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Résultats
Auteurs
Ce que l'on sait déjà sur le sujet
Ce qu'apporte l'étude
Contexte
Dans les pays développés, les femmes occupant un rang socioéconomique élevé ont souvent un taux d'incidence du cancer du sein plus élevé que les femmes dont le rang socioéconomique est moins élevé.
Données et méthodes
Les données sont tirées du Registre canadien du cancer pour les 229 955 femmes adultes pour lesquelles on a diagnostiqué un cancer du sein envahissant de 1992 à 2004. Le code postal au moment du diagnostic a été utilisé pour déterminer le quintile de revenu du quartier. L'incidence du cancer du sein est examinée selon l'année, la région, l'âge et le quintile de revenu du quartier. Les données du Recensement de 1991 sur les enfants jamais mis au monde et les données de la Colombie-Britannique pour 2006 sur la première mammographie de dépistage ont été analysées en fonction du quintile de revenu du quartier.
Résultats
Les femmes vivant dans les quartiers où le quintile de revenu est le plus bas ont un taux d'incidence du cancer 15 % moins élevé que les femmes vivant dans les quartiers où le quintile de revenu est le plus élevé. Un niveau de revenu plus élevé était associé à un taux de parité plus bas en 1991 et à un taux de prévalence plus élevé de première mammographie de dépistage en Colombie-Britannique en 2006.
Interprétation
Les données canadiennes permettent d'établir un lien entre le diagnostic de cancer du sein envahissant et le quintile de revenu du quartier. La parité et la mammographie de dépistage peuvent être à l'origine d'un certain écart en ce qui a trait à l'incidence.
Mots-clés
Mammographie de dépistage, parité, régression de Poisson, couplage d'enregistrements, analyse régionale, classe sociale, facteurs socioéconomiques.
Résultats
Les taux d'incidence et de mortalité pour la plupart des maladies chroniques, y compris plusieurs types de cancer, sont plus élevés chez les personnes provenant des rangs socioéconomiques les moins élevés. Par contre, dans les pays développés, il existe peut-être un lien inverse, car chez les femmes de rang socioéconomique élevé, les taux d'incidence du cancer du sein sont plus élevés que chez les femmes de rang socioéconomique faible, et ce, même si l'on tient compte des facteurs de risque qui diffèrent selon la situation socioéconomique, notamment la parité, l'âge au moment du premier accouchement et l'utilisation d'hormones. Une seule étude précédente a examiné le risque de cancer du sein en fonction de la situation socioéconomique au Canada et elle portait sur les effets de la fumée secondaire. [Texte intégral]
Auteurs
Marilyn J. Borugian (1-604-675-8058; mborugian@bccrc.ca), John J. Spinelli et Zenaida Abanto travaillent à l'Agence du cancer de la Colombie-Britannique, située à Vancouver (Colombie-Britannique) V5Z 1L3. Chen Lydia Xu travaille à l'Université d'Aberdeen, en Écosse. Russell Wilkins travaille à la Division de l'analyse de la santé de Statistique Canada, à Ottawa (Ontario).
Ce que l'on sait déjà sur le sujet
- D'après les données provenant d'autres pays, le risque de cancer du sein est plus élevé chez les femmes dont le rang socioéconomique est élevé.
- Cette situation pourrait s'expliquer par des facteurs tels que le nombre d'enfants jamais mis au monde (parité) et la mammographie de dépistage, qui varient également selon le rang socioéconomique.
Ce qu'apporte l'étude
- Au Canada, sur une période récente de 13 ans, les taux d'incidence du cancer du sein étaient les plus élevés dans les quartiers les mieux nantis et considérablement plus bas dans tous les autres quartiers.
- La parité plus faible et la prévalence plus élevée de mammographies de dépistage pourraient expliquer le taux d'incidence plus élevé du cancer du sein chez les femmes vivant dans les quartiers se classant dans le quintile supérieur de revenu, mais ces facteurs n'expliquent pas toutes les différences observées entre les catégories de revenu.
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