Résumé

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Contexte

Bien que le corps humain n’en produise pas, la vitamine C est essentielle à de nombreuses fonctions biochimiques et physiologiques. On en sait peu sur les niveaux actuels de vitamine C chez les Canadiens. La présente étude décrit les corrélats des niveaux de vitamine C dans un échantillon d’adultes représentatif à l’échelle nationale.

Données et méthodes

Les données proviennent de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé réalisée en 2012-2013. Les concentrations plasmatiques de vitamine C (acide L-ascorbique) ont été mesurées dans un sous-échantillon de participants de 20 à 79 ans à jeun (n = 1 615). Les niveaux de vitamine C, la prévalence de la carence en vitamine C (concentration plasmatique de vitamine C inférieure à 11 μmol/L) et la consommation de suppléments renfermant de la vitamine C ont été évalués. Des modèles de régression multivariés ont été utilisés pour examiner les associations entre les niveaux de vitamine C, d’une part, et les caractéristiques sociodémographiques, l’usage du tabac, l’indice de masse corporelle, la consommation de suppléments et la consommation de jus de fruits et d’agrumes, d’autre part.

Résultats

La concentration plasmatique moyenne de vitamine C chez les adultes de 20 à 79 ans s’établissait à 53 μmol/L. Moins de 3 % des participants avaient une carence en vitamine C. Près de 22 % des participants prenaient un supplément renfermant de la vitamine C. Les concentrations plasmatiques étaient les plus faibles chez les fumeurs et les personnes obèses et les plus élevées chez les consommateurs de suppléments de vitamine C, de jus de fruits et d’agrumes. Des modèles multivariés ont montré que la consommation de suppléments était le prédicteur le plus robuste et le plus uniforme du niveau de vitamine C. La consommation de jus de fruits et d’agrumes constituait un prédicteur uniquement dans les populations ayant de faibles concentrations de vitamine C (par exemple, les fumeurs et les personnes obèses).

Interprétation

Peu de Canadiens avaient une carence en vitamine C. Les fumeurs et les personnes ayant un IMC élevé étaient les plus à risque d’avoir de faibles concentrations de vitamine C. Les personnes prenant des suppléments et les consommateurs de jus de fruits et d’agrumes présentaient des concentrations plus élevées.

Mots-clés

Acide ascorbique, IMC, agrume, carence, fruit, obésité, usage du tabac, supplément.

Résultats

La vitamine C, nom commun de l’acide L-ascorbique, est une vitamine hydrosoluble que le corps humain ne produit pas de façon endogène. La vitamine C exerce un certain nombre de fonctions biochimiques et physiologiques, principalement en tant que coenzyme (par exemple dans la biosynthèse du collagène, de la carnitine et des catécholamines) et antioxydant. [Texte intégral]

Auteurs

Kellie Langlois (kellie.langlois@canada.ca) travaille à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada. Marcia Cooper travaille à la Direction des aliments de Santé Canada et Cynthia K. Colapinto, au Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition de Santé Canada.

Début de l'encadré

 

Ce que l’on sait déjà sur le sujet

  • La vitamine C joue un rôle important pour l’organisme.
  • Les fumeurs ont des besoins plus grands en vitamine C.
  • Les niveaux de vitamine C des Canadiens n’avaient pas été mesurés depuis 1970-1972.

Ce qu’apporte l’étude

  • L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé de 2012-2013 fournit des mesures directes des niveaux de vitamine C (concentrations plasmatiques) pour un échantillon de Canadiens représentatif à l’échelle nationale.
  • Moins de 3 % des Canadiens adultes ont une carence en vitamine C.
  • Les concentrations de vitamine C sont plus faibles chez les fumeurs et les personnes obèses et plus élevées chez les personnes prenant des suppléments et(ou) consommant fréquemment du jus de fruits ou des agrumes que chez les autres.

Fin de l'encadré

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