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Contexte
Mots-clés
Résultats
Auteur
Ce que l'on sait déjà sur le sujet
Ce qu'apporte l'étude
Contexte
Comptent parmi les facteurs de risque de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) l’usage du tabac, l’exposition professionnelle et la pollution atmosphérique. Si ces facteurs varient tous en fonction de la géographie, on en sait relativement peu sur la façon dont la MPOC varie sur le plan spatial.
Données et méthodes
La présente analyse écologique fondée sur la population a pour but d’examiner, pour la MPOC diagnostiquée par un médecin, les taux de prévalence, d’incidence, de mortalité et d’utilisation des services de soins en Ontario, sur une période de dix ans. Les données ont été mises en correspondance et analysées au niveau du sous-réseau local d’intégration des services de santé (n = 141). Des chiffres comparatifs sur la morbidité ont été calculés et analysés pour des grappes de régions ayant des taux élevés ou faibles d’indicateurs de la santé et d’indicateurs de l’utilisation des services de santé.
Résultats
Au cours de la période étudiée, on estime que 722 494 personnes avaient une MPOC. On a observé des grappes de taux élevés pour les indicateurs de la santé et la plupart des indicateurs de l’utilisation des services de santé dans les régions du nord, les régions industrielles et les régions agricoles rurales de la province. Des grappes de taux faibles étaient concentrées dans les grands centres urbains et les banlieues. Les visites chez le médecin liées à la MPOC faisaient exception; leurs taux étaient faibles dans les régions du nord de la province, ce qui pourrait indiquer une plus grande dépendance à l’égard des soins de courte durée dans ces régions.
Interprétation
La présente étude fait ressortir la nécessité d’effectuer des recherches qui permettraient de comprendre les tendances spatiales repérées ici.
Mots-clés
Données administratives, MPOC, surveillance de la santé publique, analyse spatiale.
Résultats
La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est une des premières causes en importance de morbidité chronique et de mortalité et on y attribue environ 4 % des décès à l’échelle mondiale. En Ontario, la prévalence de la MPOC a augmenté de près de 65 % de 1996 à 2007, et les personnes qui en souffrent utilisent du cinquième au tiers de tous les services de soins de santé. Cela entraîne de lourdes conséquences pour les personnes et pour la société, découlant d’un système de santé moins productif et confronté à une demande accrue. [Texte intégral]
Auteur
Eric J. Crighton (eric.crighton@uottawa.ca) et Rosalind Ragetlie travaillent à l’Université d’Ottawa, Ottawa (Ontario). Jin Luo et Andrea Gershon travaillent à l’Institut de recherche en services de santé, Toronto (Ontario). Teresa To travaille au Hospital for Sick Children, Toronto (Ontario).
Ce que l'on sait déjà sur le sujet
- La prévalence de la MPOC en Ontario a augmenté de près de 65 % de 1996 à 2007.
- À l’heure actuelle, la MPOC rend compte du cinquième au tiers de tous les services de soins de santé utilisés.
- Les principaux facteurs de risque de la MPOC comprennent l’usage du tabac, l’exposition professionnelle, la pollution atmosphérique, ainsi que les infections, qui varient tous selon la région géographique.
- Étant donné qu’on en sait relativement peu sur les variations géographiques de la MPOC, la répartition des programmes de prévention et de soins de santé a tendance à être basée sur l’hypothèse de l’homogénéité spatiale.
Ce qu'apporte l'étude
- Des tendances spatiales courantes de la MPOC en Ontario se sont dégagées au niveau de la population pour la plupart des indicateurs de la santé et de l’utilisation des services de santé.
- Des grappes de taux élevés ont été uniformément observées dans les régions du nord, les régions industrielles et les régions agricoles rurales de la province, à l’égard des indicateurs de la santé et de l’utilisation des services de santé associés à la MPOC; des grappes de taux faibles se sont dégagées dans les grandes régions urbaines et leurs banlieues.
- Les taux de visites chez le médecin attribuables à la MPOC étaient plus faibles dans les régions du nord de la province que dans les autres, fait qui laisse entrevoir une plus grande dépendance à l’égard des soins de courte durée dans ces régions.
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