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Introduction au rapport annuel 2002Le troisième de la série de rapports annuels sur la santé de la population canadienne publiés par Statistique Canada met l'accent sur les collectivités, grâce à de nouvelles données provenant principalement de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2000–2001. Les collectivités y sont examinées sous plusieurs angles:
Le plan de diffusion du rapport annuel a été modifié cette année. Des articles individuels seront publiés électroniquement au cours des deuxprochains mois et le rapport final imprimé sera diffusé à l'automne. La première partie du rapport décrit la santé de la population canadienne au niveau communautaire, grâce à la comparaison de 139régions socio–sanitaires du pays classées en «groupes de régions homologues» en fonction de leurs caractéristiques sociodémographiques. L'un des articles de cette partie du rapport donne une comparaison entre groupes de régions homologues de certaines mesures de la santé (espérance de vie, espérance de vie sans incapacité et état de santé autodéclaré) et de certains facteurs de risque (comme l'usage du tabac et l'obésité). Un deuxième article cherche à déterminer, par une analyse à plusieurs niveaux, si la collectivité proprement dite influe sur l'état de santé. Selon l'étude, les facteurs individuels sont ceux dont l'influence est la plus importante, mais des différences persistent entre les collectivités même si l'on tient compte de l'effet de nombre de ces facteurs. Le dernier article de cette partie du rapport montre que le niveau des besoins non satisfaits de soins de santé autodéclarés varie fortement selon la région socio–sanitaire. La partie du rapport qui se concentre sur les caractéristiques culturelles des collectivités contient un article sur la population d'Autochtones vivant hors réserve et deux articles sur les immigrants. D'après les données de l'ESCC de 2000–2001, les Autochtones vivant hors réserve sont généralement en moins bonne santé que le reste de la population canadienne. Toutefois, cette tendance prédomine dans les provinces mais non dans le Nord. Nombre d'inégalités en ce qui a trait à la santé sont imputables non seulement au statut socioéconomique, mais aussi aux comportements et facteurs qui influent sur la santé, comme l'usage du tabac et l'obésité. Le nombre de consultations des professionnels de la santé, dont le coût des services est remboursé par l'État, est similaire pour les Autochtones et les non–Autochtones, mais il diffère pour les soins non remboursés, notamment les soins dentaires. Selon l'un des articles sur les immigrants, ces derniers ont tendance à être en meilleure santé que les membres de la population nés au Canada, mais l'écart s'atténue à mesure qu'augmente le nombre d'années vécues au Canada. Le deuxième article porte sur la prévalence de la dépression et sur la consommation d'alcool chez les immigrants. La dernière partie du rapport présente deux analyses des tendances observées pour des indicateurs importants de la mortalité et certaines causes de décès en fonction du niveau de revenu du quartier. Au court des 30dernières années, la situation globale s'est considérablement améliorée, comme en témoignent la plus longue espérance de vie et la diminution des écarts entre les membres de la population dont le revenu est faible et ceux dont le revenu est élevé. |
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