence |
NonTableau 3 Note ‡ | 3 381 300 | 12,4 | 11,9 | 12,9 | 320 200 | 9,5 | 8,2 | 10,9 |
Cancer (actuellement) | ||||||||
Oui | 127 700 | 29,2 | 25,2 | 33,6Note ** | 12 400 | 9,7 | 5,9 | 15,6Note E: à utiliser avec prudence |
NonTableau 3 Note ‡ | 3 534 800 | 12,4 | 12,0 | 12,9 | 338 600 | 9,6 | 8,4 | 11,1 |
Diabète | ||||||||
Oui | 390 800 | 19,1 | 17,3 | 21,0Note ** | 35 400 | 9,1 | 6,5 | 12,5Note E: à utiliser avec prudence |
NonTableau 3 Note ‡ | 3 275 400 | 12,2 | 11,7 | 12,7 | 315 700 | 9,7 | 8,4 | 11,2 |
Trouble intestinal | ||||||||
Oui | 367 100 | 25,3 | 22,7 | 28,1Note ** | 28 700 | 7,8 | 5,4 | 11,3Note E: à utiliser avec prudence |
NonTableau 3 Note ‡ | 3 283 400 | 12,0 | 11,5 | 12,5 | 320 700 | 9,8 | 8,5 | 11,3 |
Trouble dû à un accident vasculaire cérébral | ||||||||
Oui | 67 500 | 22,6 | 17,9 | 28,1Note ** | 7 100 | 10,6 | 6,1 | 17,6Note E: à utiliser avec prudence |
NonTableau 3 Note ‡ | 3 600 300 | 12,6 | 12,1 | 13,1 | 344 100 | 9,6 | 8,4 | 11,0 |
Maladie cardiaque | ||||||||
Oui | 232 000 | 19,4 | 17,1 | 22,0Note ** | 22 700 | 9,8 | 6,5 | 14,5Note E: à utiliser avec prudence |
NonTableau 3 Note ‡ | 3 420 800 | 12,4 | 11,9 | 12,9 | 322 800 | 9,5 | 8,2 | 10,9 |
Hypertension artérielle | ||||||||
Oui | 813 100 | 16,4 | 15,3 | 17,5Note ** | 77 000 | 9,5 | 7,4 | 12,1 |
NonTableau 3 Note ‡ | 2 852 300 | 12,0 | 11,4 | 12,5 | 273 900 | 9,6 | 8,2 | 11,3 |
Asthme | ||||||||
Oui | 481 500 | 20,4 | 18,4 | 22,5Note ** | 47 000 | 9,8 | 7,2 | 13,3Note E: à utiliser avec prudence |
NonTableau 3 Note ‡ | 3 183 300 | 12,0 | 11,5 | 12,5 | 303 100 | 9,6 | 8,2 | 11,1 |
Trouble de l’humeur | ||||||||
Oui | 691 300 | 26,8 | 24,6 | 29,0Note ** | 132 200 | 19,2 | 15,2 | 24,0Note ** |
NonTableau 3 Note ‡ | 2 970 300 | 11,3 | 10,9 | 11,8 | 217 500 | 7,3 | 6,3 | 8,5 |
Trouble anxieux | ||||||||
Oui | 614 300 | 24,3 | 22,4 | 26,4Note ** | 104 700 | 17,1 | 13,7 | 21,2Note ** |
NonTableau 3 Note ‡ | 3 034 800 | 11,5 | 11,1 | 12,0 | 232 500 | 7,7 | 6,6 | 8,9 |
Type de consommateur d’alcool | ||||||||
Consommation régulière | 2 266 300 | 12,7 | 12,1 | 13,3Note ** | 226 900 | 10,0 | 8,4 | 12,0 |
Consommation occasionnelle | 722 100 | 14,7 | 13,4 | 16,1Note ** | 66 500 | 9,2 | 7,0 | 12,0 |
Aucune consommation d’alcoolTableau 3 Note ‡ | 670 500 | 11,1 | 10,2 | 12,1 | 57 800 | 8,7 | 6,5 | 11,4Note E: à utiliser avec prudence |
Situation d’usage du tabac | ||||||||
Fumeur (actuel ou ancien) | 2 033 000 | 17,0 | 16,2 | 17,8Note ** | 239 200 | 11,8 | 10,1 | 13,8Note ** |
Fumeur expérimental | 433 200 | 11,1 | 10,0 | 12,4Note ** | 46 800 | 10,8 | 7,3 | 15,8Note E: à utiliser avec prudence Note * |
N’a jamais fuméTableau 3 Note ‡ | 1 197 400 | 9,3 | 8,6 | 9,9 | 65 300 | 5,5 | 4,1 | 7,2 |
Besoin perçu d’aide pour des problèmes liés aux émotions, à la santé mentale ou à la consommation d’alcool ou de drogues, et satisfaction des besoins ou non | ||||||||
Aucun besoin perçuTableau 3 Note ‡ | 2 581 100 | 11,0 | 10,6 | 11,6 | 169 400 | 6,6 | 5,6 | 7,7 |
Tous les besoins perçus ont été comblés | 572 200 | 20,0 | 18,3 | 21,9Note ** | 68 000 | 11,9 | 9,0 | 15,6Note ** |
Satisfaction partielle des besoins perçus | 281 400 | 24,7 | 21,6 | 28,2Note ** | 67 100 | 23,9 | 16,2 | 33,9Note E: à utiliser avec prudence Note ** |
Besoins perçus non comblés | 187 900 | 16,8 | 14,4 | 19,6Note ** | 36 700 | 19,6 | 13,1 | 28,1Note E: à utiliser avec prudence Note ** |
E à utiliser avec prudence
Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2018. |
Analyse brute | Correction en fonction de l’âge et du sexe | Correction complète | |
---|---|---|---|
Caractéristiques démographiques et géographiques et identité autochtone | |||
Sexe | Oui | Oui | Oui |
Groupe d’âge | Oui | Oui | Oui |
Identité autochtone | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Province | Non | Oui | Oui |
Classification des centres de population | Oui | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Caractéristiques socioéconomiques | |||
Niveau de scolarité (répondant) | Oui | Oui | Non |
Situation de travail au cours de la semaine précédant l’enquête | Non | Oui | Non |
Quintile de revenu total du ménage (répartition à l’échelle provinciale) | Oui | Oui | Non |
Caractéristiques relatives à l'interdépendance sociale | |||
Situation des particuliers dans le ménage | Oui | Oui | Oui |
Degré perçu d’appartenance à la communauté | Oui | Oui | Non |
Déterminants de la santé | |||
Degré autoperçu de stress dans la vie | Oui | Oui | Non |
Santé générale (autoévaluée) | Oui | Oui | Non |
Santé mentale générale (autoévaluée) | Oui | Oui | Oui |
Blessure limitant les activités au cours des 12 mois précédents | Non | Non | Non |
Nombre de problèmes de santé chroniques | Oui | Oui | Non |
Arthrite | Non | Oui | Non |
Cancer (au cours de sa vie) | Non | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Cancer (actuellement) | Non | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Diabète | Non | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Trouble intestinal | Non | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Trouble dû un accident vasculaire cérébrale | Non | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Maladie cardiaque | Non | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Hypertension artérielle | Non | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Asthme | Non | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Trouble de l’humeur | Oui | Oui | Non |
Trouble anxieux | Oui | Oui | Non |
Type de consommateur d’alcool | Non | Non | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Situation quant à l’usage du tabac | Oui | Oui | Oui |
Besoin perçu d’aide pour des problèmes liés aux émotions, à la santé mentale ou à la consommation d’alcool ou de drogues et satisfaction des besoins ou non | Oui | Oui | Oui |
... n'ayant pas lieu de figurer Notes : MACO signifie médicaments antidouleur contenant des opioïdes. Les estimations ont été désignées comme ne s’appliquant pas lorsque la covariable n’était pas significativement associée (p < 0,05) à l’usage problématique de MACO dans les modèles corrigés en fonction de l’âge et du sexe; elle n’a donc pas été incluse dans le modèle final. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2018. |
Caractéristique | Modèle 1 | Modèle 2 | Modèle entièrement corrigé | ||||||
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Rapport de cotes | Intervalle de confiance à 95 % | Rapport de cotes | Intervalle de confiance à 95 % | Rapport de cotes | Intervalle de confiance à 95 % | ||||
de | à | de | à | de | à | ||||
Groupe d’âge | |||||||||
15 à 19 ans | 1,57 | 0,60 | 4,08 | 1,77 | 0,67 | 4,70 | 1,56 | 0,58 | 4,21 |
20 à 24 ans | 2,88Note ** | 1,37 | 6,07 | 3,08Note ** | 1,44 | 6,56 | 2,66Note * | 1,22 | 5,76 |
25 à 29 ans | 1,20 | 0,61 | 2,38 | 1,25 | 0,63 | 2,49 | 1,12 | 0,56 | 2,27 |
30 à 39 ans | 1,66Note * | 1,04 | 2,67 | 1,65Note * | 1,02 | 2,66 | 1,51 | 0,93 | 2,46 |
40 à 49 ans | 1,46 | 0,89 | 2,39 | 1,46 | 0,89 | 2,40 | 1,39 | 0,86 | 2,24 |
50 à 59 ansTableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
60 à 64 ans | 1,00 | 0,59 | 1,70 | 0,98 | 0,57 | 1,66 | 1,01 | 0,59 | 1,74 |
65 ans et plus | 1,11 | 0,64 | 1,93 | 1,09 | 0,63 | 1,91 | 1,15 | 0,66 | 2,00 |
Sexe | |||||||||
Hommes | 1,55Note ** | 1,13 | 2,12 | 1,45Note * | 1,06 | 1,97 | 1,55Note ** | 1,13 | 2,12 |
FemmesTableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Province | |||||||||
Terre-Neuve-et-Labrador | 1,00 | 0,44 | 2,24 | 0,93 | 0,40 | 2,13 | 1,02 | 0,45 | 2,33 |
Île-du-Prince-Édouard | 0,39 | 0,11 | 1,37 | 0,37 | 0,10 | 1,35 | 0,37 | 0,09 | 1,46 |
Nouvelle-Écosse | 0,33Note ** | 0,15 | 0,73 | 0,32Note ** | 0,14 | 0,71 | 0,32Note ** | 0,14 | 0,72 |
Nouveau-Brunswick | 0,62 | 0,29 | 1,35 | 0,63 | 0,29 | 1,38 | 0,66 | 0,30 | 1,46 |
Québec | 0,82 | 0,55 | 1,23 | 0,80 | 0,53 | 1,21 | 0,83 | 0,56 | 1,24 |
OntarioTableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Manitoba | 0,65 | 0,29 | 1,46 | 0,64 | 0,29 | 1,44 | 0,64 | 0,28 | 1,45 |
Saskatchewan | 0,57 | 0,29 | 1,14 | 0,54 | 0,26 | 1,10 | 0,55 | 0,27 | 1,11 |
Alberta | 0,70 | 0,45 | 1,10 | 0,70 | 0,44 | 1,11 | 0,69 | 0,43 | 1,09 |
Colombie-Britannique | 0,70 | 0,44 | 1,12 | 0,69 | 0,44 | 1,09 | 0,70 | 0,44 | 1,11 |
Quintile de revenu total du ménage (répartition à l’échelle provinciale) | |||||||||
Quintile 1 (revenu le plus faible) | 0,88 | 0,51 | 1,54 | 0,86 | 0,50 | 1,51 | 0,87 | 0,50 | 1,52 |
Quintile 2 | 1,00 | 0,59 | 1,69 | 0,98 | 0,58 | 1,64 | 0,97 | 0,57 | 1,64 |
Quintile 3 | 1,01 | 0,56 | 1,80 | 1,01 | 0,57 | 1,79 | 1,00 | 0,57 | 1,76 |
Quintile 4 | 1,17 | 0,66 | 2,05 | 1,17 | 0,67 | 2,04 | 1,12 | 0,64 | 1,97 |
Quintile 5 (revenu le plus élevé)Tableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Niveau de scolarité (répondant) | |||||||||
Sans diplôme d’études secondaires | 1,35 | 0,91 | 2,02 | 1,26 | 0,85 | 1,88 | 1,30 | 0,87 | 1,94 |
Diplôme d’études secondaires, sans études postsecondaires | 1,19 | 0,82 | 1,72 | 1,14 | 0,79 | 1,65 | 1,12 | 0,78 | 1,61 |
Certificat ou diplôme d’études postsecondaires ou grade universitaireTableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Santé général (autoévaluation) | |||||||||
Excellente ou très bonneTableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Bonne | 0,98 | 0,66 | 1,45 | 0,97 | 0,66 | 1,43 | 0,95 | 0,64 | 1,40 |
Passable ou mauvaise | 0,94 | 0,57 | 1,55 | 0,95 | 0,58 | 1,54 | 0,97 | 0,60 | 1,58 |
Santé mentale (autoévaluation) | |||||||||
Excellente ou très bonneTableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Bonne | 1,18 | 0,82 | 1,71 | 1,13 | 0,78 | 1,63 | 1,00 | 0,69 | 1,46 |
Passable ou mauvaise | 2,56Note ** | 1,61 | 4,06 | 2,44Note ** | 1,54 | 3,89 | 1,90Note ** | 1,18 | 3,04 |
Degré autoperçu de stress dans la vie | |||||||||
Vie pas du tout, pas tellement ou un peu stressanteTableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Vie assez ou extrêmement stressante | 1,38 | 1,00 | 1,90 | 1,38Note * | 1,00 | 1,89 | 1,30 | 0,94 | 1,80 |
Nombre de problèmes de santé chroniques (10 au maximum) | |||||||||
AucunTableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
1 problème de santé chronique | 1,40 | 0,87 | 2,24 | 1,38 | 0,86 | 2,20 | 1,32 | 0,83 | 2,10 |
2 problèmes de santé chroniques ou plus | 1,74Note * | 1,07 | 2,83 | 1,62Note * | 1,01 | 2,60 | 1,47 | 0,92 | 2,34 |
Situation de travail au cours de la semaine précédant l’enquête | |||||||||
A occupé un emploi ou a travaillé dans une entrepriseTableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Absent du travail ou de l’entreprise | 1,27 | 0,64 | 2,51 | 1,26 | 0,65 | 2,44 | 1,21 | 0,63 | 2,30 |
N’avait pas d’emploi ou ne travaillait pas dans une entreprise | 1,16 | 0,83 | 1,61 | 1,17 | 0,84 | 1,64 | 1,14 | 0,81 | 1,60 |
Hors du champ de l’enquête (plus de 75 ans) | 1,12 | 0,49 | 2,56 | 1,17 | 0,51 | 2,68 | 1,22 | 0,54 | 2,77 |
Degré perçu d’appartenance à la communauté | |||||||||
Très ou plutôt fortTableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Plutôt ou très faible | 1,34 | 0,97 | 1,85 | 1,33 | 0,96 | 1,83 | 1,24 | 0,92 | 1,68 |
Situation des particuliers dans le ménage | |||||||||
Personne hors famille vivant seule | 1,23 | 0,88 | 1,72 | 1,22 | 0,87 | 1,71 | 1,17 | 0,83 | 1,65 |
Personne hors famille vivant avec d’autres | 2,36Note ** | 1,26 | 4,44 | 2,28Note ** | 1,23 | 4,24 | 2,25Note * | 1,21 | 4,18 |
Personne vivant avec un conjoint ou partenaire (avec ou sans enfants)Tableau 5 Note ‡ | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Parent seul vivant avec ses enfants ou enfant vivant avec un parent seul (avec ou sans frères et sœurs) | 1,00 | 0,58 | 1,73 | 1,03 | 0,60 | 1,76 | 0,99 | 0,57 | 1,72 |
Enfant vivant avec deux parents (avec ou sans frères et sœurs) | 0,83 | 0,36 | 1,93 | 0,92 | 0,40 | 2,11 | 0,94 | 0,40 | 2,16 |
Autre | 1,32 | 0,69 | 2,55 | 1,30 | 0,67 | 2,54 | 1,37 | 0,71 | 2,66 |
Situation quant à l’usage du tabac | |||||||||
Fumeur (actuel ou ancien) | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 2,08Note ** | 1,38 | 3,13 | 2,06Note ** | 1,39 | 3,07 |
Fumeur expérimental | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 2,11Note ** | 1,24 | 3,58 | 2,02Note ** | 1,21 | 3,39 |
N’a jamais fuméTableau 5 Note ‡ | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Besoin perçu d’aide pour des problèmes liés aux émotions, à la santé mentale ou à la consommation d’alcool ou de drogues et satisfaction des besoins ou non | |||||||||
Aucun besoin perçuTableau 5 Note ‡ | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
Tous les besoins perçus ont été comblés | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 1,28 | 0,82 | 1,99 |
Satisfaction partielle des besoins perçus | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 2,18Note ** | 1,28 | 3,70 |
Besoins perçus non comblés | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 2,61Note ** | 1,42 | 4,81 |
... n'ayant pas lieu de figurer
Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2018. |
Des poids d’échantillonnage ont été appliqués pour rendre les résultats généralisables à la population canadienne à domicile âgée de 15 ans et plus, tandis que des poids bootstrap ont été appliqués dans SAS EG 7.1 avec le logiciel SUDAAN 11.0 exécutable par SAS pour tenir compte de la sous-estimation des erreurs-types découlant du plan de sondage complexeNote 43. Les intervalles de confiance pour chaque point d’estimation sont indiqués et les notes des coefficients de variation sont présentées dans les tableaux lorsque l’interprétation justifie une certaine prudence en raison d’un plus grand manque de fiabilité attribuable aux petits nombres d’unités dans l’échantillon.
Résultats
Les tableaux 1 à 3 font état de la prévalence de l’usage de MACO et de l’usage problématique de MACO parmi les consommateurs de MACO au cours des 12 mois précédant l’enquête en fonction de certaines covariables de répondants. Au sein des consommateurs de MACO, l’usage problématique était significativement plus fréquent chez les hommes (11,3 %) que chez les femmes (8,2 %), chez les répondants âgés de 20 à 24 ans (16,1 %) que chez ceux de 50 à 59 ans (7,7 %), chez les répondants sans diplôme d’études secondaires (12,7 %) que chez ceux ayant fait des études postsecondaires (8,3 %) et chez ceux vivant dans un ménage à faible revenu (11,2 %) que chez ceux vivant dans un ménage du quintile de revenu le plus élevé (7,6 %). À l’inverse, l’usage problématique était nettement plus faible chez les personnes vivant dans de petits centres de population (6,9 %) que chez celles vivant dans les grands centres de population (9,6 %).
En ce qui concerne les caractéristiques relatives à l’interdépendance sociale, la prévalence de l’usage problématique était beaucoup plus élevée chez les personnes hors famille vivant seules (10,6 %) ou avec d’autres personnes (18,6 %) que chez les personnes vivant avec un conjoint ou un partenaire (8,0 %), et chez les personnes ayant un sentiment d’appartenance à la communauté plutôt faible ou très faible (13,2 %) par rapport à celles ayant un sentiment d’appartenance à la communauté plutôt fort ou très fort (7,5 %).
Selon les circonstances et les conditions liées à la santé, la prévalence d’un usage problématique de MACO était plus élevée chez les personnes percevant leur vie comme étant assez ou extrêmement stressante (14,2 %) que chez celles la percevant comme un peu, pas tellement ou pas du tout stressante (7,5 %); chez les personnes dont l’état de santé général était passable ou mauvais (13,5 %) que chez celles le jugeant très bon ou excellent (7,4 %); chez celles dont la santé mentale était passable ou mauvaise (21,2 %) ou bonne (9,4 %) que chez celles ayant une très bonne ou une excellente santé mentale (6,6 %); et chez les personnes ayant déclaré deux problèmes de santé chroniques ou plus (12,9 %) que chez celles n’en ayant déclaré aucun (7,0 %) (tableau 3). La prévalence d’un usage problématique de MACO était plus de deux fois plus élevée chez les personnes ayant déclaré un trouble de l’humeur (19,2 %) ou un trouble anxieux (17,1 %) que chez les autres (respectivement 7,3 % et 7,7 %). De plus, les fumeurs (11,8 %) et les fumeurs expérimentaux (10,8 %) enregistraient une prévalence d’usage problématique de MACO presque deux fois plus élevée que les personnes n’ayant jamais fumé (5,5 %).
En ce qui concerne l’utilisation des services de santé et l’accès à ces derniers, les personnes consommant des MACO et celles pour lesquelles des besoins d’aide en raison de problèmes liés aux émotions ou à la santé mentale ou à une consommation d’alcool ou de drogues étaient insatisfaits (19,6 %) ou partiellement satisfaits (23,9 %) étaient au moins trois fois plus susceptibles de déclarer un usage problématique que celles n’ayant pas perçu ces besoins (6,6 %).
Il convient de mentionner que, même si la consommation de MACO variait selon certaines des caractéristiques examinées et selon le groupe d’identité autochtone, l’usage problématique de MACO n’était pas associé aux facteurs individuels suivants : l’identité autochtone, la situation d’emploi, le fait d’avoir subi une blessure limitant les activités au cours des 12 mois précédents et le type de buveur (tableaux 1 à 3).
À l’aide de covariables d’identification significativement liées à un usage problématique de MACO après correction selon l’âge et le sexe (tableau 4), le modèle entièrement corrigé (tableau 5) a permis de confirmer des cotes exprimant le risque sensiblement élevées d’usage problématique de MACO au cours des 12 mois précédents chez les personnes présentant les caractéristiques suivantes : être âgées de 20 à 24 ans (rapport de cotes [RC] = 2,66), être de sexe masculin (RC = 1,55), avoir une santé mentale passable ou mauvaise (RC = 1,90), être une personne hors famille vivant avec d’autres personnes (RC = 2,25), être un fumeur (RC = 2,06) ou un fumeur expérimental (RC = 2,02), avoir des besoins insatisfaits (RC = 2,61) ou partiellement satisfaits (RC = 2,18) en matière de soins de santé mentale (c.-à-d. des problèmes de santé liés aux émotions ou à la santé mentale ou à la consommation d’alcool et de drogues).
Discussion
Dans le cadre de la présente étude, la correction multivariée a été utilisée pour faire état de nouveaux renseignements à l’échelle de la population du Canada concernant des descripteurs psychosociaux, sanitaires et socioéconomiques clés liés à une probabilité élevée de déclarer un usage problématique de MACO en 2018 chez les personnes âgées de 15 ans et plus ayant consommé des MACO au cours des 12 mois précédents. Même si la prévalence de la consommation de MACO variait selon l’identité autochtone et toutes les caractéristiques sélectionnées examinées dans la présente étude, la prévalence de l’usage problématique de MACO ne différait pas toujours entre tous les facteurs. Un modèle de régression logistique entièrement corrigé a confirmé que le fait d’être un homme, d’être jeune (de 20 à 24 ans), d’être hors famille tout en vivant avec d’autres personnes, d’être fumeur ou fumeur expérimental, de déclarer une santé mentale passable ou mauvaise et, plus particulièrement, d’avoir des besoins d’aide insatisfaits concernant des problèmes de santé liés aux émotions, à la santé mentale ou à la consommation d’alcool ou de drogues, était significativement lié à un risque élevé d’usage problématique de MACO.
Contrairement aux études antérieures s’appuyant sur des données administratives sur la santé afin d’examiner les facteurs associés aux méfaits des opioïdes, l’un des points forts de la présente étude était l’inclusion de déterminants de la santé psychosociaux et comportementaux mesurés par l’ESCC. Les résultats modélisés ont révélé des relations indépendantes et significatives entre des mesures subjectives, comme les besoins insatisfaits perçus, qui donnent à penser que les déterminants psychosociaux sont des facteurs importants au-delà de l’incidence du revenu, de l’emploi et de l’éducation. De plus, l’étude a permis d’obtenir de nouveaux renseignements sur la mesure dans laquelle le fait d’être déconnecté des autres (mesuré en tant que personnes hors famille vivant seules), de déclarer une santé mentale passable ou mauvaise et d’indiquer des besoins d’aide insatisfaits était lié indépendamment à une probabilité élevée d’usage problématique de MACO.
L’association significative entre le fait d’être une personne hors famille vivant avec d’autres personnes et un usage problématique élevé de MACO constatée dans la présente étude concorde avec des travaux antérieurs ayant démontré que ce mode de vie était lié à un taux d’hospitalisations associées à un empoisonnement aux opioïdes plus de deux fois plus élevé que celui de personnes vivant avec un conjoint ou un partenaireNote 13. Bien qu’une étude effectuée aux États-Unis ait révélé que le fait de vivre seul n’était pas associé à une mauvaise utilisation d’opioïdes ou de diazépine, une mauvaise utilisation était trois fois plus probable chez les adultes non mariésNote 44. De plus, un examen systématique a révélé une forte corrélation négative entre un soutien social sous la forme d’une relation et une surdose d’opioïdesNote 12.
L’une des explications de la relation significative entre le comportement en matière d’usage du tabac et l’usage problématique de MACO relevée dans la présente étude est que l’exposition à la nicotine provoquée par l’usage du tabac peut être analgésique, bien que ces effets puissent différer selon le sexeNote 31. Fumer peut ainsi représenter un autre comportement lié au soulagement de la douleur.
Le fait de déclarer un besoin d’aide insatisfait ou partiellement comblé en matière de problèmes liés aux émotions, à la santé mentale ou à la consommation d’alcool ou de drogues (y compris des médicaments) était associé à une probabilité plus de deux fois plus élevée d’usage problématique de MACO par rapport aux personnes ne ressentant pas ces besoins, après prise en compte de facteurs de confusion socioéconomiques. De plus, le modèle a démontré que la probabilité d’un usage problématique de MACO n’était pas différente entre les personnes ne déclarant pas ces besoins et celles déclarant ces besoins, mais pour lesquelles les besoins étaient pleinement satisfaits. Une future étude pourrait étudier les mécanismes sous-jacents à ces associations en examinant plus en détail les types d’aide nécessaires ou les raisons pour lesquelles certaines personnes n’ont pas demandé l’aide nécessaire. Même si l’enquête a permis de recueillir certains de ces renseignements, une enquête sur les associations entre des types particuliers d’aide nécessaires dépassait la portée de la présente étude.
La constatation selon laquelle des besoins partiellement comblés étaient également associés à une probabilité élevée d’usage problématique de MACO soulève la possibilité que les besoins en matière de soulagement de la douleur persistaient chez les personnes utilisant des analgésiques et éprouvant des problèmes de santé mentale parallèlement à d’autres comorbidités. On sait que bon nombre des problèmes de santé chroniques particuliers examinés dans la présente étude, comme l’arthrite, sont associés à une douleur physiqueNote 45, à de l’anxiété mentale ou à une incapacitéNote 46Note 47. La concomitance de problèmes de santé mentale, de douleurs chroniques et de consommation d’alcool ou de drogues est une intersection bien reconnue de problèmes de santé et de comportementsNote 48. Le fait d’avoir des antécédents de toxicomanie ou de problèmes de santé mentale, en particulier des troubles anxieux, s’est, par exemple, avéré être associé de façon prospective à un mauvais usage d’opioïdes chez les adultes ressentant une douleur chronique non liée à un cancerNote 49. D’autres personnes ont également indiqué des associations entre des troubles anxieux et une douleur chroniqueNote 46Note 49Note 50Note 51. Par conséquent, les personnes souffrant de problèmes de santé mentale peuvent avoir simultanément un plus grand besoin de soulager leur douleur en raison d’autres comorbidités qui ne sont pas entièrement prises en compte ici. Il convient de mentionner que 35 % des consommateurs de MACO et 25 % des répondants utilisant des MACO de façon problématique n’ont déclaré aucun des 10 problèmes de santé chroniques examinés. Ces répondants peuvent avoir utilisé des MACO pour des problèmes de santé aigus ou chroniques n’étant pas été examinés dans le cadre de la présente étude. Bien que l’ESCC de 2018 n’ait pas permis d’évaluer les niveaux de douleur des répondants, de futurs travaux de recherche pourraient permettre d’examiner les raisons pour lesquelles des personnes ont déclaré avoir utilisé des MACO et de déterminer si ces usages étaient associés de façon différentielle à un usage problématique.
Dans la présente étude, 13 % des répondants consommant des MACO et 30 % des utilisateurs ayant déclaré un usage problématique de MACO ont déclaré avoir des besoins d’aide partiellement ou entièrement satisfaits. D’autres travaux ont indiqué que les opioïdes peuvent avoir une efficacité limitée pour gérer la douleur entièrement ou pour une durée prolongéeNote 6Note 7 ou que les données probantes sont insuffisantes pour déterminer leur efficacitéNote 52. De futures études pourraient permettre d’examiner de façon plus détaillée les raisons pour lesquelles ces personnes utilisent des analgésiques, les types d’aide nécessaire, mais non reçue (p. ex. la consultation pour des problèmes de santé émotionnelle), les raisons pour lesquelles certaines personnes n’ont pas tenté d’obtenir les soins nécessaires et le lien entre ces facteurs et l’usage problématique de MACO. De telles enquêtes pourraient répondre en partie à certaines des priorités énoncées par le Groupe de travail canadien sur la douleur, comme les lacunes en matière de preuves dans les résultats axés sur les patientsNote 4Note 21.
Malgré ses points forts, la présente étude comportait plusieurs limites. Premièrement, la stigmatisation entourant la consommation d’opioïdes, en particulier son usage problématique, a peut-être entraîné une sous-déclaration dans l’étude. Ensuite, puisque l’ESCC est une enquête transversale et qu’il n’a pas été possible d’examiner l’ordre temporel des événements déclarés, les associations mentionnées ne doivent pas être interprétées comme étant causales. L’ESCC s’est appuyé sur des catégories de réponse par échelle de Likert pour mesurer la plupart des covariables examinées (plutôt que des mesures continues). Pour la présente analyse, ces échelles ont été regroupées, passant d’une échelle de cinq points à une échelle de deux ou de trois points. Les résultats pourraient également ne pas être généralisables aux personnes de moins de 15 ans ou aux populations exclues de l’ESCC de 2018, comme la population vivant dans les réserves ou les résidents des territoires. Même si l’identité autochtone n’était pas liée à une plus grande prévalence d’usage problématique de MACO dans la présente étude, il est reconnu que les Autochtones ont disproportionnellement subi davantage de méfaits liés aux opioïdesNote 15Note 16Note 17. La discordance entre ces faits et les résultats présentés peut être en partie attribuable à la portée limitée de l’ESCC. Les données sur la gestion de la douleur culturellement sécuritaire parmi les groupes de population autochtones continuent de présenter des lacunes très importantes qu’il faut combler pour décrire de façon exhaustive et précise les sujets liés à la douleurNote 8Note 15Note 26.
Conclusion
La présente étude fournit de nouveaux renseignements sur des facteurs psychosociaux, sanitaires et socioéconomiques subjectifs déterminants associés à l’usage problématique de MACO. Au-delà des effets du revenu et de l’éducation sur l’usage problématique de MACO, les besoins d’aide insatisfaits perçus concernant des problèmes de santé liés aux émotions, à la santé mentale ou à la consommation d’alcool ou de drogues étaient associés de façon significative et indépendante à un risque élevé d’usage problématique. Il en était également de même pour une santé mentale passable ou mauvaise, le fait d’être hors famille et de vivre avec d’autres, d’être jeune, d’être fumeur et d’être un homme. De futurs travaux de recherche sont justifiés pour examiner les types de besoins d’aide insatisfaits, les obstacles perçus à la recherche d’aide et les différentes raisons de consommer des MACO. Les résultats de la présente étude pourraient, à l’avenir, servir à informer les fournisseurs de soins de santé et à appuyer des stratégies sûres de prescription et de gestion de la douleur.
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