Rapports sur la santé
Utilisation des appareils de bronzage : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2014

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par Sami S. Qutob, Michelle O’Brien, Katya Feder, James McNamee, Mireille Guay et John Than

Date de diffusion : le 18 janvier 2017

Le cancer de la peau est le type de cancer le plus répandu au Canada, et le mélanome représente sa forme la plus meurtrière. Une exposition excessive aux rayons ultraviolets est reconnue comme étant la principale cause du cancer de la peau, le taux d’incidence ayant presque doublé depuis les années 1990Note 1. On avait estimé que 81 700 Canadiens développeraient une forme ou une autre de cancer de la peau en 2013, et que 1 470 en mourraientNote 1. On s’attend à ce que ces chiffres augmententNote 2, en raison du vieillissement de la population du Canada et des comportements passés en matière de bronzage.

Il est bien reconnu que l’exposition répétée aux rayons ultraviolets (UV) A et B en raison du bronzage peut entraîner des coups de soleil, un vieillissement prématuré de la peau, l’immunosuppression et un risque accru de cancer de la peau. Le bronzage est aussi en cause en ce qui a trait au développement de la cataracte et d’autres maladies des yeuxNote 3. En 2009, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a indiqué que l’utilisation d’appareils de bronzage émettant des rayons ultraviolets était « cancérigène pour les êtres humains (groupe 1) »Note 4. Cela faisait suite à une métaanalyse effectuée par le CIRC, en 2006, selon laquelle le risque de développer un mélanome de la peau augmente de 75 % lorsque l’utilisation d’appareils de bronzage commence avant l’âge de 35 ansNote 5. Une métaanalyse subséquente, comprenant six études additionnelles, a fait ressortir un risque relatif important, quoique relativement plus faible, de 59 %Note 6. Par ailleurs, les risques sont cumulatifs et augmentent avec le nombre total d’heures, de sessions ou d’années d’utilisation d’appareils de bronzageNote 7.

En 2014, dans le cadre de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, on a recueilli des données sur l’utilisation d’appareils de bronzage par les habitants des 10 provinces, y compris la fréquence d’utilisation, les raisons de l’utilisation, les blessures et l’efficacité des données d’étiquetage et de sécurité fournies avec ces appareils. À partir de ces données, la présente analyse montre les estimations de la prévalence de l’utilisation d’appareils de bronzage et des blessures en découlant.

Données et méthodes

Source des données

L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de Statistique Canada sert à recueillir des données sur la santé auprès de la population canadienne qui sont utilisées aux échelons national, provincial et régional. Les données analysées dans le présent article sont tirées du module de réponse rapide sur l’utilisation d’appareils de bronzage de cette enquête, qui a été menée de mars à la fin de juin 2014. On a demandé aux participants à l’enquête quelle avait été leur utilisation d’appareils de bronzage au cours des 12 derniers mois. Le questionnaire de l’ESCC a été administré directement aux participants à l’enquête dans le cadre d’interviews téléphoniques assistées par ordinateur.

L’ESCC couvre la population à domicile âgée de 12 ans et plus dans les provinces et les territoires canadiens. Elle exclut les habitants des réserves ou d’autres établissements autochtones dans les provinces, les membres à temps plein des Forces canadiennes, les résidents d’établissements et les habitants de deux régions sociosanitaires du Québec, soit celles du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James. Ensemble, ces exclusions représentent moins de 3 % de la population âgée de 12 ans et plus. Le module de réponse rapide sur l’utilisation d’appareils de bronzage couvrait la même population, mais excluait celles des territoires.

Dans l’ensemble, 31 709 personnes faisaient partie du champ de l’ESCC de 2014, des réponses valides ayant été obtenues auprès de 19 765 d’entre elles, soit un taux de réponse global de 62,3 %. Une description détaillée de la méthodologie de l’ESCC et des sources utilisées se trouve dans le site Web de Statistique Canada, à l’adresse http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p2SV_f.pl?Function=getSurvey&SDDS=3226.

Mesures

Le module de réponse rapide sur l’utilisation d’appareils de bronzage de l’ESCC a été divisé en plusieurs composantes. Le premier ensemble de questions visait à repérer les personnes présentant un risque plus élevé de blessure. La question « Diriez-vous que vous êtes une personne à peau sensible qui a régulièrement des coups de soleil après une exposition au soleil ou à un appareil de bronzage? » en constitue un exemple. Des questions ont été posées concernant la fréquence et les raisons de l’utilisation de lampes solaires ou d’appareils de bronzage au cours de la dernière année. D’autres questions, telles que la suivante, ont porté sur les précautions prises par les utilisateurs : « Portiez-vous un équipement de protection des yeux, par exemple des lunettes à coques, alors que vous utilisiez la lampe solaire ou l’appareil de bronzage? »

Une série de questions a servi à déterminer si les utilisateurs étaient conscients des risques. Par exemple, on leur a demandé s’ils avaient consulté les étiquettes de mise en garde figurant sur les appareils et, dans la négative, les raisons pour lesquelles ils ne l’avaient pas fait. Au Canada, les fabricants doivent fournir un guide d’exposition, selon le type de peau, sur les appareils de bronzage. Étant donné qu’il arrive souvent que les propriétaires de salons de bronzage ne tiennent pas compte de l’exposition recommandée par les fabricantsNote 8Note 9, on a demandé aux participants à l’ESCC s’ils avaient suivi ces guides.

Enfin, des questions ont été posées sur les blessures ou les réactions indésirables, particulièrement pour la peau et les yeux. Toutes les questions sont disponibles dans le site Web de Statistique Canada, à l’adresse http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3Instr_f.pl?Function=assembleInstr&Item_Id=164080.

Analyse statistique

Les analyses sont fondées sur un échantillon de 19 765 participants à l’enquête âgés de 12 ans et plus dans les 10 provinces. Pour être représentatives de la population canadienne, les analyses de données ont été pondérées et effectuées en SAS EG, v. 4.2 (SAS Institute Inc., É.-U.). On a utilisé la procédure SAS SURVEYFREQ pour calculer les pourcentages et les coefficients de variation (c.v.). Les données comportant un c.v. se situant dans la fourchette de 16,6 % à 33,3 % sont indiquées par la lettre E et sont à utiliser avec prudence. Les données ayant un c.v. supérieur à 33,3 % sont supprimées (indiquées par un F), en raison de la variabilité d’échantillonnage extrême. Afin de vérifier les différences dans la prévalence entre les groupes sociodémographiques, on a utilisé la procédure SURVEYLOGISTIC pour calculer les rapports de cotes et les intervalles de confiance correspondants, et on a appliqué une correction de Bonferroni pour les comparaisons par paire. L’énoncé ESTIMATE de la procédure SURVEYLOGISTIC a servi à vérifier une tendance linéaire de l’utilisation d’appareils de bronzage d’un niveau de revenu du ménage à l’autre. Les deux procédures ont pris les poids d’échantillonnage en compte et évalué la variance à l’aide de poids bootstrap.

Résultats

En 2014, 4,5 % des Canadiens âgés de 12 ans et plus (environ 1,35 million d’habitants) ont déclaré avoir utilisé des appareils de bronzage au cours de la dernière année (tableau 1). Environ le quart (28,0 %) ont reconnu avoir une peau sensible aux coups de soleil. Le taux correspondant pour la population en général était de 31,8 % (données non présentées).

La prévalence de l’utilisation des appareils de bronzage était plus élevée chez les femmes que chez les hommes (6,2 % comparativement à 2,7 %) et le taux de prévalence le plus fort a été observé chez les 18 à 34 ans (8,2 %). Ainsi, une majorité considérable (70,3 %) des utilisateurs étaient de sexe féminin et plus de la moitié d’entre elles avaient moins de 35 ans (données non présentées). Même si dans plusieurs provinces il existe des restrictions concernant l’utilisation des appareils de bronzage par les personnes de moins de 18 ans, un faible pourcentage (1,7 %E) des participants à l’enquête de 12 à 17 ans ont déclaré avoir utilisé de tels appareils.

Les différences selon le sexe et le groupe d’âge étaient statistiquement significatives. Chez les femmes, la cote exprimant la possibilité d’utiliser des appareils de bronzage était significativement plus élevée que chez les hommes (RC : 2,38; IC de 95 % : 1,88, 3,02) (tableau 1). Elle était plus élevée chez les 18 à 34 ans que chez les 45 ans et plus (RC : 3,09; IC de 95 % : 2,28, 4,19) ou les personnes des autres groupes d’âge (données non présentées). Par ailleurs, chez les personnes de 35 à 44 ans, cette cote était presque le double de celle observée chez personnes de 45 ans et plus (RC : 1,91; IC de 95 % : 1,25, 2,92).

La prévalence de l’utilisation d’appareils de bronzage était de 5,9 % chez les personnes ayant fait des études postsecondaires partielles (certificat/diplôme), comparativement à 3,6 % chez les titulaires d’un certificat, diplôme ou grade universitaire et 3,9 % chez les personnes ayant ou non obtenu un diplôme d’études secondaires. Les personnes ayant fait des études postsecondaires partielles (certificat/diplôme) présentaient une cote exprimant la possibilité d’utiliser des appareils de bronzage plus élevée que les titulaires d’un diplôme universitaire (RC 1,69; IC de 95 % : 1,22, 2,34).

Une tendance linéaire positive statistiquement significative (p < 0,0001) a émergé entre les niveaux de revenu. En effet, la probabilité d’utiliser des appareils de bronzage était d’autant plus grande que le revenu du ménage était élevé.

L’utilisation des appareils de bronzage variait selon la région, de moins de 4 % en Ontario à presque 6 % dans l’ouest du pays. Comparativement aux habitants de l’Ontario, ceux de l’Ouest avaient une cote exprimant la possibilité d’utiliser des appareils de bronzage significativement plus élevée (RC : 1,67; IC de 95 % : 1,15, 2,42). La cote chez les habitants des autres régions du pays n’était pas significativement différente de celle observée pour l’Ontario.

La principale raison de l’utilisation d’appareils de bronzage était l’acquisition d’un bronzage de base (62,0 %). Des proportions beaucoup moins grandes de personnes ont déclaré les utiliser pour au moins une des raisons suivantes : pour des raisons esthétiques (21,0 %), pour relaxer ou se sentir mieux (15,8 %), pour aider leur système immunitaire / pour avoir de la vitamine D (8,9 %E), ou pour traiter un problème de peau ou un autre problème de santé (4,3 %E) (tableau 2).

La majorité (73,4 %) des utilisateurs d’appareils de bronzage ont déclaré avoir eu moins de 10 sessions au cours de l’année ayant précédé l’enquête. Toutefois, parmi les personnes qui utilisaient ces appareils régulièrement (au moins 10 sessions au cours de la dernière année), 24,9 %E avaient eu de 11 à 31 sessions au cours du dernier mois.

La plupart des utilisateurs (84,5 %) portaient un équipement de protection des yeux pendant leurs sessions de bronzage. Environ la moitié (51,7 %) lisaient les étiquettes de mise en garde sur les appareils avant chaque session. Parmi les 48,1 % qui ne le faisaient pas, la raison la plus courante était « Je les ai lues dans le passé » (61,4 %). Les autres raisons ont été citées beaucoup moins fréquemment, à savoir « Je ne voyais pas l’importance ou je ne voulais pas » (16,2 %E), « Je ne les ai pas remarquées » (12,9 %E), et « L’employé m’a fait part oralement des instructions » (7,2 %E).

Même si la majorité (80,2 %) des utilisateurs suivaient le guide d’exposition, 18,4 % ne le faisaient pas, citant les principales raisons suivantes : « Je l’ai suivi la première fois que j’ai utilisé l’appareil » (23,8 %E) et « Il n’y avait pas de guide d’exposition » (22,3 %E).

La proportion d’utilisateurs d’appareils de bronzage qui ont subi des lésions à la peau ou éprouvé une sensation d’inconfort (coup de soleil, décoloration, démangeaisons) à la suite d’une session était de 10,4 %. Un peu plus de la moitié (56,3 %) des lésions déclarées sont survenues une fois seulement au cours des 12 derniers mois, et chez la plupart des personnes ayant subi une lésion (69,7 %), les symptômes ont duré tout au plus deux jours. Les cas de lésions ou d’inconfort à un œil étaient rares (données non présentées).

Discussion

Il y a 10 ans, en 2006, dans le cadre de l’Enquête sur l’exposition au soleil (EES), on a recueilli des données pour évaluer l’exposition aux rayons ultraviolets, la protection solaire, et les connaissances, attitudes et croyances connexes chez les CanadiensNote 10Note 11. Des interviews téléphoniques assistées par ordinateur ont été menées auprès de 7 121 personnes âgées de 16 ans et plus partout au pays. Le taux de réponse a été de 63 %. Selon l’EES, 9 % des Canadiens avaient utilisé des appareils de bronzage au cours des 12 mois précédents, soit le double du pourcentage tiré de l’ESCC de 2014 (4,5 %).

La prévalence plus faible de l’utilisation d’appareils de bronzage en 2014 peut être attribuable à une meilleure compréhension des risques. En 2009, le classement par le CIRC des rayons UV émanant des appareils de bronzage comme étant « cancérigènes pour les êtres humains » (classe 1)Note 12 a reçu beaucoup d’attention dans les médias et peut avoir modifié la perception des Canadiens à l’égard des risques. L’attention reçue dans les médias a peut-être aussi incité les participants à répondre différemment aux questions d’enquête sur les habitudes en matière de bronzage, particulièrement s’ils percevaient ces appareils comme étant socialement indésirables.

Les variations dans les taux de prévalence pourraient aussi être attribuables à un biais d’échantillonnage, à des différences entre l’EES et l’ESCC quant à la représentation des groupes d’âge, et à des différences de formulation des questions d’enquête. Les questions concernant la fréquence d’utilisation étaient presque identiques dans les deux enquêtes, mais pas les questions sur les raisons de l’utilisation. Par exemple, dans le questionnaire de l’ESCC, on a fourni un choix de raisons de l’utilisation d’appareils de bronzage et les participants devaient répondre par « oui » ou « non ». Dans l’EES, on a fourni un choix de raisons similaires, mais on demandait aux participants de les classer selon leur importance.

D’après l’ESCC et l’EES, l’utilisation d’appareils de bronzage était plus répandue chez les femmesNote 10, ce qui concorde avec des données à l’échelle internationale indiquant que les femmes ont une exposition au cours de la vie et une exposition au cours de la dernière année plus élevées que les hommes, peu importe leur âgeNote 13. Selon les résultats de l’EES de 2006, 11 % des femmes, comparativement à 3 % des hommes, utilisaient des appareils de bronzage, alors que les taux correspondants étaient respectivement de 6,2 % et 2,7 % d’après l’ESCC. Par conséquent, la baisse de l’utilisation s’est produite exclusivement chez les femmes. Même si les catégories d’âge examinées dans les deux enquêtes nationales étaient différentes, les deux ont trouvé que l’utilisation d’appareils de bronzage était plus répandue chez les femmes de moins de 45 ans que chez celles de 45 ans et plus.

Selon l’EES, 74 % des utilisateurs d’appareils de bronzage cherchaient à se protéger contre les coups de soleil futurs ou à acquérir un bronzage de baseNote 10. Ces résultats sont similaires à ceux de l’ESCC, selon laquelle 62,0 % des utilisateurs ont déclaré vouloir acquérir un bronzage de base. Cela étant dit, plusieurs études ont montré qu’un bronzage de base n’offre pas beaucoup de protection contre les coups de soleil futurs, et que celle-ci est faible en comparaison de celle offerte par l’utilisation d’un écran solaireNote 14Note 15Note 16Note 17. Par ailleurs, la recherche n’a pas établi hors de tout doute qu’un bronzage de base réduit le risque de mélanome ou d’autres cancers de la peauNote 18Note 19Note 20.

Dans la présente étude, 10,4 % des utilisateurs d’appareils de bronzage ont déclaré avoir éprouvé une sensation d’inconfort ou subi une lésion (blessure) à la peau après une session au cours de la dernière année, ce qui représente un taux de blessures plus faible que celui observé dans une étude québécoise (18 %)Note 21.

Même si 14,0 % des utilisateurs d’appareils de bronzage ne portaient pas de lunettes à coque, très peu ont déclaré avoir subi une blessure aux yeux. Les pourcentages d’utilisateurs d’appareils de bronzage qui ne portaient pas de lunettes étaient encore plus élevés selon d’autres étudesNote 22Note 23.

Depuis la réalisation de l’ESCC de 2014, des changements ont été apportés à la réglementation fédérale canadienne concernant l’utilisation des appareils de bronzage. Les exigences en matière d’étiquetage ont été raffermies, en vertu de la Loi sur les dispositifs émettant des radiationsNote 24. Tous les appareils doivent être munis d’un collant plus détaillé où l’on peut lire les messages suivants : « Usage déconseillé aux personnes de moins de 18 ans » et « Les appareils de bronzage peuvent causer le cancer », ainsi qu’une brève liste des risques pour la santé associés au bronzage. Dans la plupart des provinces et territoires, soit qu’il existe maintenant des restrictions concernant l’utilisation des appareils de bronzage par des personnes mineures dans les établissements commerciaux, soit que les personnes mineures doivent obtenir un consentement à cet égard. Les analyses futures pourraient permettre d’évaluer l’incidence de ces initiatives.

Limites

La présente étude comporte quelques limites dont il faut tenir compte. Premièrement, le plan de sondage n’est pas idéal pour ce qui est d’évaluer les blessures. On a regroupé différents types de blessures en une catégorie unique (inconfort ou blessure, ou les deux), qu’elles touchent les yeux (yeux qui piquent, sensibilité à la lumière, rougeurs) ou la peau (coup de soleil, décoloration, démangeaisons), ce qui empêche de pouvoir déclarer des types de blessures précis. Deuxièmement, on a interviewé les participants à l’enquête au sujet des blessures découlant de l’utilisation d’appareils de bronzage subies uniquement au cours de la dernière année. Un examen des blessures subies au cours de la vie, particulièrement chez les personnes appartenant aux groupes d’âge plus avancé qui n’utilisent plus ces appareils, aurait peut-être brossé un tableau plus complet des taux de blessures.

Mot de la fin

Malgré une diminution du taux de prévalence de l’utilisation des appareils de bronzage depuis 10 ans, un grand nombre de Canadiens continuent d’utiliser ces appareils. Les femmes, et celles de 18 à 34 ans en particulier, sont plus susceptibles que les hommes de les utiliser. En outre, les taux d’utilisation ont tendance à augmenter avec le revenu du ménage. La principale raison de l’utilisation de ces appareils était pour acquérir un bronzage de base, ce qui reflète peut-être un manque d’information et une mauvaise perception, à savoir que l’utilisation d’appareils de bronzage permet de se protéger contre les coups de soleil résultant d’une exposition aux rayons naturels du soleil.

References
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