Résumé

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Contexte

La réduction de la force musculaire est associée à un risque accru de mortalité par maladie cardiovasculaire et non cardiovasculaire toutes causes confondues, de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. À des âges avancés, la réduction de la force musculaire est associée à une réduction de la mobilité, à un risque de chutes et à l’incapacité. Divers critères servent à déterminer la réduction de la force musculaire.

Données et méthodes

Les données sur la force de préhension recueillies auprès de 3 181 participants de 60 à 79 ans à l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé réalisée de 2007 à 2013 ont servi à calculer la prévalence de la réduction de la force musculaire, selon des seuils de centile propres au sexe et de score T et des seuils de la Foundation for the National Institutes of Health. On a utilisé la régression logistique pour déterminer les associations significatives entre la réduction de la force et la mobilité, l’incapacité et l’état de santé autoévalué.

Résultats

Selon les critères les plus stricts, la prévalence de la réduction de la force musculaire chez les membres des ménages âgés de 60 à 79 ans allait de 3 % à 5 %, et selon les critères les moins stricts, la prévalence allait de 10 % à 18 %. Comparativement aux personnes ayant une force normale, celles ayant une force réduite affichaient des cotes exprimant le risque d’une mobilité réduite (allant de 3,40 à 8,33, selon le seuil), d’un état de santé autoévalué mauvais ou passable (2,19 à 4,20) et d’une incapacité de modérée à grave (2,21 à 2,60) plus élevées.

Interprétation

Les estimations de la prévalence de la réduction de la force de préhension variaient selon le seuil. Une force réduite était significativement associée à une mobilité réduite, une incapacité de modérée à grave et un état de santé autoévalué mauvais ou passable. D’autres recherches sont nécessaires pour déterminer si les associations entre la force réduite et d’autres résultats pour la santé varient selon le seuil.

Résultats

La réduction de la force musculaire a été associée à un risque accru de mortalité par maladie cardiovasculaire et non cardiovasculaire toutes causes confondues, de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. À des âges avancés, une force réduite est associée à une réduction de la mobilité, à un risque de chutes, à l’incapacité et à une qualité de vie liée à la santé plus faible. [Texte intégral]

Mots-clés

Force de préhension, faiblesse musculaire, réduction de la force musculaire, sarcopénie.

Auteurs

Suzy L. Wong (suzy.wong@canada.ca) travaille à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada, à Ottawa (Ontario).

Début de l'encadré

 

Ce que l’on sait déjà sur le sujet

  • Parmi les adultes plus âgés, la réduction de la force musculaire est associée à une réduction de la mobilité, à un risque de chutes, à l’incapacité et à la mortalité.
  • Les critères servant à déterminer la réduction de la force varient.

Ce qu’apporte l’étude

  • Les estimations de la prévalence de la force de préhension réduite chez les 60 à 79 ans différaient selon le seuil.
  • La force réduite était significativement associée à une réduction de la mobilité, à un état de santé autoévalué mauvais ou passable et à une incapacité de grave à modérée.
  • D’autres recherches sont nécessaires pour déterminer si les associations entre la force réduite et d’autres résultats en matière de santé varient selon le seuil.

Fin de l'encadré

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