Indicateurs de l'éducation au Canada : une perspective internationale, 2019
Chapitre A
Les résultats des établissements d'enseignement et l'impact de l'apprentissage
Consulter la version la plus récente.
Information archivée dans le Web
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Le 20 octobre 2022: Depuis la date de publication initiale, la méthodologie de calcul des taux d'obtention de diplôme d'études secondaires à temps prolongé a été mise à jour. Veuillez-vous référer au tableau 37-10-0221 pour les données révisées.
A1 Niveau de scolarité de la population adulte
Contexte
Cet indicateur présente un profil du niveau de scolarité de la population adulte âgée de 25 à 64 ans, c’est-à-dire le pourcentage de la population qui a complété avec succès un certain niveau d’éducation. Pour cet indicateur international, le niveau de scolarité correspond au niveau de formation le plus élevé atteint selon les catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE)Note . Comme tous les indicateurs qui suivent sont basés sur le niveau de scolarité atteint selon cette classification internationale, ce premier indicateur, A1, donne le ton en traçant un portrait de la situation au Canada, et jette un coup d’œil rapide sur le niveau de scolarité selon le sexe afin d’identifier les différences. Les renseignements sur les différences intergénérationnelles reflètent les changements dans le niveau de scolarité au fils du temps. Les tendances mondiales sont également présentées. Ce portrait du niveau de scolarité place le Canada, les provinces et les territoires dans un contexte international.
L’éducation fournit à chacun les outils nécessaires pour participer à la vie économique et sociale; elle est essentielle au bien-être économique et social d’un pays. Comme une large proportion de la population de 25 à 64 ans a terminé ses études, cet indicateur nous renseigne sur les capacités et les connaissances de ce segment de la population, qui constitue le groupe le plus important de la population active sur le marché du travail. Dans l’ensemble, le niveau de scolarité de toutes les personnes dans la population en âge de travailler influence la compétitivité des économies et la prospérité des sociétés. Sa variation dans le temps reflète des écarts dans l’accès à l’éducation et indique l’évolution des connaissances de la population en âge de travailler.
La distribution de la population selon le niveau de scolarité atteint au Canada ne représente pas nécessairement le résultat des systèmes éducatifs des provinces et territoires, car plusieurs autres facteurs entrent en ligne de compte; notons par exemple, les différences au niveau du marché de l’emploi et de la situation économique, l’importance relative des migrations internationales et interprovinciales et la mobilité des étudiants et des travailleurs.
Observations
Tableau de données du graphique A.1.1
Inférieur au deuxième cycle du secondaire | Deuxième cycle du secondaire | Postsecondaire non tertiaire | Enseignement tertiaire de cycle court | Baccalauréat ou équivalent | Maîtrise, doctorat ou équivalent | |
---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||
DEU | 13 | 45 | 12 | 1 | 15 | 13 |
FRA | 21 | 42 | 0 | 14 | 10 | 12 |
GBR | 21 | 21 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 10 | 23 | 13 |
ITA | 38 | 42 | 1 | 0 | 4 | 15 |
JPN | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 48 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 21 | 31 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise |
USA | 9 | 43 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 11 | 24 | 13 |
OCDE | 21 | 38 | 6 | 7 | 17 | 14 |
CAN | 8 | 23 | 10 | 26 | 22 | 10 |
T.-N.-L | 13 | 21 | 17 | 30 | 13 | 7 |
Î.-P.-É | 11 | 25 | 8 | 29 | 18 | 8 |
N.É. | 9 | 22 | 13 | 26 | 18 | 12 |
N.B. | 11 | 27 | 8 | 31 | 16 | 6 |
Que. | 10 | 18 | 17 | 25 | 20 | 9 |
Ont. | 7 | 24 | 5 | 29 | 23 | 12 |
Man. | 10 | 29 | 8 | 25 | 21 | 8 |
Sask. | 10 | 29 | 17 | 19 | 19 | 6 |
Alta. | 8 | 24 | 13 | 24 | 22 | 9 |
C.B. | 6 | 27 | 11 | 24 | 22 | 10 |
Yn | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 25 | 14 | 21 | 21 | 11 |
T.N.-O | 20 | 23 | 11 | 23 | 15 | 8 |
Nt | 42 | 14 | 9 | 18 | 10 | 5 |
.. indisponible pour une période de référence précise Note : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être plus facile à repérer. La somme de certains chiffres arondis pourrait correspondre à moins de 100% en raison de données manquantes ou supprimées. Sources : Tableau A.1.1 et Regards sur l'éducation 2019 : les indicateurs de l'OCDE. |
- Près de six Canadiens sur dix (58 %) de la population âgée de 25 à 64 ans avait atteint un niveau de scolarité tertiaire (collège ou université) en 2018. Parmi les pays du G7, le Canada était celui dont la plus grande part de la population détenait un niveau de scolarité tertiaire. Pour les autres pays, ce taux variait de 19 % en Italie à 52 % au Japon.
- Au Canada, l’enseignement tertiaire (collégial ou universitaire) variait de 33 % au Nunavut à 64 % en Ontario.
- La proportion des Canadiens ayant une qualification de niveau collégial était plus grande que celle de l’OCDE (26 % contre 7 %).
- Parmi les pays du G7, le Canada affichait la plus grande proportion de la population ayant une scolarité tertiaire de cycle court (collège). Pour les autres pays membres du G7, cette proportion variait de 0 % en Italie à 21 % au Japon.
- La proportion de Canadiens dont l’université est le plus haut niveau de scolarité atteint était la même que celle de l’OCDE, soit 32 %.
- Dix pourcent des Canadiens avaient atteint un niveau correspondant aux «études postsecondaires non tertiaires », qui comprend les certificats ou diplômes d’écoles de formation professionnelle ou de programmes d’apprentissageNote . Au sein du G7, il ne s’agit pas d’un niveau de scolarité courant – l’Allemagne est le seul autre pays où une proportion importante de la population (12 %) avait pour niveau de scolarité maximal une qualification postsecondaire non-tertiaire.
- Huit pourcent des Canadiens n’avaient pas terminé leurs études secondaires. Parmi les pays du G7, le Canada était comparable aux États-Unis (9 %), mais affichait une proportion inférieure à celle de l’Italie (38 %), de la France et du Royaume-Uni (21 % chacun).
Différences entre les sexes, les pays du G7 et l’OCDE
Tableau de données du graphique A.1.2
Le plus haut niveau de scolarité atteint | Femmes (OCDE) | Femmes (Canada) | Hommes (OCDE) | Hommes (Canada) |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
Inférieur au deuxième cycle du secondaire | 21 | 7 | 22 | 9 |
Deuxième cycle du secondaire | 36 | 22 | 41 | 25 |
Postsecondaire non tertiaire | 6 | 7 | 6 | 14 |
Enseignement tertiaire de cycle court | 8 | 30 | 7 | 22 |
Baccalauréat ou équivalent | 19 | 24 | 16 | 19 |
Maîtrise, doctorat ou équivalent | 15 | 11 | 13 | 10 |
Note : Les barres représentant l'OCDE sont hachurées diagonalement. Sources : Tableau A.1.1 et Regards sur l'éducation 2019 : les indicateurs de l'OCDE. |
- Au Canada, il y avait une plus grande proportion d’hommes (9 %) que de femmes (7 %) ayant un niveau de scolarité inférieur à celui des études secondaires. Ces proportions étaient beaucoup plus importantes dans les pays de l’OCDE, où 22 % des hommes et 21 % des femmes avaient un diplôme inférieur au diplôme d’études secondaires en 2018.
- Au Canada, au niveau postsecondaire non tertiaire, qui porte sur les domaines habituellement à prédominance masculine comme les métiers, la proportion des hommes (14 %) était le double de celle des femmes (7 %). Cela n’était pas observé dans les pays de l’OCDE, où la même proportion d’hommes et de femmes (6 %) ont déclaré avoir ce niveau de scolarité.
- Au Canada, une plus grande proportion de femmes que d’hommes avait atteint un niveau collégial et universitaire, avec un écart plus marqué au niveau collégial (30 % contre 22 %) qu’au niveau universitaire (35 % contre 29 %). Pour la moyenne de l'OCDE, les femmes affichaient également une plus grande proportion que les hommes au niveau collégial (8 % contre 7 %) et au niveau universitaire (34% contre 29 %) en 2018.
Niveau de scolarité tertiaire
Tableau de données du graphique A.1.3
Total tertiare | Enseignement tertiaire de cycle court | Baccalauréat, maîtrise, doctorat ou équivalent | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
DEU | 29 | 1 | 28 |
FRA | 37 | 14 | 22 |
GBR | 46 | 10 | 36 |
ITA | 19 | 0 | 19 |
JPN | 52 | 21 | 31 |
USA | 47 | 11 | 37 |
OCDE | 37 | 7 | 32 |
CAN | 58 | 26 | 32 |
T.-N.-L | 49 | 30 | 20 |
Î.-P.-É | 56 | 29 | 26 |
N.É. | 55 | 26 | 30 |
N.B. | 54 | 31 | 22 |
Que. | 54 | 25 | 29 |
Ont. | 64 | 29 | 35 |
Man. | 53 | 25 | 29 |
Sask. | 44 | 19 | 25 |
Alta. | 55 | 24 | 31 |
C.B. | 56 | 24 | 32 |
Yn | 54 | 21 | 32 |
T.N.-O | 46 | 23 | 23 |
Nt | 34 | 18 | 15 |
Notes : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être facile à repérer. La somme des chiffres peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. Sources : Tableau A.1.1, Tableau A.1.3. et Regards sur l'éducation 2019 : les indicateurs de l'OCDE. |
- Dans les pays de l’OCDE, 7 % des adultes âgés de 25 à 64 ans avaient complété des études collégiales en 2018, moins qu’au Canada, où 26 % de la population avait atteint ce niveau, reflétant l’importance du secteur collégial du pays.
- La moyenne de l’OCDE pour l’université (baccalauréat, maîtrise, doctorat ou équivalent) était similaire à celle du Canada (32 %).
- Au Canada, la proportion des personnes qui ont atteint un niveau de scolarité universitaire variait de 15 % au Nunavut à 35 % en Ontario. Au niveau collégial, elle variait de 18 % au Nunavut à 31 % au Nouveau‑Brunswick.
- Des pays du G7, le Canada a la plus grande proportion de la population ayant atteint l’enseignement tertiaire (58 %), suivi par la Japon (52 %) et les États-Unis (47 %). La moyenne comparable de l’OCDE était de 37 %.
Différences intergénérationnelles et niveau de scolarité tertiaire
Tableau de données du graphique A.1.4.1
Population totale | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55-64 | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
DEU | 29 | 32 | 32 | 27 | 26 |
FRA | 37 | 47 | 45 | 33 | 24 |
GBR | 46 | 51 | 53 | 43 | 37 |
ITA | 19 | 28 | 23 | 16 | 13 |
JPN | 52 | 61 | 56 | 49 | 43 |
USA | 47 | 49 | 51 | 47 | 43 |
OCDE | 37 | 44 | 42 | 33 | 27 |
CAN | 58 | 62 | 64 | 58 | 48 |
T.-N.-L | 49 | 59 | 58 | 50 | 35 |
Î.-P.-É | 56 | 61 | 64 | 59 | 43 |
N.É. | 55 | 63 | 65 | 54 | 43 |
N.B. | 54 | 61 | 64 | 56 | 40 |
Que. | 54 | 58 | 61 | 55 | 43 |
Ont. | 64 | 69 | 69 | 65 | 53 |
Man. | 53 | 54 | 59 | 52 | 46 |
Sask. | 44 | 46 | 49 | 44 | 38 |
Alta. | 55 | 56 | 61 | 53 | 46 |
C.B. | 56 | 59 | 60 | 57 | 48 |
Yn | 54 | 51 | 55 | 58 | 50 |
T.N.-O | 46 | 42 | 50 | 47 | 46 |
Nt | 34 | 27 | 39 | 31 | 41 |
Note : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être facile à repérer. Sources : Tableau A.1.3. et Regards sur l'éducation 2019 : les indicateurs de l'OCDE. |
- Comparativement à tous les pays du G7 et à la moyenne des pays de l’OCDE, le Canada avait les proportions les plus élevées de personnes ayant atteint un niveau de scolarité tertiaire et ce, pour tous les groupes d’âge.
- Les proportions de Canadiens ayant atteint un niveau de scolarité tertiaire étaient les plus élevées pour les 25-34 ans (62 %) et les 34-44 ans (64 %) que pour les autres groupes d’âge. Cette tendance a été observée pour la majorité des provinces et territoires.
- L’Ontario affichait la plus grande proportion de sa population âgée de 25 à 64 ans ayant fait des études tertiaires (64 %).
Tableau de données du graphique A.1.4.2
Population totale | Hommes | Femmes | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
DEU | 29 | 32 | 26 |
FRA | 37 | 34 | 39 |
GBR | 46 | 44 | 48 |
ITA | 19 | 17 | 22 |
JPN | 52 | 51 | 53 |
USA | 47 | 44 | 50 |
OCDE | 37 | 34 | 40 |
CAN | 58 | 51 | 64 |
T.-N.-L | 49 | 42 | 57 |
Î.-P.-É | 56 | 46 | 65 |
N.É. | 55 | 47 | 63 |
N.B. | 54 | 47 | 61 |
Que. | 54 | 48 | 60 |
Ont. | 64 | 59 | 69 |
Man. | 53 | 46 | 60 |
Sask. | 44 | 34 | 55 |
Alta. | 55 | 46 | 64 |
C.B. | 56 | 48 | 64 |
Yn | 54 | 42 | 65 |
T.N.-O | 46 | 34 | 59 |
Nt | 34 | 29 | 39 |
Note : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être facile à repérer. Source : Tableau A.1.3. et Regards sur l'éducation 2019: les indicateurs de l'OCDE. |
- Dans toutes les provinces et territoires du Canada, une plus grande proportion de femmes que d’hommes avaient atteint un niveau d’études tertiaires. Les différences hommes-femmes les plus marquées ont été observées aux Territoires du Nord-Ouest (25 points de pourcentage), au Yukon (23 points de pourcentage) et en Saskatchewan (21 %).
- L’Ontario et le Nunavut affichaient les écarts entre les hommes et les femmes âgés de 25 à 64 ans ayant atteint un niveau d’étude tertiaire qui étaient les moins importants (10 points de pourcentage).
Tableau de données du graphique A.1.5
Population totale | Hommes | Femmes | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
DEU | 12 | 9 | 15 |
FRA | 0 | 0 | 0 |
ITA | 1 | 1 | 1 |
OCDE | 6 | 6 | 6 |
CAN | 10 | 14 | 7 |
T.-N.-L | 17 | 24 | 10 |
Î.-P.-É | 8 | 11 | 5 |
N.É. | 13 | 17 | 9 |
N.B. | 8 | 11 | 5 |
Que. | 17 | 20 | 14 |
Ont. | 5 | 7 | 3 |
Man. | 8 | 11 | 5 |
Sask. | 17 | 22 | 11 |
Alta. | 13 | 20 | 6 |
C.B. | 11 | 17 | 6 |
Yn | 14 | 21 | 8 |
T.N.-O | 11 | 19 | 3 |
Nt | 9 | 15 | 3 |
Note : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être facile à repérer. Les données ne sont pas disponibles pour le Royaume-Uni, le Japon et les États-Unis. Sources : Tableau A.1.1. et Regards sur l'éducation 2019: les indicateurs de l'OCDE. |
- Dans toutes les provinces et les territoires, une plus grande proportion d’hommes que de femmes avait atteint un niveau d’études postsecondaires non tertiaire comme leur niveau le plus haut atteint. En Allemagne, l’inverse a été observé: 15 % des femmes avaient atteint des études postsecondaires non tertiaires comparativement à 9 % pour les hommes. Il n'y a pas de différences entre les pays de l'OCDE en ce qui concerne la proportion d'hommes et de femmes ayant atteint un niveau postsecondaire non tertiaire, chacun représentant 6 %.
- Parmi les provinces et territoires, des différences entre les sexes ont été observées, variant de 4 points de pourcentage en Ontario à 16 points de pourcentage aux Territoires du Nord-Ouest.
- Le Québec comptait la plus forte proportion de femmes (14 %) ayant déclaré comme plus haut niveau de scolarité un niveau postsecondaire non tertiaire, suivi de la Saskatchewan (11 %) et de Terre-Neuve-et-Labrador (10 %).
- Pour leur part, l’Ontario, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest affichaient la plus faible proportion (3 % chacun) de femmes ayant atteint ce niveau d’éducation comme plus haut niveau de scolarité.
- La plus grande proportion d’hommes avoir atteint le plus haut niveau de scolarité postsecondaire non tertiaire était à Terre-Neuve-et-Labrador à 24 %, suivie par la Saskatchewan (22 %) le Yukon (21 %), et le Québec et l’Alberta (20 %).
Tendances des niveaux de scolarité
Tableau de données du graphique A.1.6
Inférieur au deuxième cycle du secondaire | Deuxième cycle du secondaire et postsecondaire non tertiaire | Tertiaire | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
DEU | -1,4 | -0,8 | 2,6 |
FRA | -2,5 | -0,3 | 1,2 |
GBR | -4,0 | -0,7 | 2,6 |
ITA | -2,4 | -0,2 | 3,7 |
JPN | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 0,9 |
USA | -3,9 | -0,7 | 1,6 |
OCDE | -2,1 | -1,1 | 2,3 |
CAN | -2,9 | -1,0 | 1,0 |
T.-N.-L | -3,3 | -2,1 | 2,2 |
Î.-P.-É | -3,9 | 0,0 | 0,5 |
N.É. | -3,1 | -1,4 | 1,3 |
N.B. | -2,3 | -1,6 | 1,4 |
Que. | -2,4 | 0,1 | 0,4 |
Ont. | -2,9 | -1,7 | 1,1 |
Man. | -3,1 | -0,8 | 1,3 |
Sask. | -2,2 | -0,4 | 1,0 |
Alta. | -2,6 | -1,0 | 1,2 |
C.B. | -4,7 | -1,4 | 1,6 |
Yn | -3,2 | -1,2 | 1,9 |
T.N.-O | 0,6 | 0,6 | -0,7 |
Nt | 0,1 | -0,5 | 0,3 |
... n'ayant pas lieu de figurer Notes : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être facile à repérer.La formule du taux de croissance annuel composé permet de calculer la croissance entre deux points, souvent éloignés, dans le temps en supposant que la croissance est composée annuellement. Certaines données ne sont pas disponibles pour le Japon. Sources : Tableau A.1.4. et Regards sur l'éducation 2019: les indicateurs de l'OCDE. |
- En général, le taux de croissance annuel du niveau de scolarité le plus élevé atteint entre 2005 et 2018 par les adultes âgés de 25 à 34 ans a augmenté au niveau tertiaire dans tous les pays du G7.
- À l’exception des Territoires du Nord-Ouest, où le taux de croissance annuel du niveau d’études tertiaire chez les adultes âgées de 25 à 34 ans a diminué de 0,7%, les provinces et territoires du Canada ont généralement connu une augmentation variant entre 0,3 % au Nunavut et 2,2 % à Terre-Neuve-et-Labrador de 2005 à 2018.
- De 2005 à 2018, le taux de croissance annuel des personnes âgées de 25 à 34 ans qui ont atteint un niveau inférieur à celui du deuxième cycle du secondaire a connu la baisse la plus importante en Colombie-Britannique (-4,7 %), suivie de l'Île-du-Prince-Édouard (-3,9%), la Terre-Neuve-et-Labrador (-3,3 %), le Yukon (-3,2 %), la nouvelle Écosse et le Manitoba (-3,1 % chacun). Cette tendance était également perçue dans les pays du G7 où le taux de croissance annuel composé se situait entre -4,0 % au Royaume-Uni et -1,4 % en Allemagne.
Définitions, sources et méthodologie
Cet indicateur nous informe sur le niveau de scolarité de la population adulte canadienne âgée de 25 à 64 ans selon le groupe d’âge et le sexe. Il présente un portrait de la situation en 2018, mais montre également l’évolution depuis l’année 2005.
Le pourcentage de la population appartenant à un certain groupe d’âge qui a atteint un niveau de scolarité donné est obtenu en divisant le nombre de personnes de ce groupe d’âge ayant reçu un diplôme attestant de ce niveau d’études par le nombre total de personnes de ce même groupe d’âge, et en multipliant le quotient par 100.
Les calculs de la croissance dans ce communiqué utilisent la formule du taux de croissance annuel composé (TCAC). La formule du TCAC permet de calculer la croissance entre deux points, souvent éloignés, dans le temps en supposant que la croissance est composée annuellement.
Le niveau de scolarité correspond au plus haut niveau d’études atteint par une personne. La désignation des différents niveaux d’enseignement repose sur la Classification internationale type de l’éducation (CITE-2011 (voir « Les catégories de la CITE et leur description » et « Correspondance avec la CITE » pour l’Enquête sur la population active [EPA] dans les Notes aux lecteurs). Une personne doit avoir terminé avec succès un programme à un niveau donné de la CITE pour être considérée comme ayant atteint ce niveau d’études. Sinon, on lui attribue le niveau de scolarité précédent. Par exemple, un diplômé du niveau secondaire, ou quelqu’un qui a entrepris des études postsecondaires sans les avoir terminées, obtient le niveau CITE 3 (Deuxième cycle du secondaire), tandis qu’une personne qui n’a pas terminé ses études secondaires obtient le niveau CITE 2 (Premier cycle du secondaire).
Les données présentées pour le Canada sur le niveau de scolarité de la population reposent sur les données de l’EPA, une enquête mensuelle portant sur environ 56 000 ménagesNote . L’EPA vise à présenter un tableau détaillé et actuel de la population âgée de 15 ans et plus à l’échelle du pays. Comme elle permet la déclaration par personne interposée, les renseignements sur l’ensemble du ménage peuvent être recueillis auprès d’un seul membre du ménage. En tout, ce type de déclaration représente environ 65 % de tous les renseignements recueillis. Quant aux données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s’agit des chiffres publiés par l’OCDE; ils proviennent des bases de données de l’OCDE et d’Eurostat et sont compilés à partir d’enquêtes ou de registres nationaux sur la population active.
Les données de l’EPA présentent certaines limites lorsqu’il s’agit d’examiner et de répartir le niveau de scolarité selon la CITE, car il est impossible d’établir une délimitation précise entre « enseignement postsecondaire non tertiaire » et « enseignement supérieur de cycle court ». Les données de l’EPA sur la population canadienne ayant atteint un niveau de scolarité CITE 5 (enseignement supérieur de cycle court) sont quelque peu surévaluées car cette catégorie comprend, par exemple, des diplômés du Cégep ou d’un programme collégial de passage à l’université qui, selon la classification type internationale, se classeraient au niveau CITE 4 (postsecondaire non tertiaire).
L’EPA de Statistique Canada ne permet pas d’identifier de façon indépendante les programmes de recherche de haut niveau (doctorat ou équivalent), niveau de scolarité CITE 8; pour cette raison, les niveaux de scolarité CITE 7 et CITE 8 (maîtrise ou équivalent et doctorat ou équivalent) doivent être comptabilisés ensemble.
Note : L’indicateur correspondant de l’OCDE est A1, Quel est le niveau de formation de la population adulte ?.
A2 Taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires à temps et à temps prolongé
Contexte
L’obtention d’un diplôme d’études secondaires est une étape essentielle pour les élèves. Elle constitue la base pour poursuivre les études postsecondaires, en plus de générer des bénéfices économiques et sociaux pour la société. L’obtention d’un diplôme d’études secondaires est largement considérée comme l’exigence minimale pour accéder au marché du travail.
Depuis 2018, une méthodologie de vraie-cohorte est utilisée pour calculer le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps et à temps prolongé. Cette méthodologie pancanadienne a été élaborée avec les provinces et territoires pour satisfaire leurs besoins, tout en améliorant la transmission d’information du Canada à l’OCDE.
Pour cet indicateur, les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps sont calculés en suivant les élèves qui ont commencé leur 10e année (le secondaire 3 au Québec) en 2014-2015 et ont obtenu leur diplôme de 12e année (secondaire 5 au Québec) à la fin de l’année scolaire 2016-2017 (ce qu’on appelle la Cohorte A). Les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps sont également fournis pour 2014-2015 en suivant le groupe d’élèves qui ont commencé leur 10e année (secondaire 3) en 2012-2013 (appelée la Cohorte B). Ce groupe de 10e année (secondaire 3) de 2012-2013 fait aussi l’objet d’un suivi afin de déterminer les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé pour 2016-2017, c’est-à-dire, le pourcentage d’élèves du groupe qui ont obtenu leur diplôme d’études secondaires au cours des cinq années après avoir commencé leur 10e année.
Observations
Taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires à temps
Tableau de données du graphique A.2.1
Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps (2013-2014) | Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps (2016-2017) | |
---|---|---|
pourcentage | ||
CANGraphique A.2.1 Note 1 | 77 | 80 |
T.-N.-L. | 86 | 88 |
Î.-P.-É. | 85 | 86 |
N.B. | 85 | 85 |
Qc | 71 | 75 |
Ont. | 79 | 82 |
Man. | 81 | 82 |
Sask. | 78 | 79 |
Alb. | 74 | 79 |
C.-B. | 79 | 81 |
T.N.-O. | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 54 |
Nvt. | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 49 |
.. indisponible pour une période de référence précise
Source : Tableau A.2.1. |
- En 2013-2014, 77 % des élèves au Canada ont achevé leurs études secondaires au cours de la période de trois ans suivant le début de leur 10e année (secondaire 3). Ce taux a augmenté de trois points de pourcentage en 2016-2017 (80 %).
- Parmi les provinces et territoires, les hausses les plus importantes entre les taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires à temps de 2013-2014 à 2016-2017 ont été observées en Alberta (différence de cinq points de pourcentage), suivie du Québec (différence de quatre points de pourcentage) et de l’Ontario (différence de trois points de pourcentage). Il y a eu une légère hausse des taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires à temps dans cinq autres provinces, de 2013-2014 à 2016-2017, parmi lesquelles la Colombie-Britannique et Terre-Neuve-et-Labrador ont affiché une différence un peu plus élevée que les 3 autres, différence qui était de deux points de pourcentage.
Tableau de données du graphique A.2.2
Genre total | Genre masculin | Genre féminin | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
CANGraphique A.2.2 Note 2 | 80 | 76 | 84 |
T.-N.-L. | 88 | 87 | 90 |
Î.-P.-É. | 86 | 86 | 87 |
N.B. | 85 | 83 | 88 |
Qc | 75 | 69 | 80 |
Ont. | 82 | 79 | 86 |
Man. | 82 | 80 | 85 |
Sask. | 79 | 76 | 81 |
Alb. | 79 | 77 | 82 |
C.-B. | 81 | 79 | 83 |
T.N.-O.Graphique A.2.2 Note 3 | 54 | 52 | 56 |
Nvt. | 49 | 47 | 51 |
Source : Tableau A.2.1. |
- Au Canada en 2016-2017, une plus grande proportion de femmes (84 %) a terminé leurs études secondaires dans les temps prévus que d'hommes (76 %). On observe cette tendance dans toutes les provinces et tous les territoires.
- La différence la plus marquée entre les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps des hommes et des femmes a été observée au Québec (différence de 11 points de pourcentage), suivi de l’Ontario (différence de 7 points de pourcentage). L’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador observent des écarts beaucoup plus petits.
Taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires à temps prolongé
Tableau de données du graphique A.2.3
Extended-time high-school graduation rate (2015-16) | Extended-time high-school graduation rate (2016-17) | |
---|---|---|
pourcentage | ||
CANGraphique A.2.3 Note 1 | 88 | 89 |
T.-N.-L. | 93 | 93 |
Î.-P.-É. | 94 | 90 |
N.B. | 93 | 87 |
Qc | 83 | 83 |
Ont. | 92 | 93 |
Man. | 89 | 89 |
Sask. | 87 | 87 |
Alb. | 83 | 86 |
C.-B. | 89 | 88 |
Source : Tableau A.2.1. |
- Au Canada, le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé a été de 88 % en 2015-2016, et a augmenté d’un point de pourcentage pour s’établir à 89 % en 2016-2017.
- De 2015-2016 à 2016-2017, il y a eu une hausse de trois points de pourcentage en ce qui concerne le taux d’obtention du diplôme à temps prolongé en Alberta. Le Nouveau-Brunswick a observé une baisse de ses taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé (6 points de pourcentage) de 2015-2016 à 2016-2017.
- Aucune différence n’a été constatée lors de l’observation des taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé entre 2015-2016 et 2016-2017 en Saskatchewan, au Manitoba, au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador.
Tableau de données du graphique A.2.4
Genre total | Genre masculin | Genre féminin | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
CANGraphique A.2.4 Note 2 | 89 | 86 | 92 |
T.-N.-L. | 93 | 91 | 95 |
Î.-P.-É. | 90 | 90 | 91 |
N.B. | 87 | 84 | 90 |
Qc | 83 | 78 | 90 |
Ont. | 93 | 90 | 95 |
Man. | 89 | 87 | 92 |
Sask. | 87 | 84 | 90 |
Alb. | 86 | 84 | 88 |
C.-B. | 88 | 86 | 90 |
Source : Tableau A.2.1. |
- Au Canada, une proportion plus élevée d’élèves de genre féminin (92 %) a achevé ses études secondaires après la période prolongée de deux ans, par rapport aux élèves de genre masculin (86 %) dans toutes les provinces et tous les territoires.
- Les différences entre les genres étaient plus évidentes au Québec où les taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires à temps prolongé des femmes étaient environ 12 points de pourcentage supérieurs à ceux des hommes. En revanche, cette différence entre les genres était moins visibles à l’Île-du-Prince-Édouard, où le taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires à temps prolongé des femmes n’était que d’un point de pourcentage supérieur à celui des hommes.
Taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires à temps et à temps prolongé
Tableau de données du graphique A.2.5
Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps (2014-2015) | Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé (2016-2017) | |
---|---|---|
pourcentage | ||
CANGraphique A.2.5 Note 3 | 79 | 10 |
T.-N.-L. | 86 | 7 |
Î.-P.-É. | 85 | 5 |
N.B. | 85 | 2 |
Qc | 72 | 11 |
Ont. | 81 | 12 |
Man. | 81 | 8 |
Sask. | 78 | 9 |
Alb. | 77 | 9 |
C.-B. | 81 | 7 |
Source : Tableau A.2.1. |
- Les deux années supplémentaires nécessaires pour achever les études secondaires ont fait en sorte qu’il y a eu une hausse de 10 points de pourcentage lorsque l’on compare le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé au taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps. La proportion d’élèves ayant obtenu leur diplôme après la période de prolongement de deux années variait, allant d’une différence de deux points de pourcentage au Nouveau-Brunswick à une différence de 12 points de pourcentage en Ontario.
Définitions, sources et méthodologie
Cet indicateur présente le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires, en utilisant une méthodologie de vraie-cohorte pour les élèves qui fréquentent des écoles publiques et privées.
La méthodologie de vraie-cohorte suit une cohorte d’élèves de la 10e année, ou du secondaire 3 au Québec, à la fin de leur troisième année d’études secondaires, et ensuite, pendant une période de deux années supplémentaires. De nombreux élèves obtiendront leur diplôme de 12e année (secondaire 5 au Québec) après trois années, mais certains élèves prendront plus de temps pour terminer leurs études secondaires. La 10e année (le secondaire 3) est utilisée comme point de départ, car c’est l’année où les élèves commencent à accumuler des crédits en vue de l’obtention du diplôme de 12e année dans la plupart des provinces et territoires. Un ajustement est apporté au taux d’obtention du diplôme (au moyen d’une méthode d’attrition) afin de tenir compte des élèves qui ne peuvent plus faire l’objet d’un suivi relativement à l’obtention de leur diplôme pour les raisons suivantes : un déménagement à l’extérieur de la province ou du territoire, dans une école de bande ou dans une école privée exclue, ou parce qu’ils sont maintenant scolarisés à la maison. Ces élèves n’ont pas abandonné l’école, mais ils ne seraient plus suivis jusqu’à l’obtention de leur diplôme.
Diplôme
L’un des objectifs de la troisième collecte de données était de mieux comprendre les différences en ce qui concerne les diplômes dans les provinces et territoires, ainsi que la prévalence de la délivrance de ces diplômes pour permettre de comparer les résultats à l’échelle pancanadienne. Le tableau suivant montre les diplômes inclus dans le calcul du taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires (c.-à-d. 12e année ou secondaire 5).
Province/territoire | Titre d’études secondaires |
---|---|
Colombie-Britannique | Diplôme de fin d’études secondaires en Colombie-Britannique (« Dogwood ») Diplôme de fin d’études secondaires pour adultes en Colombie-Britannique (« Dogwood ») |
Alberta | Diplôme d’études secondaires de l’Alberta Certificat de réussite d’études secondaires Certificat de fin d’études secondaires Diplôme d’équivalence d’études secondaires |
Saskatchewan | Politique de 24 crédits « régulier » Politique « Adulte 12 » |
Manitoba | Diplôme d’études secondaires « régulier » Diplôme d’élève adulte |
Ontario | Diplôme d’études secondaires de l’Ontario (DESO) Diplôme d’études secondaires 2 de l’Ontario (DESO2) Diplôme d’études secondaires (SSDG) Diplôme d’études secondaires de l’Ontario (DESO)/majeure haute spécialisation (MHS) |
Québec | DES – Diplôme d’études secondaires, secteur des jeunes DES – Diplôme d’études secondaires, secteur des adultes DEP – Diplôme d’études professionnelles, secteur de la formation professionnelle ASP – Attestation de spécialisation professionnelle AEP – Attestation d’études professionnelles CFMS – Certificat de formation à un métier semi-spécialisé, secteurs jeunes ou adultes CFPT – Certificat de formation préparatoire au travail |
Nouveau-Brunswick | Diplôme d’études secondaires du Nouveau-Brunswick |
Nouvelle-ÉcosseChapitre A2, Note 1 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise |
Île-du-Prince-Édouard | Certificat d’études secondaires Diplôme de fin d’études secondaires de deuxième cycle |
Terre-Neuve-et-Labrador | Diplôme de fin d’études secondaires |
YukonChapitre A2, Note 1 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise |
Territoires du Nord-Ouest | T.N.-O. Diplôme d’études secondaires |
Nunavut | Diplôme |
.. indisponible pour une période de référence précise
|
A3 Étudiants internationaux
Contexte
Cet indicateur présente les étudiants internationaux en proportion des inscriptions au niveau tertiaire selon les quatre catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE)Note , qui représentent les effectifs au niveau collégial et universitaireNote . L’indicateur présente également leur distribution selon la province d’études et la région d’origine.
Il existe de nombreuses raisons de poursuivre ses études à l’étranger. Certains étudiants peuvent choisir cette voie pour découvrir des cultures, des sociétés et des langues différentes, tout en améliorant leurs perspectives d’emploi. La reconnaissance croissante de l’importance de ce niveau d’études comme facteur déterminant pour le revenu et l’employabilité a entraîné une hausse de la demande que les établissements d’enseignement de certains pays peinent à satisfaire. Parallèlement, la mondialisation des marchés a accru la demande de travailleurs possédant des connaissances et des compétences plus vastes, et les équipes de travail comptent de plus en plus de personnes provenant de diverses régions et de divers pays.
Plusieurs facteurs peuvent contribuer au choix du pays d’accueil. La langue parlée et employée dans l’enseignement, la qualité de la formation offerte, les frais de scolarité et le coût de la vie et la politique d’immigration du pays de destination sont tous des facteurs importants. D’autres facteurs incluent la reconnaissance de la formation acquise à l’étranger, les perspectives d’emploi et les relations géographiques, commerciales ou culturelles pouvant exister entre les pays.
Les étudiants internationaux sont bien reçus par les établissements qu’ils fréquentent, car ils représentent pour eux une source de revenu supplémentaire. Ils peuvent aussi contribuer à la viabilité des programmes lorsque les effectifs nationaux sont quelque peu limités. Au Canada, tout comme dans d’autres pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de nombreux établissements et administrations publiques font activement la promotion de leurs programmes d’enseignement pour attirer ce type d’étudiants. En plus des bénéfices économiques qu’ils peuvent procurer, les étudiants internationaux contribuent aussi à l’enrichissement social et culturel des communautés dans lesquelles ils étudient. Ils pourraient devenir des citoyens du pays ou en devenir des ambassadeurs au moment de retourner dans leur pays d’origine.
Observations
Étudiants internationaux dans l’enseignement tertiaire
Tableau de données du graphique A.3.1
nombre | |
---|---|
T.-N.-L. | 2 550 |
Î.-P.-É. | 927 |
N.-É. | 7 677 |
N.-B. | 2 913 |
Qc | 39 564 |
Ont. | 92 931 |
Man. | 6 987 |
Sask. | 4 314 |
Alb. | 15 225 |
C.-B. | 41 292 |
|
- En 2016-2017, 214 383 étudiants internationaux étudiaient au Canada. L’Ontario a attiré la plus forte proportion d’étudiants internationaux (43 %), suivi de la Colombie-Britannique et du Québec (19 % dans chacune de ces deux provinces).
Tableau de données du graphique A.3.2
Enseignement tertiaire de cycle court (collège) | Niveau licence (baccalauréat) ou équivalent | Niveau master (maitrise) ou équivalent | Niveau doctorat ou équivalent | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
CAN | 21,3 | 54,9 | 15,5 | 8,3 |
T.-N.-L. | 1,9 | 49,8 | 30,9 | 17,3 |
Î.-P.-É. | 17,3 | 62,5 | 18,0 | 2,2 |
N.-É.Graphique A.3.2 Note 1 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 80,3 | 15,9 | 3,7 |
N.-B. | 10,7 | 69,9 | 13,3 | 6,1 |
Qc | 8,7 | 48,7 | 27,0 | 15,6 |
Ont. | 32,0 | 50,1 | 12,6 | 5,3 |
Man. | 15,5 | 66,4 | 11,1 | 6,9 |
Sask. | 6,0 | 58,1 | 22,5 | 13,4 |
Alb. | 24,7 | 45,3 | 15,4 | 14,6 |
C.-B. | 16,3 | 67,2 | 10,5 | 6,0 |
.. indisponible pour une période de référence précise
Source : Tableau A.3.1. |
- La majorité des étudiants internationaux inscrits aux études tertiaires au Canada étaient au niveau d’études universitaires de baccalauréat ou équivalent. Cet énoncé est vrai pour toutes les provinces.
- La proportion des étudiants internationaux inscrits au niveau d’enseignement tertiaire de cycle court (collège) variait grandement selon les provinces, représentant presque un tiers en Ontario (32 %) et seulement 2 % à Terre-Neuve-et-Labrador.
Tableau de données du graphique A.3.3a
Enseignement tertiaire de cycle court (collège) | Niveau licence (baccalauréat) ou équivalent | Niveau master (maitrise) ou équivalent | Niveau doctorat ou équivalent | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
OCDE | 2,9 | 4,4 | 12,7 | 22,0 |
CAN | 13,1 | 11,5 | 16,8 | 33,5 |
T.-N.-L. | 1,6 | 9,4 | 22,5 | 52,9 |
Î.-P.-É. | 10,3 | 17,2 | 25,9 | 33,9 |
N.-É.Graphique A.3.3a Note 1 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 18,7 | 17,1 | 34,6 |
N.-B. | 8,5 | 13,0 | 18,9 | 33,1 |
Qc | 3,8 | 9,1 | 15,2 | 37,2 |
Ont. | 18,0 | 10,5 | 17,2 | 23,2 |
Man. | 17,7 | 12,4 | 14,9 | 45,3 |
Sask. | 9,1 | 9,1 | 17,2 | 45,7 |
Alb. | 11,1 | 7,3 | 14,4 | 45,9 |
C.-B. | 20,4 | 19,6 | 21,4 | 42,6 |
.. indisponible pour une période de référence précise
Source : Tableau A.3.1 et Regards sur l’éducation 2019 : Les indicateurs de l’OCDE. |
- Bien que la proportion d’étudiants internationaux inscrits à des programmes de niveau doctorat ou équivalent au Canada (34 %) soit plus soit plus élevée que celle de l’ensemble des pays de l’OCDE (22 %), des différences sont observées parmi les provinces où le pourcentage varie de 23 % en Ontario à 53 % à Terre-Neuve-et-Labrador.
- La proportion d’étudiants internationaux augmente en fonction du niveau d’études universitaires (baccalauréat, maîtrise et doctorat), sauf en Nouvelle-Écosse où la proportion au niveau du baccalauréat était supérieure (19 %) à celle de la maîtrise (17 %).
- Les proportions les plus élevées d'étudiants internationaux au niveau de l’enseignement tertiaire de cycle court (collège) ont été observées en Colombie-Britannique (20 %), en Ontario (18 %) et au Manitoba (18 %), tandis que la proportion des autres provinces était à ou en dessous de 11 %.
Tableau de données du graphique A.3.3b
Enseignement tertiaire de cycle court (collège) | Niveau licence (baccalauréat) ou équivalent | Niveau master (maitrise) ou équivalent | Niveau doctorat ou équivalent | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
OCDE | 2,9 | 4,4 | 12,7 | 22,0 |
CAN | 13,1 | 11,5 | 16,8 | 33,5 |
JPN | 6,8 | 2,6 | 8,3 | 17,8 |
USA | 2,2 | 4,4 | 12,9 | 25,9 |
DEU | 0,0 | 5,2 | 13,8 | 9,7 |
FRA | 5,2 | 7,3 | 14,0 | 39,7 |
AUS | 20,2 | 14,3 | 47,7 | 32,5 |
GBR | 3,8 | 14,4 | 33,9 | 42,1 |
Source : Tableau A.3.1 et Regards sur l’éducation 2019 : Les indicateurs de l’OCDE. |
- En comparaison avec les autres pays du G7, le Canada présentait une plus forte proportion d’étudiants internationaux à tous les niveaux d’enseignement que celles observées en Allemagne, au Japon et aux États-Unis. Dans les pays du G7, comme c'est le cas au Canada, les proportions les plus élevées d'étudiants étrangers ont été observées au niveau du doctorat.
- Bien qu’elle ne fasse pas partie du G7, l’Australie est comprise dans la comparaison, car elle accueille aussi un grand nombre d’immigrants. En comparaison avec le Canada, l’Australie affichait des proportions plus élevées d’étudiants internationaux à tous les niveaux d’enseignement, à l’exception du niveau doctoral, et particulièrement au niveau de la maîtrise, où la proportion d’étudiants internationaux (48 %) dépassait celles de tous les pays du G7.
Tableau de données du graphique A.3.4
Asie | Europe | Afrique | Amérique latine et les Caraïbes | Amérique du Nord | Océanie | |
---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||
CAN | 64,2 | 12,3 | 10,9 | 6,2 | 4,1 | 0,4 |
T.-N.-L. | 54,5 | 7,2 | 24,0 | 9,6 | 4,4 | 0,2 |
Î.-P.-É. | 44,9 | 2,7 | 21,8 | 16,3 | 13,8 | 0,3 |
N.-É. | 71,0 | 3,0 | 10,4 | 11,4 | 4,0 | 0,1 |
N.-B. | 28,0 | 5,7 | 36,5 | 25,5 | 3,8 | 0,2 |
Qc | 25,5 | 43,5 | 18,1 | 5,2 | 7,1 | 0,6 |
Ont. | 75,8 | 4,8 | 8,2 | 5,6 | 2,2 | 0,3 |
Man. | 57,7 | 3,4 | 25,0 | 5,9 | 3,0 | 0,2 |
Sask. | 62,1 | 3,2 | 17,5 | 4,9 | 2,4 | 0,2 |
Alb. | 73,7 | 5,6 | 9,5 | 7,6 | 3,0 | 0,5 |
C.-B. | 75,3 | 7,0 | 4,8 | 5,6 | 6,2 | 0,4 |
Note : Ces proportions ont été établies en fonction des étudiants pour lesquels le pays d’origine était connu (la catégorie « Non déclaré » [origine non déclarée] a été exclue des calculs). Les barres représentant le Canada sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer. Source : Tableau A.3.2. |
- La majorité des étudiants internationaux au Canada venaient de l’Asie (64 %). C’était le cas pour toutes les provinces, sauf au Nouveau-Brunswick et au Québec.
- Au Nouveau-Brunswick, la principale région de provenance était l’Afrique (37 %), suivie de l’Asie (28 %) et l’Amérique Latine et Caraïbes (26%).
- Au Québec, la principale région de provenance était l’Europe (44 %), suivie de l’Asie (26 %), puis de l’Afrique (18 %).
- L’Afrique était la deuxième région d’origine en importance dans six provinces, en plus d’être la principale région d’origine au Nouveau-Brunswick.
Tableau de données du graphique A.3.5
Rang | Pays d'origine | Pourcentage | |
---|---|---|---|
Ensemble du tertiaire | 5 | Niger | 3,10 |
4 | États-Unis | 4,11 | |
3 | France | 7,54 | |
2 | Inde | 15,25 | |
1 | Chine | 31,81 | |
Enseignement tertiaire de cycle court (collège) | 5 | Brésil | 2,63 |
4 | France | 3,84 | |
3 | Corée du Sud | 4,61 | |
2 | Chine | 16,53 | |
1 | Inde | 41,92 | |
Niveau licence (baccalauréat) ou équivalent | 5 | Niger | 3,85 |
4 | États-Unis | 4,60 | |
3 | Inde | 6,09 | |
2 | France | 7,96 | |
1 | Chine | 41,98 | |
Niveau master (maitrise) ou équivalent | 5 | Arabie saoudite | 3,92 |
4 | États-Unis | 5,22 | |
3 | France | 10,26 | |
2 | Inde | 16,09 | |
1 | Chine | 24,51 | |
Niveau doctorat ou équivalent | 5 | Inde | 5,80 |
4 | États-Unis | 7,77 | |
3 | France | 9,10 | |
2 | Iran | 12,68 | |
1 | Chine | 17,35 | |
Source : Statistique Canada, Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP). |
- La Chine était le premier pays d’origine de l’ensemble des étudiants internationaux (32 %) et le premier pour chaque niveau d’enseignement tertiaire, à l’exception du niveau collégial, pour lequel l’Inde était en tête (42 %).
- La Chine, l’Inde et la France se sont classées parmi les cinq premiers pays d’origine des étudiants internationaux pour tous les niveaux d’enseignement supérieur.
Définitions, sources et méthodologie
Cet indicateur présente la proportion d’étudiants internationaux à différents niveaux d’enseignement tertiaire.
Les étudiants internationaux sont ceux qui étudient dans un pays différent de leur pays de résidence ou de scolarisation antérieure. Au Canada, le concept d’«étudiants internationaux » comprend les résidents non permanentsNote , tels les détenteurs de permis d’études. Les étudiants internationaux comprennent également ceux inscrits dans un programme canadien d'une institution canadienne qui n'est pas située au Canada (étudiants aussi appelés «étudiants extraterritoriaux ») de même que les étudiants non canadiens qui étudient par Internet.
Les étudiants étrangers correspondent à un concept plus large qui inclut les étudiants qui poursuivent des études dans un pays dont ils ne sont pas citoyens. Au Canada, le concept d’«étudiants étrangers » inclut tous les «étudiants internationaux », de même que tous les étudiants qui sont immigrants reçus/résidents permanentsNote .
La proportion de l’effectif que représente les étudiants internationaux à un certain niveau de scolarité s’obtient en divisant le nombre d’étudiants qui ne sont ni citoyens canadiens ni résidents permanents du Canada par les effectifs totaux et en multipliant le quotient par 100. Les effectifs totaux comprennent toutes les personnes qui poursuivent des études au pays, qu’il s’agisse de citoyens canadiens, de résidents permanents ou étrangers, ou d’étudiants extraterritoriaux, mais excluent tous les citoyens canadiens et résidents permanents qui poursuivent des études à l’étranger.
Les données canadiennes proviennent du Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP) de Statistique Canada, qui couvre uniquement les établissements d’enseignement postsecondaire publics. Les résultats pour certaines provinces sont en partie basés sur des estimations établies pour des établissements non répondants. En raison de l’introduction de certains ajustements de nature méthodologique à l’outil de collection du SIEP visant à améliorer la précision des données recueillies et la correspondance à la CITE, les données présentées dans ce chapitre ne doivent pas être comparées avec celle des années précédentes.
Les données de l’OCDE sur les étudiants étrangers et les étudiants internationaux se rapportent à la même année académique qu’au Canada et proviennent de l’exercice UOE de collecte de données statistiques sur l’éducation réalisée par l’OCDE. Au Canada et dans les autres pays de l’OCDE, les étudiants nationaux et les étudiants internationaux sont recensés à une date ou pendant une période précise de l’année (par exemple, les effectifs du SIEP représentent le nombre d’étudiants inscrits à des cours entre le 30 septembre et le 1er décembre). Cette procédure ne représente peut-être pas le nombre total d’étudiants internationaux, car de nombreux étudiants internationaux ne restent pas à l’étranger pendant toute l’année (par exemple, ceux qui commencent à l’hiver ou au printemps).
Note : L’indicateur correspondant de l’OCDE est B6, Quel est le profil des étudiants en mobilité internationale ?.
A4 Transitions au marché du travail
Contexte
Cet indicateur porte sur le passage des études au monde du travail. Il présente le pourcentage de personnes âgées de 15 à 29 ans qui sont considérées « aux études » ou « pas aux études », ainsi que leurs situations d’emploi respectives. Cette information peut être utile pour comprendre comment les jeunes adultes peuvent combiner les études et le travail, ou comment ils peuvent faire la transition entre les deux. La partie de cette population qui n’est ni aux études, ni en emploi ou en formation, un groupe qu’on appelle parfois la population « NEET » en anglais (Not in Education, Employment or Training) fait l’objet d’un examen plus approfondi.
Dans la plupart des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont le Canada, la politique en matière d’éducation vise à encourager les jeunes à terminer au moins leurs études secondaires. Puisque la réussite de cette étape est maintenant la norme parmi les étudiants dans la majorité des pays de l’OCDE, ceux qui ne réussissent pas à l’atteindre auront probablement beaucoup plus de difficulté quand ils arriveront sur le marché du travail. Le fait de ne pas avoir obtenu un diplôme d’études secondaires constitue généralement un obstacle pour trouver un emploi.
On reconnaît de plus en plus l’importance des études postsecondaires pour la réussite économique et sociale sur les plans individuel et collectif. Toutefois, les décisions que prennent les jeunes gens relativement à leurs études dépendent souvent de la conjoncture économique. À titre d’exemple, ils peuvent être portés à quitter l’école et à intégrer la population active lorsque le marché du travail est vigoureux, ou ils peuvent décider de poursuivre leurs études ou de retourner aux études lorsque le marché du travail est faible et qu’il est plus difficile de trouver un emploi.
La transition entre l’école et la vie active n’est pas toujours un passage facile et un ensemble de facteurs incluant des circonstances personnelles, le type et la durée de la scolarité reçue, les conditions du marché du travail et la conjoncture économique globale peuvent y ajouter de la complexité. Il est aussi important de trouver des moyens de comprendre comment cette complexité peut influer sur le groupe des NEET, particulièrement ses plus jeunes membres, puisque les adolescents âgés de 15 à 19 ans auront à la fois un niveau d’éducation inférieur et moins d’expérience de travail que les jeunes adultes dans la vingtaine.
Observations
Les jeunes adultes aux études, pas aux études
Tableau de données du graphique A.4.1
Aux études | Pas aux études, actifs occupés | Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET) | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
15 à 19 ans | 84,1 | 10,1 | 5,9 |
18 à 24 ans | 50,1 | 38,0 | 11,8 |
20 à 24 ans | 43,5 | 44,0 | 12,5 |
25 à 29 ans | 12,2 | 73,5 | 14,3 |
Source : Tableau A.4.1. |
- En 2019, la majorité des jeunes Canadiens âgés de 15 à 19 ans, soit 84 %, était aux études. Parmi les jeunes adultes de 18 à 24 ans, une proportion plus élevée était toujours aux études (50 %) comparativement à ceux qui avaient effectué leur transition sur le marché du travail et occupaient un emploi (38 %). Parmi les adultes âgés de 20 à 24 ans, les mêmes proportions étaient observées entre ceux aux études et ceux occupant un emploi (44 %). Pour les adultes âgés de 25 à 29 ans, la plupart (74 %) n’étaient plus à l’école et étaient employés.
- En 2019, la proportion des jeunes Canadiens qui n’étaient ni en emploi ni aux études ou en formation (les jeunes « NEET ») était plus élevée pour les jeunes adultes de 25 à 29 ans (14 %) que pour les jeunes âgés de 18 à 24 ans (12 %), de 20 à 24 ans (13 %) ou de 15 à 19 ans (6 %).
Tableau de données du graphique A.4.2
Aux études | Pas aux études, actifs occupés | Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET) | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
OCDE | 52,6 | 33,1 | 14,3 |
CAN | 50,1 | 38,0 | 11,8 |
T.-N.-L | 50,9 | 31,3 | 17,8 |
Î.-P.-É | 44,3 | 41,4 | 14,2 |
N.É. | 48,1 | 37,9 | 13,9 |
N.B. | 39,5 | 44,7 | 15,9 |
Que. | 54,3 | 35,8 | 9,9 |
Ont. | 52,9 | 35,2 | 11,9 |
Man. | 41,7 | 42,7 | 15,6 |
Sask. | 44,6 | 43,4 | 12,0 |
Alta. | 41,4 | 45,9 | 12,8 |
C.B. | 47,8 | 41,0 | 11,2 |
Yn | 41,8 | 49,7 | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
T.N.-O | 37,4 | 34,2 | 28,4 |
Nt | 23,7 | 30,8 | 45,5 |
x confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Note : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer. Sources : Tableau A.4.4 et Regards sur l'éducation 2019 : Les indicateurs de l'OCDE. |
- Au niveau canadien, une proportion plus élevée de jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans était toujours aux études (50 %) en comparaison avec la proportion d’adultes qui avaient effectué leur transition sur le marché du travail et qui occupaient un emploi (38 %). En ce qui concerne la moyenne des pays de l’OCDE, une proportion plus élevée d’adultes de 18 à 24 ans était aux études (53 %) par rapport aux adultes qui occupaient un emploi (33 %). Au niveau des provinces et des territoires, une plus grande variation a été constatée.
- La proportion de jeunes Canadiens qui était aux études variait considérablement entre les provinces et territoires allant de 24 % au Nunavut à 54 % au Québec.
- Moins de variations parmi les provinces et les territoires ont été observées chez les jeunes Canadiens ayant effectué leur transition sur le marché du travail et occupant un emploi, variant de 31 % à Terre-Neuve-et-Labrador et Nunavut et à 50 % au Yukon.
- À l’Île-du-Prince-Édouard, au Manitoba, en Saskatchewan, ainsi que dans les Territoires du Nord–Ouest, des proportions similaires ont été observées parmi les de jeunes adultes étant aux études et en emploi.
- Pour les 18 à 24 ans, la proportion des jeunes « NEET » variait de 10 % au Québec, à 46 % au Nunavut. La moyenne canadienne était de 12 %, plus basse que la moyenne de l’OCDE s'établissant à 14 %.
Ni aux études, ni en emploi (NEET)
Tableau de données du graphique A.4.3
pourcentage | |
---|---|
CAN | 11,3 |
OCDE | 13,2 |
DEU | 9,2 |
FRA | 16,1 |
GBR | 12,6 |
ITA | 23,9 |
USA | 12,7 |
Notes : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être faciles à repérer. Les données ne sont pas disponibles pour le Japon. Sources : Tableaux A.4.1, A.4.4 et Regards sur l'éducation 2019 : Les indicateurs de l'OCDE. |
- En 2019, 11 % des Canadiens âgés de 15 à 29 ans n’étaient pas aux études et sans emploi (NEET), ce qui est comparable avec la moyenne de l’OCDE de 13 %. Cependant, il y a une plus grande variabilité entre les pays. Parmi les pays du G7, l’Italie avait le plus haut taux de jeunes « NEET » (24 %) tandis que l’Allemagne affichait le plus bas taux de jeunes « NEET » (9 %).
Ni aux études, ni en emploi (NEET) selon le sexe
Tableau de données du graphique A.4.4
Inactifs seulement | Chômeurs seulement | |
---|---|---|
pourcentage | ||
OCDE | ||
Hommes | 5,4 | 5,2 |
Femmes | 11,5 | 4,4 |
CAN | ||
Hommes | 6,1 | 5,4 |
Femmes | 7,9 | 3,1 |
T.-N.-L | ||
Hommes | 8,0 | 13,5 |
Femmes | 9,2 | 4,2 |
Î.-P.-É | ||
Hommes | 6,1 | 9,4 |
Femmes | 7,6 | 3,1 |
N.É. | ||
Hommes | 5,8 | 7,8 |
Femmes | 8,6 | 3,8 |
N.B. | ||
Hommes | 9,0 | 7,3 |
Femmes | 8,1 | 3,7 |
Que. | ||
Hommes | 5,2 | 5,0 |
Femmes | 6,4 | 2,5 |
Ont. | ||
Hommes | 6,2 | 5,3 |
Femmes | 8,3 | 3,1 |
Man. | ||
Hommes | 7,1 | 6,3 |
Femmes | 10,2 | 3,1 |
Sask. | ||
Hommes | 5,4 | 4,5 |
Femmes | 9,5 | 2,9 |
Alta. | ||
Hommes | 6,2 | 5,9 |
Femmes | 8,6 | 3,7 |
C.B. | ||
Hommes | 6,6 | 4,4 |
Femmes | 7,0 | 3,2 |
Yn | ||
Hommes | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
Femmes | 8,9 | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
T.N.-O | ||
Hommes | 11,1 | 13,3 |
Femmes | 15,9 | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
Nt | ||
Hommes | 27,4 | 11,8 |
Femmes | 24,9 | 8,1 |
x confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Sources : Tableau A.4.2 et Regards sur l'Éducation 2019 : Les indicateurs de l'OCDE. |
- En 2019, pour les 15 à 29 ans, 11 % des femmes et 12 % des hommes au Canada faisaient partie de la population « NEET ». Au Canada, on observe qu’une plus grande proportion d’hommes (5 %) que de femmes (3 %) étaient en chômage, tandis qu’une plus grande proportion de femmes étaient inactives (8 %) comparativement aux hommes (6 %). Cette tendance est observée dans toutes les provinces et les territoires, sauf au Nouveau-Brunswick où une plus grande proportion d’hommes était inactifs.
- Des tendances similaires ont été observées pour les moyennes des pays de l’OCDE, où 5 % des hommes et 4 % des femmes étaient en chômage. Il y avait aussi une différence significative entre la proportion de femmes (12 %) et d’hommes (5 %) qui étaient inactifs.
- La proportion des hommes et des femmes qui étaient inactifs variait selon la province et le territoire, allant de 5 % au Québec et en Saskatchewan à 27 % au Nunavut pour les hommes, et de 6 % au Québec à 25 % au Nunavut pour les femmes.
Proportions des jeunes NEET (pas aux études et sans emploi) au fil du temps
Tableau de données du graphique A.4.5
2000 | 2005 | 2010 | 2015 | 2019 | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
Total aux études | 43,7 | 45,4 | 46,2 | 48,8 | 50,1 |
Pas aux études, actifs occupés | 41,3 | 40,9 | 38,7 | 37,9 | 38,0 |
Pas aux études, sans emploi | 15,0 | 13,6 | 15,1 | 13,3 | 11,9 |
Source : Tableau A.4.4. |
- De 2000 à 2019, il y a eu une augmentation de la proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans qui étaient à l’école au Canada (44 % en 2000 à 50 % en 2019).
- En 2019, une proportion plus faible de jeunes Canadiens (12 %) n'étaient pas aux études et étaient sans emploi qu'en 2000 (15 %).
Ni aux études, ni en emploi (NEET) selon le sexe selon le plus haut niveau d'éducation atteint
Tableau de données du graphique A.4.6
Inférieur au deuxième cycle du secondaire | Deuxième cycle du secondaire et postsecondaire non tertiaire | Tertiaire | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
CAN | 36,3 | 18,8 | 9,6 |
T.-N.-L | 67,1 | 36,0 | 11,2 |
Î.-P.-É | 46,1 | 22,7 | 11,0 |
N.É. | 50,7 | 23,5 | 10,8 |
N.B. | 45,5 | 32,0 | 7,5 |
Que. | 31,0 | 15,4 | 6,8 |
Ont. | 40,4 | 22,3 | 9,7 |
Man. | 43,2 | 18,6 | 9,7 |
Sask. | 46,6 | 15,5 | 7,8 |
Alta. | 29,5 | 17,6 | 11,9 |
C.B. | 34,5 | 14,8 | 11,7 |
T.N.-O | 63,4 | 27,9 | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
Nt | 63,4 | 28,0 | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
x confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Source : Tableau A.4.3. |
- Au Canada, en 2019, la proportion des jeunes de 25 à 29 ans qui n’étaient plus à l’école et qui étaient au chômage ou inactifs (NEET) était la plus grande pour ceux dont le plus haut niveau d’éducation était inférieur au deuxième cycle du secondaire (36 %), plus basse pour ceux qui possédaient un niveau d’éducation égal au deuxième cycle du secondaire ou un niveau postsecondaire non-tertiaire (19 %) et au plus bas pour ceux qui possédaient un niveau d’éducation tertiaire (10%). Cette tendance était la même pour toutes les provinces et les territoires.
Définitions, sources et méthodologie
Cet indicateur est calculé à l’aide de tableaux croisés contenant les variables suivantes : la fréquentation scolaire, la situation d’emploi, le sexe, l’âge (ensemble des 15 à 29 ans ; 15 à 19 ans ; 18 à 24 ans; 20 à 24 ans ; et 25 à 29 ans) et le plus haut niveau d’éducation atteint. Les personnes sont catégorisées selon leur situation à l’égard de l’éducation (aux études ou pas aux études) et de l’emploi (actifs occupés, chômeurs ou inactifs). L’indicateur présente également des données historiques.
Le groupe « aux études » comprend les étudiants à temps plein et à temps partiel, alors que le groupe « pas aux études » représente ceux qui ont interrompu leurs études. Suivant la définition de l’OCDE, les établissements scolaires qui sont considérés pour cet indicateur sont les établissements d’enseignement primaire et secondaire, les collèges et les universités. La situation d’emploi est définie selon les lignes directrices de l’Organisation internationale du travail (OIT). Les actifs occupés sont les personnes qui, durant la semaine de référence : (i) ont effectué un travail d’une durée d’une heure au moins moyennant un salaire (travailleurs salariés) ou en vue d’un bénéfice (travailleurs indépendants et travailleurs familiaux non rémunérés), ou (ii) avaient un emploi, mais étaient temporairement absentes de leur travail (pour raison de maladie ou d’accident, de congé, de conflit de travail ou de grève, de congé d’études ou de formation, de congé de maternité ou parental, etc.). Par chômeurs, on entend les personnes qui, durant la semaine de référence de l’enquête, étaient sans travail, étaient disponibles pour travailler et recherchaient activement un emploi. La catégorie inactifs inclut les personnes qui ne travaillent pas et qui ne sont pas au chômage, soit celles qui ne sont pas à la recherche d’un emploi.
La partie de la population des 15 à 29 ans qui ne sont pas aux études comprend les personnes ayant un emploi, mais aussi les personnes qui ne sont ni aux études ni en emploi ou en formation. Ces personnes sont parfois désignées par l’acronyme « NEET » en anglais. Il s’agit d’un groupe hétérogène de jeunes gens se trouvant dans diverses situations possibles. Certains font peut-être partie de ce groupe par choix, parce qu’ils prennent congé du travail et/ou de l’école pour voyager ou pour fonder une famille ou pour s’occuper de leurs jeunes enfants. Certains préfèreraient peut-être travailler, mais ils ont abandonné temporairement la recherche d’emploi. Ces individus ne font pas partie de la « population active »Note comparativement à ceux qui recherchent un emploi mais qui sont au chômage. Le groupe des personnes qui ne sont ni aux études ni en emploi ou en formation représente une population qui pourrait être à risque de connaître des difficultés sociales et économiques.
Les données proviennent de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada. Elles portent sur le premier trimestre ou sur la moyenne des trois premiers mois de l’année civile, ce qui exclut l’emploi d’été. L’EPA ne recueille pas de données sur les programmes officiels emploi-études auxquels les étudiants pourraient participer; au Canada, ces programmes seraient considérés comme des études utilisant une formule coopérative ou de stages.
Note: L’indicateur correspondant de l’OCDE est A2, La transition entre les études et la vie active : Où en sont les jeunes d’aujourd’hui?.
A5 Résultats sur le marché du travail
Contexte
Cet indicateur montre le lien entre le niveau de scolarité et le marché du travail en examinant les taux d’emploi de la population âgée de 25 à 64 ans. La relation est analysée par sexe et par groupe d’âge (25 à 34 ans et 55 à 64 ans). Il présente également les tendances des taux d’emploi selon le niveau de scolarité atteint. Le niveau de scolarité correspond au plus haut niveau d’études atteint avec succès, selon les catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE)Note .
L’un des principaux objectifs d’un système d’éducation consiste à préparer les citoyens à participer à une économie et à une société axée sur le savoir. Pour les individus, les perspectives et les taux d’emploi ont tendance à croître avec le niveau d’éducation.
Observations
Le taux d’emploi augmente avec le niveau de scolarité
Tableau de données du graphique A.5.1
Inférieur au deuxième cycle du secondaire | Premier cycle du secondaire | Deuxième cycle du secondaire | Enseignement tertiaire de cycle court | Baccalauréat ou équivalent | Maîtrise, doctorat ou équivalent | |
---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||
Hommes (OCDE) | 69 | 72 | 83 | 87 | 88 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise |
Femmes (OCDE) | 48 | 51 | 69 | 77 | 80 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise |
Hommes (Canada) | 64 | 66 | 78 | 85 | 87 | 88 |
Femmes (Canada) | 45 | 49 | 65 | 78 | 81 | 82 |
.. indisponible pour une période de référence précise Note : La moyenne d'OCDE n'est pas disponible pour les niveaux de la maîtrise, doctorat ou équivalent. Sources : Tableaux A.5.1 et A.5.3.1 et Regards sur l'Éducation 2019 : les Indicateurs de l'OCDE. |
- Les taux d’emploi ont augmenté avec la hausse des niveaux de scolarité, tant au Canada que pour la moyenne des pays de l’OCDE.
- Au Canada et pour la moyenne des pays de l’OCDE, les taux d’emploi des femmes sont systématiquement plus faibles que ceux des hommes.
- Au Canada, cette différence entre les sexes était la plus prononcée (19 points de pourcentage) au sein des populations les moins instruites, et la plus faible (6 points de pourcentage) pour les hommes et les femmes détenant les niveaux du baccalauréat ou l’équivalentNote . Dans les pays de l’OCDE, l’écart le plus marqué entre les sexes a été observé chez les personnes ayant atteint un niveau inférieur au deuxième cycle du secondaire (21 points de pourcentage) tandis que le plus petit écart a été observé chez les personnes ayant atteint le niveau Baccalauréat ou équivalent (8 points de pourcentage).
Tableau de données du graphique A.5.2
Inférieur au 2e cycle du secondaire | Deuxiéme cycle du secondaire | Postsecondaire non tertiaire | Tertiaire | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
DEU | 61 | 81 | 87 | 89 |
FRA | 53 | 74 | 64 | 85 |
GBR | 66 | 83 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 86 |
ITA | 53 | 71 | 75 | 81 |
USA | 57 | 70 | 82 | 82 |
OCDE | 59 | 76 | 82 | 85 |
CAN | 56 | 72 | 80 | 83 |
T.-N.-L. | 40 | 60 | 64 | 78 |
Î.-P.-É. | 56 | 71 | 81 | 82 |
N.-É. | 51 | 69 | 73 | 81 |
N.-B. | 48 | 69 | 71 | 82 |
Qc | 57 | 72 | 80 | 84 |
Ont. | 52 | 70 | 79 | 82 |
Man. | 59 | 74 | 82 | 83 |
Sask. | 59 | 76 | 83 | 84 |
Alb. | 63 | 77 | 84 | 83 |
C.-B. | 59 | 73 | 82 | 82 |
Yn | 73 | 80 | 88 | 87 |
T.N.-O. | 43 | 74 | 87 | 89 |
Nt | 41 | 71 | 70 | 88 |
.. indisponible pour une période de référence précise Note : Les symboles représentant le Canada et l'OCDE sont plus grands et sans couleur pour les rendre plus faciles à repérer. Sources : Tableaux A.5.1, A.5.2 et Regards sur l'Éducation 2019 : les Indicateurs de l'OCDE. |
- Les taux d’emploi ont également augmenté avec les niveaux de scolarité à travers toutes les provinces, tous les territoires, tous les pays du G7 ainsi que pour la moyenne des pays de l’OCDE. Toutefois, l’ampleur et la nature des avantages de l’éducation diffèrent entre les provinces et les territoires.
- Bien que les diplômés d’études tertiaires Canadiens (83 %) aient généralement eu les taux d’emploi les plus élevés en 2018, cela n’a pas été le cas pour certaines provinces telles que l’Alberta, la Colombie‑Britannique et le Yukon, où ce sont les populations ayant atteint le niveau postsecondaire non tertiaire qui avaient les taux d’emploi les plus élevés.
- Les taux d’emploi des Canadiens possédant un diplôme d’études tertiaires ont été comparables à ceux des pays du G7, le taux d’emploi du Canada étant légèrement supérieur à celui de l’Italie et les États-Unis, mais inférieur à celui de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni.
- Les taux d’emploi des Canadiens ne possédant pas de diplôme de deuxième cycle du secondaire ont grandement varié dans l’ensemble du pays, allant de 40 % à Terre-Neuve-et-Labrador à 73 % au Yukon.
Taux d’emploi et niveau de scolarité et groupe d’âge
Tableau de données du graphique A.5.3.1
Total | Hommes | Femmes | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
DEU | 88 | 91 | 84 |
FRA | 85 | 88 | 84 |
GBR | 90 | 93 | 87 |
ITA | 67 | 70 | 66 |
JPN | 88 | 94 | 81 |
USA | 85 | 89 | 82 |
OCDE | 84 | 89 | 81 |
CAN | 86 | 88 | 84 |
T.-N.-L | 81 | 80 | 82 |
Î.-P.-É | 86 | 89 | 84 |
N.É. | 86 | 87 | 84 |
N.B. | 87 | 87 | 86 |
Que. | 88 | 90 | 86 |
Ont. | 85 | 87 | 83 |
Man. | 85 | 90 | 82 |
Sask. | 87 | 91 | 85 |
Alta. | 85 | 90 | 82 |
C.B. | 87 | 89 | 85 |
Yn | 92 | 95 | 90 |
T.N.-O | 92 | 95 | 91 |
Nt | 85 | 89 | 81 |
Note : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être facile à repérer. Sources : Tableau A.5.3.2 et Regards sur l'Éducation 2019 : les Indicateurs de l'OCDE. |
- L’écart du taux d’emploi entre les jeunes hommes et les femmes qui ont atteint des études tertiaires Canadiens était inférieur à la moyenne de l’OCDE, mais similaire celui de la France et de l’Italie. L’écart le plus important du taux d’emploi entre les hommes et les femmes a été observé au Japon (13 points de pourcentage).
- En 2018, on observe un taux d’emploi élevé chez les jeunes adultes ayant fait des études tertiaires au Canada. Cette hausse est plus marquée au Yukon et dans les territoires du Nord-Ouest (92 %)
- À l’exception de Terre-Neuve-et-Labrador, les taux d’emploi étaient plus élevés chez les hommes que chez les femmes dans toutes les provinces et territoires. Ce taux varie de 80 % à 95 % chez les hommes et de 82 % à 91 % chez les femmes.
Tableau de données du graphique A.5.3.2
Total | Hommes | Femmes | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
DEU | 82 | 85 | 78 |
FRA | 67 | 72 | 63 |
GBR | 68 | 72 | 64 |
ITA | 83 | 88 | 78 |
JPN | 78 | 90 | 65 |
USA | 71 | 77 | 67 |
OCDE | 74 | 79 | 68 |
CAN | 68 | 72 | 64 |
T.-N.-L | 56 | 63 | 52 |
Î.-P.-É | 66 | 71 | 62 |
N.É. | 62 | 66 | 59 |
N.B. | 62 | 71 | 57 |
Que. | 66 | 71 | 60 |
Ont. | 69 | 72 | 67 |
Man. | 69 | 76 | 64 |
Sask. | 69 | 74 | 67 |
Alta. | 69 | 73 | 66 |
C.B. | 68 | 72 | 65 |
Yn | 71 | 75 | 69 |
T.N.-O | 78 | 81 | 76 |
Nt | 87 | 85 | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
x confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Note : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être facile à repérer. Source : Tableau A.5.3.3 et Regards sur l'Éducation 2019 : les Indicateurs de l'OCDE. |
- Pour la population d’adultes âgée de 55 à 64 ans qui ont atteint des études tertiaires, le taux d’emploi des hommes était supérieur à celui des femmes au Canada et dans tous les pays de l’OCDE. L’écart du taux d’emploi entre les deux sexes au Canada était inférieur à la moyenne de l’OCDE, mais similaire à celui du Royaume-Uni (8 points de pourcentage). L’écart le plus marqué a été observé au Japon (25 points de pourcentage)
- En 2018 le taux d’emploi de la population âgée de 55 à 64 ans ayant fait des études tertiaires variaient de 56 % à 87 % parmi les provinces et territoires.
Taux d’emploi et niveau de scolarité, 2009 et 2018
Tableau de données du graphique A.5.3.3
Inférieur au 2e cycle du secondaire | Deuxiéme cycle du secondaire | Postsecondaire non tertiaire | Tertiaire | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
OCDE | 0,2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 0,0 |
CAN | 0,0 | 0,0 | 0,5 | 0,2 |
T.-N.-L | 2,3 | 0,0 | 0,4 | -0,1 |
Î.-P.-É | -2,9 | 0,3 | 0,0 | -0,1 |
N.É. | 0,0 | 0,1 | 1,0 | 0,1 |
N.B. | -0,6 | -0,7 | 0,4 | 0,0 |
Que. | 1,3 | 0,9 | 0,6 | 0,3 |
Ont. | -0,9 | -0,4 | 0,6 | 0,2 |
Man. | -1,5 | -0,1 | -0,3 | -0,3 |
Sask. | -2,5 | -0,3 | -0,5 | -0,1 |
Alta. | -0,3 | 0,3 | 0,3 | -0,2 |
C.B. | 0,6 | 0,3 | 0,9 | 0,5 |
Yn | 1,8 | -0,8 | 0,5 | 0,6 |
T.N.-O | -2,1 | -0,8 | -0,2 | 0,0 |
Nt | -1,0 | -1,0 | 0,0 | -0,1 |
... n'ayant pas lieu de figurer Note : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être facile à repérer.Les données du deuxième cycle du secondaire et postsecondaire non tertiaire ne sont pas disponible pour l'OCDE. La formule du taux de croissance annuel composé permemt de calculer la croissance entre deux points, souvent éloignés, dans le temps en supposant que la croissance est composée seulement annuellement. Sources : Tableau A.5.3.2 et Regards sur l'Éducation 2019 : les Indicateurs de l'OCDE. |
- En 2018, 87 % des jeunes adultes ayant fait des postsecondaires non tertiaire avaient un emploi, comparativement à 83 % en 2009.
- Les taux d’emploi des jeunes adultes ayant fait des études inférieures au 2 e cycle du secondaire ou de deuxième cycle du secondaire, étaient semblables durant les deux périodes.
- Le Québec et la Colombie-Britannique sont les seules provinces où le taux d'emploi des jeunes adultes sans diplôme d'études secondaires a augmenté au cours de cette période. Dans toutes les autres provinces et territoires, cette proportion a diminué.
Tableau de données du graphique A.5.3.4
Inférieur au 2e cycle du secondaire | Deuxiéme cycle du secondaire | Postsecondaire non tertiaire | Tertiaire | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
OCDE | 1,6 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 1,0 |
CAN | 1,3 | 0,7 | 1,1 | 0,6 |
T.-N.-L | 1,9 | 2,3 | 0,9 | 2,4 |
Î.-P.-É | 2,1 | 1,0 | 3,0 | 0,8 |
N.É. | 0,5 | 0,5 | 1,6 | -0,2 |
N.B. | 1,6 | 1,1 | -0,4 | 0,7 |
Que. | 2,3 | 1,1 | 2,1 | 1,3 |
Ont. | 0,9 | 0,2 | 1,1 | 0,6 |
Man. | 0,5 | -0,8 | 0,0 | 0,1 |
Sask. | 0,3 | -0,3 | -0,4 | -0,4 |
Alta. | -1,2 | 0,3 | 0,1 | -1,0 |
C.B. | 1,6 | 0,9 | 0,9 | 0,5 |
Yn | 2,6 | -0,4 | 1,0 | -1,1 |
T.N.-O | -2,3 | -0,4 | 0,0 | -1,0 |
Nt | -0,4 | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | -0,7 |
... n'ayant pas lieu de figurer x confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Note : Les barres représentant le Canada et l'OCDE sont hachurées diagonalement pour être facile à repérer. Les données du deuxième cycle du secondaire et postsecondaire non tertiaire ne sont pas disponible pour l'OCDE. La formule du taux de croissance annuel composé permemt de calculer la croissance entre deux points, souvent éloignés, dans le temps en supposant que la croissance est composée seulement annuellement. Sources : Tableau A.5.3.3 et Regards sur l'Éducation 2019 : les Indicateurs de l'OCDE. |
- Au Canada, chez les personnes âgées de 55 à 64 ans, le taux d’emploi à tous les niveaux de scolarité était plus élevé en 2018 qu’en 2009, ce qui indique que les membres de cette génération ont de plus en plus reporté la retraite et qu’ils continuent de travailler après 55 ans.
- Au cours des dix années, la hausse du taux d’emploi a été plus marquée pour le niveau postsecondaire non tertiaire à l’Île du Prince-Édouard (19 points de pourcentage de différence) et au niveau inférieur au 2e cycle au Yukon (14 points de pourcentage de différence).
Définitions, sources et méthodologie
Cet indicateur, qui traite des résultats sur le marché du travail, étudie la relation entre le niveau de scolarité et les taux d’emploi des personnes âgées de 25 à 64 ans, de façon globale, selon le sexe et selon l’âge. Il donne aussi un aperçu de la façon dont cette relation a évolué au fil du temps.
Le taux d’emploi correspond au pourcentage de personnes occupées dans la population en âge de travailler. Pour calculer le taux d’emploi d’un groupe de personnes ayant atteint un certain niveau de scolarité, on divise le nombre de personnes occupées ayant atteint un certain niveau de scolarité par le nombre total de personnes ayant atteint ce même niveau de scolarité dans la population âgée de 25 à 64 ans, et on multiplie ce quotient par 100.
Les concepts et définitions d’« emploi » et de « chômage » adoptés par l’Enquête sur la population active (EPA) reposent sur ceux qui sont approuvés par l’Organisation internationale du travail (OIT). Les personnes occupées sont celles qui, au cours de la semaine de référence : (1) ont fait un travail quelconque dans le cadre d’un emploi ou dans une entreprise, c’est-à-dire tout travail rémunéré accompli pour un employeur ou à son propre compte; cela comprend aussi le travail familial non rémunéré, c’est-à-dire un travail (non rémunéré) qui contribue directement à l’exploitation d’une ferme, d’une entreprise ou d’un cabinet de professionnel appartenant à un membre apparenté du même ménage et exploité par lui; ou (2) avaient un emploi, mais n’étaient pas au travail à cause d’une maladie ou d’une incapacité, pour obligations personnelles ou familiales, pour des vacances, par suite d’un conflit de travail ou du fait de tout autre facteur (cela n’inclut pas les personnes mises à pied, celles qui étaient inactives entre deux emplois occasionnels et celles qui avaient un emploi devant commencer à une date ultérieure). Le niveau de scolarité correspond au plus haut niveau d’études atteint par une personne.
Les données pour le Canada proviennent de l’Enquête sur la population active (EPA), une enquête mensuelle portant sur environ 56 000 ménagesNote . L’EPA exclut du champ de l’enquête les personnes qui vivent dans les réserves ou dans d’autres peuplements autochtones des provinces, les membres à temps plein des Forces canadiennes et les pensionnaires d’établissement. Le taux d’emploi selon l’EPA est fondé sur une moyenne mensuelle de janvier à décembre. Quant aux données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s’agit des chiffres publiés par l’OCDE; ils proviennent des bases de données de l’OCDE et d’Eurostat et sont compilés à partir des enquêtes nationales sur la population active des pays membres de l’OCDE.
Note : L’indicateur correspondant de l’OCDE est A3, Dans quelle mesure le niveau de formation affecte-t-il le taux d’emploi ?.
Signaler un problème sur cette page
Quelque chose ne fonctionne pas? L'information n'est plus à jour? Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez?
S'il vous plaît contactez-nous et nous informer comment nous pouvons vous aider.
- Date de modification :