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Connaissance des langues officielles et état de santé autodéclaré des immigrants au Canada

Publication : Rapports sur la santé 2011:22(4) /rapportssurlasante

Auteurs : Edward Ng, Kevin Pottie et Denise Spitzer

Données : Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada, et Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes

Les immigrants qui arrivent au Canada déclarent initialement un meilleur état de santé que la population née au pays. Avec le temps, cet « effet de l'immigrant en santé » semble diminuer. La capacité limitée de parler l'anglais ou le français a été déterminée comme un facteur éventuel d'un mauvais état de santé. La présente analyse explore le rapport entre la connaissance autodéclarée des langues officielles et la transition vers un mauvais état de santé autodéclaré.

Au sein d'un échantillon représentatif d'immigrants récents, la prévalence d'un mauvais état de santé autodéclaré augmentait de façon substantielle après quatre années au Canada, et ce, particulièrement chez les femmes. La connaissance limitée, pendant une période prolongée, d'une langue officielle a été étroitement associée à la transition à un mauvais état de santé chez les hommes et les femmes immigrants qui avaient auparavant déclaré une bonne santé. D'autres facteurs associés de façon significative à une augmentation de la prévalence d'un mauvais état de santé autodéclaré différaient selon le sexe. Le statut de réfugié, la discrimination autodéclarée et le fait de vivre à Vancouver étaient des facteurs significatifs pour les hommes. L'âge, les difficultés d'accès aux soins de santé et l'attitude peu amicale des voisins étaient significatifs pour les femmes.

Article intégral

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec Didier Garriguetau 1-613-951-7187 (Didier.Garriguet@statcan.gc.ca), Division de l'analyse de la santé, Statistique Canada.

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