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Ce qu'apporte l'étude

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Contexte

Les mesures sommaires fondées sur les années potentielles de vie perdues (APVP) attribuables à la mort ou à la maladie pourraient compléter les mesures de la santé de la population, comme l’espérance de vie ajustée sur la santé. De telles mesures peuvent être utilisées relativement aux causes de décès et aux problèmes de santé considérés comme étant traitables par le système de soins de santé.

Données et méthodes

On a utilisé les tables de mortalité pour 2007 à 2009 afin de calculer les années potentielles de vie perdues ajustées sur la santé (APVPAS) pour les hommes et les femmes, de la naissance à 75 ans, pour le Canada et les provinces. Les taux de mortalité, toutes causes de décès confondues, ont été ajustés au moyen du Health Utilities Index Mark 3 (HUI3), comme mesure de la valeur moyenne d’une année vécue en mauvaise santé. On a calculé la cote HUI3 moyenne pour chaque groupe d’âge selon certains problèmes de santé autodéclarés dans le cadre de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2009-2010. On a calculé les APVPAS en additionnant ensemble le nombre moyen d’années perdues attribuables aux causes de décès traitables et le nombre moyen d’années perdues à cause d’une mauvaise santé (écart HUI3).

Résultats

Un plus grand nombre d’années de vie sont perdues à cause d’une mauvaise santé que d’un décès prématuré. Au cours de la période de 2007 à 2009, alors qu’on estimait à 1 257 années pour 100 000 années-personnes les APVP normalisées selon l’âge et le sexe attribuables à des causes de décès traitables, l’écart HUI3 normalisé selon l’âge et le sexe était de 6 477 années. Les classements provinciaux changent lorsqu’on regroupe les données sur les décès et celles sur la maladie.

Interprétation

L’incidence des problèmes de santé traitables est plus importante du point de vue de la qualité de vie perdue que de celui des années de vie perdues.

Mots-clés

Health Utilities Index, mesures sommaires de la santé, cause traitable de mortalité.

Résultats

En 1996, Wolfson a proposé une méthode pour mesurer l’espérance de vie ajustée sur la santé (EVAS) à partir de statistiques de l’état civil et de données d’enquête1. Le concept d’EVAS a été utilisé pour la première fois au Canada en 1993 par Berthelot et coll.2 et à l’échelle mondiale, par Romieu et Robine3. La proposition donnait suite à une recommandation du Groupe de travail national sur l’information en matière de santé de 1991, voulant que le Canada utilise une mesure synthétique de l’état de santé moyen fondée sur des données sur la mortalité et sur la morbidité, afin d’examiner les tendances de la santé de la population, d’éclairer les politiques en matière de santé et de surveiller le rendement du système de santé. Toute mesure synthétique de l’état de santé moyen dans un groupe de population est fonction d’un grand nombre de déterminants, outre les soins de santé, mais la détérioration d’une telle mesure pourrait être le signe que quelque chose ne va pas au sein du système de soins de santé d’un pays. [Texte intégral]

Auteur

Sara Allin (sallin@cihi.ca), Erin Graves, Diana Ridgeway et Li Wang travaillent à l’Institut canadien d’information sur la santé, Toronto (Ontario) M2P 2B7. Michel Grignon travaille à l’Université McMaster, Hamilton (Ontario).

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • L’espérance de vie ajustée sur la santé (EVAS) est une mesure sommaire de la santé, largement utilisée, qui combine des données sur la mortalité et la morbidité.
  • Les écarts de santé représentent d’autres mesures sommaires, qui permettent de calculer l’écart attribuable à des problèmes de santé spécifiques.

Ce qu'apporte l'étude

  • La présente étude examine les principales limites des mesures de l’EVAS et des années de vie ajustées sur l’incapacité, grâce à la mise au point d’une nouvelle mesure sommaire de la santé : les années potentielles de vie perdues ajustées sur la santé attribuables aux causes de décès et problèmes de santé considérés comme étant traitables.
  • L’avantage de cette mesure est qu’elle a recours au Health Utilities Index Mark 3, qui permet de mesurer la morbidité de façon continue.
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