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Incidence du quartier sur les taux d'hospitalisation des enfants et des adolescents pour blessure non intentionnelle

Publication : Rapports sur la santé 2010:21(4) /rapportssurlasante

Auteurs : Lisa Oliver et Dafna Kohen

Données : Dossiers de congés des patients âgés de 0 à 19 ans hospitalises pour une courte durée au cours de la période allant de 2001-2002 à 2004-2005.

Pendant la période de quatre ans de 2001-2002 à 2004-2005, les enfants de 9 ans et moins vivant dans un quartier urbain à faible revenu étaient plus susceptibles d'être hospitalisés à la suite d'une blessure non intentionnelle que ceux vivant dans un quartier à revenu élevé.

Cela était particulièrement vrai dans le cas des hospitalisations découlant de blessures liées au transport terrestre, à l'empoisonnement, au feu, à la noyade et à la suffocation, et aux coupures ou aux perforations.

La relation entre le fait d'habiter un quartier à faible revenu et les taux d'hospitalisation était moins étroite chez les jeunes de 10 à 19 ans.

En fait, chez les jeunes de cette tranche d'âge vivant dans les quartiers ayant les revenus les plus élevés, les taux d'hospitalisation à la suite d'une blessure causée par un heurt étaient supérieurs à ceux chez leurs homologues des quartiers ayant les revenus les plus faibles. Les blessures de ce genre surviennent, par exemple, lorsqu'on est heurté par un article de sport, un objet lancé, ou par d'autres personnes.

Taux plus élevés chez les garçons

Pendant la période de quatre ans, on a enregistré 76 227 hospitalisations à la suite de blessures non intentionnelles chez les enfants et les jeunes dans les régions urbaines.

Les garçons représentaient les deux tiers de ces hospitalisations. Le taux brut d'hospitalisation chez les garçons était de 40,8 hospitalisations pour 10 000 années-personnes à risque, soit un taux nettement supérieur à celui de 21,6 chez les filles.

Le taux brut avait tendance à augmenter avec l'âge : il était d'environ 30 hospitalisations pour 10 000 années-personnes à risque chez les enfants de moins de 10 ans et atteignait près de 35 pour 10 000 années-personnes à risque chez les 15 à 19 ans.

Les blessures entraînées par les chutes étaient la principale cause d'hospitalisation à la suite d'une blessure non intentionnelle (43 %), suivies des blessures liées au transport terrestre (21 %). Les blessures causées par un heurt représentaient 11 % des hospitalisations à la suite d'une blessure non intentionnelle. Relativement peu d'hospitalisations découlaient d'un empoisonnement, d'une coupure ou d'une perforation, d'une blessure causée par le feu, d'une blessure liée au milieu naturel et de la noyade ou de la suffocation.

Taux d'hospitalisation et revenu du quartier

Comme la répartition par âge de la population d'enfants et d'adolescents était inégale parmi les quintiles de revenu du quartier, les taux d'hospitalisation à la suite d'une blessure non intentionnelle ont été normalisés selon l'âge. Le taux est passé d'environ 33 hospitalisations pour 10 000 années-personnes à risque dans les quartiers ayant le revenu le plus faible à environ 30 hospitalisations pour 10 000 années-personnes à risque dans les quartiers ayant le revenu le plus élevé.

Cette tendance a été observée chez les garçons et les filles ainsi que chez les enfants de 0 à 9 ans. Cependant, chez les jeunes de 10 à 19 ans, les liens entre le revenu du quartier et les hospitalisations à la suite d'une blessure n'étaient pas statistiquement significatifs.

Dans le cas de plusieurs causes de blessure non intentionnelle, les enfants et les adolescents des quartiers à faible revenu étaient plus susceptibles d'être hospitalisés que ceux des quartiers à revenu élevé.

Les taux d'hospitalisation (normalisés selon l'âge) à la suite d'un empoisonnement ou d'une coupure ou d'une perforation étaient nettement plus élevés dans les quintiles de revenu du quartier les plus faibles que dans les quintiles supérieurs. De même, les taux d'hospitalisation à la suite d'une blessure causée par le feu tendaient à augmenter à mesure que le revenu du quartier diminuait.

Pour les blessures liées à la noyade ou à la suffocation, aux transports terrestres et aux chutes, les taux d'hospitalisation des enfants, mais pas des adolescents, augmentaient de façon constante à mesure que le revenu du quartier diminuait.

En revanche, chez les jeunes de 10 à 19 ans des quartiers aux revenus les plus faibles, le taux d'hospitalisation à la suite d'une blessure entraînée par une chute était en fait nettement plus faible que chez ceux des quartiers du quintile supérieur.

Par ailleurs, chez les 10 à 19 ans, les taux d'hospitalisation (normalisés selon l'âge) à la suite de blessures causées par un heurt tendaient à augmenter avec le quintile de revenu du quartier.

Article intégral

Pour obtenir de plus amples renseignements sur cet article, communiquez avec Dafna Kohen (1-613-951-3346; Dafna.Kohen@statcan.gc.ca), Division de l'analyse de la santé.