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Ce qu’apporte l’étude

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Contexte

L’usage du tabac est un important facteur de risque de maladie du cÅ“ur. Au cours des dix dernières années, la prévalence de l’usage du tabac et le nombre de cigarettes fumées par jour ont diminué au Canada. Fondée sur une cohorte contemporaine de Canadiens, la présente étude fournit des mesures des associations entre l’usage du tabac, le renoncement au tabac et la maladie du cÅ“ur.

Méthodes

L’étude repose sur les données provenant de neuf cycles (1994-1995 à 2010-2011) de l’Enquête nationale sur la santé de la population, dans le cadre de laquelle des données sur la situation d’usage du tabac ont été recueillies tous les deux ans. L’échantillon étudié compte 4 712 hommes et 5 715 femmes qui étaient âgés de 25 ans et plus et ne souffraient pas de maladie du cÅ“ur en 1994-1995. La présence d’une maladie du cÅ“ur a été déterminée d’après l’autodéclaration d’un diagnostic de maladie du cÅ“ur ou de l’usage de médicaments pour le cÅ“ur ou d’après un décès par maladie du cÅ“ur. Les risques relatifs d’apparition d’une maladie du cÅ“ur ont été comparés chez les fumeurs quotidiens, les anciens fumeurs quotidiens et les personnes n’ayant jamais fumé quotidiennement.

Résultats

Comparativement aux personnes n’ayant jamais fumé quotidiennement, les fumeurs quotidiens avaient un risque d’apparition d’une maladie du cÅ“ur 60 % plus élevé au cours de la période de suivi. Le risque était plus faible chez les fumeurs quotidiens qui consommaient moins de cigarettes. Le renoncement au tabac était associé à une diminution du risque de maladie du cÅ“ur, mais il fallait au moins 20 ans d’abstention continue pour que ce risque avoisine celui observé chez les personnes n’ayant jamais fumé quotidiennement.

Interprétation

Le renoncement au tabac et la diminution du nombre de cigarettes fumées par jour réduisent le risque de maladie du cœur.

Mots-clés

Étude de cohorte, études longitudinales, risque relatif.

Résultats

Les maladies du cÅ“ur, qui constituent la deuxième cause de décès au Canada, étaient à l’origine d’un peu plus de 20 % de l’ensemble des décès en 2009. Il y a 30 ans de cela, dans son rapport intitulé The Health Consequences of Smoking: Cardiovascular Disease, le Directeur du Service de santé publique des États-Unis concluait à l’existence d’une relation causale entre l’usage du tabac et l’insuffisance coronaire chez les hommes et chez les femmes. [Texte intégral]

Auteurs

Margot Shields et Kathryn Wilkins travaillaient auparavant à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada.

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • La maladie du cÅ“ur est la deuxième cause de décès au Canada; elle était à l’origine d’un peu plus de 20 % de l’ensemble des décès en 2009.
  • Une relation causale existe entre l’usage du tabac et l’insuffisance coronarienne chez les hommes et chez les femmes.
  • Au cours de la dernière décennie, la prévalence de l’usage du tabac a diminué, à l’instar des niveaux d’intensité d’usage du tabac chez les fumeurs quotidiens.
  • Le renoncement au tabac réduit le risque de maladie du cÅ“ur, mais on ne peut dire avec certitude combien d’années doivent s’écouler après l’abandon du tabac avant que le risque pour les anciens fumeurs redevienne semblable à celui observé chez les personnes n’ayant jamais fumé.

Ce qu'apporte l'étude

  • Selon les données recueillies auprès d’une cohorte contemporaine de Canadiens suivie de 1994-1995 à 2010-2011, le risque que survienne une maladie du cÅ“ur est 60 % plus élevé chez les fumeurs quotidiens que chez les personnes n’ayant jamais fumé quotidiennement.
  • Le renoncement au tabac est associé à une diminution du risque d’apparition d’une maladie du cÅ“ur, mais 20 années d’abstention continue sont nécessaires pour que le risque de maladie du cÅ“ur chez les anciens fumeurs quotidiens avoisine celui observé chez les personnes n’ayant jamais fumé quotidiennement.